Marie Laforêt
Marie Laforêt, née le à Soulac-sur-Mer (Gironde) et morte le à Genolier (Suisse), est une chanteuse et actrice française, naturalisée suisse.
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Nom de naissance | Maïtena Marie Brigitte Douménach |
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Naissance |
à Soulac-sur-Mer (Gironde) |
Décès |
(à 80 ans) à Genolier (Suisse) |
Activité principale | Chanteuse, actrice |
Genre musical | Chanson française, variété française, pop |
Années actives | 1959 - 2008 |
Biographie
Origines familiales
Maïtena Douménach, dite Marie Laforêt, naît le à Soulac-sur-Mer (Gironde) et morte le à Genolier (Suisse). Son prénom, Maïtenas, d'origine basque, ayant la signification d'« aimée », est donné parfois par des habitants du Languedoc, surtout des Pyrénées[1]. Le nom de famille de son père, Douménach, est d'origine catalane (équivalent de Domenech)[réf. nécessaire].
Enfance et adolescence
Marie Laforêt est la fille de Jean Douménach (1909-1983)[2], polytechnicien[3], mathématicien et chercheur au CNRS, et de Marie Louise Saint Guily (1912-1993)[4], femme au foyer[5]. La famille de son père est originaire d'Olette, village des Pyrénées-Orientales[6], celle de sa mère de Bordeaux. Ses grands-parents paternels se sont installés à Sainte-Terre, près de Libourne, au début du XXe siècle, dans une maison que son père habite longtemps et où Marie Laforêt passe ses vacances d'enfant[7].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Douménach trouvent refuge à Cahors et dans la commune des ancêtres, Lavelanet. Alors que son père est prisonnier de guerre en Allemagne, Marie, sa sœur Alexandra et leur mère connaissent beaucoup de privations et vivent une vie difficile[8]. En 1998, elle révèle qu'à l'âge de trois ans, elle a été violée à plusieurs reprises par un voisin, épisode traumatisant dont le souvenir est demeuré refoulé et occulté pendant près de quarante ans avant de refaire surface[9],[10].
Après le retour de captivité du père en , la famille vit à Valenciennes, où Jean Douménach dirige un atelier de constructions ferroviaires, tandis que Maïtena fait sa scolarité au lycée de filles Watteau, jusqu'en cinquième. Ensuite, les Doumenach s'établissent à Paris[11],[12].
Après s'être rapprochée de la religion et avoir réfléchi un temps sur l'idée d'aller au couvent, elle suit à Paris des études au lycée Jean-de-La Fontaine, où elle commence à éprouver un intérêt vif pour ses premières expériences du jeu dramatique, qui ont pour elle un bénéfique effet cathartique[8].
Carrière professionnelle
Sa carrière commence après qu'elle a remporté le concours « Naissance d'une étoile », organisé par Europe no 1 en 1959, en remplaçant sa sœur[13]. Elle y décroche un rôle dans un film de Louis Malle, Liberté. Remarquée par Raymond Rouleau, elle fréquente les cours de théâtre de celui-ci. Le projet de film de Louis Malle est en fin de compte abandonné et c'est avec Alain Delon et Maurice Ronet dans Plein Soleil de René Clément qu'elle fait sa première apparition remarquée au cinéma.
Les rôles se suivent. Le réalisateur Jean-Gabriel Albicocco (1936-2001) son mari d'alors, la fait tourner dans deux de ses films : La Fille aux yeux d'or d'après le roman d'Honoré de Balzac et Le Rat d'Amérique, d'après celui de Jacques Lanzmann, avec un autre chanteur-comédien, Charles Aznavour.
En sort son deuxième 45 tours, après la BO du film de Marcel Moussy Saint-Tropez Blues en 1960, qu'elle enregistre avec son ami d'enfance Jacques Higelin, qui va marquer sa carrière. C'est l'avènement des Vendanges de l'amour, écrit par Danyel Gérard. De 1963 à 1970, André Popp signe toutes les orchestrations de ses succès et composera pour elle 18 chansons dont Mon amour, mon ami, Manchester et Liverpool et Dans le lit de Lola[14].
