Lons-le-Saunier
Lons-le-Saunier (en latin Ledo salinarius « ville du sel » ; prononciation : [lɔ̃s.lə.so.nje]) est le chef-lieu du département du Jura en Bourgogne-Franche-Comté. Elle fait partie de la région culturelle et historique de Franche-Comté. La ville est située à une altitude de 243 mètres. Elle compte 17 459 habitants dans une aire urbaine de 58 674 habitants.
Lons-le-Saunier | |
![]() Place de la Liberté. | |
![]() Blason |
![]() |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Jura (préfecture) |
Arrondissement | Lons-le-Saunier |
Canton | Lons-le-Saunier-1 Lons-le-Saunier-2 |
Intercommunalité | Espace Communautaire Lons Agglomération (siège) |
Maire Mandat |
Jacques Pélissard 2014-2020 |
Code postal | 39000 |
Code commune | 39300 |
Démographie | |
Gentilé | Lédoniens |
Population municipale |
17 291 hab. (2017 ![]() |
Densité | 2 251 hab./km2 |
Population aire urbaine |
58 674 hab. (2015) |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 40′ 31″ nord, 5° 33′ 16″ est |
Altitude | 329 m Min. 243 m Max. 415 m |
Superficie | 7,68 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | lonslesaunier.fr |
La ville doit son nom à ses sources salées, d'abord exploitées par les Romains, qui ont fait la fortune de familles de Bourgogne, de Vienne et de Chalon à partir du Moyen Âge, mais aussi de nombreuses abbayes et couvents.
Ses habitants sont nommés les Lédoniens et les Lédoniennes.
En 2016, elle est la 6e ville de Franche-Comté avec 17 311 habitants, juste devant Vesoul et derrière Pontarlier.
Géographie
Localisation
La ville est au cœur du Revermont, au pied du premier plateau du massif jurassien à l'est et au sud, tandis que s'étend à l'ouest la plaine de la Bresse et au nord le vignoble.
La ville est située à des distances relativement similaires (60 à 80 kilomètres à vol d'oiseau) de Besançon, Dijon, Bourg-en-Bresse et Genève en traversant le massif.
Lons-le-Saunier est la deuxième plus petite préfecture de département de France par sa superficie après Bobigny.
- Lons le Saunier.
- Le centre de Lons-le-Saunier depuis Montciel
Communes limitrophes
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Montmorot | Villeneuve-sous-Pymont | Chille, Pannessières | ![]() |
Montmorot | N | Perrigny | ||
O Lons-le-Saunier E | ||||
S | ||||
Courbouzon | Macornay | Montaigu |
Hydrographie
La ville est traversée par la Vallière qui prend sa source dans une proche reculée typique du Jura. Autrefois à l'air libre, la rivière a été couverte dans les années 1960 pour des aspects de salubrité (les égouts s'y déversaient). Aujourd'hui, on ne trouve plus qu'un petit tronçon à ciel ouvert en amont de la ville et qui longe le parc des Bains et il ne subsiste qu'un seul pont : le pont de la Guiche.
Il existe une source d'eaux thermales froides (13 °C) et fortement salées (environ 11 g de NaCl/litre).
Topographie
La région viticole s'étendant au nord est particulièrement réputée, avec notamment les vignobles de l'Étoile, Château-Chalon et Arbois.
Le premier plateau au sud et à l'est offre un attrait touristique avec les lacs de Chalain, Clairvaux-les-Lacs et Vouglans, et les stations de moyenne montagne assez proches comme Les Rousses.
Transport et voies de communications
Lons-le-Saunier a une proximité relative avec l'autoroute A39, ce qui la met à une heure et quart de Dijon et à une heure et demie de Lyon. La gare de Lons-le-Saunier se trouve sur la ligne Strasbourg - Lyon.
Géologie
La ville et ses environs reposent sur un faisceau du massif du Jura et sur un gisement de houille de 35 km2 enfoui entre 600 et 700 mètres de profondeur[1]. Il est découvert par plusieurs campagnes de prospection engagées entre 1943 et 1961, mais le charbon n'est pas exploité, seul un captage de gaz de houille est ouvert entre 1948 et 1964[2],[3],[4]. Elle repose aussi sur le bassin salifère comtois.
