Saint-Gaudens
Saint-Gaudens (prononcé [sɛ̃godɛ̃ːs][1]) est une commune française située dans le département de la Haute-Garonne, dont elle est sous-préfecture, en région Occitanie.
Saint-Gaudens | |||||
![]() Collégiale Saint-Pierre et Saint-Gaudens | |||||
![]() Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | ![]() |
||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Haute-Garonne (sous-préfecture) |
||||
Arrondissement | Saint-Gaudens (chef-lieu) |
||||
Canton | Saint-Gaudens (bureau centralisateur) |
||||
Intercommunalité | Cœur et Coteaux du Comminges (siège) |
||||
Maire Mandat |
Jean-Yves Duclos 2014-2020 |
||||
Code postal | 31800 | ||||
Code commune | 31483 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Gaudinois | ||||
Population municipale |
11 517 hab. (2017 ![]() |
||||
Densité | 347 hab./km2 | ||||
Population aire urbaine |
31 254 hab. (2011) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 06′ 32″ nord, 0° 43′ 27″ est | ||||
Altitude | Min. 338 m Max. 558 m |
||||
Superficie | 33,18 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Midi-Pyrénées
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
| |||||
Liens | |||||
Site web | stgo.fr | ||||
Géographie
La commune se trouve dans le Comminges, dans le piémont pyrénéen, à environ 90 km au sud-sud-ouest de Toulouse et à près de 70 km de Tarbes. Elle est la ville-centre d'une unité urbaine et de l'aire urbaine de Saint-Gaudens.
Communes limitrophes
Saint-Gaudens est limitrophe de huit autres communes.

Hydrographie
La commune est installée sur la rive gauche de la Garonne, elle est aussi arrosée par son affluent le Jô qui y prend sa source et le Lanedon un affluent de la Noue.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 3 318 hectares ; son altitude varie de 338 à 558 mètres[3].
Voies de communication et transports
Saint-Gaudens constitue une ville-étape sur la liaison historique Toulouse-Tarbes par la route départementale 817, maintenant doublée au nord de la ville par l'autoroute A64. Elle est aussi un carrefour avec la route nationale 125 assurant la liaison Toulouse-Espagne et la ligne Toulouse - Bayonne dont la gare de Saint-Gaudens la dessert également, entre le centre ville et la Garonne.
À l'ouest de la ville, la route nationale 117 et la route départementale 21 forment le circuit automobile du Comminges.
Par le train : en gare de Saint-Gaudens par TER Occitanie et Intercités sur la ligne Toulouse - Bayonne.
Saint-Gaudens dispose d'un service de transport municipal payant nommé Movigo et qui dessert l'ensemble de la ville.
Il y a également plusieurs lignes du réseau Arc-en-Ciel de Haute-Garonne qui relient la commune à d'autres communes du département :
- la ligne
342 part de la gare de Saint-Gaudens jusqu'à L'Isle-en-Dodon ; - la ligne
344 part de Saint-Gaudens jusqu'à Boulogne-sur-Gesse ; - la ligne
391 part de Saint-Gaudens (Lycée Agricole, Lycée Bagatelle, Collège Leclerc) jusqu'à Alan ; - la ligne
392 part de la gare de Saint-Gaudens jusqu'à Moncaup ; - la ligne
393 part de Saint-Gaudens jusqu'à Melles ; - la ligne
394 part de Saint-Gaudens jusqu'à Bagnères-de-Luchon ; - la ligne
395 part de Saint-Gaudens jusqu'à Les (Catalogne) Espagne ; - la ligne
397 part de Saint-Gaudens jusqu'à Mane ; - la ligne
398 part de Saint-Gaudens jusqu'à Montréjeau ;
Toponymie
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Mont-d'Unité[4].
En gascon, le nom de la commune est Sent Gaudenç.
Ses habitants sont appelés les Saint-Gaudinois.
Histoire
Dans l'antiquité, une voie romaine reliant Toulouse à Dax passe à proximité du site actuel de la ville, où se trouve un domaine rural appelé Mansus. Le nom change lors de la christianisation, et devient Mas-Saint-Pierre[5].
En 475 le lieu accueille la sépulture d'un martyr : Gaudens, jeune garçon décapité par les Wisigoths. Une communauté religieuse se crée alors en son nom. Une église et un monastère sont construits vers le VIIIe siècle, les religieux suivant les règles de vie de saint Chrodegand.