Les succès s'enchaînent : Frantz (duo avec Guy Béart), Viens sur la montagne et La Tendresse en 1964, Katy cruelle et La Bague au doigt en 1965, Marie-douceur, Marie-colère, adaptation de Paint It Black, Manchester et Liverpool et La Voix du silence, version française de The Sound of Silence (1966). En 1967, Ivan, Boris et moi est un succès populaire ainsi que Mon amour, mon ami, puis fin 1968 Que calor la vida.
À la fin des années 1960, elle entame un tournant et souhaite orienter sa carrière vers des titres plus personnels et notamment puisés dans les folklores américains et européens, sorte de « world music » dont elle devient une pionnière en France. Dans cet état d'esprit, elle chante à Paris, à l'Olympia en 1969 (récital gravé sur disque), à Bobino l'année suivante et au Théâtre de la Ville en 1971-72. Le Vin de l'été, version française en 1969 de Summer Wine, de Lee Hazlewood en témoigne par exemple.
Cette période située entre 1968 et 1972 est sans doute la plus riche et la plus authentique sur un plan artistique, l'amenant sur les scènes du monde entier. C'est également à cette époque qu'elle signe ses textes sous le pseudonyme de Françoise They. Mais cela ne plaît pas à CBS, sa nouvelle maison de disques. Ils attendaient des tubes et des chansons légères. Marie Laforêt, elle, avait envie de berceuses yougoslaves et de rythmes brésiliens (elle travaille notamment avec Egberto Gismonti et l'Argentin Jorge Milchberg). La chanteuse signe alors chez Polydor et après un dernier album très personnel en 1972, elle décide de renoncer à ses goûts musicaux pour se laisser guider par ses producteurs et répondre aux attentes d'un public plus large.
Plusieurs grands succès populaires marquent cette période commerciale : Viens, viens, adaptation d'un tube allemand, Mais je t'aime, L'Amour comme à 16 ans, Tant qu'il y aura des chevaux (paroles et musique de Nicolas Peyrac), en 1973, Cadeau, en 1974, adaptation du tube country No Charge, Maine-Montparnasse, en 1976, Il a neigé sur Yesterday, en 1977, chanson-hommage aux Beatles[15]. En , elle décide d'aller s'installer en Suisse et annonce renoncer aux enregistrements, afin d'échapper à la surmédiatisation et pouvoir écrire des livres dans l'anonymat[16].
En 1978, elle s'installe à Genève où elle tient jusqu'en 1981 une galerie d'art dans laquelle elle exerce aussi la profession de commissaire-priseur[6]. Cependant, en 1979, elle revient aussi au cinéma dans Flic ou Voyou aux côtés de Jean-Paul Belmondo et de Michel Galabru.
Après un détour par la littérature avec la publication de Contes et légendes de ma vie privée chez Stock, Marie Laforêt se consacre surtout au cinéma, en France bien sûr, mais aussi en Italie. Son rôle le plus marquant alors est dans le film argentin Tangos, l'exil de Gardel, qui obtient le Grand prix du jury à la Mostra de Venise en 1985. Peu de disques sortent malgré quelques tentatives en 1982, par exemple avec Blanche nuit de satin (reprise de Nights in White Satin du groupe The Moody Blues).

En 1993, elle revient avec un album dont elle signe tous les textes, sans pseudonyme cette fois, Reconnaissances dont sont issus deux singles : Genève... ou bien et Richard Toll. En 1994, la chanteuse publie une compilation en quatre volumes, parcourant ses 30 ans de carrière discographique. La compilation Fragile de A à Z se décline également en quatre volumes séparés (Fragile de A à H, Fragile de I à L, Fragile de L à P et Fragile de P à Z). Une compilation des meilleurs titres sort également sous le titre Éventail 1963-1993. La carrière de Marie Laforêt se poursuit pendant les années 1990 au cinéma, dont Tykho Moon d'Enki Bilal.