Réserve naturelle
La commune possède une réserve naturelle régionale (RNR), la Côte de Mancy, créée en 2010, réserve qu'elle partage avec la commune de Macornay[5].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Laons en 1233[6], dou Poys de Lons 1290[7], Pois de Laon 1295[7], dou Pois de Laon lou Sanier 1310-11[7], Lons le Sanier en 1315[6], de Ledone Salnerii en 1397[6],[8] (forme latinisée).
Lons est un type toponymique obscur en l'absence de formes remontant au Haut Moyen Âge[9], sans doute est-il d'origine gauloise[6]. Les formes Laon, bien que peu anciennes, suggèrent une possible évolution parallèle à celle de Laon Lugdunum : Lug "dieu Lug" + -dunum "forteresse".
Le déterminant complémentaire le Sanier ou le Saunier apparaît tardivement au Moyen Âge. En revanche, le nom commun saunier est attesté plus précocement en français chez Geffrei Gaimar, Histoire des Anglais, sous la forme salnier vers 1140, au sens de « celui qui débite et vend le sel », puis dans un recueil d'actes des XIIe et XIIIe siècles, Ban sur le sel, sous la forme saulnier au sens de « celui qui fabrique le sel ». On avait en latin médiéval une forme salinarius (dérivé de salinae, salines), attestée en 1086, déjà au sens de « fabriquant de sel »[10]. On ne sait à quel personnage ce déterminant fait référence, à moins que le Saunier désigne le travail du sel de la localité prise dans son ensemble et personnifiée.
Histoire
Ce site est connu dès la préhistoire, la fondation de la ville remonte au moins à l'horizon 100 av. J.-C. ; les Séquanes dominaient alors la région jusqu'à la conquête romaine.
Les ressources en sel étaient déjà exploitées (voir salines de Lons-le-Saunier et histoire du sel du Jura).
La seigneurie de Lons s'organise à partir des trois châteaux de Pymont (à la Maison de Vienne, avec St-Désiré), Montmorot (aux sires de ce nom, fondus dans les Vienne-Pymont), et Montaigu (à plusieurs branches de la Maison comtale de Bourgogne dite de Chalon). Finalement, par des mariages ou cessions (voir des précisions aux articles Montmorot, Pymont et Montaigu), la baronnie de Lons est unifiée vers 1400 au profit des Chalon-Arlay (Louis Ier et son fils Jean III d'Arlay ; à partir de ce dernier, les barons de Lons sont princes d'Orange, comme Philibert né à Lons le 18 mars 1502).
Le Lons le Saunier du XVIe siècle, est abordée dans la Description de la Franche Comté, de 1552:"(...) Lons le Saunier, ville charmante par dessus toutes est située dans une plaine. De nos jours il s'y tient un marché célèbre.(...) Mais d'après nos propres souvenirs, trois incendies accidentels ont détruits Lons le Saunier, dont l'église consacrée à Saint Désiré, a été reconstruite presque de fond en comble par les soins de révérendissime prélat Guillaume de Poupet. (...) Il y a là deux communautés, l'une des Franciscains qui veulent maintenant s’appeler Franciscains de l'Observance, l'autre de religieuses. La ville est percée de rues assez larges et droites avec beaucoup de maisons élégantes et magnifiques. Des fossés plein d'eau qui corrompent souvent l'air de leurs émanations l'entourent, et de grands faubourgs l'embrassent de tous cotés."[11]
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Franciade[12].
Lons-le-Saunier est la préfecture du département du Jura, d'après la loi du 2 pluviôse an VIII ().
Les curistes bénéficient des bienfaits de la source Lédonia depuis 1892 au centre thermal Ledonia, situé dans le parc des bains.
Le Docteur Jean Michel (Jean-Marie-Vital Michel), chirurgien de l'hôpital de Lons-le-Saunier, a été torturé et abattu par l'occupant allemand le 27 avril 1944 en représailles des soins apportés à des maquisards blessés.
Au cours de la seconde Guerre mondiale, Lons-le-Saunier est libérée le 2 septembre 1944 par les troupes débarquées en Provence[13].
