Collège-lycée Jacques-Decour
Le lycée Jacques-Decour est issu du collège Sainte-Barbe de l’université de Paris, fondé dès le XVe siècle, et de sa séparation en deux établissements après la Révolution : le collège Sainte-Barbe-Nicolle, rue des Postes, et le collège Sainte-Barbe-Lanneau, rue Cujas.
Lycée Jacques Decour | ||
Les bâtiments du lycée vus depuis le dôme du Sacré-Cœur. | ||
Généralités | ||
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Pays | ![]() |
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Académie | Paris | |
Coordonnées | 48° 52′ 54″ nord, 2° 20′ 40″ est | |
Adresse | 12, avenue Trudaine 75009 Paris |
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Site internet | lyc-jacques-decour.scola.ac-paris.fr | |
Cadre éducatif | ||
Type | Établissement public local d'enseignement (EPLE) | |
Proviseur | P.Hautin | |
Matricule | Collège : 0752532 V Lycée : 0750668 U |
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Population scolaire | ~1 700 élèves | |
Formation | Collège Lycée général (S, ES et L) CPGE scientifiques et économiques |
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Langues étudiées | allemand, anglais, espagnol, italien, chinois, néerlandais, hongrois | |
Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Il a pris successivement les noms de collège Sainte-Barbe (en 1821), collège Rollin (en 1830), lycée Rollin (en 1919) et enfin lycée Jacques-Decour (en 1944) : c'est le seul lycée français à avoir été rebaptisé à la Libération du nom d'un de ses professeurs, résistant[1].
C'est un collège et un lycée situé dans le 9e arrondissement, la cité scolaire Jacques-Decour avec, l'année scolaire 2009-2010, environ 2000 personnes, collégiens, lycéens, étudiants, enseignants, personnels de la vie scolaire, d’accueil et de service, d’administration et de direction, qui y vivent ou y travaillent.
C'est le seul lycée d'Île-de-France à proposer l'enseignement du néerlandais[2] et du hongrois.
L'établissement possède également des classes préparatoires scientifiques et commerciales.
Ce site est desservi par la station de métro Anvers.
Construction
Le collège-lycée Jacques-Decour a été construit en 1876 sur l'emplacement des abattoirs de Montmartre, démolis en 1867[3].
De la rue des Postes à l’avenue Trudaine
Avec la séparation du collège Sainte-Barbe en deux établissements après la Révolution, chaque établissement a essayé de garder le nom de « Sainte-Barbe »[4].
- L'un était dirigé par Victor de Lanneau à partir de 1798, le collège Sainte-Barbe-Lanneau, rue Cujas.
- L'autre l'était par les frères Nicolle, Henri Nicolle (1767-1829)[5] et l'abbé Charles Nicolle (1758-1835)[6] son frère aîné, le collège Sainte-Barbe-Nicolle, rue des Postes.
Par arrêté du Conseil royal de l'Instruction publique en date du 28 août 1821, l'institution de la rue des Postes, connue sous le nom d'Association des anciens élèves de Sainte-Barbe, fut érigée en collège de plein exercice[7] et le 2 juillet 1822 le même conseil autorisa le collège de la rue des Postes à porter le nom de collège Sainte-Barbe[4].
Par arrêté, toujours du même Conseil, en date du 6 octobre 1830, le collège Sainte-Barbe de la rue des Postes s'est vu attribuer le nom de collège Rollin afin de conserver l'appellation d'Institution Sainte-Barbe à la maison d'éducation dirigée par Victor de Lanneau[7], il restera rue des Postes à Paris, actuelle rue Lhomond, jusqu'en 1876.
« Quant au collège de la rue des Postes, il fut appelé le Collège Rollin par un acte de justice qu'on peut regarder comme le digne pendant de l'autre, car ce fut consacrer la mémoire du Saint de l'Université, que de l'associer à l'existence d'un de nos meilleurs établissements d'instruction. Sainte-Barbe se félicite d'avoir fourni pour des rivaux qu'elle estime la pensée d'un si respectable patronage[8]. »
— Quicherat, Jules Étienne Joseph, 1814-1882, Histoire de Sainte-Barbe : collège, communauté, institution (1860)
Depuis 1826 il avait statut de collège municipal de Paris[4].
Dès 1867 une association d'anciens élèves est créée[9], elle déménagera avec le collège[10].
C'est le baron Haussmann qui transférera le « collège Rollin » à son emplacement actuel de l'avenue Trudaine[11].
