Le Perray-en-Yvelines
Le Perray-en-Yvelines est une commune française située dans le département des Yvelines, en région Île-de-France.
Le Perray-en-Yvelines | |
![]() Mairie. | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Yvelines |
Arrondissement | Rambouillet |
Canton | Rambouillet |
Intercommunalité | Rambouillet Territoires |
Maire Mandat |
Paulette Deschamps 2014-2020 |
Code postal | 78610 |
Code commune | 78486 |
Démographie | |
Gentilé | Perrotins |
Population municipale |
6 724 hab. (2017 ![]() |
Densité | 499 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 41′ 41″ nord, 1° 51′ 18″ est |
Altitude | Min. 155 m Max. 179 m |
Superficie | 13,47 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | leperray.fr |
La ville appartient à l'arrondissement de Rambouillet et fait partie de la communauté d'agglomération de Rambouillet Territoires. Le code postal de la ville est de 78610 et son code Insee est 78486.
Ses habitants sont appelés les Perrotins.
Géographie


Situation
La commune du Perray-en-Yvelines est située à 4 km de Rambouillet, elle occupe une position privilégiée sur le grand itinéraire Paris-Hendaye, à 47 kilomètres de Paris Notre-Dame avec une gare SNCF sur la ligne Paris Montparnasse-Rambouillet.
Elle bénéficie d’un environnement de qualité située aux portes de la forêt des Yvelines, massif forestier parmi les plus remarquables de France.
Communes voisines
Hydrographie
La commune constitue le maillon terminal de la chaîne des étangs. Sur son territoire figure l'étang du Perray ainsi que le fascinant plan d'eau de Saint-Hubert, miroir serti de verdure. Louis XV en tomba amoureux et fit construire un château sur l’une de ses berges. Il ne subsiste aujourd’hui que les soubassements de la terrasse. Le Perray compte 3 étangs et des sentes piétonnes qui permettent de nombreuses balades au sein de la commune. Au cœur de la cité, face à la mairie s'ouvre un parc arboré de trois hectare.
Climat
Le climat au Perray-en-Yvelines est un climat tempéré de type océanique dégradé caractéristique de celui de l'Île-de-France. Les températures moyennes s'échelonnent entre 2 et 5 °C en hiver (janvier) et 14 et 25 °C en été (juillet)[1]. La pluviométrie moyenne, relativement basse, s'établit à environ 600 mm par an. Les mois les plus pluvieux vont d'octobre à janvier.
Mois | Janv | Fév | Mars | Avr | Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Déc | Année |
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Températures maximales moyennes (°C) | 6 | 7 | 11 | 14 | 18 | 25 | 26 | 26 | 22 | 15 | 9 | 7 | 14,8 |
Températures minimales moyennes (°C) | 1 | 1 | 3 | 6 | 9 | 12 | 14 | 14 | 11 | 8 | 4 | 2 | 7,1 |
Températures moyennes (°C) | 4 | 4 | 7 | 10 | 14 | 17 | 19 | 19 | 16 | 12 | 7 | 5 | 11,2 |
Source : [http://fr.weather.com/weather/climatology/FRXX0175 Climatologie mensuelle - Trappes, France[2][2][2][2][2][2][2][2][2][2][2][2][2] |
Transports et voies de communications
Réseau routier
La commune est desservie par :
- à l'ouest de la commune, la route nationale 10 orientée nord-sud et reliant Saint-Quentin-en-Yvelines à Rambouillet
- la route départementale 910 également orientée nord-sud
- la route départementale 61 orientée est-ouest en direction de Houdan.
Desserte ferroviaire

La commune est desservie par sa propre gare et la ligne
Elle permet de se rendre sur Paris avec terminus Gare Montparnasse en 1 heure à raison d'un train toutes les 30 minutes, sauf aux heures de pointe où la fréquence est d'un train toutes les 15 minutes.
Bus
La commune est desservie par les lignes 08, Express 12, 19, 39, 59, 79 et 89 de l'établissement Transdev de Rambouillet et par la ligne 36.15 de la société de transport Cars Perrier.