Héraldique
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : Coupé : au premier parti de gueules à la bande d'or et d'or au huchet d'azur, embouché, virolé et enguiché de gueules, au second d'argent plain. |
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Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Les résultats du 2e tour de l'élection présidentielle à Lons-le-Saunier sont les suivants : Emmanuel Macron (En Marche!) arrive à la première place avec 72,61% des voix. Il devance Marine Le Pen (Front national) qui récolte 27,39% des voix.
Emmanuel Macron (En Marche!) était aussi arrivé en première position au premier tour (24,75% des votes).
On décompte 6,1% de votes blancs et 2,2% de votes nuls parmi les votants[14].
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[15],[Note 1].
En 2017, la commune comptait 17 291 habitants[Note 2], en diminution de 0,36 % par rapport à 2012 (Jura : -0,29 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
La population de l'aire urbaine (101 communes[17]) est de 58 058 habitants en 2012[18].
Enseignement
- Collège Saint-Exupéry
- Collège Aristide-Briand
- Collège Rouget-de-Lisle
- Collège-lycée privé de Sainte-Marie
- Lycée agricole de Mancy
- Lycée général et technologique Jean Michel
Économie
Lons-le-Saunier est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie du Jura, qui gère, avec Kéolis (filiale de la SNCF), l’aéroport de Dole-Jura.
Aujourd'hui, l'économie du Jura a considérablement changé autour de deux principaux pôles : Dole et Lons-le-Saunier.
Lons-le-Saunier bénéficie de sa proximité avec la Suisse et se situe à l’entrée de zones touristiques fréquentées comme le Parc naturel régional du Haut-Jura. Par ailleurs, la position de carrefour de Lons-le-Saunier entre les ensembles géographiques de la plaine jurassienne et des premiers plateaux lui a conféré un rôle de place commerciale importante.
On trouve à Lons-le-Saunier et sa périphérie trois grandes zones d'activités :
- la zone commerciale de Chantrans, la plus récente, dans la commune de Montmorot ;
- la zone commerciale de la Vallière, dont la modernisation est à l'étude ;
- la zone industrielle à cheval sur les communes de Lons-le-Saunier et de Perrigny.
À proximité du centre-ville, se trouve l'usine Bel qui fabrique les célèbres portions de fromage fondu de la marque La vache qui rit et l'usine du groupe Lactalis (Société Fromagère de Lons-Le-Saunier) de fabrication fromagère pour les marques commerciales Président et Société Crème. À la sortie de la ville, sur la route de Bourg-en-Bresse, se trouve la fromagerie de Rivoire-et-Jacquemin, un des nombreux fabricants de comté (appellation d'origine protégée) .
L'aérodrome de Lons-le-Saunier - Courlaoux a une vocation orientée vers le loisir (ULM notamment) et n'a pas de réelle vocation commerciale (fret ou passager).
Viticulture
Lons-le-Saunier est une commune viticole du vignoble du Jura, elle se situe dans les aires géographiques de l'AOC Côtes du Jura, l'AOC Crémant du Jura, l'IGP Franche-Comté et l'AOC Macvin du Jura[19].
Patrimoine et musées
- Hôtel d'Honneur (ancien Hôtel de ville)
- Rue des arcades et Tour de l'Horloge
- Rue du commerce ou rue des arcades
- Rue du Commerce
- Parc thermal Édouard Guénon, son bassin et son jet
- Liste des monuments historiques de Lons-le-Saunier[20]
- Les Thermes Lédonia
- Les salines de Lons-le-Saunier / Puits-Salé (histoire du sel du Jura)
- Le Théâtre
- L’Hôtel d'Honneur (ancien Hôtel de ville)
- Hôtel de préfecture du Jura
- Conseil départemental du Jura
- L'hôtel-Dieu (XVIIIe siècle)
- La tour de l'Horloge (XVIIIe siècle)
- La place de la Liberté
- La rue des Arcades ou rue du Commerce avec 146 arcades
- La place de la Comédie
- La place Bichat
- La gare du tacot (station des CFV du Jura) devant la gare PLM
- La statue de Rouget de Lisle
- La statue du général Lecourbe
- La fontaine aux dauphins, rue Perrin
- La fontaine du cygne, place du 11-Novembre
- La fontaine des Salines
- La fontaine aux lions
- La fontaine rue Lecourbe
- La fontaine place Bichat
- La fontaine de la rue du Commerce
- Musée des beaux-arts et d'archéologie de Lons-le-Saunier
- Maison de la Vache qui Rit : sur le site initial de fabrication en 1921 du célèbre fromage fondu, elle ouvre ses portes au printemps 2009 avec 60 000 visiteurs. D'un coût de plus de 10 M€, la maison a été financée à 90 % par l'entreprise Bel et à 10 % par le département, la région et la ville[21]
- Musée Rouget de Lisle
- Orgue de l'église de Cordeliers construit par Joseph et Claude-Ignace Callinet (1843), Classé M.H.