Le bourg prend son nom actuel au IXe siècle, en raison du culte qui s'est développé autour du martyr, et au moment où ses reliques sont déposées en l'église du Mas-Saint-Pierre. Au XIe siècle, la communauté religieuse se donne le statut de chapitre collégial. L'église est reconstruite à cette époque, en s'inspirant de la basilique Saint-Sernin de Toulouse et elle devient une collégiale.
En 1160, l'hôpital des chevaliers de Saint Jean de Jérusalem est créé. Une charte de coutumes est accordée par Bernard IV, comte de Comminges aux habitants en 1202 (elle sera confirmée en 1345). En 1212 puis en 1216, la ville accueille les croisés de Simon IV de Montfort. Le XIIIe siècle est une période où la cité devient une place marchande. L'absence de fortifications se fait sentir et des défenses sont érigées (sous la forme de murailles et de fossés, avec deux portes).
Le pape Clément V, ancien évêque du Comminges, rend visite à la ville le et reconnaît dans une bulle du 20 janvier le caractère authentique des reliques, tout en accordant de nombreuses indulgences pour encourager les pèlerinages au sanctuaire. Le XIVe et le XVe siècle sont marqués par une crise économique assez profonde en raison de guerres (guerre civile, guerre étrangère). La ville subit ensuite les outrages dus aux guerres de religion, malgré les travaux entrepris pour compléter ses défenses au XVIe siècle (une seconde enceinte munie de cinq portes est construite à la suite de la croissance des faubourgs hors les murs) : le , la ville est prise par les huguenots menés par le comte de Montgommery. Les archives de la ville sont incendiées, l'église et le marché sont saccagés et pillés. Une partie des reliques est cependant sauvée en étant mise à l'abri dans une église voisine. L'arrivée du maréchal de Matignon permet aux catholiques de reprendre la ville peu après.
Saint-Gaudens est annexée au domaine royal en 1607 par Henri IV. Le , les reliques du saint reprennent leur place initiale à la collégiale. Cette date reste celle de la fête patronale de la cité, toujours célébrée de nos jours.
Au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, le chapitre reprend de l'ampleur, jusqu'à la Révolution : il est alors supprimé et ses archives sont détruites pour l'essentiel.
En 1945, l'acte de libération de la ville est signé par le Dr Pierre Ollé, directeur de la clinique Ferran et chef de la Résistance locale, qui accepte dans la foulée de diriger la ville.
Politique et administration
L'hôtel de ville
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 10 000 habitants et 19 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de trente trois[6],[7].
Rattachements administratifs et électoraux
La commune fait partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne, du canton de Saint-Gaudens (bureau centralisateur) et de la communauté de communes Cœur et Coteaux de Comminges avant le Saint-Gaudens faisait partie de la communauté de communes du Saint-Gaudinois.
La commune est également membre du SIVOM de Saint-Gaudens Montréjeau Aspet Magnoac.
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Politique environnementale
Dans son palmarès 2016, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a renouvelé son attribution de deux fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[9].
Jumelages
Avranches (France) Barbastro (Espagne) Vielha e Mijaran (Espagne) (chef-lieu du Val d'Aran)
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[10],[Note 1]. En 2017, la commune comptait 11 517 habitants[Note 2], en augmentation de 2,84 % par rapport à 2012 (Haute-Garonne : +6,51 %, France hors Mayotte : +2,36 %). |
selon la population municipale des années : | 1968[12] | 1975[12] | 1982[12] | 1990[12] | 1999[12] | 2006[13] | 2009[14] | 2013[15] |
Rang de la commune dans le département | 3 | 4 | 5 | 9 | 12 | 11 | 11 | 14 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
L'agglomération compte, en 2009, (à périmètre identique) 13 494 habitants contre 13 053 habitants au recensement de 1999. Cette évolution positive est encourageante puisque le déclin était continu depuis 1975 (14 707 habitants). Elle se compose de 4 communes : Saint-Gaudens (11 225 habitants), Valentine (901 habitants), Miramont-de-Comminges (817 habitants) et Estancarbon (551 habitants).
L'aire urbaine (37 communes) est la seconde de haute Garonne passe quant à elle de 25 474 habitants en 1999 à 31 254 habitants en 2009. Le déclin industriel des trente dernières années est désormais compensé par le dynamisme de la métropole toulousaine toute proche, dont l'essor notamment le long de l'A64 ne cesse de progresser vers le sud. La seconde raison est liée au désenclavement du Comminges.