En 1998, son album Voyages au long cours contient 17 titres inédits enregistrés sur scène lors d'une tournée mondiale (1969-1970). Elle y chante en anglais (Barbara Allen), en espagnol (Cabrestero), en italien (Cicerenella), en russe, en roumain aussi bien qu'en français (Marleau). Marie Laforêt a beaucoup chanté sur scène des chansons restées inédites comme Mon cœur se balance, composée sur une musique de Mendelssohn.
En 2001, elle publie Mes petites magies, livre de recettes pour devenir jeune, un livre de recettes de beauté, puis, en 2002, Panier de crabes : les vrais maîtres du monde, un livre engagé dans lequel elle dénonce les dérives du monde de la finance, qu'elle a côtoyé lorsqu'elle était mariée à Éric de Lavandeyra.
Après avoir joué Maria Callas dans Master Class, rôle qui lui vaut d'excellentes critiques (nomination aux Molières en 2000 pour son interprétation), elle remplace Isabelle Mergault dans la pièce de Laurent Ruquier La Presse est unanime en 2003. Elle joue également durant un mois à l'Espace Cardin en 2004 dans Jésus la Caille, adapté du roman Jésus-la-Caille de Francis Carco. Elle participe chaque semaine sur Europe 1 à l'émission de Laurent Ruquier On va s'gêner.
Marie Laforêt remonte sur scène du 14 au , dans le cadre du festival Juste pour rire de Montréal, en avant-première d'une série de spectacles qu'accueille le théâtre des Bouffes-Parisiens[17], à Paris, du 12 au , pour son premier tour de chant depuis 1972. Le public est au rendez-vous : le spectacle se joue à guichets fermés. Après deux ans d'attente, une série de concerts pour , et une tournée d'adieux sont annoncées, puis annulées à la suite de problèmes de santé de la chanteuse.
Vie privée
En 1961, elle épouse le réalisateur Jean-Gabriel Albicocco (1936-2001).
Entre 1965 et 1967, elle refait sa vie avec Judas Azuelos, homme d'affaires d'origine juive marocaine dont elle a deux enfants : Lisa Azuelos née en 1965, réalisatrice des films LOL et Dalida, et Jean-Mehdi-Abraham Azuelos né en 1967.
En 1971, elle épouse Alain Kahn-Sriber[18],[11],[19], homme d'affaires et collectionneur d'art[20] dont elle a un troisième enfant : Ève-Marie-Deborah née en 1974.
Un autre homme important dans sa vie, Pierre Cornette de Saint Cyr, commissaire-priseur, écrivain et collectionneur d'art, l'initie, à la fin des années 1970, au marché de l'art.
En 1980, à Genève, elle épouse Pierre Meyer, chirurgien.
Le , elle épouse l'agent de change Éric de Lavandeyra dont elle se sépare quatre ans plus tard. Dans l'émission télévisée Tout le monde en parle, le 9 février 2002, elle livre un témoignage à charge visant Éric de Lavandeyra ; elle se dit persécutée par « une organisation criminelle disposant d'un budget environ deux cent cinquante fois supérieur à celui de la France » et liée à l'ordre du Temple solaire [21].
Mort
Marie Laforêt meurt le à Genolier (Suisse), pour une raison restée inconnue du grand public[22],[23]. Ses obsèques se déroulent à Paris en l'église Saint-Eustache le 7 novembre suivant[24] ; elles sont suivies de son inhumation dans l'intimité familiale au cimetière du Père-Lachaise (division 49)[25].