Le bâtiment de l’avenue Trudaine




Le bâtiment actuel, qui comporte plusieurs cours, une chapelle, un théâtre et un musée, occupe 3 hectares et demi et a été construit de 1867 à 1876 par l'architecte Napoléon Alexandre Roger (1806-1883)[12] sur l'emplacement de l'ancien abattoir de Montmartre.
Après avoir porté le nom de Charles Rollin (1661-1741), historien, professeur et chancelier des universités, il prendra en 1944 celui de Jacques Decour, nom de résistance de Daniel Decourdemanche (1910-1942), professeur d'allemand, écrivain et résistant fusillé en 1942 au Mont-Valérien. On lit chaque année depuis la libération sa lettre d'adieu à ses parents avant d'être fusillé par les Allemands.
« Je me considère un peu comme une feuille qui tombe de l'arbre pour faire du terreau. La qualité du terreau dépendra de celle des feuilles. Je veux parler de la jeunesse française »
— Daniel Decourdemanche, (Lettre, extrait)
Dans la cour d'honneur plusieurs plaques rendent hommage aux anciens élèves, professeurs et fonctionnaires morts durant les différents conflits (1914-1918, 1939-1945, Maroc), 245 noms y sont relevés[13].
L'orgue de la chapelle
De 1974 à 1982 un « grand orgue » a été construit dans la chapelle du lycée par des anciens élèves et professeurs sous la conduite du facteur d’orgue Swiderski qui harmonisa l’instrument. L’orgue comprend 20 jeux répartis sur deux claviers manuels et pédalier, il est d’esthétique néo baroque, il a été inauguré en 1982. L’organiste titulaire du lycée est Boris Lefeivre, président de l’« Association des Amis de l’Orgue »[14] et organiste titulaire de l'orgue Bernard Aubertin de l’église Saint-Jacques de Neuilly-sur-Seine. Des récitals d’orgue mais aussi des concerts qui ne sont pas seulement dédiés à l’orgue sont régulièrement programmées dans la chapelle du lycée, dans le cadre du 250e anniversaire de la mort de Jean-Sébastien Bach c'est l'intégrale de son œuvre pour orgue qui y a été interprétée[15].
D’hier à aujourd’hui
En décembre 1967, Maurice Najman (1949-1999) y fonde les Comités d'action lycéen (CAL), qui allaient jouer un rôle central durant mai 68[16]. Mais les « années soixante-huit » au lycée Jacques-Decour se caractérisent surtout par une tendance dadaïste-libertaire fortement inspirée par les situationnistes, sensible dès 1967 et qui se poursuivra pendant les années soixante-dix. En Mai 68, le lycée est occupé jour et nuit. Des salles de cours sont baptisées des noms d'Antonin Artaud, André Breton, Tristan Tzara... Au cours des années qui suivirent, une communauté de lycéens occupants s'installa secrètement dans les caves de l'établissement, renommées « Ravachol-City » en l'honneur du célèbre anarchiste[17].
En mai 2009 a été apposée, dans la cour du lycée, en présence de Simone Veil dont le père, André Jacob (1890-1944), a été scolarisé à Jacques-Decour, une plaque portant 27 noms de lycéens juifs, dont 26 sont morts en déportation et le dernier, Julien Selonczyk, est mort fusillé pour faits de résistance[18].
Fin 2009 un accessit[19] est décerné au lycée Jacques Decour dans le cadre du « Prix des droits de l’homme - René Cassin » (décerné par la Commission nationale consultative des droits de l'homme conjointement avec le ministère de l'éducation nationale) pour son travail « 27 janvier : commémoration de l’holocauste et prévention des crimes contre l’humanité »[20].
En 2015, le lycée se classe 105e sur 109 au niveau départemental en termes de qualité d'enseignement, et 2203e au niveau national[21]. Le classement s'établit sur trois critères : le taux de réussite au bac, la proportion d'élèves de première qui obtient le baccalauréat en ayant fait les deux dernières années de leur scolarité dans l'établissement, et la valeur ajoutée (calculée à partir de l'origine sociale des élèves, de leur âge et de leurs résultats au diplôme national du brevet)[22].