Enseignement
L'éducation est assurée sur la commune de Saint-Gaudens par les écoles maternelles et les écoles élémentaires, jusqu'au lycée, (Bac+2), en passant par le collège un centre de formation des apprentis agricoles et un centre du GRETA.
- École Maternelle des Olympiades.
- Groupes Scolaires des Caussades, des Gavastous, du Pilat et de la Résidence.
- Groupe Scolaire Privé Sainte-Thérèse.
- Collège Didier Daurat
- Collège Leclerc.
- Collège Privé Sainte-Thérèse.
- Lycée de Bagatelle.
- Lycée et Lycée Professionnel Hôtelier privés Sainte-Thérèse.
- Lycée Professionnel Élisabeth et Norbert Casteret.
- Lycée Professionnel Agricole.
- Petite enfance : halte-garderie, relais assistantes maternelles, crèches, centres de loisirs
- Un service d'inspection académique
Manifestations culturelles et festivités
- Festival international de musique du Comminges, Festival de musique sacrée.
- Festival de Jazz[16]: Jazz en Comminges
- Les Pyrénéennes qui ont lieu tous les trois ans. La dernière ayant eu lieu en 2018.
Service public
Saint-Gaudens possède un service départemental d'incendie et de secours, une gendarmerie, un commissariat de police, une police municipale, une poste, un centre des impôts, une maison de retraite, un office de tourisme et abrite aussi le siège de la communauté de communes du Saint-Gaudinois, la sous-préfecture, un tribunal de commerce, un tribunal de grande instance, un conseil de prud'hommes, l'antenne du Conseil départemental de la Haute-Garonne, pôle emploi, DDE, douanes, office national des forêts et une CPAM (antenne de Toulouse).
- Conseil Départemental de la Haute-Garonne
Santé
Centre hospitalier, Irm, téléchirurgie, centre médico social, centre intercommunal d’action sociale, école d'infirmières, école d'aides soignantes.
Sports

Rugby à XIII
Le club de rugby à XIII le Racing club saint-gaudinois Comminges XIII, surnommé « les Ours », est le club semi-professionnel de rugby à XIII de la ville. Il évolue actuellement en première division nationale.
Le club a un palmarès prestigieux et a notamment gagné trois coupes de France (en 1973, 1991 et 1992) et quatre championnats de France de première division nationale (en 1970, 1974, 1991 et 2004).
L'ensemble des équipes évolue au Stade Jules-Ribet.
Rugby à XV
Un club de rugby à XV, le Stade saint-gaudinois, évolue dans le Championnat de France de 3e division fédérale pour la saison 2017-2018.
Autres sports

- Circuit automobile du Comminges en activité entre 1929 et 1954.
- Yves Giraud-Cabantous, né le à Saint-Gaudens, a été un coureur automobile de 1930 à 1957 (victoires au Bol d'or, à San Remo, au GP des Frontières, à la Coupe du Salon, au GP de Paris et aux 12 Heures de Reims).
- Marcel Tarrès (Marcel Tarrès-Sala), dit l'Aigle des montagnes, né le à Saint-Gaudens, a été un autre coureur automobile de 1976 à 1994, remportant onze championnats de France de courses de côtes entre 1982 et 1993, deux en Belgique en 1977 et 1978, et également trois championnats de France de sport prototype (Coupe Alfa), en 1991, 1993, et 1994[17].
- Tournoi de tennis international ITF féminin[18] : créé en 1996, l'Open Engie de Saint-Gaudens Occitanie est doté de 60 000 $.
- Club de football Union Sportive Saint-Gaudinoise Violettes en division Honneur régionale.
- Course cycliste Route du Sud et son palmarès et ses statistiques.
- Moto club du Comminges (MCC) homologation motocross FFM et UFOLEP.
Économie
Le Saint-Gaudinois draine des flux économiques du sud de la Haute-Garonne, une activité industrielle est présente.
