Arudy
Arudy (en béarnais Arúdi) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine. C'est l'un des deux chefs-lieux de canton de la vallée d'Ossau.
Arudy | |||||
![]() La mairie d'Arudy. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Oloron-Sainte-Marie | ||||
Canton | Oloron-Sainte-Marie-2 | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Vallée d'Ossau | ||||
Maire Mandat |
Claude Aussant 2014-2020 |
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Code postal | 64260 | ||||
Code commune | 64062 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Arudyen | ||||
Population municipale |
2 229 hab. (2017 ![]() |
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Densité | 79 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 06′ 25″ nord, 0° 25′ 37″ ouest | ||||
Altitude | Min. 310 m Max. 1 446 m |
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Superficie | 28,23 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
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Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Situation
Située en vallée d'Ossau, Arudy est bâtie dans un coude du gave d'Ossau, à l'ouest d'un cirque créé au quaternaire par les glaciers.
Accès
Arudy est desservie par les routes départementales 34[2], 287[2]; 918, 920 et 3920[2].
La ligne SNCF Buzy-en-Béarn - Laruns a été fermée au trafic des voyageurs le 2 mars 1969[3]. Une liaison de bus restera en place pour assurer les déplacements jusqu'au 1er septembre 2009. Le trafic des marchandises subsista entre Buzy-en-Béarn et Arudy jusqu'en 2003. Les installations sont aujourd'hui déposées.
Hydrographie
Située dans le bassin versant de l'Adour, la commune est traversée par le gave d'Ossau et des affluents du gave d'Oloron, les ruisseaux Baycabe, Nougué, le Lamisou et du Termy, ainsi que par l'arrèc de Lacerbelle.
Le ruisseau de Laguns, tributaire du ruisseau l'Ourtau, lui-même affluent du gave d'Aspe (qui rejoint le gave d'Ossau à Oloron-Sainte-Marie, formant ainsi le gave d'Oloron), arrose également le territoire de la commune.
Lieux-dits et hameaux
- l'Abat (abreuvoir de)[2]
- l'Abétat (col de)[2]
- Anglas[2],[4]
- Angous[2]
- Arrabiot[2]
- Arrouge (ruines)[2]
- l'Aubisqué[2]
- Bareilles[2],[4]
- Barguères[2]
- Bélier[2]
- Bérastou[2]
- Bersaut (ravin de)[2]
- Béteilles[2]
- Blingou (Turoun de - 433 mètres)[2]
- Bordedela (source)[2]
- Bourdeu[2]
- Brousset[2]
- Caillabère[2]
- Caillou-Marrau[2]
- Camanère[2]
- Carrey[2]
- Casajus[2]
- Cabanes de Castillou[2]
- Cazassus[2]
- Cortès-Granges[2]
- Crest (lac)[2]
- Cumarty[2]
- Daré Bourdeu[2]
- Etchaux[2]
- Florence[2]
- Garrail[2]
- Cabane de Garrietche[2]
- Gerbadure (col de - 1 198 mètres)[2]
- Goubert[2]
- Habarra[2]
- Heugacète (col de)[2]
- Hondaa[2]
- Houn Barrade (col de)[2],[4]
- Hourgolle[2]
- les Jardins d'Arudy[2]
- Jugist[2]
- Laborde (deux lieux-dits)[2]
- Lacoste[2]
- Lacrabère[2]
- Ladebeze[2]
- Granges Lafont[2]
- Lanne[2],[4]
- Larroun[2]
- Lascoungues[2]
- Laüs[2]
- Lissert[2]
- Louraou (abreuvoir de)[2]
- Loustau[2]
- Pouey Maou[2]
- Malarode[2]
- Manaut[2]
- Mancesta (ravin)[2]
- Martouré[2],[4]
- Maysonnave[2]
- Médalou[2]
- Miégaville[2]
- Mourlane[2]
- Cité Notre-Dame[2]
- Nougué[2]
- l'Oustalot[2]
- Pédestarrès (ruines)[2]
- Pène de Plou (468 mètres)[2]
- le Pic d'Ossau[2]
- Pierris[2]
- Pouts[2],[4]
- Saint-Cricq[2]
- Saubiron[2]
- Sépé (source de)[2]
- Séré[2]
