Olivier Marleix
Olivier Marleix, né le à Boulogne-Billancourt, est un homme politique français. Il est le fils d'Alain Marleix.
Olivier Marleix | |
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Fonctions | |
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Député de la 2e circonscription d'Eure-et-Loir | |
En fonction depuis le (7 ans, 9 mois et 9 jours) |
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Élection | 17 juin 2012 |
Réélection | 18 juin 2017 |
Législature | XIVe et XVe |
Groupe politique | UMP (2012-2015) LR (depuis 2015) |
Prédécesseur | Gérard Hamel |
Maire d'Anet | |
– (9 ans, 6 mois et 9 jours) |
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Élection | 9 mars 2008 |
Réélection | 23 mars 2014 |
Prédécesseur | Claude Favrat |
Successeur | Aliette Le Bihan |
Vice-président du Conseil général d'Eure-et-Loir chargé de la culture | |
– (3 ans et 13 jours) |
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Président | Albéric de Montgolfier |
Successeur | Evelyne Lefebvre |
Conseiller général d'Eure-et-Loir Élu dans le canton d'Anet | |
– (6 ans, 1 mois et 6 jours) |
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Prédécesseur | Claude Favrat |
Successeur | Evelyne Lefebvre |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine, France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | RPR UMP LR |
Père | Alain Marleix |
Diplômé de | IEP de Paris Université Clermont-Ferrand-I |
Ancien président de l’Union des jeunes pour le progrès, il est membre du parti Les Républicains, maire d’Anet de 2008 à 2017. Il a été membre de plusieurs cabinets ministériels, en collectivités territoriales et conseiller à la présidence de la République sous le mandat de Nicolas Sarkozy. Depuis 2012, il est élu député dans la 2e circonscription d'Eure-et-Loir.
Biographie
Études
Diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris (1992), Olivier Marleix est également titulaire d'un DEA de droit public obtenu à l'Université de Clermont-Ferrand.
Parcours politique
Olivier Marleix s'engage en politique en 1989, puis prend une part active à la campagne de l'élection présidentielle de 1995 à l'occasion de laquelle il préside le comité des jeunes, de soutien à la candidature d'Édouard Balladur.
En 1997, Olivier Marleix est élu président de l'Union des jeunes pour le progrès, organisation politique des jeunes gaullistes sociaux[1].
Parallèlement à cet engagement militant, il intègre les cabinets de plusieurs élus du Rassemblement pour la République avant de devenir directeur de cabinet de Martial Taugourdeau en 1998 au conseil général d'Eure-et-Loir.
En , il est élu maire d'Anet et conseiller général d'Eure-et-Loir (canton d'Anet). Il est élu à la présidence de la commission chargée des affaires culturelles du conseil général en 2008. De 2008 à 2011, il est également vice-président du conseil général, avant de devenir depuis le dernier renouvellement de l'assemblée départementale, président du groupe majoritaire « Gagner avec l'Eure-et-Loir », qui rassemble des élus de la droite républicaine au centre-gauche.
Le , il annonce sa candidature aux élections législatives de juin 2012, sur la 2e circonscription d'Eure-et-Loir[2] et obtient l'investiture de l'UMP le [3]. Il est élu député au second tour de l'élection en devançant la candidate du parti socialiste Gisèle Boullais[4].
Le , Olivier Marleix est élu Président de la fédération des Républicains d'Eure-et-Loir[5].
Il soutient Nicolas Sarkozy pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[6]. Dans le cadre de sa campagne, il est nommé orateur national chargé de l'identité.
Il est réélu député en [7] avec plus de 59 % des voix face à la candidate LREM Claire Tassadit-Houd.
Il parraine Laurent Wauquiez pour le congrès des Républicains de 2017, scrutin à l'issue duquel celui-ci est élu président du parti Républicains[8].
Le , il démissionne de son mandat de maire d'Anet pour cause de cumul des mandats. Sa première adjointe Aliette Le Bihan est alors élue maire de la commune par le conseil municipal.
Derniers travaux parlementaires
- 2017 - 2018 : Co-rapporteur de la mission d'information sur la déontologie des fonctionnaires et l'encadrement des conflits d'intérêts.
- – : Président de la Commission d’enquête sur les décisions de l’État en matière de politique industrielle, notamment dans les cas d’Alstom, d’Alcatel et de STX[9].