Classements des CPGE
Le classement national des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) se fait en fonction du taux d'admission des élèves dans les grandes écoles. En 2015, L'Étudiant donnait le classement suivant pour les concours de 2014 :
Filière | Élèves admis dans une grande école* |
Taux d'admission* |
Taux moyen sur 5 ans |
Classement national |
Évolution sur un an |
---|---|---|---|---|---|
ECS [23] | 0 / 37 élèves | 0 % | 0 % | 95eex-æquo sur 95 |
= |
MP / MP* [24] | 0 / 38 élèves | 0 % | 1 % | 114eex-æquo sur 114 |
= |
PC / PC* [25] | 0 / 41 élèves | 0 % | 4 % | 110eex-æquo sur 110 |
![]() |
PSI / PSI* [26] | 7 / 84 élèves | 8 % | 7 % | 47e sur 120 |
![]() |
Source : Classement 2015 des prépas - L'Étudiant (Concours de 2014). * le taux d'admission dépend des grandes écoles retenues par l'étude. Par exemple, en filières ECE et ECS, ce sont HEC, ESSEC, et l'ESCP qui ont été retenues; en filières scientifiques, c'est un panier de 11 à 17 écoles d'ingénieurs qui a été retenu selon la filière (MP, PC, PSI, PT ou BCPST). |
Le lycée Jacques-Decour au cinéma
- Le lycée, comme lieux de la rencontre entre Raphaël et Olivia dans le film de Hugo Gélin Mon inconnue
- Le lycée, comme nombre d'autres lieux du quartier, sert de décor au film Les Quatre Cents Coups de François Truffaut.
- Dans le film Les Brigades du Tigre de Jérôme Cornuau sorti en avril 2006, les scènes de combat entre les deux inspecteurs joués par Olivier Gourmet et Alain Figlarz ont été tournées dans le gymnase de l’établissement[27].
- Les scènes à l'intérieur de l'école du Petit Nicolas, le film de Laurent Tirard, sorti en 2009, d'après l'œuvre de Goscinny et Sempé, sont tournées au lycée Jacques-Decour.
- Les Garçons de Rollin - Un lycée sous l'Occupation - 1940, est un documentaire tourné au lycée Jacques-Decour, sorti en 2013.
- Lieu de tournage pour le film Bis, de Dominique Farrugia, avec Franck Dubosc et Kad Merad, 2015.
- Scènes à l'intérieur et dans la chapelle de l'école pour le film La belle saison de Catherine Corsini avec Izïa Higelin et Cécile de France, sorti en 2015.
- Scènes de "l'institut Saint Donatien" dans la troisième enquête de la série L'art du crime, avec Nicolas Gob et Éléonore Gosset-Bernheim, sorti en 2018.
- Scène de l'école catholique "Saint Benoît", du film La lutte des classes de Michel Leclerc, avec Leïla Bekhti et Edouard Baer, sorti en 2019.
Quelques professeurs

- Just-Jean-Étienne Roy (1794-1871), écrivain, professeur au Collège Rollin
- Jules Michelet (1798-1874) y a enseigné l'histoire à partir de 1821[28]
- Charles Sturm (1803-1855) y a enseigné les mathématiques (en classe de math spé) entre 1830 et 1840.
- Henri Wallon (1812-1904), historien et homme politique, auteur de l'amendement Wallon de 1875, y exerça au début de sa carrière en qualité de professeur d'histoire
- Félix Ravaisson (1813-1900), professeur de philosophie, il fut le maître de Bergson[28]
- Émile Beaussire (1824-1889), philosophe et homme politique, professeur de philosophie vers 1865
- Albert Lange (1842-1915), professeur d'allemand de 1877 à 1881[29]
- Stéphane Mallarmé (1842-1898), poète, professeur d'anglais[28]
- Édouard Branly (1844-1940), physicien et médecin, professeur de physique[28]
- Charles Rinn (1849-1929)
- Henri Bergson (1859-1941)[28], professeur de philosophie de 1889 à 1890. Prix Nobel de littérature en 1927
- Léon Roger-Milès (1859 - 1928) est professeur au Collège Rollin de 1879 à 1887.
- Victor Auzat (1865-1939) Docteur en médecine et entomologiste y fut professeur adjoint du 4 février 1899 au 2 janvier 1930.
- Georges-Henri Luquet (1876-1965), professeur de philosophie à partir de 1920.
- Jules Romains (1885-1972), professeur de philosophie en 1916-1917
- Jean Bouzet (1892-1954), hispaniste, félibre, linguiste et poète. Décédé pendant son trajet vers le lycée.
- Fernand Cohen, professeur agrégé de physique, médaillé de 1914-1918, touché par les lois antisémites de Vichy en 1940, arrêté et interné au camp de Drancy, il dirigea l’Hôpital Rothschild pendant la guerre.