- Soubirou[2]
- Soumabielles (ruines)[2]
- Terranère[2]
- Tilhou[2]
- Tocortoure[2]
- Trois-Auges (fontaine des)[2]
- le Turon (530 mètres)[2]
- Vignau[2]
- le Zoum[2]
Communes limitrophes
Toponymie

Le toponyme Arudy apparaît sous les formes Eruri (1270[4], titres de la vallée d'Ossau[5]), Aruri (1286[6], acte de paréage Arudy/Iseste, 1328[6], traité Ossau-Val de Tena et 1343[4], notaires de Pardies[7]), Arury (1368[6], Bernard Chéronnet[8]), Arudy (1375[6], contrats de Luntz[9]), Aruri (1386[6], Bernard Chéronnet[8] et 1399[6], affranchissement de serf), Aruri (1442[6], 1466-7[6] et 1486[6], Bernard Chéronnet[8]), Erudi (1487[4], notaires d'Ossau[10]), Arudi (1538[4], réformation de Béarn[11]), Saint-Germain d'Arudy (1607[4], insinuations du diocèse d'Oloron[12]) et Arudy sur la carte de Cassini (fin XVIIIe siècle[6]).
D’après Michel Grosclaude[6], le toponyme vient du basque harr (« pierre, rocher ») et uri (« ville »). Son nom béarnais est Arudi.
Anglas, fief vassal de la vicomté de Béarn, est mentionné sous la graphie Anglès en 1538[4] (réformation de Béarn[11]) et en 1863[4] (dictionnaire topographique Béarn-Pays basque).
Baget est un hameau d’Arudy, mentionné par le dictionnaire de 1863[4].
Bareilles est une ferme qu’en 1385[4], le censier de Béarn[13] notait Barelhes.
Caillabère désigne une montagne dans le dictionnaire de 1863[4], sous la forme la Caillabère.
Le même dictionnaire mentionne un fief, vassal de la vicomté de Béarn, nommé Castet-d’Arudy ou le Château d’Arudy (1863)[4].
Le fief de Caubios, relevant de la vicomté de Béarn, est mentionné en 1538[4] par la réformation de Béarn[11].
Le col de Houn-Barrade, entre Arudy et Izeste, apparaît sous la forme col de la Houn-Barade dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque (1863)[4].
Lanne désigne une ferme de la commune, déjà mentionnée en 1385[4] sous la graphie Lane par le censier de Béarn[13]..
Martouré est un mamelon sur lequel se dressait l’ancien château d’Arudy. Paul Raymond indique que c’était l’endroit où était allumé les feux de la Saint-Jean. L’endroit est mentionné en 1675[4] par la réformation de Béarn[11].
Mur désignait un ensemble de rochers (Meur en 1675[4] dans la réformation de Béarn[11]), destination de processions, où étaient allumés des feux pour la Saint-Jean.
La ferme Pouts est indiquée en 1385[4] (Potz) par le censier de Béarn[13].
Sacase de Siot (Sciot en 1675[4] dans la réformation de Béarn[11]) était un fief dépendant de la vicomté de Béarn.
Histoire

Les premières traces de civilisation datent de la préhistoire, plus précisément du magdalénien. Les fouilles dans quatre grottes situées sur le territoire de la commune (Maladore, Poeymaü, Saint-Michel et Espalungue) ont permis de découvrir ossements, outillages et de nombreuses coquilles d'escargots.
Le village d'Eruri, ou Aruri, est mentionné à partir du XIIIe siècle. C'est à partir de cette époque qu'est créé le syndicat d'Ossau, qui permettra une relative indépendance des communes de la vallée jusqu'à la Révolution.
Paul Raymond[4] note que la commune comptait une abbaye laïque, vassale de la vicomté de Béarn.
En 1385[4], Arudy comptait 86 feux et dépendait du bailliage d'Ossau.
C'est au XIXe siècle que la ville prend son essor économique. Des scieries et des carrières de marbre sont créées, faisant vivre plusieurs centaines de personnes. Une seule carrière fonctionne encore aujourd'hui.