- Église Saint-Désiré de Lons-le-Saunier
Philatélie
- En 1936, un timbre de 20 centimes vert est émis. Il représente la statue de Rouget de Lisle à Lons-le-Saunier. Il est le premier à avoir fait l'objet d'une vente anticipée le 27 juin 1936, à Lons-le-Saunier. Il porte le n° YT 314.
- En 2006, c'est un timbre de 0,53 euro multicolore qui est émis. Il représente « Rouget de Lisle chantant la Marseillaise » d'après le tableau d'Isidore Pils avec à gauche le village de Montaigu et à droite la ville de Lons-le-Saunier. Il a bénéficié de deux cachets 1er jour, un à Paris le 13 juillet et un second à Lons-le-Saunier le 14 juillet. Il porte le n° YT 3939[22].
- Une flamme postale est éditée en 1989 à l'en-tête Lons-le-Saunier (Jura) 1789-1989 et est sous-titrée Ville natale de Rouget de Lisle ; elle représente deux portées de notes de musique et la statue de l'auteur de l'hymne national.
Personnalités liées à la commune

(par ordre chronologique de naissance)
- Philibert de Chalon, prince Philibert de Chalon-Arlay (Lons-le-Saunier 1502 - Florence, Italie 1530), prince d'Orange, généralissime des armées de Charles Quint.
- Christophe de Raincourt, (1601-1638) gouverneur de Lons-le-Saunier de mars à juillet 1637
- Théodore Vernier, comte de Montorient (Lons-le-Saunier 1731 - Paris 1818), jurisconsulte et homme politique.
- Jean Louis Voille (Paris 1744 - Lons-le-Saunier 1829), peintre, portraitiste prançais, il exerça son art en Russie à la fin du XVIIIe siècle, revint en France vers 1804 et vécut à Lons-le-saunier jusqu'à sa mort en 1829.
- Jean-Baptiste Pussin (Lons-le-Saunier 1745 - Paris 1811), un des précurseurs de la fonction d'infirmier psychiatrique.
- René-François Dumas (Jussey 1753 - Paris 1794), maire de Lons-le-Saunier en 1791, révolutionnaire.
- Marie-André Merle (Lons-le-Saunier 1754 - Lyon 1790), maire de Mâcon de 1788 à 1790, député du tiers-état pour le bailliage de Mâcon en 1789, fusillé comme suspect[23].
- Claude Joseph Rouget de Lisle (Lons-le-Saunier 1760 - Choisy-le-Roi, Val-de-Marne 1836), poète ; auteur de La Marseillaise.
- Laurent-Marie Janet (Saint-Julien 1768 - Lons-le-Saunier 1841), homme politique.
- Claude Pierre Rouget (Lons-le-Saunier 1770 - Paris 1833), général de brigade et frère de Rouget de Lisle
- Nicolas Philibert Desvernois (Lons-le-Saunier 1771 - id. 1859), militaire.
- Nicolas Philippe Guye (Lons-le-Saunier 1773 - Saint-Dié, Vosges 1845), général de la Révolution et de l'Empire. .
- Jean-Emmanuel Jobez (Morez 1775 - Lons-le-Saunier 1828), homme politique.
