Hénin-Beaumont
Hénin-Beaumont est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Hénin-Beaumont | |||||
![]() L'hôtel de ville d’Hénin-Beaumont. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Lens | ||||
Canton | Hénin-Beaumont-1 Hénin-Beaumont-2 |
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Intercommunalité | Communauté d'agglomération Hénin-Carvin | ||||
Maire Mandat |
Steeve Briois (RN) 2014-2020 |
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Code postal | 62110 | ||||
Code commune | 62427 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Héninois (et Beaumontois) |
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Population municipale |
26 022 hab. (2017 ![]() |
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Densité | 1 256 hab./km2 | ||||
Population aire urbaine |
552 694 hab. | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 25′ 18″ nord, 2° 57′ 03″ est | ||||
Altitude | Min. 23 m Max. 65 m |
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Superficie | 20,72 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
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Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | mairie-heninbeaumont.fr | ||||
La commune résulte de la fusion d'Hénin-Liétard et de Beaumont-en-Artois en 1971. Peuplée en 2017 de 26 022 habitants, c'est la 6e ville du département et la 24e de la région. Hénin-Beaumont est le siège de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin qui regroupe 14 communes, soit 124 299 habitants en 2013, mais est directement sous l'influence des villes de Lens et Douai, entre lesquelles elle est située, appartenant ainsi à l'unité urbaine de Douai-Lens, agglomération de 67 communes formant le pôle urbain de l'aire urbaine de Douai-Lens, duquel elle est l'une des quatre villes-centres.
Avec sept charbonnages sur son territoire, quelques terrils et plusieurs centaines de maisons des mines, la commune conserve d'importantes traces de son passé (cf. époque contemporaine).
Géographie
Situation

Hénin-Beaumont se situe dans la Gohelle dans la région Hauts-de-France et comme toutes les villes de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin, elle fait partie du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. La ville fait partie du SCOT de Lens-Liévin et d'Hénin-Carvin. Lille est à 30 kilomètres, Arras à 20 et Douai à 10[1].
Communes limitrophes
Oignies étant séparée de Hénin-Beaumont par un bras de la Deûle, il n'existe aucune route reliant les deux communes.
Géologie et relief
L'altitude naturelle varie de 23 mètres au nord à 65 mètres au sud. Les terrils culminent cependant à 115 mètres et 77 mètres, et le Haut-Bois du Bois à 74 mètres.
Hydrographie
La partie nord de la commune, basse, est traversée par le canal de la Deûle à son extrémité, ainsi que par un bras de ce canal. La station d'épuration se situe au croisement de ces deux cours d'eau. Cette zone touche plusieurs anciens marais : le grand marais (Courrières), le marais de Labiette, le marais de Dourges, le marais de Bourcheuil (Dourges). Autrefois la ville était traversé par un cours d'eau : l'Eurin. Ce cours d'eau prend sa source dans les environs de la mairie pour finir sa course lente dans la Deûle. Canalisé en sous sol, il n'est visible qu'à partir de la route reliant le hameau Bourcheuil à Courrières.
Climat

Hénin-Beaumont connaît un climat océanique (Cfb), avec des hivers peu froids et des étés peu chauds. La moyenne température sur l'année est 10,4 °C.
Voies de communication et transport
La commune est desservie par l'A1, sortie no 16.1, sortie construite en 2003 pour l'accès aux zones logistiques et commerciales proches et par l'A21, sortie no 16
Pour les transports en commun, Tadao assure la desserte vers Lens/Liévin par la ligne spéciale buLLe1.
La gare est à une demi-heure de Lille, 1 h 35 de Paris, 2 h de Bruxelles et par l'Eurostar à 2 h 18 de Londres[2]. On peut arriver par avion à l'aéroport de Lesquin qui est à 22 km[3]. La Ligne grande vitesse Nord traverse la ville mais il n'y a pas de gare et il faut aller à Lens, Arras, Douai ou Lille pour prendre un TGV.
Urbanisme
Morphologie urbaine
La ville comporte officiellement quatre quartiers, nommés récemment ainsi par la municipalité :
- le quartier Nord-Ouest délimité par la rocade minière au nord-ouest, le boulevard Salvador-Allende et la rue du Maréchal-Juin au sud et la rue La Bruyère et le chemin de Dourges à l'est[4], il correspond aux sites de la cité Foch et de la cité Kennedy ;
- le quartier Est délimité par le chemin de Dourges, la rue La Bruyère, la rue de l'Industrie et la rue Paul-Bert à l'ouest, la ville de Drocourt au sud et le quartier de la Peupleraie et le Bord-des-Eaux à l'est[5] ;
- le quartier Sud délimité par le boulevard du Maréchal-Juin au nord, la rue Paul-Bert à l’est et la RN 43 soit les boulevards Salvador-Allende et Gabriel-Péri à l’ouest[6], il correspond en partie à la cité Darcy ;
- Beaumont, qui, comme son nom l'indique, correspond à l'ancien village de Beaumont-en-Artois.
