Rue de la Santé
La rue de la Santé est une voie marquant la jonction des 13e et 14e arrondissements de Paris. Par métonymie, « rue de la Santé » est devenue l'équivalent de la célèbre prison qu'elle abrite.
![]() 13e, 14e arrt Rue de la Santé
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Vue de la partie nord avec la façade arrière de l'hôpital Cochin. | ||
Situation | ||
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Arrondissement | 13e et 14e | |
Quartier | Croulebarbe Montparnasse Montsouris |
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Début | 95, boulevard de Port-Royal | |
Fin | 140, rue de la Glacière et 2, rue d'Alésia | |
Morphologie | ||
Longueur | 1 280 m | |
Largeur | 16 m | |
Géocodification | ||
Ville de Paris | 8451 | |
DGI | 8809 | |
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Situation et accès
Origine du nom
Elle doit son nom à la maison de santé ou hôpital Sainte-Anne, fondé par Anne d'Autriche[1].
Historique
Cette voie est présente sur le plan de Jouvin de Rochefort de 1672 sous le nom de « chemin d'Arcueil ».
La partie située entre le boulevard Saint-Jacques et la rue de la Glacière était autrefois l'ancien « chemin de Gentilly », une voie de la commune de Gentilly. Le 23 mai 1863, elle est rattachée à la voirie de Paris.
La rue de la Santé, à l'angle qu'elle forme avec le boulevard Arago, fut le lieu d'érection d'une guillotine lors d'une quarantaine d'exécutions publiques réalisées du 6 août 1909, avec le parricide Georges Duchemin, au 2 juin 1939 avec le guillotinage de l'assassin Max Bloch, constituant l'avant-dernière exécution publique en France. Les exécutions publiques rue de la Santé sont d'ailleurs mentionnées dans Mort à crédit de Louis-Ferdinand Céline.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 10 : l'hôpital Cochin, dont l'entrée principale se trouve 27, rue du Faubourg-Saint-Jacques.
- No 29 : entre 1836 et 1840, les Dames Augustines du Sacré-Cœur-de-Marie y ont fait construire un hospice pour personnes âgées par l'architecte Antoine Chaland. L'ensemble est remarquable pour sa chapelle centrale et pour son parc.
- No 32 : domicile du peintre Edward Munch (1863-1944)[2].
- No 42 : entrée principale de la prison de la Santé, construite en 1867 par l'architecte Joseph Auguste Émile Vaudremer, dernière prison intra-muros de Paris.
- No 44 : maison provinciale des marianistes.
- No 63 : cours Notre-Dame de France (école privée)[3].
- No 106 : l’hôpital Sainte-Anne, bien que son entrée officielle soit située rue Cabanis, possède une entrée sur la rue de la Santé. Installé à son emplacement actuel depuis 1651, il ne devint hôpital psychiatrique qu'en 1867.
- La chapelle des Dames Augustines du Sacré-Cœur-de-Marie.
- L'entrée de la prison de la Santé au no 42.
- Entrée secondaire de l'hôpital Sainte-Anne au no 106.
Notes et références
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de Minuit, 1972, 1985, 1991, 1997 , etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117, présentation en ligne), p. 502.
- Collectif, Étrangers célèbres et anonymes du 14e arrondissement, Mairie du 14e arrondissement de Paris, octobre 2011, p. 8.
- « Inscription scolaire », sur mairie13.paris.fr (consulté le 8 février 2017).
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