Le , Arudy est l'épicentre d'un séisme de magnitude 5,2 sur l'échelle de Richter et d'intensité 7,5 sur l'échelle MSK qui lézarda de nombreux bâtiments de la ville. Ainsi le collège a dû être reconstruit.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Intercommunalité
La commune fait partie de six structures intercommunales[15] :
- l'agence publique de gestion locale ;
- la communauté de communes de la Vallée d'Ossau ;
- le SIVU assainissement de la vallée d'Ossau ;
- le syndicat d'eau de la vallée d'Ossau ;
- le syndicat d'électrification du Bas-Ossau ;
- le syndicat de la perception d'Arudy.
Arudy est le siège de la communauté de communes de la vallée d'Ossau, du SIVU assainissement de la vallée d'Ossau, du syndicat d'eau de la vallée d'Ossau et du syndicat de la perception d'Arudy.
La commune fait partie du Pays d'Oloron et du Haut-Béarn.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].
En 2017, la commune comptait 2 229 habitants[Note 1], en augmentation de 2,01 % par rapport à 2012 (Pyrénées-Atlantiques : +2,49 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Économie
Arudy possède des activités économiques variées :
- la commune possède un important centre d'élevage d'ovins ainsi qu'une très forte activité liée à la chasse. Arudy fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty ;
- la commune conserve en exploitation des sites d'extraction de marbre (gris-noir) et de calcaire. L'église Saint-Sévère d'Assat a, par exemple, été construite, en 1873, avec du calcaire d'Arudy ;
- des industries du bois et du façonnage du marbre ;
- la fonderie industrielle Messier, filiale du groupe Ventana Aerospace, emploie environ 200 personnes. La fonderie a produit des alliages au magnésium-thorium destinés à servir les besoins de l’aéronautique. L’usinage de ces matières a entraîné la production de déchets contenant du thorium.
13,3 t de résidus d’alliages au magnésium-thorium (crasses de fonderie, copeaux d’usinage, rebuts divers...) sont stockées dans un emplacement spécial, avec une radioactivité de 1,9 GBq en thorium 232[20],[21].
La société, confrontée à des difficultés économiques a été placée en procédure de continuation par le tribunal de commerce le 1er avril 2010. Le tribunal de commerce de Pau homologue la sortie de la procédure de sauvegarde proposée par la direction et les administrateurs judiciaires de la fonderie Messier en juillet 2011. La fonderie Meissier est un des maîtres d'œuvre du projet collaboratif CARAIBE labellisé par le pôle de compétitivité AerospaceValley et financé par le Fonds unique interministériel.
Culture et patrimoine

Patrimoine civil
L'hôtel Pouts[22] est une ancienne abbaye laïque du XVIIe siècle, qui devint par la suite une gendarmerie. Le bâtiment a été rénové en 1971 pour accueillir un musée, la Maison d'Ossau. Il fut inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques (façades et toîtures) en septembre 1970[23].
La Maison d'Ossau expose des collections d'archéologie régionale, des spécimens de la flore et de la faune pyrénéennes, des costumes locaux.
Arudy possède des maisons des XVIe et XVIIe siècles, un pont dit romain et des lavoirs du XIXe siècle.
Patrimoine religieux
![]() L'église Saint-Germain. |
Chapelle dédiée à l'archange saint Michel. |
Croix dédiée à l'archange saint Michel. |
Falaise de la chapelle Saint-Michel. |
L'église Saint-Germain (XIIe siècle, rénovée au XIXe siècle) recèle un retable[24], un chandelier[25], une croix de procession[26] du XVIIIe siècle, une statue de saint Germain[27] et un tableau[28], tous classés à titre d'objets.
L'intérieur de la chapelle Saint-Michel est décorée par des peintures de Pierre Martinez.
Équipements
Enseignement
La commune dispose d'un collège public[29] et de deux écoles primaires, l'une publique, l'autre privée est fermée depuis la rentrée de septembre 2011.