Cependant, de manière non officielle, les habitants d'Hénin-Beaumont préfèrent nommer leurs quartiers comme autrefois d'après les anciens sites miniers, dont certains sont protégés au niveau architectural, comme la cité Darcy[7] et la cité Foch. Les autres quartiers sont le Ponchelet, les Bouviers, le Champ de l'Abbaye, Kennedy, Beaumont (ancien village), et bien sûr le centre-ville [8].
Logement
Le nombre de ménages dans la ville en 1999 était de 9 697 et est passé à 10 442 en 2005, ce qui représente 745 ménages de plus soit 7,7 % d'augmentation[9]. Sur cette masse de population, on compte 28 % de foyers d'une seule personne, 30 % de foyers de 2 personnes ; 12 % des ménages ont cinq personnes ou plus[10].
Un tiers des habitants de la ville vivent dans des quartiers dits « prioritaires » et 23 % des foyers vivent du RSA[11].
Projets d'aménagement
Toponymie
La ville prend son nom d'Hénin-Liétard au XIVe siècle mais le nom à beaucoup évolué : dès 950-960 environ, on trouve diverses écritures telles que Hennium, Henninium ou Heninium. Le nom a diverses variantes, souvent très proches, sauf Saint Martinus de Henain (XIIe siècle). En 1274, apparaît pour la première fois le nom Hanin-le-Liétard. On ajouta Liétard en souvenir du seigneur, soit en reconnaissance des services rendus à la ville pour ses fortifications, soit tout simplement pour la distinguer d'Hénin-sur-Cojeul, à 30 kilomètres de là.
L'origine de Liétard est donc certaine, mais celle d'Hénin l'est moins. Il est généralement admis que Hénin viendrait du latin hinniens qui signifie « hénissant », ce qui expliquerait les armoiries de la ville (un cheval passant) et que la plupart des pièces gauloises retrouvées portent un cheval — d'aucun proposent la thèse d'un centre d'élevage de chevaux renommé en ces temps anciens —. Certains vont chercher l'origine de Hénin dans les origines des populations (celtes et germano-belges). Ainsi, Hénin proviendrait de Hen-yn ou Hen-oen, mots celtiques signifiant « vieux frêne ». Il y a d'autres théories assez farfelues.
Durant la Révolution, la commune d'Hénin-Liétard porta le nom de L'Humanité[12].
Histoire
Antiquité
Le site a été très tôt occupé : l'existence d'un village gaulois prospère est attestée par les fouilles. Au XIXe siècle furent retrouvées de nombreuses monnaies sur les bords du marais, attestant la venue de populations celte et germano-belge.
En 360, une première église est construite à l'emplacement actuel de l'église Saint-Martin. Hénin est définitivement christianisée au VIIe siècle.
Moyen Âge
Au VIIe siècle, l'abbaye augustinienne d'Hénin, renommée plus tard Notre-Dame d'Hénin-Liétard, fut fondée par saint Aubert.
Le , les Vikings incendièrent Hennium.
La ville, qui dépendait de la seigneurie des comtes de Liétard (qui dominent la ville de 950 jusqu'à 1244), est pillée et incendiée par les troupes impériales en 1053. Isaac Liétard, le 4e seigneur d'Hénin fait établir de nouvelles fortifications qui vont tenir trois siècles. En 1169, l'abbaye fut reconstruite et, en 1187, sa nouvelle église fut édifiée. En 1244, Baudouin IV, le 12e seigneur d'Hénin vend la ville à Robert Ier, comte d’Artois.
Époque moderne
Le , la ville d’Hénin-Liétard est érigée en comté, avec adjonction de la baillie et fief de Gouy-Servain, au bénéfice d'Oudart de Bournonville, chevalier, baron de Barlin et Houllefort, seigneur de Capres, Divion, Ranchicourt, Tournes, Bandas, du Maisnil, gentilhomme de la bouche du roi (maître d'hôtel du roi), chef d'une bande d'hommes d'armes, gouverneur et capitaine des ville et cité d'Arras, capitaine d'une compagnie de chevau-légers[14].
