Mont-Saint-Jean (Sarthe)
Mont-Saint-Jean est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 640 habitants[Note 1].
Mont-Saint-Jean | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Sarthe |
Arrondissement | Mamers |
Canton | Sillé-le-Guillaume |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Champagne Conlinoise et du Pays de Sillé |
Maire Mandat |
Daniel Lefèvre 2014-2020 |
Code postal | 72140 |
Code commune | 72211 |
Démographie | |
Population municipale |
640 hab. (2017 ![]() |
Densité | 15 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 14′ 47″ nord, 0° 06′ 27″ ouest |
Altitude | Min. 95 m Max. 271 m |
Superficie | 42,31 km2 |
Localisation | |
Géographie
L'Orthe et le Defay coulent sur la commune.
Mont-Saint-Jean est une commune située dans la chaîne des Coëvrons, possédant un col, le col de la Croix des Six Chemins, commençant à l'intersection de la D 105 (route du col) et l'Orthe à 110 m d'altitude et finissant à 168 m d'altitude (1,6 km d'ascension pour une pente de 3,5 % de moyenne) en limite de Saint-Georges-le-Gaultier.
- Paysage.
- Entrée du bourg.
- Entrée du hameau de Cordé.
Hameaux et lieu-dits
- La Boëlle.
- Les Brosses.
- Le Champ Bisseau.
- Cordé.
- La Corvaserie.
- La Courvaulerie.
- La Ferrière.
- La grande Villaine.
- Hautary.
- La Lucazerie.
- Le Pont Landrie.
- Quincampoix.
- Croix à la Boëlle.
- Croix au Champ Bisseau.
- Grange de maison à Cordé.
- Croix à la Courvaulerie.
- Croix à Quincampoix.
Toponymie
Formé de « Mont » : du latin mons qui souligne la hauteur (237 mètres) et de « Saint-Jean » : l'apôtre Jean.
Le gentilé est Mont-Saint-Jeannais.
Histoire
Au cours de l'époque gallo-romaine (plus précisément, le Haut-Empire), d'importantes structures domestiques associées à des annexes dévolues à la production ont été mises place sur le territoire Mont-Saint-Jeannais[1],[2]. Ces bâtiments antiques, localisés au lieu-dit de « La Roullée » (arpents cadastraux no 1033, 1034, 10135 et 1039), un hameau situé sur les marges orientales de la commune et distant de 3 kilomètres « à vol d'oiseau » de l'actuel cœur de ville de Mont-Saint-Jean, se présentent sous la forme d'une vaste villa et dont le plan au sol observe un tracé rectangulaire[1],[2]. De récentes fouilles préventives, entreprises entre 2008 et 2012 notamment par le Service Régional d'Archéologie des Pays de la Loire et le CAPRA, ont permis de dégager et de restituer la quasi-totalité des vestiges de cet établissement rural gallo-romain[1],[2]. Ces mêmes investigations archéologiques ont mis en évidence que cette villa a été non-seulement liée à une activité agricole d'importance, mais également à une production sidérurgique dont l'atelier principal se trouve placé à 150 mètres de la villa, au lieu-dit de « La Selle »[1],[2]. Par ailleurs, hormis les ruines maçonnées des bâtiments, le site de la « La Roullée » a notamment livré des sépultures ; des fosses ; des structures de cuisson ; de nombreux objets, tels que des tessons de céramiques, des fragments de mosaïque, des tesselles, ou encore des artéfacts métallifères sous formes de scories ; mais également des restes osseux, certains d'origine humaine et d'autres de nature faunique[1],[2].
Au Moyen Âge, un prieuré, installé sur l'emplacement de la place sud de l'église, dépend de l'abbaye Saint-Nicolas d'Angers. Le premier sanctuaire paroissial est construit par les moines vers le XIe siècle.
Du XVIe siècle à 1914, une forge emploie jusqu'à 400 personnes. En effet, avant de se concentrer dans le Nord-Est de la France, l'industrie métallurgique était dispersée sur l'ensemble du territoire, à proximité de l'eau, des forêts, et des gisements ferreux en surface. Mont-Saint-Jean en est un exemple.
Depuis la fin de la Première Guerre mondiale, l'activité dominante demeure l'agriculture.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[6].
En 2017, la commune comptait 640 habitants[Note 2], en diminution de 7,38 % par rapport à 2012 (Sarthe : -0,15 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Jean-Baptiste d'origine romane des XIVe, XVe et XVIe siècles. Détruite partiellement par un incendie en 1864, elle est reconstruite en 1873.
- Monument aux morts et carré militaire au cimetière.
- Château La Lucazière.
- Haut-fourneau de Cordé du XIXe siècle.
- Lavoir de fin XVIIIe siècle en bois de chêne.
- Oratoire Saint-Jacques du début XIXe siècle.
- La forêt domaniale de Sillé, qui est partiellement situé dans la commune de Mont-Saint-Jean.
- l'étang de pêche de Mont-Saint-Jean au forêt domaniale de Sillé.
- Église Saint-Jean-Baptiste.
- Monument aux morts et carré militaire.
- La forêt domaniale de Sillé.
- L'étang de pêche.
Personnalités liées à la commune
- Henri-Évrard de Dreux-Brézé (1762-1829) : il occupe les fonctions de grand maître des cérémonies de France sous les règnes de Louis XVI, Louis XVIII et Charles X. C'est lui qui organise les états généraux en 1789. Son cœur est conservé dans l'église de Mont-Saint-Jean.
Héraldique
![]() |
Les armoiries de Mont-Saint-Jean se blasonnent ainsi : |
---|
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Population municipale 2017.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2020, millésimée 2017, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2019, date de référence statistique : 1er janvier 2017.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
- Florian Sarreste (dir.) et al., La villa gallo-romaine de Roullée/La Selle (Mont-Saint-Jean, Sarthe) : Bilan des recherches 2008-2012 - Archéologie dans le Silléen V, vol. Opération de fouille programmée pluriannuelle (no 2010-063), Service Régional de l’Archéologie des Pays de la Loire, , 216 p. (lire en ligne [PDF]).
- Christophe Loiseau (dir.) et Florian Sarreste, « La villa sous-titre chapitre résidence des élites à la campagne », dans Estelle Bertrand (dir.), Florian Sarreste (dir.), Alain Ferdière (préface), Christophe Loiseau et al., Passé de campagnes - Fermes et villae antiques de la Sarthe : Catalogue de l’exposition tenue du au au Centre d’Études et de Ressources Archéologiques du Maine Pierre Térouanne à Allonnes (Sarthe), CERAM Pierre Térouane Allonnes, , 100 p. (lire en ligne), pages 37 à 43.
- « Jean-Claude Garnier candidat à sa succession », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le 3 novembre 2014)
- « Les maires élus suite aux élections municipales de mars 2014 », sur le site de la Préfecture de la Sarthe (consulté le 13 avril 2014).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016 et 2017.
- Portail de la Sarthe
- Portail des communes de France