Sports et équipements sportifs
- L'Étoile sportive arudyenne où Étoile sportive d'Arudy[30] est un club de rugby qui a évolué en Fédérale 3 ;
- TCO club de tennis actif avec formation assurée par un moniteur diplômé ; trois courts de tennis : un en terre battue et deux courts en quick ;
- Le rocher école d'Arudy est l'un des plus fréquentés de la région ; composé de trois secteurs principaux, il compte plus d'une centaine de voies d'escalade équipées.
Personnalités liées à la commune
- Nées au XVIIIe siècle
- Jean Darriule, né le 16 novembre 1774 à Arudy, est un lieutenant-général français. Son nom figure sur l'arc de Triomphe de Paris.
- Nées au XIXe siècle
- Georges Penabert, né le 24 avril 1825 est un photographe qui a exercé principalement à Paris (France), Madrid (Espagne), New York (États-Unis), Philadelphie (États-Unis), et à La Havane (Cuba). Son neveu est l'administrateur colonial, Eugène Decazes.
- Édouard Piette, né en 1827, dirigea les fouilles des sites du Paléolithique supérieur d'Arudy.
- Jean-Baptiste Dortignacq, né le 25 avril 1884 à Arudy est un coureur cycliste.
- Nées au XXe siècle
- Robert Barran, né le 13 janvier 1918 à Arudy, est un joueur de rugby à XIII et de rugby à XV.
- Georges Laplace, préhistorien français né en 1918 et décédé en 2004 à Pau, fonda en 1970 le « Centre de palethnologie stratigraphique d'Arudy » (contraction pour paléo-ethnologie). De 1969 à 1989, y furent organisés des séminaires annuels d'archéologie préhistorique, qui donnèrent lieu à la publication de la revue Dialektikê. Cahiers de typologie analytique.
- Jérôme Garcès né le 24 Octobre 1973 à Pau , est un arbitre de rugby XV, au sifflet lors de la finale de la coupe du monde 2019 au Japon.
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2020, millésimée 2017, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2019, date de référence statistique : 1er janvier 2017.
Références
- Gentilé sur habitants.fr
- Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le 28 mars 2012)
- Ligne Pau-Canfranc
- Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 p. (notice BnF no FRBNF31182570, lire en ligne).
- Titres de la vallée d'Ossau - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Michel Grosclaude (préf. Pierre Bec), Dictionnaire toponymique des communes du Béarn, Pau, Escòla Gaston Febus, , 416 p. (ISBN 9782350680057, notice BnF no FRBNF35515059).
- Notaires de Pardies (Monein), Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Bernard Chéronnet, Revue de Pau et du Bearn, n°16,
- Contrats retenus par Luntz, notaire de Béarn, manuscrit du XIVe siècle, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Notaires d'Ossau, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Réformation de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, coll. « manuscrits du XVIe au XVIIIe siècle ».
- Insinuations du diocèse d'Oloron, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, manuscrits du xviie siècle.
- Censier de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, manuscrit de 1385.
- Les maires d'Arudy, arudy-mairie.fr, site officiel de la commune d'Arudy.
- Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité » (consulté le 24 juin 2014)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016 et 2017.
- Mary Byrd Davis, La France nucléaire.
- Fiche ANDRA (Agence nationale de gestion des déchets radioactifs)
- « L'hôtel Pouts », notice no A00084320, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Base Mérimée des Monuments Historiques », sur http://www.culture.gouv.fr, (consulté le 10 avril 2016)
- « Le retable de l'église », notice no PM64000039, base Palissy, ministère français de la Culture
- « Le chandelier de l'église », notice no PM64000040, base Palissy, ministère français de la Culture
- « La croix de procession », notice no PM64000041, base Palissy, ministère français de la Culture
- « La statue de saint Germain », notice no PM64000548, base Palissy, ministère français de la Culture
- « Le tableau de l'église », notice no PM64000547, base Palissy, ministère français de la Culture
- Site du collège
- Site de l'ES Arudy
Pour approfondir
Bibliographie
- René Arripe, Ossau 1900 « Le canton d’Arudy », Toulouse, Loubatières,
- René Arripe, Vallée d'Ossau 2000, le canton d'Arudy
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
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