Rue Cassette
La rue Cassette est une voie du 6e arrondissement de Paris, en France.
![]() 6e arrt Rue Cassette
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![]() Rue Cassette à l'angle avec la rue Honoré-Chevalier. | ||
Situation | ||
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Arrondissement | 6e | |
Quartier | Notre-Dame-des-Champs | |
Début | 71, rue de Rennes | |
Fin | 66, rue de Vaugirard | |
Morphologie | ||
Longueur | 290 m | |
Largeur | 10 m | |
Historique | ||
Ancien nom | Ruelle de Cassel rue de Cassel grant rue de Cassel |
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Géocodification | ||
Ville de Paris | 1584 | |
DGI | 1591 | |
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Situation et accès
La rue Cassette est une voie publique située dans le 6e arrondissement de Paris. Elle débute au 71, rue de Rennes (sur la place Mireille-et-Jacques Renouvin) et se termine au 66, rue de Vaugirard.
L'Institut catholique de Paris occupe une partie importante de la rue, et y explique la présence de nombreux étudiants et étudiantes, principalement en théologie, philosophie et droit.
Elle est desservie à quelque distance par la ligne
Origine du nom
Elle porte ce nom car l'hôtel de Cassel y était situé.
Historique
L'hôtel Cassel, qui occupait une partie importante de la rue actuelle au XVIe siècle, lui valut ses anciennes dénominations : « ruelle de Cassel », « rue de Cassel », puis « grant rue de Cassel ». C'est par corruption que vers la fin du XVIe siècle, son nom devint celui qu'il est aujourd'hui[1].
Elle est citée sous le nom de « rue Cassette » dans un manuscrit de 1636 dont le procès-verbal de visite, en date du , indique qu'elle est « en aucuns endroitz nette, et en d'autres avons veu plusieurs boues et fanges ».
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 7 : Félix Barthe y vécut et mourut le 27 janvier 1863[2] ; Salvador Bacarisse y vécut également ; Alfred Jarry y a loué un appartement de 1897 à sa mort en 1907[3].
- No 8 : Charles Porphyre Alexandre Desains (1789-1862) y demeurait en 1835[4].
- No 22 : le peintre Louis Hersent (1777-1860) y résidait avec son épouse, Louise Marie-Jeanne Hersent, née Mauduit, également peintre, qui y fonda une école de peinture pour femmes et dont elle confia la direction à l'une de ses anciennes élèves, Mme Dénos. Elle aura pour successeur le peintre Auguste Galimard (1813-1880), auteur d'une Léda célèbre qui domina la place qu'occupait la chapelle de l'ancien couvent de religieuses[pas clair].
- No 23 : Hippolyte Taine, philosophe et historien français, y demeurait. Il y est mort le 5 mars 1893 et la maison fut démolie en 1914[5].
- No 26bis : entrée latérale de l'ancien couvent des Carmes déchaussés, percée dans un mur qui dissimule l'église Saint-Joseph-des-Carmes dont l'entrée principale se trouve au no 72 de la rue de Vaugirard.
- No 3.
- No 7.
- Plaque en mémoire de l'ancien monastère des Bénédictines fondé par Catherine de Bar au no 10.
- No 15.
- No 19.
- No 22.
- No 24.
- No 25.
- No 26.
- Ancien couvent des Carmes déchaussés, extrait du plan de Bullet et Blondel, 1676
Références
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 281.
- Acte de décès de Félix Barthe sur le site des Archives de Paris 6e, acte n° 222, vue 17/31
- Alfred Jarry, Tout Ubu, Le Livre de Poche, 1985, p. 13
- Guyot de Fère, Statistiques des beaux-arts en France, annuaires des artistes français, Paris, 1835, p. 7.
- 1914 Démolition de la maison rue Cassette, 23 « Procès-verbaux / Commission municipale du Vieux Paris », gallica.bnf.fr.