Parcours professionnel
- 1989 – 1992 : chargé de mission au cabinet de Charles Pasqua, président du groupe RPR au Sénat[10] ;
- 1993 – 1995 : attaché parlementaire au sein du cabinet de Michèle Alliot-Marie, ministre de la Jeunesse et des Sports[11] ;
- 1995 – 1998 : directeur de cabinet de Nicole Catala, adjointe au maire de Paris ;
- 1998 – 2001 : directeur de cabinet de Martial Taugourdeau, président du conseil général d'Eure-et-Loir et sénateur ;
- 2001 – 2005 : directeur général des services du conseil général d'Eure-et-Loir et directeur de cabinet (2004-2005) d'Albéric de Montgolfier, président ;
- 2005 – 2007 : conseiller technique au sein du cabinet de Brice Hortefeux, ministre délégué aux Collectivités territoriales[12] ;
- 2005 – 2008 : maître de conférences associé à l'Institut d'études politiques de Paris[réf. nécessaire] ;
- 2008 –2013 : Président du Syndicat mixte du Pays Drouais[réf. nécessaire] ;
- 2009 – 2011 : conseiller technique à la présidence de la République auprès de Nicolas Sarkozy ;
- – 2012 : conseiller parlementaire et élections au sein du cabinet de Claude Guéant, ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l'Immigration[13].
- 2015– : Secrétaire national des "Républicains" à l'intégration[14] ;
Commission d'enquête parlementaire sur la politique industrielle : "Affaire Alstom-General Electric"
La branche Energie Alstom, qui renouvelle tous les turboalternateurs des 19 centrales nucléaires françaises (75 % de la production d’électricité nationale française) a été rachetée, fin 2014, par l’américain General Electric[15].
En , à l'initiative du groupe Les Républicains, est créée une commission d’enquête parlementaire sur les décisions de l’Etat en matière de politique industrielle, s’intéressant notamment à la cession de la branche Energie d’Alstom. Olivier Marleix assume la présidence de la commission.
Le PDG d’Alstom de l’époque, Patrick Kron, est soupçonné d’avoir « bradé » la branche Energie d’Alstom pour échapper à des poursuites qui le visaient personnellement aux États-Unis [16]. Si tel était le cas, la question était de savoir qui au sommet de l’Etat était au courant. Arnaud Montebourg, alors ministre de l’économie en 2014, a été interrogé et a déclaré à propos de la vente de la branche énergétique d’Alstom : « Les alertes ne sont pas parvenues jusqu'à moi. Elles étaient allées ailleurs, je le sais, mais pas au ministère de l'Économie », conjointement en ciblant le Président de la République, François Hollande : « Monsieur le président de la République ne voulait pas affronter les Américains. C'est un choix politique. »[17].
L'objet de la commission d'enquête était d'examiner les conditions dans lesquelles le ministre de l'économie Emmanuel Macron a autorisé la vente d'Alstom, une entreprise stratégique soumise à autorisation préalable et, d'autre part d'en tirer des leçons pour mieux protéger à l'avenir les fleurons nationaux.
La commission d'enquête a révélé des dysfonctionnements dans la procédure des investissements étrangers dans les secteurs liés à la sécurité nationale et a préconisé davantage de transparence dans le processus.
Famille
Olivier Marleix est père de deux filles. Frère de Laurence Saint-Gilles, il est le fils d'Alain Marleix, ancien ministre et député du Cantal et d'Évelyne, maire de Molompize de 2001 à 2008.
Polémique erronée sur un excès de vitesse
Les 5 et , La République du Centre rapporte dans un article qu'Olivier Marleix aurait été contrôlé par les forces de l'ordre en excès de vitesse, sans pour autant être verbalisé. L'« affaire » est reprise par plusieurs médias nationaux[18],[19],[20], évoquant le « passe-droit »[21] dont il aurait bénéficié en tant que membre du cabinet du président de la République.
Les gendarmes témoigneront par la suite du caractère erroné de cette "affaire".
Le rédacteur en chef de La République du Centre et le journaliste auteur des articles ont été condamnés pour diffamation en [22].
Détail des mandats et fonctions
- Fonctions politique
- Membre du comité central du Rassemblement pour la République (1989 –1995) ;
- Président du comité des jeunes de soutien à la candidature d'Édouard Balladur (1995) ;
- Président de l'Union des jeunes pour le progrès (1995 – 1997)[23] ;
- Président départemental de la fédération Les Républicains d'Eure-et-Loir (2016–) ;
- Membre du bureau politique Les Républicains.