- Papeterie : Fibre Excellence Saint-Gaudens
- Fabricant de capsules de surbouchage pour l'industrie du vin : Janson Industrie
- Recherche géophysique : Sercel, filiale de la Compagnie générale de géophysique
- Confection de prêt à porter : Groupe Formen
- Câblage électronique et électrique : ASC/SOPIDY
- Bâtiments et travaux publics : Giuliani SA
- Électricité et réseaux : Cassagne SAS
- Génie climatique et plomberie : Pyretherm SAS
- Fabrication de cuisines industrielles : Arcometal
- Antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Toulouse, Chambre de métiers, Chambre d'agriculture
- Papeterie Fibre Excellence
- Chambre de métiers et de l'artisanat
- Maison de l'agriculture
Écologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du SIVOM de Saint-Gaudens Montréjeau Aspet Magnoac[19].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Sont inscrits aux monuments historiques :
- Collégiale Saint-Pierre et Saint-Gaudens, construite au XIe et remaniée au XVe puis au XIXe siècles, classée 1840[20], entièrement rénovée de 2017 à 2019[21].
- Cloître provenant de l'ancienne abbaye de Bonnefont, classée en 1927[22].
- Halle aux grains : à deux vaisseaux, construite de 1830 à 1843, inscrite en 2004[23] et devenue Halle Gourmande en 2018 avec 7 commerces de bouche.
- Monument des trois Maréchaux, inscrit en 2018[24]
- Monument aux morts, inscrit en 2018[25]
- Oratoire Notre-Dame-de-la-Caoue, inscrit en 1929[26].
- le clocher de la collégiale Saint-Pierre de Saint-Gaudens
- Cloître de l'Abbaye de Bonnefont
- La Halle de Saint-Gaudens
- Monument aux morts par Paul Ducuing
- Oratoire Notre-Dame-de-la-Caoue
Autres lieux et monuments :
- Gare de Saint-Gaudens
- Hôtel de ville
- Tribunal de Grande Instance
- Le monument à André Maginot en 1914
- Le monument à Eugène Azémar
- La chapelle de la Caoue
- Stèle de la Liberté
- Lac de Sède
- Le Tribunal de Grande Instance
- Monument à André Maginot en 1914
- Le monument à Eugène Azémar
- Chapelle de la Caoue
- Maison à colombages
- Ancien monument situé à l'arrière du Conseil Départemental de la Haute-Garonne
- Stèle de la Liberté
- Lac de Sède
- Aire de jeux du Lac de Sède
Équipements culturels
- Théâtre municipal Jean-Marmignon.
- Le Musée - Arts & Figures des Pyrénées Centrales a une importante collection de Porcelaine de Valentine et d'œuvres du peintre Jean-Andrée Rixens.
- Centre d'art contemporain chapelle Saint-Jacques[27]. La chapelle Saint-Jacques, construite dans la première moitié du XVIIe siècle,attenante au couvent des Dames Religieuses de Notre-Dame de Nevers est donnée à la Ville de Saint-Gaudens, en 1991 créer un lieu consacré à l’art contemporain[28].
- Médiathèque intercommunale qui conserve le fonds de la Société des études du Comminges.
- Conservatoire de musique à rayonnement intercommunal Guy Laffitte.
- Plaque commémorative à Saint-Gaudens.
- Le Musée - Arts & Figures des Pyrénées Centrales
- Entrée de la Médiathèque intercommunale et du Conservatoire de musique Guy Laffite
- L'entrée du Centre d'art contemporain chapelle Saint-Jacques.
- Centre d'art contemporain chapelle Saint-Jacques.
Personnalités liées à la commune


Personnalités politiques
- Bertrand Pégot (1750-1827), négociant, député à l'Assemblée constituante (1789-1791), père de Guillaume Alexandre Thomas Pégot et de Jean Pégot.
- Raymond-Théodore Troplong (1795-1869), homme politique français, juriste, Corédacteur du texte initial de la Constitution.
- Armand Marrast (1801-1852), homme politique français ancien maire de Paris.
- Henri Ebelot (1831-1902), avocat, ancien maire de Toulouse.
- Jean Bepmale (1852-1921), pyrénéiste et politicien[29], ancien maire de Saint-Gaudens.
- Hippolyte Ducos (1881-1970), ancien ministre et député du Comminges
- Nicole Bacharan (1955), politologue franco-américaine née à Saint-Gaudens
Militaires
- Jean-Bernard de Pointis (1645-1707), officier de marine et corsaire français du XVIIe siècle.
- Guillaume Alexandre Thomas Pégot (1773-1858), officier général des armées de la République et de l'Empire, né et décédé à Saint-Gaudens.
- Jean Pégot (1774-1819), chevalier de l'Empire, général de brigade, frère du précédent, né et décédé dans la commune.
