Internationale socialiste
L'Internationale socialiste (IS) est une organisation politique internationale qui regroupe la majeure partie des partis socialistes, sociaux-démocrates et travaillistes du monde, ainsi que certains démocrates. Elle est l'héritière directe de l'Internationale ouvrière socialiste (IOS).
Internationale socialiste (en) Socialist International (es) Internacional Socialista | ||||||||
![]() La rose au poing. | ||||||||
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Pays dont sont issus les partis membres de l'Internationale socialiste. | ||||||||
Situation | ||||||||
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Région | Monde | |||||||
Création | ||||||||
Type | Organisation non gouvernementale internationale | |||||||
Domaine | Politique | |||||||
Siège | Londres (Royaume-Uni) | |||||||
Langue | Anglais, français, espagnol | |||||||
Budget | 1,4 million £ (2014) | |||||||
Organisation | ||||||||
Membres | 147 partis | |||||||
Président | ![]() |
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Secrétaire général | ![]() |
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Mouvement de jeunesse | International Union of Socialist Youth | |||||||
Site web | internationalesocialiste.org | |||||||
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Historique
Après la Seconde Guerre mondiale, le mouvement socialiste international est affaibli et divisé sur l'attitude à avoir envers l'Union soviétique. Il faudra plusieurs années pour aboutir à la création de l'Internationale socialiste.
La reconstruction de l’Internationale (1944-1951)
La reconstruction progressive de l’Internationale des partis socialistes, sociaux-démocrates et travaillistes après la Seconde Guerre mondiale se fait à travers des conférences internationales qui se tiennent régulièrement jusqu’en 1951.
Les préparatifs des premières conférences (1944-1945)
Le congrès du Parti travailliste de est l’occasion de discuter de la reconstruction de l’Internationale après le conflit, en présence de délégués de la SFIO, du Parti ouvrier social-démocrate suédois et des représentants des partis en exil (Parti travailliste norvégien, Parti socialiste polonais, Parti ouvrier belge et Parti socialiste italien). Ils décident de convoquer une conférence préparatoire.
Cette conférence se tient le à Londres. Treize partis sont représentés, mais ni les Allemands, ni les Autrichiens, ni les Hongrois n’ont été invités, et tous les partis invités n’ont pu envoyer de délégués. La conférence approuve l’occupation de l’Allemagne et la dénazification, mais refuse sa division en plusieurs états. Surtout, elle rappelle la nécessité de l’unité de la classe ouvrière et de l’entente avec l’Union soviétique. L’arrivée des Travaillistes au pouvoir au Royaume-Uni, la présence d’autres partis membres de l’IOS au pouvoir dans leur pays (Suède, Norvège, Nouvelle-Zélande, Australie) fait de l’IOS une vraie puissance pour la première fois de son histoire.
La conférence de Clacton est la première réunion officielle de l’IOS depuis celle de Paris en 1933. Dans son mémorandum sur l’unité du mouvement ouvrier international, Harold Laski met en avant la nécessite d’un travail avec l’URSS pour que l’Europe devienne à terme un continent socialiste. Mais des différences apparaissent entre ceux qui veulent reconstruire une IOS identique à celle d’avant-guerre (SFIO, Parti socialiste suisse, belge et autrichien), ceux qui s’y opposent pour former une internationale différente (Labour), et ceux qui plaident pour une Internationale unique, socialo-communiste, à l’image de ce qui s’est fait pour la Fédération syndicale mondiale. La conférence n’arrive pas à trouver un accord, et la question de la reconstitution de l’Internationale est reportée. Un Bureau socialiste d’information et de liaison (SILO Socialist information and liaison office) est cependant mis en place à Londres avec Denis Healey à sa tête.