Le , sont données à Tolède des lettres d'anoblissement, lettres enregistrées le , pour Charles de Cardevacque (ancêtre des marquis d'Havrincourt), seigneur de Beaumont, ancien avocat postulant au conseil d'Artois. Il a rendu des services comme avocat postulant au conseil d'Artois, a contribué lors des derniers troubles d'Arras, à chasser les rebelles de la ville. Ses ancêtres ont vécu noblement, ont pris des alliances dans de bonnes familles, ont servi les rois pendant plusieurs années. Il possède de nombreuses terres et seigneuries pour lesquelles il est exempt de payer le droit de nouvel acquêt, étant donné que son fils est issu de mère noble. À cause des guerres , il a perdu beaucoup de titres et ne peut faire vérifier sa noblesse, d'où la demande de nouvelle déclaration de noblesse. Il prend pour armes « D'hermines au chef de sable »[15].
Époque contemporaine
Verrerie Beauvois à Hénin[16]
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En 1852, la découverte de la houille dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais fait entrer Hénin-Liétard dans la modernité. À partir de 1856, de nombreux étrangers viennent à Henin-Liétard travailler dans les mines. La compagnie des chemins de fer du Nord fait construire une gare à Hénin-Liétard en 1859.
Lors de la guerre de 1870, le maire de l'époque s'enfuit. Paul Galland devint maire par la force des choses et organisa la défense de la ville face aux Prussiens qui arrivaient. Il fit d'Hénin-Liétard la seule ville défendue par ses habitants que les Prussiens ne prirent pas. Après la guerre, il démissionna, bien que tout le monde lui demandât de rester maire. En 1888, à sa mort, il y eut une foule importante et un long discours pour saluer ce grand personnage de la ville. Il fut enterré dans le caveau de la famille de son épouse Bruneau-Maréchal. Cette tombe existe toujours derrière le calvaire du cimetière d'Hénin-Beaumont, section B no 163.
XXe siècle
Au début du XXe siècle, la ville devient un bastion du Jeune syndicat de Benoît Broutchoux.
En 1914-1918, l'occupation allemande est dure et destructrice. Dans la nuit du 3 au , les occupants procèdent au pillage et au saccage de la maison communale. En , cette dernière subit l'acharnement des alliés à vouloir déloger l'occupant, il n'en restera bientôt plus que les murs. L'évacuation totale de la commune est effective le . Vers le (non certifié par l'absence de témoins), les Allemands font exploser l'église Saint-Martin avant de quitter la ville. Après la signature de l'Armistice, les premiers habitants seront notés de retour le .
Durant l'entre-deux-guerres, Hénin-Liétard se reconstruit peu à peu sous l'impulsion du maire Adolphe Charlon (SFIO), qui sera constamment réélu jusqu'à sa démission en 1940. L'hôtel de ville est reconstruit en 1925. La Compagnie des mines de Dourges fait édifier l'église Sainte-Marie en 1928 pour les mineurs de la cité Foch. L'église Saint-Martin est reconstruite en style gréco-byzantin par l'architecte Boutterin en 1932, la nouvelle gare est inaugurée en 1933. À l'instar des affrontements politiques nationaux, la ville connait également des moments houleux ː le , des socialistes s'opposent à des royalistes qui avaient organisé une réunion politique. Les Camelots du roi royalistes tirent sur les socialistes qui avaient forcé l'entrée de la salle et un mineur retraité est tué[17].
Libérée par les Alliés en , la ville est d'abord dirigée par le communiste Nestor Calonne de à . Le socialiste Fernand Darchicourt est élu maire d'Hénin-Liétard en 1953. C'est un autre socialiste, Jacques Piette, qui lui succède. Après la fermeture du dernier puits de mine en , Jacques Piette doit négocier la difficile transition d'Hénin-Liétard d'une ville minière à une ville tournée vers le commerce et les services. Il mène à bien la fusion d'Hénin-Liétard et de Beaumont-en-Artois, qui permet à la ville de se doter d'une vaste zone commerciale dans le secteur du Bord des Eaux, le centre commercial de Noyelle avec l'enseigne Auchan. Dès lors, le centre-ville ne cesse de se vider de ses commerçants.
XXIe siècle
La commune avec la percée du Front National depuis le début du XXIe siècle ne cesse de focaliser l'attention des médias à chaque période électorale. Elle cumule un taux de chômage élevé, une pression migratoire constante depuis les années 1990, un fort endettement de la commune dans les années 2000 et compte 23 % de ses foyers ne vivant que du RSA[18].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Administration municipale
Liste | Tendance | Président | Effectif | Statut | ||
---|---|---|---|---|---|---|
« Hénin-Beaumont, c'est vous ! » | FN puis RN | Steeve Briois | 28 | Majorité | ||
FN | Clément Golka | 1 | Apparenté | |||
« Agissons unis pour Hénin-Beaumont » | PS-EELV | Eugène Binaisse | 6 | Opposition |
Liste des maires

Instances administratives et judiciaires
Politique environnementale
Budget et finances
Situation financière de la commune
La dégradation de la situation financière de la commune entre 2002 et 2009 (25 M€ de déficit cumulé et 40 M€ de dettes) évoque d'autres villes célèbres pour leurs difficultés, comme la commune d'Angoulême (Charente) (25 M€ de déficit et 182 M€ de dettes) ou celle de Pont-Saint-Esprit (Gard) (14 M€ de déficit et 23 M€ d'endettement). Les éléments qui suivent sont issus des documents publics de la Cour des comptes cités plus loin (avis budgétaires, rapport d'observation).
