Corravillers
Corravillers est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Corravillers | |||||
![]() Vue partielle de Corravillers. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Haute-Saône | ||||
Arrondissement | Lure | ||||
Canton | Mélisey | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des mille étangs | ||||
Maire Mandat |
Catherine Lallement 2014-2020 |
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Code postal | 70310 | ||||
Code commune | 70176 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
190 hab. (2017 ![]() |
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Densité | 17 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 53′ 38″ nord, 6° 37′ 24″ est | ||||
Altitude | Min. 415 m Max. 768 m |
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Superficie | 11,2 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | corravillers.com | ||||
Ses habitants sont appelés les Corrévrots.
Géographie
Dernier village de la Haute-Saône avant le département des Vosges, Corravillers occupe la haute vallée du Breuchin issu de la commune voisine de Beulotte-Saint-Laurent.
Par le col du Mont de Fourche (620 m), Rupt-sur-Moselle est à 7 km au nord-est.
Vers l'aval, au sud-ouest, Faucogney-et-la-Mer est à 8 km et Luxeuil à 24 km.
Le centre n'est pas très dense et la population se dissémine dans plusieurs hameaux ou écarts : la Banvoie, le Petit Corravillers, Esfoz, la Jeancôte...
Le point culminant est situé à la pointe est de la commune, dans le Bois des Ravières, non loin de la route des Forts.
Communes limitrophes
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La Rosière | Rupt-sur-Moselle (Vosges) |
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N | Ferdrupt (Vosges) Beulotte-Saint-Laurent | |||
O Corravillers E | ||||
S | ||||
La Longine | Esmoulières |
Toponymie
La commune est créée à la Révolution française sous le nom de Le Plain. Elle porte en 1801 la dénomination de Le Plain-de-Conavillers puis de Le Plain-de-Corravillers. Le 13 février 1974, elle prend sa dénomination actuelle de Corravillers.
Ce nom est dérivé du nom de personne germanique Conrad construit avec l’appellatif villare,domaine rural. Corraveler (1275 pouillé) Corraviller, (1336) Conravillers, 1488 (archives de HS H 436,copie)[1]
Histoire
Le Plain de Corravillers était un des fiefs relevant de la terre de Faucogney, et appartenant, au XVe siècle, à la maison de Courbessaint. Il passa, par des alliances successives, aux mains de MM. de Grammont et de Saint-Mauris, qui paraissent l'avoir tenu jusqu'en 1789[2].
Le village subit d'importantes destructions lors du tremblement de terre du , d’une intensité VIII (sur l’échelle MSK de XII degrés), dont l’épicentre est localisé au voisinage de Remiremont. Ce sinistre est considéré comme l’événement majeur de l’histoire sismique des Vosges[3].
Le village fut, de 1902 à 1938, le terminus d'une des lignes des chemins de fer vicinaux de la Haute-Saône provenant de Vesoul. Il a été remplacé par un service d’autocars reliant le village à Vesoul, Luxeuil, Rupt sur Moselle[1].
La commune s'est dotée d'un réseau d'eau potable en 1959, qui a été inauguré le 3 avril 1962. La commune a inauguré en 2016 le raccordement du hameau d’Esfoz à ce réseau[4]. L'électricité a, elle, été installée en 1949/1950[1], après une première alimentation depuis une turbine du Moulin d'Esfoz en 1945[5].
Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux
La commune fait partie de l'arrondissement de Lure du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la deuxième circonscription de la Haute-Saône.
La commune faisait partie depuis 1793 du canton de Faucogney-et-la-Mer[6]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Mélisey.
Intercommunalité
La commune fait partie de la communauté de communes des mille étangs créée fin 2002.
Liste des maires

Budget et fiscalité 2014
En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[9] :
- total des produits de fonctionnement : 195 000 €, soit 944 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 116 000 €, soit 560 € par habitant ;
- total des ressources d’investissement : 102 000 €, soit 492 € par habitant ;
- total des emplois d’investissement : 54 000 €, soit 259 € par habitant.
- endettement : 1 000 €, soit 3 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 9,75 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 9,62 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 24,30 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 58,19 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 17,70 %.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].
En 2017, la commune comptait 190 habitants[Note 1], en diminution de 5 % par rapport à 2012 (Haute-Saône : -1,29 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Économie
- L'entreprise Pro-Inject spécialisée dans l’injection thermoplastique, installée dans la commune en 2002, emploie en 2014 une vingtaine de personnes dans une ancienne filature de 1923 et s'étend dans un bâtiment voisin cédé par la commune[15].