Discographie
Albums studio
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1965 : La Fleur sans nom (Disques Festival)
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1968 : Le Lit de Lola (Disques Festival)
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1968 : Que calor la vida (Disques Festival)
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1969 : Le Vin de l’été (Disques Festival)
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1970 : Portrait (Disques Festival)
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1973 : Pourquoi les Hommes pleurent ? (Polydor)
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1974 : Noé (Polydor)
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Albums en public
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Albums en espagnol
1964 : Y Volvamos al Amor
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1965 : Entre Tú y Yo
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1968 : Qué Calor la Vida
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1969 : Mon amour, mon ami
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Album en italien
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Album en portugais
1967 : Sôbre a Montanha
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E.P.s édités en France
1963 : Volume I
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1963 : Blowin’ In the Wind (Volume II)
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1963 : Volume III
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1964 : Chante pour les Enfants (Volume IV)
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1964 : Chante en italien (Volume V)
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1964 : Volume VI
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1964 : Volume VII
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1965 : Volume VIII
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1965 : Volume IX
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1966 : Volume X
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1966 : Volume XII
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1967 : Volume XIII
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1967 : Volume XIV
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1968 : Volume XV
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1968 : Volume XVI
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1968 : Volume XVII
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1969 : Volume XVIII
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1969 : Autour du Monde (Volume XIX)
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1970 : Volume XX
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Singles hors album
1960 : Saint-Tropez Blues
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1969 : Mes bouquets d’asphodèles
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1969 : La Ballade de Clérambard
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1969 : L’Amandier
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1970 : Luciana
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1972 : Parle plus bas
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1973 : Tant qu’il y aura des chevaux
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1974 : Love
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1975 : Emporte-moi
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1980 : Parlez-moi d’amour
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1982 : Blanche nuit de satin
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1983 : Y’a pas de raison
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1988 : L’Aviva
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Singles en italien
1963 : Una Noia Senza Fine
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1963 : La Vendemmia dell'Amore
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1964 : La Nozze di Campagna
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1964 : E Se Qualcuno Si Innamorera di Me
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1965 : A Domani Amore
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1967 : Manchester e Liverpool
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1968 : Perchè Due Non Fa Tre |
1969 : Guarda Dove Vai
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1973 : Lei, Lei
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Singles en allemand
1963 : Mach' Mir Nichts Vor
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1967 : Manchester und Liverpool
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Intégrale Fragile de A à Z - 4 CD - 1994