- Désiré Monnier (Lons-le-Saunier 1788 - Domblans 1867), érudit et folkloriste, auteur de plusieurs ouvrages consacrés aux traditions populaires de Franche-Comté au milieu du XIXe siècle.
- François Tamisier (Lons-le-Saunier 1809 - Paris 1880), un officier d'artillerie et homme politique.
- Jean Yanoski (Lons-le-Saunier 1813 - Paris 1851), historien français.
- Louis-Étienne Jousserandot (Lons-le-Saunier 1813 - Genève 1887), avocat, journaliste, préfet et écrivain français, auteur du Diamant de la Vouivre, ayant inspiré Le Médecin des pauvres.
- Jean-Joseph Perraud, sculpteur, il a légué son fonds d'atelier et sa propre collection d'art à la ville de Lons-le-Saunier qui l'expose en son Musée des beaux-arts.
- Louis de Ronchaud (Lons-le-Saunier 1816 - Saint-Germain 1887) : poète et écrivain ; fut conservateur du musée du Louvre et directeur des Musées nationaux.
- Dom Gréa (Lons-le-Saunier 1828 - 1917) : ecclésiastique français fondateur des Chanoines réguliers de l'Immaculée Conception.
- Maurice Joly (Lons-le-Saunier 1829 - 1878) : avocat, journaliste, écrivain ; auteur du Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu (1864), qui servira, après sa mort, à la composition d'un faux célèbre : Protocoles des sages de Sion.
- Benjamin Léon Mahon [24]dit Art Roë (1865-1914) : écrivain et enseignant né à Lons-le-Saunier; colonel d'artillerie mort héroïquement à Sainte-Marie-aux-Mines durant la guerre de 1914.
- Paul Azan (1874-1951) : militaire et historien né à Besançon et décédé à Lons-le-Saunier où était née sa mère.
- Maurice Chevassu (Lons-le-Saunier 1877 – 1957) : chirurgien et urologue français connu pour ses travaux sur le cancer du testicule.
- Auguste Bailly (Lons-le-Saunier 1878 - 1967), écrivain, historien et romaniste.
- René Charles Joseph Maire (Lons-le-Saunier 1878 - 1949) : botaniste, mycologue, membre de l'Institut de France.
- Léon Jenoudet (1885 - Lons-le-Saunier 1972), général français de la Seconde Guerre mondiale.
- Jeanne Bérangère, (Lons-le-Saunier 1887 - Paris 1946), actrice de cinéma et comédienne de théâtre.
- Marcel Étienne Grancher, (Lons-le-Saunier 1897 - Nice 1976) : journaliste et écrivain.
- André Renaudin (Lons-le-Saunier 1900 - 1997) : journaliste et écrivain.
- Paul-Émile Victor (Genève, Suisse 1907 - Bora Bora, Polynésie française 1995) : célèbre explorateur polaire, scientifique, ethnologue et écrivain ; patron (et fondateur en 1947) des Expéditions polaires françaises durant 29 ans. Il a passé une partie de son enfance à Lons-le-Saunier.
- Docteur Jean Michel (1908 - 1944) : chirurgien de l'hôpital de Lons-le-Saunier torturé et abattu par la gestapo le 27 avril 1944 en représailles des soins apportés à des maquisards blessés. Un lycée de la ville porte son nom.
- Nathan Hosanski (Wasilkow, Pologne 1914 - Kaunas, Reval, Estonie 1944): Rabbin, Aumônier auprès des réfugiés alsaciens de 1940 à 1943. Membre de la Résistance, il est déporté et assassiné par les nazis.
- Pierre Fournier, dit Pierre Gascar, (Paris 1916- 1997 Lons-le-Saunier), journaliste, critique littéraire, écrivain, essayiste et dialoguiste, Prix Goncourt 1953.
- René Rémond (Lons-le-Saunier 1918 - Paris 2007) : historien et politologue.
- Bernard Clavel (Lons-le-Saunier 1923 - La Motte-Servolex 2010) : écrivain.
- Michel Jouvet (Lons-le-Saunier 1925 - 2017) : neurobiologiste ; l'un des pionniers de l'hypnologie.