La ville est confrontée à une situation financière difficile diagnostiquée depuis 2003 : endettement élevé, accumulation de déficits, manque de recettes de fonctionnement[30],[31]. Après une amélioration surtout due à des ventes de terrains et bâtiments communaux, la situation s'est aggravée depuis 2007 avec des augmentations de dépenses de fonctionnement nouvelles[32]. De ce fait, les impôts locaux ont augmenté de 85 % en 2004 puis de 10 % en 2008.
En 2008, après un déficit de 12 M€ en 2002, le déficit de fonctionnement dépasse les 13 millions d'euros, pour un budget de 38 millions d'euros. Vu la situation financière[33], sur proposition du préfet du Pas-de-Calais, le maire, Gérard Dalongeville est suspendu de ses fonctions par arrêté du du Ministère de l'intérieur[34] puis finalement révoqué par un décret pris en conseil des ministres[35]. C'est seulement la seconde fois depuis 1982 qu'un maire est démis de ses fonctions (CE, 27/02/1987). La préfecture du Pas-de-Calais a indiqué que le préfet avait demandé la révocation « après la sortie du dernier rapport de la Chambre régionale des comptes sur la gestion de la ville »[36], sans qu'il soit question de poursuites judiciaires.
Contrôle des budgets de 2002 à 2006
La CRC a été saisie par le préfet du Pas-de-Calais du fait d'un déficit excessif pour 2002, en application de l’article L.1612-14 du code général des collectivités territoriales (CGCT). Dans un avis du , la chambre propose à la commune un plan de rétablissement de son équilibre budgétaire par la résorption sur trois exercices (2004 à 2006) du déficit constaté fin 2002, établi à 12 390 703 €. Ce plan inclut une augmentation de 85 % de la fiscalité.
Conformément à l’article L. 1612-14 du CGCT, le préfet du Pas-de-Calais transmet à la chambre les budgets primitifs de la ville, chaque année entre 2004 et 2006. Par ses avis successifs (2004-392, 2005-282, 2006-333) des , et , la chambre constate la mise en œuvre par la commune de mesures pour atteindre le rétablissement de l’équilibre budgétaire puis le retour à l'équilibre.
Soulignant la part importante prise par des circonstances exceptionnelles (régularisation d’écritures comptables, cessions d’immobilisations) dans le rétablissement, la CRC a relevé des insincérités dans le budget 2006 et invité la commune dans son dernier avis à des efforts d'économie, notamment s’agissant des dépenses de personnel et de la politique d'investissement.
Les avis budgétaires sont publics :
Contrôle des budgets depuis 2008
Saisie par le préfet du Pas-de-Calais en raison de l'insincérité du budget 2008 en application de l'article L.1612-5 du CGCT, la chambre a rendu deux avis budgétaires en juin et (2008-149 et 2008-235), constatant « un déficit de 12,7 M€ » et proposant des mesures de redressement sur 4 ans. Le budget de la commune a été réglé par arrêté préfectoral du , imposant une augmentation de la fiscalité de 10,8 %. Fin 2008, le conseil municipal prend une délibération augmentant ses dépenses de 2,2 M€, sans recettes en face. La CRC, saisie par le préfet, constate dans son avis du 12 décembre 2008 que l'augmentation de 10,8 % des impôts avait été absorbée intégralement par des dépenses nouvelles.