Fragile de A à H (Une Musique)
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Fragile de I à L (Une Musique)
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Fragile de L à P (Une Musique)
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Fragile de P à Z (Une Musique)
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Intégrale Festival 1960/1970 - 7 CD - 1998
Volume 1 (Disques Festival)
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Volume 2 (Disques Festival)
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Volume 3 (Disques Festival)
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Volume 4 (Disques Festival)
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Volume 5 (Disques Festival)
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Volume 6 (Disques Festival)
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Volume 7 (Disques Festival)
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Intégrale 18 CD - 2020
CD 1 : 1961 - 1964
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CD 2 : 1964 - 1966
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CD 3 : 1966 - 1968
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CD 4 : 1968 - 1969
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CD 5 : 1969 - 1970
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CD 6 : 1971 - 1972
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CD 7 : 1973
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CD 8 : 1974
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CD 9 : 1975 - 1976
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CD 10 : 1977
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CD 11 : 1977 - 1988
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CD 12 : 1993 - 1994
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CD 13 : Live Olympia novembre 1969
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CD 14 : Voyages au long cours - Folklore des années de scène entre 1968 et 1971
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CD 15 : Concert aux Bouffes Parisiens septembre 2005 - Inédit
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CD 16 : Marie Laforêt chante en italien
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CD 17 : Les versions étrangères
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CD 18 : Documents et raretés
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Chansons
Chansons inédites ou face B de 45 tours
- Tumbleweed et Saint-Tropez blues, sur la B.O. du film Saint-Tropez Blues (1961)
- Johnny Guitar (Victor Young), sur la B.O. du film du même titre (1963)
- Banks of the Ohio (traditionnel) titre hors album extrait du E.P. Blowin' In the Wind (1963)
- Sur le chemin des Andes (Marie Laforêt ; Michel Jourdan ; traditionnel) titre hors album extrait du E.P. Volume XII et autre version de La Flûte magique (1966)
- L'Amour de Moy (traditionnel) chanté une fois à la TV dans Un portrait de Marie Laforêt (1967)
- Simone (traditionnel) chanté une fois à la TV dans Un portrait de Marie Laforêt (1967)
- Belle qui tiens ma vie (traditionnel) chanté lors des récitals de 1968
- Marie douce Marie (Franck Thomas ; Jean-Michel Rivat ; Philippe Monnet) face B de Choux, cailloux, genoux, époux (1970)
- Dis à Mathieu (Gérard Layani) Face B de Choux, cailloux, genoux, époux (1970)
- Esclave et reine (Marie Laforêt ; Egberto Gismonti) inédit d’un album jamais édité, le titre a filtré sur internet en 2012 (1970)
- Il faut savoir pardonner (Marie Laforêt ; Egberto Gismonti) inédit chanté lors de récitals et une seule fois à la TV (1969-70)
- Mon cœur se balance (Marie Laforêt ; Mendelssohn) inédit chanté lors de récitals et dans quelques émissions TV (1971)
- L’automne rêve aux lilas (Marie Laforêt ; Bernard Wistraete) inédit édité en 2003 (1971)
- Aussi loin que l’amour (Denise Glaser ; Sébastien Marotto) inédit B.O. du film du même nom (1972)
- Daniel (Marie Laforêt ; Elton John ; Bernie Taupin) face B de Cadeau (1974)
- Un jour (Pierre Bachelet) face B de Roman d’amour (1979)
- Moi Marie (Gilbert Montagné) inédit d’un album jamais édité, chanté une seule fois à la TV dans La Grande Roue (1980)
- L'Homme de l'Espace (Pascal Arroyo - Pierre Grosz) inédit d’un album jamais édité chanté une seule fois le 23 décembre 1980 Grand Plateau TSR (1980)
- La Frontière (ou La Californie) (Gilbert Montagné) inédit d’un album jamais édité, chanté une seule fois à la TV dans Stars 80 (1980)
- Mon amour où es tu passé (Gilbert Montagné - Daniel Boublil) inédit d’un album jamais édité, chanté deux fois à la TV dans La Grande Roue et dans Stars 80 (1980)