La conférence Bournemouth (3-) prend la décision de dissoudre officiellement l’Internationale ouvrière socialiste, mais il est toujours impossible de trouver un accord entre les pays d’Europe de l’Ouest, menés principalement par le Labour, et ceux d’Europe de l’Est. C’est surtout la question de la réintégration du SPD dans l’Internationale qui divise l’assistance. Les représentants allemands sont invités à s’expliquer devant la prochaine conférence. La conférence de Zurich (6-) rassemble des délégués de 23 partis. Le dernier jour, les délégués allemands, Kurt Schumacher, Erich Ollenhauer et Fritz Heussler viennent défendre la réintégration du SPD au sein du mouvement socialiste international. Ils viennent montrer qu’il y a eu un mouvement de résistance socialiste pendant le régime nazi, mais que la Gestapo était puissante, et le SPD ne pouvait pas jouer sur la fibre nationaliste. Une commission est mise en place pour juger de la réintégration dans l’avenir du SPD, et une autre commission est installée pour étudier la question de la reconstitution de l’Internationale.
La conférence d’Anvers ( – ) se déroule après la conférence de Szklarska Poreba qui a constitué le Kominform qui prend la suite de l’Internationale communiste. La conférence d’Anvers rassemble 17 partis, y compris les Parti socialiste polonais, Parti social-démocrate de Hongrie et Parti social-démocrate tchèque. Elle refuse la qualité de délégué au représentant du Parti social-démocrate bulgare considéré comme pro-communiste, mais l’admet comme observateur. Sans condamner le Kominform, la conférence se prononce contre toute attaque envers la social-démocratie. Elle vote l’admission du SPD, malgré l’opposition du Parti social-démocrate de Hongrie, du parti travailliste de Palestine (juif), du Parti socialiste polonais et du Parti social-démocrate tchèque ; le Parti socialiste italien et la Ligue ouvrière juive polonaise s’abstiennent. Enfin la conférence met en place le Comité de la conférence socialiste internationale (Comisco - Committee of the International Socialist Conference) avec un délégué par parti membre, et présidé par le Britannique Morgan Phillips. La conférence de Londres (20-) qui a lieu après le Coup de Prague condamne le Kominform qu’elle rend responsable du schisme du mouvement ouvrier. Les partis qui soutiennent les partis communistes à l’Est sont exclus de la Conférence. Les socialistes italiens sont sommés de trancher entre leur collaboration avec le Kominform et celle avec les socialistes antisoviétiques. La conférence de Vienne (4-) condamne les démocraties populaires qualifiées de dictatures qui « trahissent la démocratie aussi bien que le socialisme ». La même résolution s’oppose à tout régime de parti unique. L’exécutif du Parti socialiste italien essaye de justifier sa position dans un mémorandum condamnant l’action du capitalisme et du Vatican pour créer une Italie clérico-conservatrice.
La conférence de Baarn (14-) exclut finalement le Parti socialiste italien après qu’il eut refusé de se réunifier avec le Parti socialiste démocrate italien qui refuse la subordination au Parti communiste. Cette conférence est également l'occasion de discuter de l’unité européenne. Quelques mois après, les partis socialistes d’Europe de l’Est créent en l’Union socialiste d’Europe centrale et orientale présidée par Zygmunt Zaremba qui reçoit un statut consultatif au sein de la Conférence socialiste internationale. La conférence de Paris (10-) élit un secrétaire en la personne de Julius Braunthal et institue une commission devant préparer une déclaration de principes. La conférence de Copenhague (1-), outre l’admission des Parti socialiste japonais et Parti socialiste d'Uruguay, une commission présidée par Salomon Grumbach se met en place pour amender le projet de déclaration de principes. Finalement le Parti socialiste belge demande la reconstitution pleine et entière de l’Internationale socialiste.
L'Internationale socialiste (depuis 1951)
En 1951, le Congrès de Francfort fonde l'Internationale socialiste sous sa forme actuelle. Au départ, l'organisation rassemble presque uniquement des partis d'Europe occidentale, mais la décolonisation et plus tard la chute des pays communistes vont la voir étendre considérablement son influence.
Lors des révolutions arabes de janvier et , les partis socialistes devenus au cours des années 1970-80 des soutiens de régimes autoritaires ont été exclus de l'Internationale : d'abord le Rassemblement constitutionnel démocratique tunisien, puis le Parti national démocratique égyptien[1].
