Résistance thermique

La résistance thermique quantifie l'opposition à un flux thermique entre deux isothermes (${\displaystyle T_{1}}$ et ${\displaystyle T_{2}}$) entre lesquels s'échange un flux thermique ${\displaystyle \Phi }$ :

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Selon le type de flux ie. de transfert thermique, on a :

• la résistance thermique de conduction, pour un flux de conduction thermique ;
• la résistance thermique de convection, pour un flux convectif ;
• la résistance thermique de rayonnement, pour un flux par rayonnement thermique.

${\displaystyle R{=}{\frac {\Delta T}{\Phi }}}$

La résistance se calcule de deux manières différentes, selon que le résultat souhaité est rapporté à une surface ou non. La résistance unitaire se calcule en divisant la différence de température ${\displaystyle \Delta T}$ (K) par le flux thermique ${\displaystyle \Phi }$ en watts (W). La résistance surfacique se calcule en divisant la différence de température ${\displaystyle \Delta T}$ (K) par la densité de flux thermique ${\displaystyle \varphi }$ (en watts par mètre carré W/m²).

La résistance thermique s'exprime donc :

• en kelvins par watt (K/W), notée ${\displaystyle r}$, pour la résistance unitaire ;
• en mètres carrés-kelvins par watt (m²·K/W), notée ${\displaystyle R}$, pour la résistance thermique surfacique, très utilisée en construction.

L'inverse de la résistance thermique (1/${\displaystyle R}$) est la conductance thermique. Selon la nature de ${\displaystyle R}$, on définira ainsi un coefficient de transmission thermique surfacique (en watts par mètre carré-kelvin W/(m²·K)) ou unitaire (en W/K).

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