- Michel Mathiot (Besançon 1926 - Lons-le-Saunier 1999): Plusieurs fois champion de France de gymnastique, a participé à quatre jeux olympiques (1948,1952,1956,1960)
- Jean Amadou (Lons-le-Saunier 1929 - Neuilly-sur-Seine 2011) : chroniqueur, humoriste, chansonnier, journaliste et écrivain.
- Jean Vuillemey (Clairvaux-les-Lacs 1930 - Lons-le-Saunier 2012) : artiste peintre, maître-verrier.
- François Bel (Lons-le-Saunier 1931 - Paris 2007) : réalisateur et directeur de la photographie, Officier des Arts et des Lettres.
- Antoine Prost (Lons-le-Saunier 1933) : historien.
- Pierre Suard (Lons-le-Saunier 1934) : ingénieur, haut fonctionnaire français, dirigeant de sociétés nationales, ancien président de la Compagnie générale d’électricité, devenue Alcatel.
- Michel Campy (Lons-le-Saunier 1940) : enseignant-chercheur en géologie, spécialiste de la géologie du massif du Jura.
- Guy Canivet (Lons-le-Saunier 1943) : magistrat ; membre du Conseil constitutionnel.
- Jean-François Stévenin (Lons-le-Saunier 1944) : acteur et réalisateur.
- Guy Breniaux (Lons-le-Saunier 1946) : artiste peintre.
- Jacques Pélissard (Lyon, Rhône 1946) : homme politique ; maire de Lons-le-Saunier, député et Président des Maires de France.
- Jean-François Solnon (Lons-le-Saunier 1947) : historien français.
- Michel Menin (Lons-le-Saunier, 1948) : funambule français, détenteur de plusieurs records du monde de la discipline.
- Jean-Luc Mélenchon (Tanger, Maroc 1951) : homme politique a passé son enfance et a commencé son militantisme dans cette ville.
- Michel Grossiord (Lons-le-Saunier 1957) : journaliste.
- Denis Favier (né à Lons-le-Saunier 18 mai 1959) : général d'armée et ancien directeur général de la Gendarmerie nationale.
- Erik Lehmann (Lons-le-Saunier 1960) : entraîneur de basket-ball.
- André Berthozat (Lons-le-Saunier 1964) : rugbyman.
- Sylvain Curinier (Lons-le-Saunier 1969) : kayakiste (club d'Oyonnax) ; médaillé d'argent aux J.O. de Barcelone (1992).
- David Linarès (Lons-le-Saunier 1975) : joueur de football, champion de France en 2001 avec l'Olympique Lyonnais.
- Robinson Stévenin (Lons-le-Saunier 1981) : acteur.
- Hervé Charton (Lons-le-Saunier 1982) : auteur, metteur en scène, comédien, critique de livres et de théâtre.
- Baptiste Guiton (Messia-sur-Sorne 1984) : comédien, metteur en scène de théâtre, et réalisateur.
- Salomé Stévenin (Lons-le-Saunier 1985) : actrice.
- Romain Guillaume (Lons-le-Saunier 1985) : triathlète.
- Félix Lambey (Lons-le-Saunier 1994) : joueur de rugby à XV.
- Corentin Grevost (Lons-le-Saunier 1995) : Chanteur, auteur et compositeur, Gagnant de la saison 1 de Rising Star.
- Aslove (Lons-le-Saunier 1995) : disc jockey, auteur-compositeur, producteur et musicien.
- Évita Muzic (Lons-le-Saunier 1999) : coureuse cycliste.
- Martin Bourgeois République (Lons-le-Saunier 1999) : biathlète, champion du monde junior en 2019.
Transport
Grandes voies de circulation routière

La ville est un nœud routier. Elle est traversée par la RD 1083 (ex-RN 83) reliant Bourg-en-Bresse au sud et Besançon au nord-est, la RD 678 (ex-RN 78) avec Louhans et Chalon-sur-Saône vers l'ouest et la Suisse vers l'est (via la RN 5) rejointe à Saint-Laurent-en-Grandvaux.
L'autoroute A39 passe à une dizaine de kilomètres à l'ouest (péage de Beaurepaire-en-Bresse sur la commune du même nom). D'autres routes départementales irriguent la campagne bressane et le premier plateau.