Le , à l'occasion des 150 ans du SPD, le plus ancien parti social-démocrate, l'Alliance progressiste est fondée à Leipzig pour réunir 70 partis sociaux-démocrates.
Relation avec l’Amérique latine
L'internationale socialiste reste longtemps distante de l’Amérique latine, considérant la région comme une zone d'influence des États-Unis. Ainsi, elle ne dénonce pas le coup d’État contre le président socialiste Jacobo Arbenz au Guatemala en 1954 ou l'invasion de la République dominicaine par les États-Unis en 1964. Il faut attendre le coup d’État au Chili en 1973 pour provoquer « la découverte d'un monde qu'on ne connaissait pas », explique Antoine Blanca, diplomate pour le PS français. D'après lui, la solidarité envers la gauche chilienne fut « le premier défi digne de ce nom, vis-à-vis de Washington, d'une Internationale qui, jusque-là, faisait tout pour apparaitre soumise à la stratégie américaine et à l'Otan ». Par la suite, notamment sous l’impulsion de François Mitterrand, l'IS apporte son appui aux sandinistes au Nicaragua et à des mouvements armés au Salvador, au Guatemala et au Honduras en lutte contre des dictatures soutenues par les États-Unis[2].
Dans les années 1990, elle est rejointe par des partis non socialistes prenant note de la puissance économique des pays européens que gouvernent ou gouverneront leurs partenaires d’outre Atlantique, ils calculent les avantages qu’ils pourraient en tirer. Pendant cette période, « l'internationale socialiste fonctionne de manière clientéliste ; certains partis viennent ici côtoyer les Européens comme s’ils fréquentaient la classe supérieure », regrette Porfirio Muñoz Ledo, l'un des représentants du Parti de la révolution démocratique mexicain à l'IS. D'après Maurice Lemoine, y cohabitent « la très centriste Union civique radicale (UCR) argentine ; le Parti révolutionnaire institutionnel (PRI) mexicain, assez peu démocratiquement au pouvoir pendant soixante-dix ans ; le Parti libéral colombien – sous les gouvernements duquel a été exterminée la formation de gauche Union patriotique (1986-1990), introduit le modèle néolibéral (1990-1994) et auquel appartiendra, jusqu’en 2002, Alvaro Uribe.» Dans la décennie suivante, de nombreux partis de gauche amenés à exercer le pouvoir (au Brésil, au Venezuela, en Bolivie, en Équateur et au Salvador) préfèrent garder leurs distances avec l'IS[2].
Congrès de l'Internationale socialiste
Congrès | Lieu | Dates |
1er | Francfort-sur-le-Main | - |
2e | Milan | - |
3e | Stockholm | - |
4e | Londres | - |
5e | Vienne | - |
6e | Hambourg | - |
7e | Rome | - |
8e | Amsterdam | - |
9e | Bruxelles | - |
10e | Stockholm | - |
11e | Eastbourne | - |
12e | Vienne | - |
13e | Genève | - |
14e | Vancouver | - |
15e | Madrid | - |
16e | Albufeira | - |
17e | Lima | - |
18e | Stockholm | - |
19e | Berlin | - |
20e | New York | - |
21e | Paris | - |
22e | São Paulo | - |
23e | Athènes | - |
24e | Le Cap | - |
25e | Carthagène des Indes | - |
Présidents de l'Internationale socialiste
Ordre | Pays | Nom | Parti | Dates |
