Latour-de-France
Latour-de-France est une commune française située dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie.
Latour-de-France La Tor de França | |||||
![]() L'exposition nord-ouest. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Prades[1] | ||||
Canton | La Vallée de l'Agly | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Agly Fenouillèdes | ||||
Maire Mandat |
Michel Pigeon 2014-2020 |
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Code postal | 66720 | ||||
Code commune | 66096 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Tourils[2] | ||||
Population municipale |
1 026 hab. (2017 ![]() |
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Densité | 74 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 46′ 10″ nord, 2° 39′ 14″ est | ||||
Altitude | Min. 77 m Max. 422 m |
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Superficie | 13,94 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Ses habitants sont appelés les Tourils.
Géographie
Localisation
La commune de Latour-de-France se situe dans le canton de la Vallée de l'Agly et dans l'arrondissement de Prades, dans la région naturelle du Fenouillèdes, à l'ouest d'Estagel et au sud de Maury[3].

Communes limitrophes
Géologie et relief
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[4].
Hydrographie

Voies de communication et transports
Toponymie
En catalan comme en occitan, le nom de la commune est La Tor de França, ce qui a la même signification que le français « La Tour de France » qui a été orthographié Latour-de-France par l'administration. Les premières mentions du village apparaissent sous des formes latines de La Tour de Triniac, Triniac étant un lieu-dit situé sur la commune[5].
Triniacum était le nom d'un domaine gallo-romain, formé à partir du nom du propriétaire Trinius et du suffixe -acum. Il a pris la forme Triniac et d'autres semblables à l'époque romane, la Turris de Triniago étant mentionnée dès le XIe siècle, du nom de la tour fortifiée qui se trouvait dans ce village. Un nouveau village s'est développé sur les bords de l'Agly autour d'une nouvelle forteresse, qui était appelé simplement La Tor ou La Tor de Fenolledès (des Fenouillèdes). Le traité de Corbeil (1258) fixe la frontière du royaume de France et de celui d'Aragon à proximité du village. À partir de ce moment, les Catalans commencent à appeler ce village La Tor de França, nom qui est passé en français et qui a été conservé, même après le traité des Pyrénées rattachant le Roussillon à la France[5].
Histoire
L'église Sainte-Eulalie de Trignac est citée en 999. Elle devient un prieuré de l'abbaye de Saint-Pons de Thomières avant 1023. Elle possède la chapelle de Notre-Dame de la Tour, citée en 1056. Sainte-Eulalie est dotée de droits et de terres par les vicomtes de Fenouillet et leurs suzerains les comtes de Besalu. Un fils cadet du vicomte de Fenouillet Udalguier II, nommé Gilbert et encore enfant, y devient moine en 1144 en apportant aux possessions de Sainte-Eulalie une ferme située à Peyrelade (aujourd'hui à Saint-Paul-de-Fenouillet). En 1180 son prieur est Pierre de la Tour. L'église est attribuée en 1271 à l'archevêque de Narbonne, il n'y a certainement plus de moines ni de prieurs à Sainte-Eulalie après cette date.
Le chevalier Ermengaud de la Tour est cité en 1049 et ses descendants possèdent la seigneurie au treizième siècle. En 1315, Guilhem du Vivier en est le seigneur, il possède aussi Le Vivier et Montfort-sur-Boulzane.

Politique et administration
Administration municipale
L'hôtel de ville.
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Canton
La commune est le chef-lieu du canton éponyme, qui dépend de la deuxième circonscription des Pyrénées-Orientales dont le député est Fernand Siré (UMP, maire de Saint-Laurent-de-la-Salanque).
Population et société
Démographie ancienne
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Démographie contemporaine
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11].
En 2017, la commune comptait 1 026 habitants[Note 1], en diminution de 3,57 % par rapport à 2012 (Pyrénées-Orientales : +3,64 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
selon la population municipale des années : | 1968[14] | 1975[14] | 1982[14] | 1990[14] | 1999[14] | 2006[15] | 2009[16] | 2013[17] |
Rang de la commune dans le département | 54 | 60 | 68 | 77 | 78 | 78 | 80 | 84 |
Nombre de communes du département | 232 | 217 | 220 | 225 | 226 | 226 | 226 | 226 |
Enseignement
Santé
Sports
- École Catalane de Combat Médiéval[19].
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 21 790 €[20].
Emploi
Entreprises et commerces
Spécialisé dans la viticulture.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Eglise Notre Dame des Anges XVe siècle et XVIIe siècle[21]
- Chapelle Saint-Martin (
Inscrit MH (1994)). - Le monument aux morts.
- Parvis de l'église Notre Dame des Anges
- Le clocher du XVe siècle
- Le monument aux morts place Roger Pech.
- Place Cantou de la Toureze
- Le pont sur l'Agly depuis la Place Bellevue
Personnalités liées à la commune
- Gabriel Deville (1751-1796) : évêque constitutionnel du diocèse de Perpignan, né et mort à Latour-de-France ;
- Pierre-Guillaume-Paul Coronnat (1845-1909) : général français né à Latour-de-France dont le père, Charles, est maire de la commune de 1854 à 1867 ;
- Guy Malé (1930-1987) : homme politique ayant passé son enfance à Latour-de-France.
Héraldique
![]() |
Blason | D'azur à la tour d'argent, ouverte et ajourée de sable ; au chef cousu de gueules chargé de trois besants d'or[22]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- Aubin Coumes, Cela se passait autrefois, Nîmes, Les presses du castellum, , 224 p. (autobiographie d'un ancien habitant de Latour-de-France).
Liens externes
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2020, millésimée 2017, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2019, date de référence statistique : 1er janvier 2017.
Références
- « Modification des limites territoriales des arrondissements », Préfet des Pyrénées-Orientales
- Latour-de-France sur le site officiel de la commune.
- Carte IGN sous Géoportail
- « Plan séisme » (consulté le 29 mars 2017)
- Lluís Basseda, Toponymie historique de Catalunya Nord, t. 1, Prades, Revista Terra Nostra, , 796 p.
- Liste des maires sur MairesGenWeb
- Jean Rifa, « Coronnat (Pierre, Guillaume, Paul) », dans Nouveau Dictionnaire de biographies roussillonnaises 1789-2011, vol. 1 Pouvoirs et société, t. 1 (A-L), Perpignan, Publications de l'olivier, , 699 p. (ISBN 9782908866414)
- Préfecture des Pyrénées-Orientales, « Liste des maires élus en 2008 »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), consultée le 22 juillet 2010
- [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 », sur http://la-clau.net.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016 et 2017.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le 10 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7)
- Site de l'École Catalane de Combat Médiéval
- « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le 1er février 2013).
- Fondation du Patrimoine
- http://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=1833
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