- Irénée Barbance (1901-1980), syndicaliste et enseignant, professeur de mathématiques de 1948 à 1966
- Camille Lebossé (1905-1995), mathématicien
- Ferdinand Alquié (1906-1985), philosophe
- Robert Dauvergne (1908-1977), professeur d'histoire et géographie
- Daniel Decourdemanche (1910-1942), professeur d'allemand[28], résistant sous le nom de Jacques Decour, dont le nom a été donné à l'établissement
- Jean-Pierre Vernant (1914-2007)[28], en 1946, historien et anthropologue
- François Chamoux (1915-2007), en 1951-1952, membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres
- Jacques Vilfrid (1923-1988), scénariste

- Bernard Pottier (né en 1924), linguiste, membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, y a enseigné l'espagnol en 1953.
- Jean Girault (1924-1982), réalisateur, auteur de la saga des Gendarmes avec Louis de Funès
- Henri Patez (1927-2014), artiste-peintre, pionnier de la sérigraphie d'art en France, y a enseigné les arts plastiques entre 1965 et 1987.
- Michel Clouscard (1928-2009), occupera le poste de professeur de lettres (français) de 1965 à 1975[30]
- Irène Frain (née en 1950), femme de lettres française, romancière et historienne
- Andreï Makine (né en 1957), académicien français, romancier, y exerça comme assistant de russe
Quelques élèves
- Nisard (1806-1888), homme politique, écrivain et critique littéraire français[28]
- Charles de Montalembert (1810-1870), journaliste, historien et homme politique, Pair de France en 1831
- Victor Duruy[28] (1811-1894), homme politique et historien français, ministre de l'instruction publique de 1863 à 1869
- Félix Ravaisson (1813-1900), philosophe et archéologue
- Charles Sainte-Claire Deville (1814-1876), géologue et météorologue
- Jules Barni (1818-1878), philosophe et homme politique
- Henri Sainte-Claire Deville (1818-1881), chimiste
- Jules Hoüel (1823-1886), mathématicien
- Gustave Moreau (1826-1898), peintre, graveur, dessinateur et sculpteur, élève de 1838 à 1840[28]
- Louis Roland-Gosselin (1826-1907), agent de change
- Gustave Lebaudy (1827-1889), industriel et homme politique
- Édouard Manet (1832-1883), peintre, élève de 1844 à 1848[28]
- Antonin Proust[28] (1832-1905), journaliste et homme politique
- Gaston Paris[28] (1839-1903), médiéviste et philologue
- Georges Courteline (1858-1929), auteur de théâtre, élève en 1877-1878[28]
- John-Antoine Nau[28] (1860-1918), romancier et poète américain, élève de 1877 à 1879
- Paul Bluysen (1861-1828), député de l'Inde française de 1910 à 1924.
- Paul Signac (1863-1935), artiste-peintre, élève de 1877 à 1880[28]
- Henri Barbusse (1873-1935), écrivain, élève de 1883 à 1889[28]
- Paul Landowski (1875-1961), sculpteur, élève de 1887 à 1892[28]
- Léon-Paul Fargue (1876-1947), poète, élève de 1884 à 1886[28]
- Francisque Poulbot[28] (1879-1946), affichiste, dessinateur et illustrateur, élève de 1890 à 1896
- Don Sauveur Paganelli (1888-1979), professeur agrégé de lettres classiques, puis inspecteur général de l'Enseignement secondaire, résistant, préfet du Gard à la Libération.
- Emile Servan-Schreiber (1888-1967), journaliste
- André Jacob (1891-1944), architecte, le père de Simone Veil
- Maurice Utrillo (1883-1955), peintre, élève de 1895 à 1900[28].
- Jacques Stosskopf (1898-1944), ingénieur général de l'armement, résistant, mort pour la France
- Bernard Harry (1898-1979), romancier et journaliste québécois
- Max Hymans (1901-1961), homme politique
- André Berry, (1902-1986), Grand prix de Poésie de l'Académie française
- Jacques Solomon (1908-1942), physicien, fusillé par les Allemands au Mont Valérien le 23 mai 1942
- Willy Ronis (1910-2009), photographe, élève de 1923 à 1929[28]
- Jean-Pierre Aumont (1911-2001), acteur, élève de 1920 à 1925[28]
- Lucie Aubrac[28] (1912-2007) résistante
- Dionys Mascolo (1916-1997), essayiste
- Joël Le Tac (1918-2005), résistant, Compagnon de la Libération, député de Paris
- Claude Lalet (1920-1941), résistant, fusillé comme otage au camp de Châteaubriant le 22 octobre 1941
- Tony Bloncourt (1921-1942), résistant, fusillé au Mont-Valérien
- Rouben Mélik (1921-2007), poète, élève vers 1936
- Harry Salem, dit Henri Alleg (1921-2013), journaliste communiste, auteur de La Question
- Edgar Nahoum, dit Edgar Morin (né en 1921), sociologue, ancien résistant
- Carlo Schönhaar (1924 -1942), résistant, fusillé au Mont Valérien à 17 ans le 17 avril 1942.