1er | Pays de Galles | Morgan Phillips | Parti travailliste britannique | 1951-1957 |
2e | Danemark | Alsing Andersen | Socialdemokraterne | 1957-1963 |
3e | Allemagne de l'Ouest | Erich Ollenhauer | Parti social-démocrate d'Allemagne | 1963 |
4e | Autriche | Bruno Pittermann | Parti social-démocrate d'Autriche | 1964-1976 |
5e | Allemagne de l'Ouest | Willy Brandt | Parti social-démocrate d'Allemagne | 1976-1992 |
6e | France | Pierre Mauroy | Parti socialiste français | 1992-1999 |
7e | Portugal | António Guterres | Parti socialiste portugais | 1999-2005 |
8e | Grèce | George Papandreou | PASOK | 2005 - présent |
Secrétaires généraux de l'Internationale socialiste
Ordre | Pays | Nom | Parti | Dates |
1er | Autriche | Julius Braunthal | Parti social-démocrate d'Autriche | 1951-1956 |
2e | Norvège | Bjarne Braatoy | Parti travailliste norvègien | 1956-1957 |
3e | Royaume-Uni | Albert Carthy | Parti travailliste britannique | 1957-1969 |
4e | Autriche | Hans Janitschek | Parti social-démocrate d'Autriche | 1969-1976 |
5e | Suède | Bernt Carlsson | Parti social-démocrate suédois | 1976-1983 |
6e | Finlande | Pentti Väänänen | Parti social-démocrate de Finlande | 1983-1989 |
7e | Chili | Luis Ayala | Parti socialiste du Chili | 1989-présent |
Partis membres de l'Internationale socialiste[3]
Il faut noter que la représentation de certains partis dans l'internationale socialiste ne fait pas l'unanimité au sein de l'organisation. Ainsi, la participation du Parti du peuple mongol (Mongolie), de l'Union nationale de l'espérance (Guatemala), du Front social-démocrate (Cameroun) et du Parti Libération Nationale (Costa Rica) fait débat[4]. Au Panama, le PRD du dictateur Manuel Noriega était également membre de l'internationale socialiste[5].
De plus, la plupart des partis membres ne se réclament plus de la tradition socialiste ou social-démocrate des fondateurs de l’Internationale ouvrière. Déjà, en 1935, le Parti socialiste du Chili, refuse d'adhérer à l’Internationale ouvrière socialiste, critiquant ses « positions conformistes »[6][source insuffisante].
À partir des années 2000, en Amérique latine, des partis membres de l'Internationale socialiste sont engagés dans l'opposition à plusieurs gouvernements de gauche, dont ceux du Venezuela et de l'Équateur[6]. À la même époque, les partis européens se rapprochent du mouvement démocrate[7]. Dans les années 2010, ils se réclament parfois ouvertement d'un courant libéral, le social-libéralisme.
Le SPD allemand prend ses distance avec l'IS à partir de 2014. Il ramène sa contribution de 133 000 euros à 6 700 euros pour assister au réunion « en tant qu'observateurs », tandis qu'il annonce son intention de créer une « Alliance progressiste » parallèle et destinée à terme à la remplacer. Le journaliste Maurice Lemoine note par ailleurs que le PS français « pratique plus ou moins la politique de la chaise vide depuis plusieurs années et a divisé par deux sa contribution annuelle (53 000 euros) »[8].
Partis membres de plein droit
Ils ont le droit à la parole et le droit de vote, et doivent payer des cotisations.
