La Longine
La Longine est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle est constituée d'un bourg central et de 15 écarts ou hameaux : Bussomagny, Claude Lemaire, Devant Roncey, En Blaisot, Ez-No, La Croslière, La Grange, La Nouotte, La Roche au Pic, Le Fays, Le Pont de la Scie, Les Gouttes, Les Grandes Fontaines, Les Roches et Neupré.
La Longine | |||||
La Longine dans son territoire montagneux en décembre. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Haute-Saône | ||||
Arrondissement | Lure | ||||
Canton | Mélisey | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des mille étangs | ||||
Maire Mandat |
Jean-Luc Jeudy 2014-2020 |
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Code postal | 70310 | ||||
Code commune | 70308 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
226 hab. (2017 ![]() |
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Densité | 18 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 53′ 04″ nord, 6° 35′ 29″ est | ||||
Altitude | Min. 395 m Max. 770 m |
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Superficie | 12,4 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | cc-1000etangs.fr/la-longine.htm | ||||
Géographie
Communes limitrophes
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La Montagne | ![]() | ||
Le Val-d'Ajol (Vosges) Saint-Bresson |
N | La Rosière | ||
O La Longine E | ||||
S | ||||
Amont-et-Effreney | Esmoulières | Corravillers |
Hydrographie
Le Breuchin au sud-est de la commune coule d'est en ouest et reçoit plusieurs ruisseaux venus du nord.
Géologie
Dépôts glaciaires.
Alluvions modernes dans le cours de la rivière et à l'emplacement du village ; tourbières, grès bigarré à l'emplacement des bois au nord-ouest et à l'ouest. Roches éruptives granulite au nord, à l'emplacement du hameau de Croslière, granite à amphibole des ballons au sud-est sur les pentes de la vallée ; granite gris porphyroïde sur le reste[réf. nécessaire].
Histoire
À côté des activités agricoles traditionnelles, la commune a dû sa prospérité au tissage et à la filature qui avait été établie au milieu du siècle dernier.
Trois centrales hydroélectriques implantées progressivement à la fin du XIXe siècle alimentées par des conduites forcées depuis le ruisseau de la Croislière, affluent du Breuchin et dont les turbines datent des années 1930 alimentaient le village avant son raccordement au réseau d'EDF jusqu'en 1985. Les installations ont été remises en service après rénovation et changement des turbines en 2013 et produisent en moyenne 1 500 000 kWh par an[1],[2].
Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux
La commune fait partie de l'arrondissement de Lure du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la deuxième circonscription de la Haute-Saône.
La commune faisait partie depuis 1793 du canton de Faucogney-et-la-Mer[3]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Mélisey.
Intercommunalité
La commune fait partie de la communauté de communes des mille étangs créée fin 2002.
Liste des maires

Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[8].
En 2017, la commune comptait 226 habitants[Note 1], en diminution de 5,44 % par rapport à 2012 (Haute-Saône : -1,29 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Économie
Depuis le milieu du XIXe siècle jusqu'en 1987, la principale activité industrielle était dans le tissage qui profitait d'un moulin à eau[10].
La dernière entreprise a fermé en 1987, remplacée par la fabrication de meubles[11] et de tiges filetées[12].
L'économie de la commune est essentiellement agricole.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Au centre du village se trouve une croix monumentale du XVIe siècle sur le fût supportant le crucifix et la vierge, entourés de saints, où sont sculptées quatre statues d'apôtres[13].Croix monumentale à La Longine
- À la Longine-le-Haut, calvaire sculpté d'un ostensoir (I.F. Daval 1724).
- Nombreuses vallées quelquefois très encaissées.
- Anciennes installations industrielles[14].
- La chapelle de la Longine, rachetée en 2013 par la commune à l'archevêché afin de la rénover[15]
- Le Fahys au sud-est.
Personnalités liées à la commune
- Jules Dorget, né le à Norroy-sur-Vair (Vosges) de Quentin Dorget, vigneron et Agnès Pillot, couturière, mort le à La Longine, fondateur des Tissages Dorget en 1865.
- Carlos Louis Dorget, ancien maire et directeur des filatures et tissages Dorget.
- Marie-Olivier Galmiche (1882 - 1969), intendant général de 1re classe[16],[17],[18].
- Michel Raimbault, né le à Château-Gontier dans la Mayenne. Après des études d'ingénieur de 1947 à 1949 à l'Ecole de filature d'Epinal (Vosges), 2 postes de Directeur d'usine de tissage aux Ets Germain à Ventron (Vosges) et aux Ets Zeller à Oberbruck (Haut-Rhin), il occupe à partir de 1954 et jusqu'à sa retraite, le poste de Directeur des usines de tissage et filage DORGET à La Longine (Haute-Saône). Parallèlement, il sera élu Maire de la Commune de La Longine de 1983 à 1995.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2020, millésimée 2017, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2019, date de référence statistique : 1er janvier 2017.
Références
- Marine Wernimont, « L’électricité à la source : Les Centrales de La Longine ont ouvert leurs portes aux visiteurs mercredi », L'Est républicain, (lire en ligne).
- « Centrale hydroélectrique », notice no IA70000119, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Les maires de Longine (La) », sur http://www.francegenweb.org (consulté le 5 novembre 2016).
- Préfecture de Haute-Saône, Liste des communes de Haute-Saône, consultée le 18 juillet 2013
- « Liste des maires de la Haute-Saône » [PDF], Liste des maires de la Haute-Saône et des présidents de communautés de communes, Préfecture de la Haute-Saône, (consulté le 4 novembre 2016).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016 et 2017.
- Michel Chevalier, Villes et industries de Franche-Comté, Presses Universitaires de Franche-Comté, (lire en ligne), Page 97 : La société de production, qui emploie 300 personnes, comprend une filature, un tissage et une usine de déchets, corderie, fileterie.
- « Gaio - Fabrication de cuisines sur mesures depuis 1930 », sur http://www.tige-filetee.com/ (consulté le 5 janvier 2019).
- « Société Européenne de Construction », sur http://www.tige-filetee.com/ (consulté le 5 janvier 2019).
- « Croix monumentale », notice no PA00102304, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Tissage de coton Dorget dit tissage du Haut, actuellement maison et centrale hydroélectrique », notice no IA70000118, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « La chapelle cédée à la commune », L'Est républicain, (lire en ligne).
- Henri Queuille, Journal de guerre: 7 septembre 1939-8 juin 1940, Presses Univ. Limoges, (ISBN 9782910016036, lire en ligne)
- Journal officiel de la République française, (lire en ligne)
- « Filature et tissage de coton Dorget (usine du Bas), actuellement usine de meubles Gaïo et tréfilerie de la Société Européenne de Construction (SEC) », notice no IA70000117, base Mérimée, ministère français de la Culture
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