Autres voies de circulation
Le tableau ci-dessous résume les voies de circulation automobile, cyclable ou pédestre présentes sur le territoire de la commune, hors les grandes artères déjà mentionnées dans la section précédente.
223 odonymes recensés à Lons-le-Saunier au 16 novembre 2013 | ||||||||||||||||
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Cité | Ave. | Bld | Chemin | Cours | Imp. | Montée | Promenade | Place | Esplanade | Carrefour | Route | Rue | Ruelle | Square | Autres | Total |
1 | 14 | 6 | 25 | 2 | 8 | 3 | 1 | 16 | 1 | 1 | 4 | 137 | 0 | 3 | 1 [N 1] | 223 |
Notes « N » |
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Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & OpenStreetMap & FNACA-GAJE du Jura |
Trains
La gare de Lons-le-Saunier est située sur la ligne de Mouchard à Bourg-en-Bresse. Le tronçon entre Saint-Amour et Mouchard a été électrifié en 1997 seulement, ce qui permet aujourd'hui de voir passer les rames TGV (un train quotidien de Strasbourg à Marseille à 14 h et dans le sens inverse à 14 h aussi). Les liaisons TER desservent surtout la capitale régionale Besançon avec un début de cadencement. La gare est également desservie par 3 à 4 TER A/R Lyon - Belfort.
Projet
La branche sud de la LGV Rhin-Rhône passera à proximité de l'autoroute A39 et une gare entre Lons et Louhans (Gare Bressane). La ville disposera alors d'une gare TGV permettant de rejoindre Strasbourg en 2 h, Lyon en 40 minutes et Paris en moins de 2 h[25].
Transports en commun

Une liaison routière en car (pelliculé en orange fluo) permet de rejoindre en 55 minutes la gare de Dole-Ville pour les liaisons TGV au départ ou à destination de Paris via Dijon.
La société FlixBus propose des liaisons routières quotidiennes à destination de Dijon et Paris, ainsi que d'autres villes françaises et européennes à moindre fréquence, depuis l'arrêt de l'entreprise Transarc située En Bercaille.
La gare routière, sise sur le parking de la gare ferrée de Lons, est le point de départ des lignes de transport par cars du département.
La ville de Lons et quelques communes voisines sont reliées par le service de bus urbains Tallis[26].
Contournement routier de l'ouest : effectif depuis 2016
L'idée d'un contournement ouest de Lons-le-Saunier, lancée en 1963, n’avait jamais pu aboutir (avis défavorable à l'issue d'une enquête publique en 1997 (le tracé était dommageable par ses impacts environnementaux et urbanistiques et il était en outre d’« une fonctionnalité incomplète[27] »). À cause de la décentralisation, le projet porté par l'État a été transmis au conseil général du Jura qui en reprend la maîtrise d'ouvrage depuis 2007.[réf. souhaitée]
Le contournement est une route bidirectionnelle à une voie (2x1 voie) avec quelques créneaux de dépassement. La Vallière et la Sorne sont franchies chacune par un viaduc. Le contournement démarre au nord au niveau du carrefour actuel RD 1083-RD 38, qui est aménagé en giratoire. Après avoir croisé la RD 678 au niveau du carrefour avec la RD 470 (giratoire futur), il se termine au sud au niveau du carrefour RD 1083 (ex-RN83)-RD 30[réf. nécessaire][28].
Le tracé passe dans les communes de Plainoiseau, L'Étoile, Montmorot, Courlans, Messia-sur-Sorne, Chilly-le-Vignoble et Gevingey. Mais pas dans la commune de Lons-le-Saunier.
Le coût du projet est de 46 M€. Le financement a été assuré à parts presque égales par l'État (27,5 %), le conseil régional de Franche-Comté (24 %), le conseil général du Jura (24 %) et la Communauté de communes du bassin lédonien (23,5 %)[29].