- L'entreprise Gaio, fabricant de cuisine, est implantée à La Longine en 1990, et emploie près d'une cinquantaine de personnes en 2014[16].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments


- Cascade du Tampa, un affluent du Breuchin.
- Église de la Nativité-de-Saint-Jean-Baptiste : église-halle du XIIIe siècle ou XIVe siècle, reconstruite au XVIIIe siècle en préservant le clocher-porche et le chœur bâtis au début du XVIIe siècle. Coiffé d'une toiture en pavillon, le clocher présente successivement un portail plein cintre, un second niveau percé de fenêtres bigéminées, aujourd'hui murées, puis une chambre de sonnerie bâtie au XVIIIe siècle lors du remaniement complet de l'église.
- La forge Clément[17] : fabrique d'outils agricoles et de charrues, en activité du milieu de XIXe siècle jusqu'en 2004[18].
- Tissage de coton de la Société cotonnière du Breuchin, actuellement usine d'articles en matière plastique Pro Inject[19].
- Moulin à farine dit moulin d'Esfoz, puis minoterie[20], en cours de restauration[21].
- Monument aux morts, inauguré en 1927 en mémoire des 94 enfants de Corravillers, La Rosière, La Montagne, La Longine morts pour la France[1]..
Personnalités liées à la commune
Héraldique
![]() |
Blason | Coupé, au premier d'or à trois bandes de gueules et au deuxième d'or au lion de gueules couronné d'azur et tenant une épée du même. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Bibliographie
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2020, millésimée 2017, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2019, date de référence statistique : 1er janvier 2017.
Références
- « Notes historiques de Corravillers (source Salsa) », Commune de Corravilliers (consulté le 5 novembre 2016).
- La Haute-Saone, Dictionnaire historique, topographique et statistique des communes du département, L.SUCHAUX, 1866 /
- J. Lambert, « Séisme du 12 mai 1682 à Remiremont dans les Vosges » [PDF], Prévention des risques, Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, (consulté le 5 novembre 2016).
- « Le hameau d’Esfoz raccordé au réseau d’eau », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône, (lire en ligne).
- « La partie la plus ancienne du Moulin d’Esfoz daterait de la première moitié du XVIIe siècle », L'Est républicain, édition deHaute-Saône, (lire en ligne).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Les maires de Corravillers », sur http://www.francegenweb.org/ (consulté le 5 novembre 2016).
- « Réélection de Catherine Lallement », L'Est républicain, (lire en ligne).
- Les comptes de la commune
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016 et 2017.
- « Duel de générations : Automobile - Course de côte - Dimanche, au Mont-de-Fourche », L'Est républicain, (lire en ligne).
- « Corravillers : 34e course côte du Mont de fourche », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône, (lire en ligne).
- « À la pointe de l’innovation : À Corravillers, Pro-Inject une PME de vingt salariés met sa griffe plastique sur Lysbox. Une box communicante que le Département du Loiret destine aux bénéficiaires de l’APA, soit 10.000 personnes », L'Est républicain, édition de la Haute-Saône, (lire en ligne).
- « Le sur-mesure, notre force » : En surfant sur la vague du luxe, Gaio, le fabricant de cuisine de La Longine, résiste à la crise », L'Est républicain, (lire en ligne)
- Service de l'inventaire
- « usine de transformation des métaux dite forge Clément, actuellement centrale hydroélectrique », notice no IA70000115, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Tissage de coton de la Société Cotonnière du Breuchin », notice no IA70000114, base Mérimée, ministère français de la Culture,
- « Moulin à farine dit moulin d'Esfoz », notice no IA70000116, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « du grain à moudre à Corravillers », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône, (lire en ligne) {{Avec ténacité, Eric Mourey a entrepris un long travail de restauration dans les règles de l’art. Insuffler une nouvelle vie au lieu tout en préservant le cachet. Le pari est osé.
Il fait reconstruire le four à pain qui n’existe plus ainsi qu’une roue à auge. Tâche confiée à des Compagnons de Troyes. Il y produira de la farine de meule en bio. « Le bio est très demandé », précise-t-il.
« J’ai refait le pont en bois et en grès des Vosges », annonce-t-il avec fierté.}}.
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