Afrique du Sud : Congrès national africain Albanie : Parti socialiste d'Albanie Algérie : Front des forces socialistes Allemagne : Parti social-démocrate d'Allemagne Andorre : Parti social-démocrate Angola : Mouvement populaire de libération de l'Angola Argentine : Parti socialiste Argentine : Union civique radicale Arménie : Fédération révolutionnaire arménienne Aruba : Mouvement électoral du peuple Autriche : Parti social-démocrate d'Autriche Belgique : Parti socialiste Belgique : Socialistische Partij Anders Bénin : Parti social-démocrate Bosnie-Herzégovine : Parti social-démocrate Brésil : Parti démocratique travailliste Burkina Faso : Mouvement du peuple pour le progrès Bulgarie : Parti des sociaux-démocrates bulgares Bulgarie : Parti socialiste bulgare Cameroun : Front social-démocrate Cap-Vert : Parti africain pour l'indépendance du Cap-Vert Chili : Parti socialiste du Chili Chili : Parti pour la démocratie Chili : Parti radical social-démocrate du Chili Chypre : Mouvement pour la démocratie sociale Colombie : Parti libéral colombien Costa Rica : Parti Libération nationale Croatie : Parti social-démocrate de Croatie Curaçao : Mouvement Antilles nouvelles Danemark : Parti social-démocrate Équateur : Parti de la gauche démocratique Espagne : Parti socialiste ouvrier espagnol Finlande : Parti social-démocrate de Finlande France : Parti socialiste Ghana : Congrès démocratique national Grèce : Mouvement socialiste panhellénique Guatemala : Union nationale de l'espérance Guinée : Rassemblement du peuple de Guinée Guinée équatoriale : Convergence pour la démocratie sociale Haïti : Parti fusion des sociaux-démocrates haïtiens Hongrie : Parti social-démocrate de Hongrie Hongrie : Parti socialiste hongrois Irak : Union patriotique du Kurdistan Irlande : Parti travailliste Irlande du Nord : Parti social-démocrate et travailliste Israël : Meretz Israël : Parti travailliste israélien Italie : Parti socialiste italien Japon : Parti social-démocrate Liban : Parti socialiste progressiste Lituanie : Parti social-démocrate lituanien Luxembourg : Parti ouvrier socialiste luxembourgeois Malaisie : Parti d'action démocratique Mali : Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice Mali : Rassemblement pour le Mali Maroc : Union socialiste des forces populaires Maurice : Mouvement militant mauricien Maurice : Parti travailliste mauricien Mauritanie : Rassemblement des forces démocratiques Mexique : Parti de la révolution démocratique Mexique : Parti révolutionnaire institutionnel Moldavie : Parti démocrate de Moldavie Mongolie : Parti du peuple mongol Monténégro : Parti social-démocrate du Monténégro Monténégro : Parti démocratique socialiste du Monténégro Mozambique : Front de libération du Mozambique Namibie : Organisation du peuple du Sud-Ouest africain Népal : Congrès népalais Nicaragua : Front sandiniste de libération nationale Niger : Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme Pakistan : Parti du peuple pakistanais Palestine : Fatah Panama : Parti révolutionnaire démocratique Paraguay : Partido País Solidario Pays-Bas: Parti travailliste Pérou : Alliance populaire révolutionnaire américaine Pologne : Alliance de la gauche démocratique Pologne : Union du travail Portugal : Parti socialiste Porto Rico : Parti indépendantiste portoricain République dominicaine : Parti révolutionnaire dominicain République tchèque : Parti social-démocrate tchèque Roumanie : Parti social-démocrate Russie : Russie juste Saint-Marin : Parti des socialistes et des démocrates Sao Tomé-et-Principe : Mouvement pour la libération de Sao Tomé-et-Principe – Parti social-démocrate Sénégal : Parti socialiste Serbie : Parti démocratique Slovaquie : Direction - Social-démocratie Suède : Parti social-démocrate suédois des travailleurs Suisse : Parti socialiste suisse[9] Tanzanie : Chama cha Mapinduzi (CCM) Tchad : Union nationale pour la démocratie et le renouveau (UNDR) Tunisie : Ettakatol[10] Turquie : Parti républicain du peuple Uruguay : Nouvel espace Uruguay : Parti socialiste d'Uruguay Venezuela : Action démocratique Venezuela : Mouvement vers le socialisme Venezuela : Un nouveau temps (UNT) (membre consultatif en 2013, promu comme membre de plein droit en novembre 2015) Venezuela : Volonté populaire Yémen : Parti socialiste yéménite Zimbabwe : Mouvement pour le changement démocratique
Partis membres consultatifs
Ils ont droit à la parole et doivent payer des cotisations mais ils n'ont pas le droit de vote.