Toponymie
Le Perray-en-Yvelines est mentionné dans un document de 1239[3] où il apparut comme In Villa Nova de Pereio in Aquilina et est érigée en paroisse le [4], se trouvait sur la vieille voie romaine de Beauvais à Orléans [5], Petreum au XIIe siècle[6], Perreium en 1242[7], Neuville du chemin Perré en 1249[8], Moriacum en 1284[9], Paretum au XIIIe siècle[9], Perretum[9], Pareyum[9], Péré[9], Pairé[9], Le Perray-en-Yvelines depuis 1948, bien avant la création de département, marquant ainsi son attachement à la région naturelle de l'Yveline[Note 1],[Note 2].
De la langue d'oïl, du mot perroi, perrois « grève, terrain pierreux, gravier »[6].
Le toponyme, Neuville du chemin Perré en 1249[8], indique qu'autrefois courait ici un perré, c'est-à- dire une chaussée, un chemin pavé de pierres, l'ancienne voie 263[10]. Sans aucun doute, le nom du lieu fait référence à la route[7]. Sous le règne de Louis IX (Saint-louis), naît de la route pierrée de Paris à Chartres, un nouveau village : « villa nova de Pereio in Aquilina ».
Héraldique
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Les armes du Perray-en-Yvelines se blasonnent ainsi :
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Histoire
En 1239, c'est un village de laboureurs et de bûcherons situé sur la route qui mène de Paris à Chartres.
C'est pour alimenter en eau le château de Versailles en 1685 que Louis XIV fit creuser au Perray-en-Yvelines un étang de dix hectares alimenté par un système de rigoles. Cela permit d'assainir le territoire de la commune (environ 15 000 ha) et le développement du village.
Sous le règne de Louis IX (Saint-Louis), naît de la route pierrée de Paris à Chartres, un nouveau village : " villa nova de Pereio in Aquilina". Le , Aubry, évêque de Chartres consacre la paroisse placée sous le vocable de Saint-Eloi. L’histoire du Perray-en-Yvelines a été retracée par l’abbé Jules Violette (curé au Perray de 1886 à 1919) dans son Histoire de la commune du Perray et plus récemment par le docteur Alphonse Marest (maire du Perray de 1971 à 1978 et de 1985 à 1989) dans « Perray et Perrotins » et « Le siècle de l’enseignement primaire ».
Seconde Guerre mondiale
Israël Garfunkel, né le 28/08/1904, parce que juif, est déporté le 07/10/1943, convoi No 60, décède après son retour le 29/12/1946. Son épouse, Mary née le 06/11/1905, et leurs enfants Bernard, né le 24/09/1930, et Irène née le 19/03/1936, sont tous trois déportés sans retour, exécutés à leur arrivée à Auschwitz le 10/10/1943 [11].
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].
En 2017, la commune comptait 6 724 habitants[Note 3], en augmentation de 0,66 % par rapport à 2012 (Yvelines : +1,83 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,7 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,4 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 49,6 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,3 %, 15 à 29 ans = 17,6 %, 30 à 44 ans = 23,4 %, 45 à 59 ans = 22,6 %, plus de 60 ans = 16,1 %) ;
- 50,4 % de femmes (0 à 14 ans = 19,1 %, 15 à 29 ans = 17,5 %, 30 à 44 ans = 22,9 %, 45 à 59 ans = 21,1 %, plus de 60 ans = 19,4 %).
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Intercommunalité
Le Perray-en-Yvelines est rattaché à Rambouillet Territoires.
Enseignement
Le Perray-en-Yvelines dépend de l'académie de Versailles et compte une école maternelle (école du Pont-Marquant) et deux écoles élémentaires (école des Platanes et école de la Barantonnerie).
La commune qui ne compte ni collège, ni lycée, dépend du collège "Les Molières" aux Essarts-le-Roi et du lycée "Louis-Bascan" à Rambouillet.
Sports
La commune comporte de nombreuses associations sportives pour tous les âges et toutes les conditions physiques, et cela dans de nombreux domaines : tennis de table, tennis, danse, football, basketball, cyclisme...
Presque chaque année depuis 2010, la commune de Perray organise, en partenariat avec l'association Ellipse, une journée d'échange et de solidarité autour du sport entre des personnes en situation de handicap et des sportifs membres des associations et clubs de la ville, visant à renforcer le lien social entre différents publics à travers la pratique sportive.
Depuis 2000, des semaines sportives destinées aux jeunes Perrotins âgés entre 10 et 14 ans, sont organisées par le service des sports en partenariat avec les associations sportives locales, trois fois par an.