- Quand les lilas refleuriront (Guy Béart) reprise inédite chantée une seule fois à la TV (1983)
Liste alphabétique
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Reprises de ses chansons
Durant sa première tournée Tour 89, Mylène Farmer reprend Je voudrais tant que tu comprennes, chantée par Marie Laforêt en 1966. Sur son quatrième album Six pieds sous terre, RoBERT (auteur-compositeur de la scène alternative française) reprend la Prière pour aller au paradis, écrite par Marie Laforêt en 1973. Le réalisateur François Ozon fait reprendre le titre Mon amour, mon ami par la comédienne Virginie Ledoyen dans le film 8 femmes (2002). Le même titre est repris dans le troisième album Summer Spleen de Michaël Roy (auteur-compositeur de la scène alternative française) en 2018.
Filmographie
Cinéma
- 1960 : Plein Soleil de René Clément : Marge Duval
- 1961 : Saint-Tropez Blues de Marcel Moussy : Anne-Marie
- 1961 : La Fille aux yeux d'or de Jean-Gabriel Albicocco : la fille
- 1961 : Les Amours célèbres, sketch Les comédiennes de Michel Boisrond : Mlle George
- 1962 : Los 4 golpes (les 4 coups) de François Truffaut (court-métrage) : une complice n° 2
- 1962 : Le Rat d'Amérique de Jean-Gabriel Albicocco : Maria
- 1962 : Leviathan de Léonard Keigel : Angèle
- 1963 : Cherchez l'idole de Michel Boisrond
- 1963 : À cause, à cause d'une femme de Michel Deville : Agathe
- 1964 : La Chasse à l'homme d'Édouard Molinaro : Gisèle
- 1965 : Cent briques et des tuiles de Pierre Grimblat : Ida
- 1965 : Des filles pour l'armée (Le Soldatesse) de Valerio Zurlini : Eftichia
- 1965 : Marie-Chantal contre Dr Kha de Claude Chabrol : Marie-Chantal
- 1967 : Le Treizième Caprice de Roger Boussinot : Fanny
- 1967 : Le Valet de carreau (Jack of Diamonds) de Don Taylor : Olga
- 1972 : Le Petit Poucet de Michel Boisrond : la reine
- 1979 : Flic ou Voyou de Georges Lautner : Edmonde Puget-Rostand
- 1982 : Les Diplômés du dernier rang de Christian Gion : Dominique
- 1982 : Que les gros salaires lèvent le doigt ! de Denys Granier-Deferre : Rose (non créditée au générique)
- 1984 : Les Morfalous d'Henri Verneuil : Hélène Laroche-Fréon
- 1984 : Joyeuses Pâques de Georges Lautner : Sophie Margelle
- 1985 : Le Pactole de Jean-Pierre Mocky : Greta Rousselet
- 1985 : Tangos, l'exil de Gardel de Fernando Solanas : Mariana
- 1987 : Sale Destin de Sylvain Madigan : Marthe Marboni
- 1987 : Fucking Fernand de Gérard Mordillat : Lotte
- 1987 : Il est génial papy ! de Michel Drach : Louise
- 1989 : La Folle journée ou Le mariage de Figaro de Roger Coggio : la comtesse
- 1990 : L'avaro de Tonino Cervi : Comtesse Isabella Spinosi
- 1990 : Una fredda mattina di maggio de Vittorio Sindoni : une journaliste politique
- 1990 : Présumé dangereux de Georges Lautner : Théa
- 1992 : Tutti gli uomini di Sara de Gianpolo Tescari : la mère de Sara
- 1995 : Ainsi soient-elles de Patrick et Liza Alessandrin : la mère de Marie
- 1995 : Dis-moi oui d'Alexandre Arcady : Mme Villiers
- 1996 : Tykho Moon d'Enki Bilal : Éva
- 1997 : Héroïnes de Gérard Krawczyk : Sylvie
- 1997 : C'est la tangente que je préfère de Charlotte Silvera : Pétra, la vérité
- 2000 : Jeux pour mourir de Bruno Romy
- 2008 : Les Bureaux de Dieu de Claire Simon : Martine
Télévision
- 1961 : Le Rouge et le Noir de Pierre Cardinal (téléfilm) : Mathile De La Mole
- 1965 : La redevance du fantôme de Robert Enrico (téléfilm) : Miss Diamond
- 1972 : Kean: Un roi de théâtre de Marcel Moussy (téléfilm) : Comtesse Elena de Kloefeld
- 1984 : Emmenez-moi au théâtre (série TV) : Pauline
- 1987 : La Mafia 3 (La Piovra 3) de Luigi Perelli (série TV) : Anna Antinari
- 1988 : Le loufiat (série TV) : la star
- 1989 : La Bugiarda,de Franco Giraldi (téléfilm) : Elvira
- 1989 : Isabella la ladra (série TV) : Elvira
- 1990 : L'affaire Rodani (Quattro piccole donne) de Gianfranco Albano (série TV) : la mère des quatre filles
- 1992 : Un cane sciolto 3 de Giorgio Capitani (téléfilm) : Hélène
- 1994 : A che punto è la notte ? de Nanni Loy (téléfilm) : Chantal Guidi
- 1995 : Adrien Le Sage: Ma fille est impossible (téléfilm) : Comtesse de Pontigny
- 1996 : L'histoire du Samedi (série TV) : Françoise
- 1997 : Le Désert de feu (Desierte di fuoco) d'Enzo G. Castellari (téléfilm) : Rahma
- 1998 : Jeudi 12 de Patrick Vidal (série TV) : Françoise Gamelin
- 1998 : Villa Vanille de Jean Sagols (téléfilm) : Pronia
Théâtre
- 1969 : La Hobereaute, de Jacques Audiberti, mise en scène Georges Vitaly, hôtel de Béthune-Sully
- 1973 : Le Partage de midi, de Paul Claudel, mise en scène de G.-H. Régnier, théâtre de Bourges, le rôle d'Isé
- 1992 : L'Écorce bleue, de Marguerite Yourcenar, lecture dans le cadre du Festival de Carpentras le à 22 h, théâtre de Plein Air.