Un autre projet bien moins avancé vise à détourner le parcours actuel des camions qui empruntent la RD 678 en provenance ou à destination du massif. Ces camions traversent actuellement avec de lourdes nuisances les communes de Revigny, Conliège et Perrigny avant de rejoindre la rocade lédonienne, la RD 52 leur étant interdite à cause de la trop forte pente (13 %). Plusieurs tracés ont fait l'objet d'études préliminaires mais vu les coûts et les enjeux des territoires traversés, il est probable que le projet ne voie pas le jour avant 15 à 20 ans.
Vie militaire
Les unités militaires ayant tenu garnison à Lons-le-Saunier sont :
- 44e régiment d'Infanterie, (avant) 1906 - jusqu'à ?; 1939-1940
- 60e régiment d'infanterie, dissous en 1984 (Coluche y a effectué une partie de son service militaire).
Depuis le 11 novembre 2014, Lons-le-Saunier est jumelée avec le 6e régiment du matériel de Besançon[30].
Hôpital
Lons-le-Saunier compte un hôpital : le centre hospitalier de Lons qui succède à l'Hôtel-Dieu de Lons-le-Saunier du XVIIIe siècle.
Jumelages
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2020, millésimée 2017, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2019, date de référence statistique : 1er janvier 2017.
Références
- Michel Chevalier, Tableau industriel de la Franche-Comté, 1960-1961, Presses Univ. Franche-Comté, (lire en ligne), p. 21.
- CDM, Le livre jaune du comité de défense de la mine, Comité de défense de la mine, (lire en ligne), p. 8.
- Georges Lienhardt, Géologie du bassin houiller stéphanien du Jura et de ses morts-terrains, Éditions Technip Chambéry, Impr. réunies, .
- « Du charbon et du gaz de houille à Lons-le-Saunier », sur Le Progrès, .
- « Sur le site de l'Inventaire National du Patrimoine Naturel. »
- NEGRE (E.) Toponymie generale de la France (1990), t. 1, p.171.
- PRINET (Max) Industrie du sel en Franche-Comté avant la conquête française (suite) Mémoires de la société d'Élulation du Doubs année 1897 (1898), t. 2, p. 105, n.2.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 411b
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
- Site du cnrtl : étymologie de "saunier"
- Gilbert Cousin, Description de la Franche-Comté, Gauthier frères, (lire en ligne)
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (préf. Olivier Wieviorka), Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944- 8 mai 1945 : des débarquements aux villes libérées, Paris, éd. Autrement, coll. « Atlas-Mémoire », (1re éd. 1994), 79 p. (ISBN 978-2-746-70495-4 et 2-746-70495-1, OCLC 417826733, notice BnF no FRBNF39169074), p. 35
- « Lons-le-Saunier (39000) : Résultats de l'élection présidentielle 2017 », sur LExpress.fr (consulté le 23 août 2018)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016 et 2017.
- « Aire urbaine 2010 de Lons-le-Saunier », sur Insee.fr (consulté le 15 décembre 2015)
- « Séries historiques des résultats du recensement : Lons-le-Saunier », sur Insee.fr (consulté le 15 décembre 2015)
- Placido Llorca, « Lons-le-Saunier, commune viticole », sur Vin Vigne, (consulté le 14 novembre 2012)
- Sources : Le site officiel de la ville
- d'après délibération no 6564 du CG39
- Catalogue Yvert et Tellier, Tome 1
- Mâcon et ses maires, 1692-1992, trois siècles de vie mâconnaise, ouvrage édité par le Comité permanent d'études mâconnaises (avec le patronage scientifique de l'Institut de recherche du Val de Saône-Mâconnais), Mâcon, 1992.
- (en) Eric Blanchais, « MémorialGenWeb Fiche individuelle », sur www.memorialgenweb.org (consulté le 12 novembre 2018)
- Le site sud.lgvrhinrhone
- Le site de Tallis
- La Voix du Jura - 29/01/2004
- « Le contournement ouest de Lons-le-Saunier, ça y est, c’est fait ! » (consulté le 20 août 2016)
- Décision no 6475 du 7 décembre 2007 du CG39
- « Jumelage du 6e RMAT », sur defense.gouv.fr (consulté le 22 novembre 2017)
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel de la ville de Lons-le-Saunier
- Lons-le-Saunier sur le site de l'Institut géographique national
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