Algérie : Front de libération nationale (FLN) Antigua-et-Barbuda : Parti travailliste d'Antigua-et-Barbuda Biélorussie : Parti social-démocrate biélorusse (Assemblée du peuple) Botswana : Parti démocratique Chypre du Nord : Parti républicain turc Égypte : Parti social-démocrate égyptien Gabon : Parti gabonais du progrès Gambie : Parti démocratique unifié Géorgie : Sociaux-démocrates pour le développement (SDD) Guinée-Bissau : Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert Iran : Parti démocratique du Kurdistan d’Iran Kazakhstan : Parti social-démocrate national (OSDP) Nigeria : Congrès des progressistes (APC) Palestine : Initiative nationale palestinienne Paraguay : Parti démocrate progressiste République arabe sahraouie démocratique : Front Polisario Russie : Parti social-démocrate de Russie Sao Tomé-et-Principe : Mouvement pour la libération de Sao Tomé-et-Principe – Parti social-démocrate (MLSTP-PSD) Eswatini : Mouvement Populaire Démocratique Uni (PUDEMO) Timor oriental : Front révolutionnaire pour l'indépendance du Timor oriental Togo : Convention démocratique des peuples africains Turquie : Parti de la paix et de la démocratie Ukraine : Parti social-démocrate d'Ukraine (unifié) Zambie : Front patriotique (FP)
Partis observateurs
Ils ont le droit d'assister aux réunions statutaires et de les observer, ils doivent payer une cotisation annuelle, mais n'ont pas le droit de vote.
Biélorussie : Parti travailliste du Bélarus Colombie : Pôle démocratique alternatif Estonie : Parti social-démocrate d'Estonie (SDE) Haïti : Organisation du peuple en lutte Kenya : Parti travailliste Kirghizistan : Ata-Meken Pays-Bas : Parti travailliste République centrafricaine : Mouvement de libération du peuple centrafricain République démocratique du Congo : Union pour la démocratie et le progrès social et Parti lumumbiste unifié République arabe sahraouie démocratique : Front Polisario Royaume-Uni : Parti travailliste
Groupe des partis rétrogradés au statut d'observateur pour non-paiement de cotisations :
Albanie : Parti social-démocrate Burkina Faso : Parti pour la démocratie et le progrès/Parti socialiste Burundi : Front pour la démocratie du Burundi Dominique : Parti travailliste Groenland : Siumut Israël : Parti travailliste Jamaïque : Parti national du peuple Lettonie : Parti social-démocrate du travail letton Macédoine : Union social-démocrate de Macédoine Malte : Parti travailliste Namibie : Congrès des démocrates Nouvelle-Zélande : Parti travailliste néo-zélandais Philippines : Parti social-démocrate des Philippines Saint-Christophe-et-Niévès : Parti travailliste de Saint-Christophe-et-Niévès Saint-Vincent-et-les-Grenadines : Parti travailliste uni Serbie : Parti social-démocrate Slovénie : Sociaux Démocrates
Organisations fraternelles
Elles ont droit à la parole et le droit de vote :
Organisations associées
Elles sont de caractère international ou régional, reconnues par l'Internationale Socialiste. Elles ont droit à la parole mais pas le droit de vote.
- Union générale des travailleurs juifs
- Confédération sportive internationale du travail
- Fédération internationale de la presse socialiste et démocratique
- Groupe de l'Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates au Parlement européen
- Groupe Social-Démocrate du Parlement latino-américain
- National Democratic Institute for International Affairs
- Ligue internationale des socialistes religieux
- Mouvement sioniste travailliste mondial
- Parti socialiste européen
- Union internationale des éducateurs socialistes
Partis membres exclus
Tunisie : Rassemblement constitutionnel démocratique, exclu le 18 janvier 2011 à la suite de la révolution tunisienne[11], puis dissous par décision judiciaire le 9 mars suivant Égypte : Parti national démocratique, exclu le 31 janvier 2011 à la suite des manifestations demandant la démission du président Hosni Moubarak, réprimées dans la violence[12] Côte d'Ivoire : Front populaire ivoirien, exclu le 29 mars 2011 à la suite de l'intervention militaire française contre le gouvernement de Laurent Gbagbo[13] Bosnie-Herzégovine : Alliance des sociaux-démocrates indépendants, membre consultatif en 2003, promu membre de plein droit en 2008 puis exclu en août 2012 Australie : Parti travailliste australien, parti membre de plein droit en 1966 puis exclu en décembre 2014 Barbade : Parti travailliste de la Barbade, parti membre de plein droit en 1987, rétrogradé au statut d'observateur en 2012 pour non-paiement de cotisations puis exclu en décembre 2014 Sainte-Lucie : Parti travailliste de Sainte-Lucie, parti membre consultatif en 1992, rétrogradé au statut d'observateur en 2012 pour non-paiement de cotisations puis exclu en décembre 2014 Norvège : Parti travailliste norvégien, parti observateur depuis 1951, retiré en 2016 Islande : Alliance, parti membre de plein droit retiré en 2017 Lettonie : Parti social-démocrate « Harmonie », parti membre consultatif en juin/juillet 2014, retiré en 2017 Canada : Nouveau Parti démocratique, parti radié en 2018.