Les avis budgétaires de 2008 sont publics :
- Avis no 2008-149 du 23/06/2008
- Avis no 2008-235 du 30/07/2008
- Avis no 2008-400 du 7/11/2008
- Avis no 2008-434 du 04/12/2008
- Avis no 2008-447 du 12/12/2008
En 2009, le préfet du Pas-de-Calais saisit la CRC pour examiner le compte administratif 2008, en déficit excessif (article L. 1612-14 du CGCT), et le budget 2009 (article L. 1612-5 du code CGCT). À la suite de cela, dans l'avis (2009-163/164) du , le déficit de fonctionnement 2008 est chiffré à « 13,4 M€ (et non 12,8) » soit un déficit représentant 18 % des recettes de fonctionnement. Les augmentations d'impôts de 2008 ont été absorbées par des dépenses nouvelles. Le budget 2009 n'était pas sincère, avec des surévaluations de recettes et des sous-évaluations de dépenses, sans compter le déficit du centre communal d'action sociale de la ville : « le redressement de la situation financière du CCAS et l’apurement de ses déficits par ses seules ressources n’apparaît réalisable que dans le cadre d’un plan pluriannuel prolongé » car « la commune a maintenu ou diminué ces dernières années le niveau des subventions attribuées au CCAS alors que dans le même temps des personnels étaient transférés sans ressources nouvelles ni modification du périmètre d’intervention du CCAS ». La Chambre régionale des comptes a aussi constaté[37] que le budget 2009 de la caisse des écoles, subventionnée par la ville, avait été faussement présenté en équilibre et qu'il présentait en réalité un déficit de 181 426 €.
La CRC a proposé pour 2009 des économies supplémentaires de 0,4 M€ (y compris en baissant les indemnités des élus), une augmentation des impôts de 8 % et la prolongation d'un an de la durée du plan de redressement (jusqu’en 2012), avec une réduction annuelle de 3,1 M€ du déficit. Le budget de la ville a été réglé par arrêté préfectoral du .
Les avis budgétaires de 2009 sont publics :
Examen de la gestion municipale
La cour des comptes a examiné la gestion de la commune à plusieurs reprises ces dernières années, ce qui a donné lieu à plusieurs rapports d'observations définitives (ROD) très critiques, qui sont publics :
- ROD 344 du 29 septembre 2004 sur la gestion de la ville pour la période 1998-2003, rendu communicable le . Le rapport était consacré notamment à la situation financière, l'information du conseil municipal sur les affaires budgétaires et financières et la gestion des ressources humaines.
- ROD 432 du 18 février 2009 sur la gestion 2004-2008, consacré à la situation financière et à l'endettement, rendu public à l'occasion du conseil municipal du [38], une semaine avant l'interpellation du maire.
- ROD no 445 du 23 juillet 2009, sur la gestion 2004-2008, rendu public à l'occasion du conseil municipal du et consacré à la gestion des ressources humaines, au contrôle interne, à la gestion du patrimoine, à la politique d'achat public ainsi qu'aux pompes funèbres municipales. Le rapport a aussi formulé 15 recommandations précises pour contribuer à rétablir la situation financière de manière structurelle[39].
Le ROD indiquait en particulier : « De manière générale, la ville a été marquée jusqu’à présent par un système de contrôle interne très lacunaire, une attention insuffisante portée au respect des formes juridiques, une information incomplète du conseil municipal, et des relations mal formalisées avec les associations. Ces caractéristiques expliquent en partie les errements constatés par ailleurs, s’agissant du fonctionnement institutionnel, de la gestion du patrimoine communal, des achats publics, ou des pompes funèbres municipales. »
Poursuites judiciaires
Simultanément aux rapports de la CRC, une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Béthune, conduisant à la mise en détention le de plusieurs personnes dont le maire, Gérard Dalongeville lui-même, son ancien adjoint aux finances et l'éditeur d'un journal gratuit diffusé dans les communes du secteur Le Journal du pays, en liquidation judiciaire. Ils ont été mis en examen pour faux en écritures et usage de faux, détournement de fonds publics, favoritisme et recel de favoritisme. Par ailleurs, l'adjoint à l'urbanisme a été mis en examen en pour prise illégale d'intérêts portant sur des achats de terrain[40] ; en première instance, il a été relaxé du fait de la prescription des faits[41].
Un élu d'une commune voisine, chef d'entreprise fournisseur d'Hénin-Beaumont et vice-président de la CCI, a été mis en examen le dans la même affaire pour recel de favoritisme et recel de détournement de fonds publics[42].
La ville s'est finalement portée partie civile en , d'une part concernant « l'information judiciaire en cours » et d'autre part les « présomptions de fraudes évoquées dans le dernier rapport définitif de la chambre régionale »[43].
Jumelages
Population et société
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Héninois[44] ; ceux de l'ancienne commune de Beaumont conservent l'habitude de s'appeler Beaumontois.
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[45],[Note 1].
En 2017, la commune comptait 26 022 habitants[Note 2], en diminution de 1,74 % par rapport à 2012 (Pas-de-Calais : +0,3 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (19,8 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois égale au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,6 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 47,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,1 %, 15 à 29 ans = 21,5 %, 30 à 44 ans = 19,6 %, 45 à 59 ans = 20,9 %, plus de 60 ans = 15,9 %) ;
- 52,6 % de femmes (0 à 14 ans = 19 %, 15 à 29 ans = 18,9 %, 30 à 44 ans = 19 %, 45 à 59 ans = 19,7 %, plus de 60 ans = 23,4 %).