- 1997 : Le Vietnam de Marguerite Duras, lecture accompagnée par l'ensemble Ca Tru Thai Ha de Hanoï, festival de Saint-Florent-le-Vieil, donné à l'abbatiale le
- 1999 : Master Class, de Terrence McNally, mise en scène Didier Long, théâtre Antoine
- 2000 : Master Class, de Terrence McNally, reprise pour quelques représentations exceptionnelles du au à l'Opéra-Comique de la ville de Paris
- 2003 : La Presse est unanime, de Laurent Ruquier, mise en scène Agnès Boury, théâtre des Variétés
- 2004 : Jésus la Caille, adapté du roman Jésus-la-Caille de Francis Carco, mise en scène Jacques Darcy, espace Pierre-Cardin
- 2008 : Master Class de Terrence McNally, mise en scène Didier Long, théâtre de Paris
- 2009 : L'Hirondelle inattendue, opéra de Simon Laks, récitante, orchestre philharmonique de Marseille sous la direction de Lukasz Borowicz, festival des musiques interdites de Marseille
ORTF
Marie Laforêt en tant que chanteuse a tourné plusieurs dizaines d'émissions au sein de l'ORTF (télévision française) ; sélection de celles qui l'ont mise au premier plan :
- : Bienvenue , production : Guy Béart, réalisation : Raoul Sangla, invités : Le Mime Marceau, Marie Laforêt, Les Enfants Terribles, Avron & Evrard, Les Troubadours, Guy Béart
- : Show Marie Laforêt (portrait de Marie Laforêt), production : Michèle Arnaud, réalisation : Pierre Koralnik - En noir et blanc avec en filigrane une interview sans concession de Marie Laforêt par Jacques Lanzmann.
- : Ça, c'est la vie de Marie Laforet , réalisation : Raoul Sangla
- : Discorama 70, réalisation : Raoul Sangla, présentation : Denise Glaser, invités : Marie Laforêt, Serge Lama, Brigitte Fontaine et Jacques Higelin
- : Podium 70, production : Arlen Papazian, réalisation : Jean-Paul Carrère, présentation : Georges de Caunes
- : A bout portant Marie Laforêt
- : Le Grand Échiquier de Jacques Chancel, réalisation : André Flederick, Guy Béart et ses invités : Marie Laforêt, Juliette Gréco, Patachou, Isabelle Aubret, Ivan Rebroff, Jean-Louis Barrault et Madeleine Renaud
- : Top à... Marie Laforêt, production Maritie et Gilbert Carpentier, réalisation : Marion Sarrault
- : Les yeux dans les yeux, Marie Laforêt invitée de Michel Lancelot interprète : Emporte-moi, Mais les plaisirs d'amour, Mais je t'aime, Viens, viens, Cabrestero
- : Autopsie d'un spectacle - Récital Marie Laforêt, production : Liliane Bordoni et Patrice Bellot, réalisation : Marion Sarrault
- : Restez donc avec nous le lundi sur TF1, Marie Laforêt invitée de Jean Bertho interprète : Maine Montparnasse, La légende de Thomas, On ne peut danser plus haut que ses souliers, Star Story, Le bonheur, La naissance
Publications
- 1981 : Contes et légendes de ma vie privée (ISBN 978-2-234-01349-0)
- 2001 : Mes petites magies, livre de recettes pour devenir jeune (ISBN 978-2-84098-648-5)
- 2002 : Panier de crabes : les vrais maîtres du monde (ISBN 978-2-84098-829-8)
- 2008 : Sous le pseudonyme d'Erna Huili-Collins. Ouvrage collectif Correspondances intempestives : à la folie... pas du tout, Triartis
Parcours à la radio
- 1959 : lauréate du concours Naissance d'une étoile organisé par Europe no 1.
- 1973 : animatrice durant l'été de l'émission Cause toujours, tu m'intéresses sur RTL.
- 1973 : actrice de radio dans Sheherazade, feuilleton de la RTB, elle incarne Shéhérazade.
- 1990 : sociétaire des Grosses Têtes sur RTL.
- 2004 : participante chaque semaine à l'émission de Laurent Ruquier On va s'gêner sur Europe 1.