Culture
Lieux et monuments

- L'église paroissiale Saint-Éloi date de la seconde moitié du XIIIe siècle mais a été très souvent réhabilitée et rehaussée par deux fois dans la première moitié du XIXe siècle par Philibert Caziot. Le clocher-tour a été restauré en 1778[18].
- Parc de l'ancien château de Saint-Hubert : parc d'un ancien château royal construit par Ange-Jacques Gabriel pour Louis XV entre 1755 et 1759 puis agrandi entre 1763 et 1774. Il était décoré de sculptures de Guillaume Coustou (fils) ou Jean-Baptiste Pigalle Il est totalement démoli en 1855[19]. Le site, propriété privée composée actuellement d'un étang, d'un potager et d'une conciergerie est inscrit[20].
- Le pont Napoléon, dit aussi pont Royal ou chaussée de Pourras, a été construit entre l'étang de Pourras et l'étang de Saint-Hubert à la fin du XVIIIe siècle. Réparé vers 1808 à la demande de l'empereur, il est inscrit à l'inventaire des monuments historiques. Il a été restauré en 1967[21].
- Le Rendez-Vous de Chasse de l'Empereur ou Pavillon Pourras situé au lieu-dit Pourras, construit pour l'empereur Napoléon Ier en 1808 par l'architecte Auguste Famin, tombé en ruines dès 1840 a été restauré en 1967. Il a été classé monument historique en 1978[22].
Équipements culturels
- La médiathèque, adjacente aux ateliers culturels, sur le site de la Mare au Loup.
- La salle "Les Granges du Parc" : espace culturel et salle polyvalente.
- Le champ de Foire : c'est un grand espace extérieur qui peut être utilisé à diverses occasions.
- La salle des fêtes de la Mare au Loup.
Économie
La commune du Perray-en-Yvelines compte une vingtaine de commerces de proximité. Répartis principalement en centre-ville.
Le vendredi matin et le mercredi toute la journée, un marché est installé à la Place de la Mairie.
Au-delà des commerces installés en centre-ville et dans la zone industrielle de la Forêt Verte, la commune du Perray-en-Yvelines recense une forte activité économique sur quatre autres zones principales :
- La zone industrielle de la Croix de Saint-Jacques
- La zone de l'Antenne
- La zone industrielle de la Rougerie
- La zone industrielle du Chemin Vert
Personnalités liées à la commune
- Charles de Valois, fils du roi de France Philippe III le Hardi, frère de Philippe IV le Bel et père de Philippe VI est peut-être mort dans la ville.
- Macha Béranger (1941-2009), morte au Perray-en-Yvelines, animatrice de radio française.
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Sous l'Ancien Régime, le nom de Pays d'Yveline est donné à une subdivision du Gouvernement général d'Île-de-France. Le Gouvernement de l'Isle de France par Damien de Templeux, 1663.
- Le nom de Pays d'Yveline apparaît également dans plusieurs ouvrages de l'époque comme le Dictionnaire universel de la France ancienne & moderne, publié en 1726.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2020, millésimée 2017, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2019, date de référence statistique : 1er janvier 2017.
Références
- Climat des Yvelines sur le site de Météo-France
- Trappes est une commune de St-Quentin-en-Yvelines servant de référence climatologique
- Histoire et Mémoire du Perray.
- Auguste MOUTIÉ, Recueil des chartes et pièces relatives au prieuré des Moulineaux et à la châtellenie de Poigny, 1846.
- Marianne Mulon, Noms de lieux d’Île-de-France, Paris, Bonneton, , 231 p. (ISBN 2862532207).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2, Page 1288.
- Noms de lieu d'Île-de-France – M. Mulon – 1997.
- Dans une délimitation qui fut faite en 1249.
- Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
- Jean-Marie Cassagne, Mariola Korsak, J.-M. Bordessoules, Origine des noms de lieux de Paris et grande couronne, page 264.
- Anonymes, Justes et Persécutés durant la période Nazie dans les communes de France
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016 et 2017.
- « Évolution et structure de la population à Le Perray-en-Yvelines en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 27 avril 2011)
- « Résultats du recensement de la population des Yvelines en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le 27 avril 2011)
- Notice no IA00051997, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no IA00052020, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no IA78000748, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no IA00052018, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no IA00052019, base Mérimée, ministère français de la Culture
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