Enseignement
Écoles maternelles
- École Léon-Blum
- École Bracke-Desrousseau
- École Breuval
- École Darcy-Michelet
- École Dubreucq
- École Fallières
- École Suzanne-Lacore
- École Octave-Legrand
- École André-Pantigny
- École Jeanne-D'Arc
Écoles primaires
- École Léon-Blum
- École Bracke-Desrousseau
- École Breuval
- École Fallières
- École Michelet mixte
- École Guy-Mollet
- École Pantigny
- École Jean-Jacques-Rousseau
- École Saint-Louis
- École Jeanne-D'Arc
Collèges
- Collège Jean-Macé
- Collège Gérard-Philipe
- Collège François-Rabelais
Lycées
- Lycée Fernand Darchicourt, établissement d'enseignement général et technologique, fréquenté par quelque 1 700 à 1 800 élèves chaque année.
- Lycée Louis Pasteur, établissement d'enseignement général, technologique et professionnel.
- Lycée Henri Senez, établissement d'enseignement professionnel.
Manifestations culturelles et festivités
Santé
Sports
Le , Roger Marceau, natif d'Hénin-Liétard, gagne Paris-Strasbourg à la marche ː il couvre les 499 km en 69 heures 44 minutes et 44 secondes. Sa ville natale lui réserve un accueil triomphal[17].
Médias
Cultes
- Culte catholique ː église Saint-Martin (centre-ville)[49], église Saint-Henri, église Sainte-Marie (démolie en 2006, le culte se tient désormais dans une ancienne salle paroissiale), église Saint-Martin de Beaumont (ancienne commune de Beaumont). Ces églises sont regroupées au sein de la paroisse Sainte-Claire-en-Héninois du diocèse d'Arras.
- Centre Evangélique située Rue Saint Martin.
- Culte musulman : mosquée El Nasr située sur la Rue d'Harnes qui est la mosquée la plus proche des villes comme Courrières.
Économie
Une importante usine agroalimentaire de produits cuisinés à base de volaille et de porc se situe sur la commune (MoyPark).
Données statistiques
En 1999, on pouvait compter dans la ville 25 204 personnes comprenant 47 % d'hommes et 53 % de femmes. La ville compte aussi 40 % d'actifs dont 32 % d'actifs avec un emploi et 8 % d'actifs sans emploi, mais aussi 10 % d'élèves et d'étudiants[10]. Au recensement de 2005, les pourcentages d'hommes et de femmes restent inchangés mais la population gagne 1 020 personnes, ce qui élève la population à 25 918 habitants, soit une progression de 4,1 %[9].
En 2014, la ville compte 60 % de non-imposables et 23 % des foyers vivent du RSA. Dans le bassin d'emploi Lens-Hénin, le taux de chômage atteint 17,9 % de la population active, un des plus élevés de France[50].
Vie commerçante
Certains commerces du centre-ville restent présents malgré l'immense centre commercial Auchan de Noyelles-Godault (à 5 minutes) qui ne cesse de s'étendre et qui a vidé le centre-ville de Les habitants de la commune[50]. On peut compter dans toute la ville encore près de 400 commerçants[51].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Martin[49], construite dans le style gréco-byzantin sur les plans de Maurice Boutterin (1882-1970) entre 1929 et 1932, afin de remplacer celle détruite par les Allemands en 1917, est classée en totalité, y compris l'ensemble des décors et aménagements intérieurs[52].
Patrimoine environnemental
Pour une ville de l'ancien bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, les terrils y sont implantés. On peut voir le terril no 84 appelé aussi le terril Sainte-Henriette qui appartient au patrimoine historique et paysager du bassin minier. Tandis que le no 89 est seulement recensé par le schéma régional de protection des milieux et des paysages naturels[53].
Plus au sud, à côté du centre commercial Noyelles de Noyelles-Godault, le lac des Bords-des-Eaux est le seul plan d'eau de la ville.
Patrimoine culturel
La ville ne comporte pas de musée mais une salle de théâtre et de concert nommée L'Escapade, où sont également organisées des activités diverses (cours de guitare, de danse, etc.[54]), et aussi un cinéma. Construit au côté du centre commercial Auchan de Noyelles-Godault, il est d'abord un cinéma Gaumont avant de devenir un Cinéville avec douze salles d'exploitation[55].
Personnalités liées à la commune
Personnalités politiques
- Jacques Piette, homme politique et résistant français, né le à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) et mort le à Boulogne-Billancourt (même département), maire de la commune de 1969 à 1989.