- André Bessière, (1926-2017), résistant, déporté, ingénieur, président d'associations et mémorialiste
- Raymond Lévy (né en 1927), ingénieur et chef d'entreprise
- Philippe Bouvard (né en 1929), journaliste[31].
- Jacques Demorgon (né en 1929), philosophe, sociologue des cultures et de l'interculturel, élève de 1940 à 1946 (terminale avec J.-P. Vernant)
- Claude Nougaro (1929-2004), auteur-compositeur-interprète et poète, élève en 6e A2 en 1943
- Edmond Maire (1931-2017), syndicaliste français[32]
- François Truffaut (1932-1984), réalisateur, scénariste, critique et acteur de cinéma[33].
- Jeanloup Sieff (1933-2000), photographe
- Pierre Richard (né en 1934), entre en 6e en 1944[34].
- Guy Claisse (1934-2016), journaliste, écrivain et viticulteur
- Boris Cyrulnik (né en 1937), neurologue, psychiatre, éthologue et psychanalyste
- Roland Topor[28] (1938-1997), illustrateur, dessinateur, peintre, écrivain, poète, metteur en scène, chansonnier, acteur et cinéaste
- Jean Clair[28](né en 1940), historien d'art, membre de l'Académie française
- Claude Karnoouh (né en 1940), anthropologue
- Michel Denis (psychologue) (né en 1943), chercheur au CNRS
- Pierre Arditi (né en 1944), comédien
- Patrick de Funès (né en 1944) (fils de Louis), médecin
- Henri Weber (né en 1944) homme politique
- Alain Chastagnol (1945-2010), professeur agrégé, responsable de médias, député du Lot
- Marc Delouze (né en 1945), poète, son premier recueil Souvenirs de la Maison des Mots (1971) est préfacé par Louis Aragon. Il crée Les Parvis Poétiques.
- Jean Morange (né en 1946), professeur de droit, études secondaires au lycée Jacques Decour[35]
- Léo Scheer (né en 1947), sociologue, éditeur
- Dominique Chapuis (1948-2001), directeur de la photographie et écrivain
- Michel Recanati (1948-1978), militant trotskiste
- Dominique Lacout (né en 1949), philosophe, écrivain, sybarite
- Roger-Pol Droit (1949), philosophe
- Maurice Najman (1949-1999), journaliste
- Armand Farrachi (1949), écrivain
- Daniel Vaillant (né en 1949), homme politique[36]
- Martin Melkonian (1950), écrivain, élève au lycée durant trois années (1966, 1967 et 1968)
- Bertrand Meyer (né en 1950), informaticien, chercheur et chef d'entreprise, pionnier de la programmation par objets, études secondaires au lycée de 1959 à 1967
- Maurice Ronai (1951), chercheur et auteur de documentaires
- Richard Pinhas (1951), musicien
- François Recanati (né en 1952), philosophe du langage
- Patrick Kron (né en 1953), dirigeant d'entreprise
- Thierry Herzog (né en 1955), avocat, officier de la Légion d'Honneur
- Marc Taraskoff (1955-2015), artiste-peintre
- Zool Fleischer (né en 1958), jazzman
- Gérard Pullicino (né en 1958), réalisateur, producteur et compositeur
- Aurélien Recoing (né en 1958), comédien
- Laurent Bénégui (né en 1959), producteur, réalisateur de films
- Régis Gayraud (né en 1959), universitaire, slaviste
- Pierre Mérot (né en 1959), écrivain
- Jérôme Dorville (né en 1961), journaliste
- Chad Chenouga (né en 1962), réalisateur (17, rue Bleue) et acteur
- Éric Reinhardt (né en 1965), écrivain et romancier, classe préparatoire à Hec au lycée Jacques-Decour[37]
- Gaëtan Roussel (né en 1972) auteur-compositeur et interprète
- Benoit Venessy (né en 1983), fils de Jean-Marie Venessy (élève de 1967 à 1970)
- Maitre Gims (né en 1986), rappeur
Structure des classes préparatoires
- Classes de première année[38]
Annexe
Notes et références
- Un lycée dans la guerre, par Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur du 2 septembre 2010
