L'Écho
L'Écho (anciennement L'Écho de la bourse de Bruxelles jusqu'en 1889, puis L'Écho de la Bourse jusque vers 1990)[1] est un quotidien belge d'information politique, économique et financière.
L'Echo | |
Anciennement L'Echo de la Bourse | |
![]() La Une de L'Echo du 13 mai 2017 | |
Pays | ![]() |
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Zone de diffusion | Belgique |
Langue | français |
Périodicité | quotidien |
Format | berlinois |
Genre | Quotidien économique et financier |
Prix au numéro | 2,70 € |
Diffusion | print + digital (Q3 2018) 15 890 ex. |
Date de fondation | 22 mai 1881 |
Éditeur | Mediafin |
Ville d’édition | Bruxelles |
Propriétaire | Mediafin |
Directeur de la rédaction | Isabel Alberts |
Rédacteur en chef | François Bailly |
Site web | www.lecho.be |
Supplément | |
Mon Argent - Sabato |
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Descriptif
Il est destiné à la communauté francophone de Belgique, son équivalent néerlandophone étant le journal De Tijd (Le Temps). L’Écho (tout comme De Tijd) appartient à Mediafin, une coentreprise du groupe Rossel (Le Soir, etc.) et de Roularta. François Bailly occupe actuellement le poste de rédacteur en chef.
Historique
Le premier numéro de L’Écho de la Bourse de Bruxelles est paru le dimanche . Il a été créé par trois agents de change, Alfred Van Der Elst, André Mélot et Hyacinthe Peemans. À l'époque, il s’agissait d'un bulletin d’information qui avait pour vocation de « renseigner utilement, conseiller honnêtement » le public « sur la Bourse, l’industrie et le commerce ». Il était publié deux fois par semaine (le jeudi et le dimanche).
Le journal devint tri-hebdomadaire en 1882 et quotidien en 1890, année où il prit la dénomination simplifiée de L’Écho de la Bourse, un titre qu’il portera pendant cent ans. C’est en 1990 qu'il s'abrège en « L’Écho », pour refléter son évolution éditoriale vers une information plus large que la simple actualité boursière.
L’Écho est imprimé depuis le sur du papier saumon se ralliant de cette manière à la tradition européenne qui veut que les journaux économico-financiers, à l'image du Financial Times, se démarquent de la concurrence par leur couleur mais aussi et surtout par la qualité de leurs articles et leur crédibilité[réf. nécessaire].
L’Écho dispose d’un site internet depuis 1996, d’un site mobile depuis 2008 et d’une version tablette depuis 2010. Le slogan de L’Écho est « Créez vos opportunités ».
Public cible
L’Écho s’adresse à un public qui s'intéresse à l'actualité économique et internationale avant tout : du boursicoteur au grand patron du Bel 20, en passant par les responsables politiques, les professions libérales (avocats, consultants), le directeur des ventes, le responsable du marketing, l'enseignant du supérieur, l'étudiant en Éco, Sciences po, Droit, le néo-pensionné, le monde académique…[réf. nécessaire]
En 2017, la ligne et le public cible ont été résumés en ces termes : « Une information indépendante de qualité destinée à ceux qui entreprennent tant professionnellement que personnellement[2]. »
Ligne éditoriale
En 1993, dans le contexte de la crise constitutionnelle russe, L’Écho approuve et justifie l'assaut ordonné par Boris Eltsine contre le Parlement russe et les manifestants qui le défendaient, faisant plusieurs centaines de morts : « Si Eltsine mérite d'être applaudi, ce n'est pas parce qu'il a remporté la victoire, mais parce qu'il a eu le courage d'employer enfin la force contre ceux qui n'ont jamais caché que les réformes démocratiques, tant politiques qu'économiques, ne convenaient pas à leurs intérêts »[3].
Autres publications
- Mon Argent
- Sabato
Notes et références
- Une de L'Écho de la Bourse - Cadeauretro.com
- « Indépendance et qualité », sur L'Echo, (consulté le 26 janvier 2019).
- « Juste un peu de sang », Le Monde diplomatique,