- Marie-Noëlle Lienemann, femme politique, élue sur la liste de rassemblement de la gauche aux élections municipales de 2008 de la commune, dont elle devient première adjointe au maire.
- Marine Le Pen, présidente du Front national, conseillère municipale de la commune de 2008 à 2010.
- Steeve Briois, secrétaire général du Front national, conseiller municipal de la commune depuis 1995, conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais et maire de la commune depuis le .
Personnalités artistiques et culturelles
- Émile Théodore Frandsen, peintre franco-danois, né en 1902 dans la commune et mort en 1969
- Marie Alloy (1951-), peintre, graveur et éditeur, est née dans la commune.
- Bernard Minet, de son vrai nom Bernard Wantier, est un musicien et comédien français du Club Dorothée né le [56] dans la commune.
- Yvette Sauvage, née le à Hénin-Liétard, metteur en scène française, dramaturge, actrice et auteur de nouvelles[57].
- Louane Emera, née le dans la commune. Chanteuse et actrice.
- Fleury Joseph Crépin, né en 1875 à Hénin-Liétard, mort en 1948, artiste-peintre d'art brut ami du mineur et peintre Augustin Lesage
Autres personnalités
- Étienne Célestin Enoch ( - Hénin-Liétard † - Saint-Denis), évêque concordataire de Rennes de 1805 à 1819.
- Ludovic Breton, né le à Hénin-Liétard, ingénieur chargé des travaux d'étude de percement des premiers kilomètres du tunnel ferroviaire sous la Manche de 1879 à 1883.
- Jean-Baptiste Douvrin.
- Léonce Bridoux M. Afr., né le à Hénin-Liétard et mort le au Tanganyika, est un missionnaire, évêque dans la région des Grands Lacs.
- Marc Blondel (1938-2014), syndicaliste français, petit-fils de mineur, passe son enfance et sa jeunesse à Hénin-Liétard.
- Jean-Paul Bailly, né le à Hénin-Liétard, dirigeant d'entreprise publique français, président du groupe La Poste depuis 2002.
- Mathieu Bauderlique, boxeur, né en 1989 dans la commune
- Maison de Hénin-Liétard.
Films prenant pour cadre Hénin-Beaumont
En 1979, De nombreuses scènes du film "la femme flic" (film sorti en 1980 avec notamment l'actrice Miou Miou ) sont tournées à Hénin-Beaumont.
En 2003, le documentariste Édouard Mills-Affif tourne à Hénin-Beaumont Au pays des Gueules noires : la fabrique du Front national , film visant à témoigner de la percée du Front national dans le bassin minier du Pas-de-Calais[58].
En 2014, il filme Bassin miné afin de poursuivre le travail de décryptage commencé en 2003 et pour faire un bilan de dix ans de percée de l’extrême droite dans la région[59].
En 2017, le cinéaste franco-belge Lucas Belvaux présente Chez nous, une fiction dont l’action se déroule dans la commune fictive d'« Hénard », nom qui fait allusion à une contraction de l'ancien nom de la commune (Hénin-Liétard).
Héraldique
![]() |
De sinople au cheval d’argent bridé et sellé de sable passant sur une terrasse de gueules. |
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Pour approfondir
Bibliographie
- Louis Dancoine, Recherches historiques sur Hénin-Liétard, 1856 ; en accès libre et complet sur Google Books
Histoire contemporaine
- Marine Tondelier, Nouvelles du Front. La vie sous le Front national - Une élue de l'opposition raconte, Les liens qui libèrent, 2017 (ISBN 979-10-209-0475-1)
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2020, millésimée 2017, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2019, date de référence statistique : 1er janvier 2017.
Références
- « Découvrir Hénin-Beaumont », site de la mairie.
- « Venir à Hénin-Beaumont / Par train », site de la mairie.
- « Venir à Hénin-Beaumont / Par avion », site de la mairie.
- Présentation du Quartier Nord-Ouest, sur le site de la mairie.
- Présentation du Quartier Est, sur le site de la mairie.
- Présentation du Quartier Sud, sur le site de la mairie.
- représentée par Florent Méreau sur une toile conservée au musée de Denain
- Haydée Sabéran, Bienvenue à Hénin-Beaumont, chapitre « une ville pour initiés »
- Hénin-Beaumont sur le site de l'Insee en 2005
- Hénin-Beaumont — Données statistiques La Voix du Nord — Statistique Insee.
- Haydée Sabéran, Bienvenue à Hénin-Beaumont, éd. La Découverte, Paris, 2014
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- flandreetartois.over-blog.com
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 160, lire en ligne
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 176, lire en ligne
- Raoul Hancart, « La situation dans la verrerie à vitres », La Voix des Verriers, , p. 1.