- Mandats
- Depuis le : député de la deuxième circonscription d'Eure-et-Loir ;
- 2008 – 2011 : vice-président du conseil général d'Eure-et-Loir ;
- 2008 – 2014 : membre du conseil général d'Eure-et-Loir, président de la commission « culture, sports et vie associative »[24] ;
- du au : maire d'Anet (Eure-et-Loir).
Œuvres
Bibliographie
- Who’s Who in France : Dictionnaire biographique de personnalités françaises vivant en France et à l’étranger, et de personnalités étrangères résidant en France, 43e édition pour 2012 éditée en 2011, 2307 p., 31 cm (ISBN 978-2-85784-052-7), notice « Marleix, Olivier » (né en 1971).
Notes et références
- http://ujpfrance.fr/notre_histoire/
- Paris-Normandie 28/12/2011 « Anet : Olivier Marleix, candidat aux élections législatives » - site consulté le 25 avril 2012
- Site officiel de l'UMP - consulté le 25 avril 2012
- Malik Laïdi, « Eure-et-Loir : grand chelem à droite », lemonde.fr, 18 juin 2012.
- Centre France, « Les Républicains présentent leur nouvelle équipe dirigeante en Eure-et-Loir », www.lechorepublicain.fr, {{Article}} : paramètre «
date
» manquant (lire en ligne, consulté le 27 juin 2018) - Ludovic Vigogne, « Primaire à droite: la liste des premiers soutiens parlementaires », lopinion.fr, 20 avril 2016.
- Ministère de l'Intérieur, « Élections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr, (consulté le 19 mai 2018).
- Ludovic Vigogne, « La liste des 136 parrains de Laurent Wauquiez », lopinion.fr, 11 octobre 2017.
- « N° 897 tome I - Rapport d'enquête chargée dexaminer les décisions de lÉtat en matière de politique industrielle, au regard des fusions dentreprises intervenues récemment, notamment dans les cas dAlstom, dAlcatel et de STX, ainsi que les moyens susceptibles de protéger nos fleurons industriels nationaux dans un contexte commercial mondialisé », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le 26 juin 2018)
- Who's Who in France - fiche mise à jour le 10 mars 2011 - site consulté le 25 avril 2012
- Arrêté du 6 février 1995 portant cessation de fonctions au cabinet du ministre
- Arrêté du 21 juin 2005 portant nomination au cabinet du ministre délégué
- Arrêté du 9 mars 2011 portant nomination au cabinet du ministre
- Olivier Marleix secrétaire national
- « Vente, mensonges et auditions : ces 5 questions au coeur de l'affaire Alstom - Les Echos », sur www.lesechos.fr (consulté le 27 juin 2018)
- (en-GB) Alan Tovey, « Alstom fined $772m in US for 'brazen' and 'astounding' foreign bribery schemes », {{Article}} : paramètre «
périodique
» manquant, (ISSN 0307-1235, lire en ligne, consulté le 29 juillet 2018) - « Affaire Alstom : Montebourg dégaine à tout-va et cible Macron », LCP Assemblée nationale, {{Article}} : paramètre «
date
» manquant (lire en ligne, consulté le 27 juin 2018) - Le Figaro.fr 09/02/2011 - site consulté le 25 avril 2012
- Canal+ (Le Petit Journal) extrait diffusé par zap-actu.fr le 10/02/2011 - site consulté le 25 avril 2012
- Le Parisien 09/02/2011 - site consulté le 25 avril 2012
- LeFigaro.fr 08/02/2011 - site consulté le 25 avril 2012
- ABONDANT - La Rép' calomnieuse envers Olivier Marleix - Radio Intensité - 18 novembre 2011 - site consulté le 25 avril 2011
- Site officiel de l'UJP - consulté le 25 avril 2012
- Site officiel du Conseil général d'Eure-et-Loir - consulté le 25 avril 2012
- Ce bon docteur Taugourdeau , 30 ans de politique en Eure-et-Loir Olivier Marleix, Philippe Cavart, Essai (broché). Paru en 11/2007 - LaFnac.com - site consulté le 25 avril 2012
Liens externes
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