Distinctions
Récompenses
- 1964 : grand prix du Marathon de la chanson française pour Les Vendanges de l'amour
- 1964 : grand prix de la chanson de l'été pour Viens sur la montagne
- 1964 : grand prix du Juke-Box d'Or italien pour La Vendemmia dell'amore
- 2006 : trophée Femmes en or pour le récital Marie chante Laforêt
Nominations
- 1988 : César de la meilleure actrice dans un second rôle pour Fucking Fernand
- 2000 : Molière de la comédienne pour Master Class
- 2009 : Molière de la comédienne pour Master Class
Notes et références
- « Une statistique du prénom Maïtena », sur www.aufeminin.com.
- « Jean Eugène Denis Douménach », sur Base collaborative Pierfit.
- « Douménach, Jean Eugène Denis (X 1929 ; 1909-1983) », sur École polytechnique (promotion X 1929)
- « Marie Louise Saint Guily », sur Base collaborative Pierfit.
- « Marie Laforêt, la « Fille aux yeux d'or », est morte », sur lepoint.fr,
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- « Biographie de Marie Laforêt ».
- Institut National de l’Audiovisuel – Ina.fr, « Viol Marie Laforêt/Mémoire différée », sur Ina.fr, (consulté le 24 janvier 2018)
- Hélène Lisle, « Marie Laforêt : la terrible phrase de sa mère lorsqu’elle lui a confié avoir été victime d’un viol à l’âge de 3 ans », sur Femme Actuelle, (consulté le 11 novembre 2019)
- interview dans l'émission Famille je vous aime
- interview dans VSD
- Julia Avellaneda, « Marie Laforêt, icône des années 60, est morte à l'âge de 80 ans », Gala, (lire en ligne)
- « André Popp, 90 ans « Musicien par plaisir » Brillante carrière d’arrangeur, Chef d’orchestre et de Compositeur : Piccolo, Saxo et Compagnie ! », sur France Musique (consulté le 15 décembre 2019)
- « Décès de Marie Laforêt : réécoutez les tubes de la chanteuse », sur www.franceinter.fr, (consulté le 15 décembre 2019)
- Jacques Pessis (dir.), Chronique de la chanson française, Chronique/Dargaud, , 240 p. (ISBN 2205055216).
- AFP, « Décès à 80 ans en Suisse de la chanteuse et actrice Marie Laforêt », sur www.lepoint.fr, (consulté le 4 novembre 2019).
- (fr) « Marie Laforêt : "Je déteste m'entendre chanter" », sur femme.wanadoo.fr (consulté le 18 juin 2010).
- « Influenceuse beauté avant l'heure, maîtresse supposée de Giscard, auteur d'un livre sur la finance... Cinq infos méconnues sur Marie Laforêt », sur www.cnews.fr, (consulté le 11 novembre 2019)
- Nouvelle dans le journal espagnol ABC.
- « Mort de Marie Laforêt : ces accusations délirantes lors de son passage dans une émission de Thierry Ardisson », sur telestar.fr, (consulté le 26 novembre 2019)
- « L’actrice et chanteuse Marie Laforêt est morte », sur lemonde.fr, .
- « Décès en Suisse de la chanteuse et actrice Marie Laforêt », sur letemps.ch, (consulté le 8 novembre 2019).
- 'La Rédaction, avec AFP', « A Paris, le dernier hommage à Marie Laforêt », Paris Match, (lire en ligne)
- « LAFORÊT Marie (Maïtena Douménach : 1939-2019) - Cimetières de France et d'ailleurs », sur www.landrucimetieres.fr (consulté le 15 décembre 2019)
- Musicalement, Marie douceur, Marie colère est une reprises de Paint It, Black des Rolling Stones.
Voir aussi
Bibliographie
- Pierre Fageolle & Egon Kragel, Marie Laforêt , éd. ... Car rien n'a d'importance, 1994
- Alain Wodrascka, Marie Laforêt - La femme aux cent visages, éd. L'Étoile du Sud, 1999
- Alain Wodrascka, Marie Laforêt - Portrait d'une star libre, éd. Didier Carpentier, 2009 (ISBN 978-2-84167-612-5)
- Alain Wodrascka, Marie Laforêt - long courrier vers l'aurore, Mustang éditions, préface de Nilda Fernandez, 2014
Liens externes
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