- Cent ans de vie dans la région : 1914-1939, t. II, La Voix du Nord éditions, , p. 53.
- Haydée Sabéran, Bienvenue à Hénin-Beaumont, éd. La Découverte, Paris, 2014
- Ministère de l'Intérieur, « Elections municipales 2014 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le 7 avril 2014).
- Décret du 28 mai 2009 portant révocation de M. Gérard Dalongeville, maire de la commune de Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais)
- AFP, « Gérard Dalongeville, ex-maire d'Hénin-Beaumont, condamné à 3 ans ferme a fait appel et sera candidat aux municipales : Gérard Dalongeville, a été condamné lundi par le tribunal correctionnel de Béthune (Pas-de-Calais) à une peine de quatre ans de prison, dont trois ferme, et à 50 000 euros d’amende pour détournements de fonds publics. Il a d'ores et déjà indiqué qu'il faisait appel », France 3 Nord-Pas-de-Calais, (lire en ligne).
- C. B avec AFP, « Hénin-Beaumont : condamné, l'ancien maire PS renonce à faire appel », BFM TV, (lire en ligne).
- AFP, « Daniel Duquenne élu maire d'Hénin-Beaumont : Le divers-gauche a été élu dimanche par le conseil municipal après la victoire de sa liste le 5 juillet lors d'élections organisées à la suite de la révocation du maire PS Gérard Dalongeville pour sa gestion dispendieuse des finances municipales. », Libération, (lire en ligne).
- Anne-Charlotte Dusseaulx, « Démission à Henin-Beaumont : Victime d'un accident vasculaire cérébral en octobre dernier, le maire divers gauche d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), Daniel Duquenne, a décidé vendredi soir de mettre un terme à ses fonctions. Une démission dénoncée par le Front national qui évoque une "manœuvre" politique. », Le Journal du dimanche, (lire en ligne).
- « Démission du maire DVG d'Hénin-Beaumont Daniel Duquenne pour raisons de santé », Le Point.fr, (lire en ligne).
- Arrêt du Conseil d’état du 18 mai 2010
- G. T., « Hénin-Beaumont a élu Eugène Binaisse comme maire », 20 minutes, (lire en ligne).
- Florence Aubenas, « Municipales 2014 : Steeve Briois (FN) s'installe à la mairie de Hénin-Beaumont », Le Monde, (lire en ligne).
- « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le 4 février 2015).
- avis du 7 novembre 2003 sur les comptes 2002
- rapport d'observations no 2005-01 de la Cour sur la période 1999-2003
- Avis no 2008-149 de la Cour des comptes
- Hénin-Beaumont frise la cessation de paiement, Les Échos du 2 avril 2009
- publié le 2 mai 2009 au journal officiel Arrêté concerné au Journal Officiel
- Décret du 28 mai 2009 portant révocation de M. Gérard Dalongeville, maire de la commune de Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), JORF 29 mai 2009
- Le Prefet veut révoquer le maire Libelille.fr
- Avis 2009-162 de la CRC en date du 8 juin 2009
- À Hénin-Beaumont, la maison brûle, lavoixdunord.fr, 31 mars 2009
- La preuve par 15, lavoixdunord.fr, 23 septembre 2009
- Hénin-Beaumont : L'adjoint au maire devant le tribunal, Nord-Éclair, 2 avril 2009
- Hénin-Beaumont, l'adjoint à l'urbanisme évite le procès, Nord-Éclair, 24 juin 2009
- Jean-Marc Bouche a été incarcéré, La Voix du Nord, 29 mai 2009
- La ville est partie civile, La Voix du Nord, 22 septembre 2009
- Nom des habitants de la commune sur habitants.fr.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016 et 2017.
- « Évolution et structure de la population à Hénin-Beaumont en 2007 »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site de l'Insee (consulté le 18 août 2010)
- « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le 18 août 2010)
- Voir sur nordmag.fr.
- Haydée Sabéran, Bienvenue à Hénin-Beaumont, éd. La Découverte, Paris, 2014
- Liste des commerçants Site de la mairie
- Classement par arrêté du 21 mai 2003 (cad. BL 835) ; renseignements issus de la base de données du ministère de la Culture.
- Charte d’écologie urbaine et rurale de la communauté d’agglomération d’Hénin-Carvin : Diagnostic environnement — Page 6
- Voir sur escapade-spectacle.com.
- Cinéville Hénin-Beaumont sur Allociné.
- Biographie du site officiel.
- La Comédienne humaine sur le site officiel Version Femina
- Voir sur bassinmine.com.
- Voir sur bassinmine.com.
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