- (fr) « Langue Inter-Établissements (L.I.E.) - cours de néerlandais », sur lyc-jacques-decour.scola.ac-paris.fr
- Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 8e quartier Faubourg Montmartre, îlots nos 10 et 11, échelle 1/1000, F/31/76/09
- (fr) « Les écoles, lycées, collèges, bibliothèques; l'enseignement public à Paris (1913), Dupont-Ferrier, Gustave, 1865 (p. 161-162) », sur www.archive.org
- (fr) « Notice sur M. Henri Nicolle, directeur du collège de Sainte-Barbe... », sur gallica.bnf.fr
- (fr) « L'abbé Dominique-Charles Nicolle », sur www.inrp.fr
- (fr)[PDF]« Les lycéens au XIXe siècle dans les archives de l’administration centrale du ministère de l’Instruction publique (p. 4) », sur www.archivesnationales.culture.gouv.fr
- (fr) « Histoire de Sainte-Barbe : collège, communauté, institution (1860) (p. 234) », sur www.archive.org
- (fr) « Les écoles, lycées, collèges, bibliothèques; l'enseignement public à Paris (1913), Dupont-Ferrier, Gustave, 1865 (p. 172) », sur www.archive.org
- (fr) « Page de L’ASSOCIATION DES ANCIENS ELEVES - Ancien collège Sainte-Barbe - 12, avenue Trudaine », sur lyc-jacques-decour.scola.ac-paris.fr
- (fr) « Les lycées dans la ville: l’exemple parisien (1802-1914) », sur histoire-education.revues.org
- (fr) « Les architectes par leurs œuvres, Brault, Élie (p. 309) », sur www.archive.org
- « Plaques commémoratives du lycée Jacques Decour (relevé n°26647) », Memorialgenweb.org, (consulté le 13 mars 2010)
- (fr) « L’orgue du lycée > visite guidée » (consulté le 13 mars 2010)
- (fr) « Célébrations nationales, 250e anniversaire de la mort de Jean-Sébastien Bach 1750-2000 », sur www.culture.gouv.fr
- Vincent Noce (journaliste à Libération), Mort du journaliste Maurice Najman ; Militant gauchiste; il avait travaillé à «Libération»
- Un Paris révolutionnaire : émeutes, subversions, colères, dir. Claire Auzias, Paris, L'Esprit frappeur-Dagorno, 2001, p. 212-214.
- (fr) « Hommage aux 27 lycéens juifs du lycée parisien Jacques Decour, victimes de la barbarie », CRIF, (consulté le 13 mars 2010)
- Accessit : distinction accordée dans les écoles, dans les collèges et dans les académies à celui ou à ceux qui ont le plus approché du prix.
- (fr) « Palmarès du Prix des droits de l'homme - René Cassin », ministère de l'éducation nationale, (consulté le 13 mars 2010)
- Classement Départemental et National des lycées français
- Méthodologie du classement national des lycées français
- Classement 2015 des prépas ECS
- Classement 2015 des prépas MP
- Classement 2015 des prépas PC
- Classement 2015 des prépas PSI
- (fr) « Les Brigades du Tigre - Presse », Les Brigades du Tigre - Site officiel (consulté le 13 mars 2010)
- « Ils sont passés par le Lycée » (consulté le 13 mars 2010)
- Notice nécrologique dans : Revue de l'enseignement, volume 32, 1915, p.164.
- (fr) Michel Clouscard, « Biographie de Michel Clouscard » (consulté le 14 mars 2010)
- Philippe Bouvard, « J’ai découvert la lutte des classes dans la cour de récréation », rubrique « Le bloc-notes », in Le Figaro Magazine, semaine du 17 mai 2013, page 138.
- Qui est qui en France, J. Lafitte, , p. 1434.
- Antoine de Baecque et Serge Toubiana, François Truffaut, Éditions Gallimard, , p. 29
- Pierre Richard, Le Petit Blond dans un grand parc, éditions Olivier Orban, 1989.
- (fr) « Jean Morange », PUF (consulté le 13 mars 2010)
- (fr) Philippe Bordier, Didier Blain, « Daniel Vaillant : « Un 18e arrondissement harmonieux, mais pas uniforme » », Dixhuitinfo, (consulté le 14 mars 2010)
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