Anciens partis membres
Botswana : Front national du Botswana Philippines : Akbayan Russie : Union Sociale-Démocrate Russe (en) (RSDU)[14] Jordanie : Parti démocratique jordanien de la gauche (JDPL)[14] Kenya : Parti du Développement National (en) (NDP)[14] RF Yougoslavie : Alliance civique de Serbie[14] RF Yougoslavie : Union sociale-démocrate de Serbie[14] RF Yougoslavie : Union sociale-démocrate de Serbie[14] RF Yougoslavie : Parti Social-Démocratie[14] RF Yougoslavie : Ligue des sociaux-démocrates de Voïvodine (LSV)[14]
Élus au XXVe Congrès
Præsidium de l'Internationale socialiste
Président
Secrétaire général
- Luis Ayala (de) (Parti radical social-démocrate du Chili)
Vice-présidents
Présidents honoraires
Voir aussi
Bibliographie
- Guillaume Devin, L'Internationale socialiste : histoire et sociologie du socialisme international, 1945-1990, Presses de la FNSP, 1993, (ISBN 2-7246-0621-3)
- André Donneur, L'internationale socialiste, Coll. Que sais-je ? no 2101, PUF, 1983 (1re édition) (ISBN 2-13-037983-4)
- Hugues Portelli, L'Internationale socialiste, Éditions de l'Atelier, 1989, (ISBN 978-2-7082-2364-6)
Liens externes
Notes et références
- « L'Internationale socialiste et ses amis dictateurs », Slate.fr, (lire en ligne, consulté le 16 mars 2018)
- Maurice Lemoine, Les enfants cachés du Général Pinochet. Précis de Coups d’État Modernes et autres tentatives de déstabilisation, Éditions Don Quichotte, p. 613-614
- Liste consultée le 10 février 2013 : http://www.internationalesocialiste.org/viewArticle.cfm?ArticlePageID=931
- http://www.lejdd.fr/International/Actualite/Internationale-socialiste-Ces-dirigeants-peu-democratiques-qui-derangent-260569
- « Manuel Noriega et la France, une longue histoire », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le 8 août 2017)
- http://www.monde-diplomatique.fr/2012/01/LEMOINE/47202
- Le groupe du Parti socialiste européen au Parlement européen est rebaptisé en Alliance progressiste des socialistes et démocrates en juin 2009.
- Maurice Lemoine, Les enfants cachés du général Pinochet. Précis de coups d'Etats modernes et autres tentatives de destabilisation, Don Quichotte, , p. 625
- (fr)Agence Tunis Afrique Presse:Ettakatol élu membre permanent de l'Internationale Socialiste
- (fr) Site officiel de l'Internationale socialiste, « Décision de l'IS sur la Tunisie » du 17 janvier 2011
- (fr) traduction de la lettre originale (en anglais) adressée au Secrétaire général du PND, site officiel de l'Internationale socialiste
- http://www.connectionivoirienne.net/on-dit-quoi-au-pays-actualites/le-front-populaire-ivoirien-fpi-de-laurent-gbagbo-expulse-de-l%E2%80%99internationale-socialiste-officiel/
- « XXIe Congrès de l'Internationale Socialiste, Paris », sur internationalesocialiste.org, (consulté le 25 septembre 2018).
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