- Raoul Castex (1878-1968), amiral français et théoricien militaire, fondateur de l'IHEDN (Institut des Hautes Études de la Défense Nationale).
- Ferdinand Foch (1851-1929), maréchal de France, de Grande-Bretagne et de Pologne, originaire de Valentine (Haute-Garonne).
- Jean-Louis Georgelin (1948), officier général français et chef d'état-major des armées du 4 octobre 2006 au 24 février 2010. Grand chancelier de la Légion d'honneur
Sciences, médecine
- Charles Abadie (1842-1932), médecin ophtalmologiste.
Religieux
- Robert Davezies (1923-2007), prêtre, chercheur en mathématiques, militant de l'indépendance algérienne et des causes tiers-mondistes, en Afrique et en Amérique latine.
Culture, artistes
- Augustus Saint-Gaudens (1848-1907), sculpteur et médailleur américain, originaire d'Aspet. Un mémorial et un buste en son honneur symbolisent l'amitié Franco-Américaine au bas de la place de la légion d'honneur.
- Romain Cazes (1801-1881), peintre élève d'Ingres.
- Jean-André Rixens, (1846-1925), peintre élève de Jean-Léon Gérôme et d'Adolphe Yvon.
- Romuald Joubé, (1876-1949), est un acteur de cinéma muet.
- Guillaume Pujolle, (1893-1971), est un peintre français d'art brut.
- Norbert Casteret (1897-1987), spéléologue et écrivain.
- René Maheu (1905-1975), philosophe, sixième directeur général de l'UNESCO de 1961 à 1974.
- Jacques Borel (1925-2002), romancier et poète publié aux éditions Gallimard, prix Goncourt 1965, a vécu ses dix premières années à Saint-Gaudens, ville qu'il évoquera à plusieurs reprises dans son œuvre sous le nom de Mazerme.
- Guy Lafitte (1927-1998), saxophoniste de jazz.
- Jacqueline Boyer, (1941), chanteuse qui a gagné le Concours Eurovision de la chanson en 1960.
- Nicole Bacharan (1955), politologue et écrivaine spécialiste des États-Unis.
- Jacques Verdier (1957-2018), journaliste sportif et écrivain.
- Pierre Maubé (1962), poète, écrivain.
- Sire Cedric (1974), écrivain.
Sportifs
- Yves Giraud-Cabantous, (1904-1973), pilote de course français.
- Marcel Loubens, (1923-1952), spéléologue, agent de liaison de la Résistance.
- Bernard Momméjat, (1934-2011), joueur international de rugby à XV.
- Marcel Tarrès, (1951), pilote de course français.
- Pierre Berbizier, (1958), joueur international et entraîneur de rugby à XV.
- Élie Baup, (1955), entraineur de football.
- Laurent Estadieu, (1975), coureur cycliste.
- William Servat, (1978), joueur international et entraîneur de rugby à XV.
- Arnaud Méla, (1980), joueur international et entraîneur de rugby à XV.
- Laëtitia Grand, (1990), joueuse internationale de rugby à XV.
Héraldique
![]() |
Les armes de Saint-Gaudens se blasonnent ainsi : |
---|
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2020, millésimée 2017, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2019, date de référence statistique : 1er janvier 2017.
Références
- Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, p. 104.
- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Saint-Gaudens, historique, sur lieuxsacres.canalblog.com.
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014/(path)/MN2014/031/031044.html.
- Président du Comité local de Libération de 1944 à 1945.
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 22 décembre 2016.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016 et 2017.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le 10 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- Les Rencontres du saxophone.
- Janine Tissot, Les grands pilotes automobile du XXe siècle, sur janinetissot.fdaf.org.
- Site web de l'Open de Saint-Gaudens Occitanie
- http://www.sivom-sgma.org/
- « Église collégiale Saint-Pierre de Saint-Gaudens », notice no PA00094461, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « La collégiale Saint-Pierre se refait une beauté. », sur Petite République.com, (consulté le 26 janvier 2019)
- « Abbaye de Bonnefont », notice no PA00094460, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Halle », notice no PA31000067, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Monument commémoratif aux trois maréchaux pyrénéens Foch, Joffre et Gallieni », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Monument aux morts de la guerre de 1914-1918 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Oratoire Notre-Dame-de-la-Caoue », notice no PA00094666, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Arrêté du 30 août 2019 portant attribution du label « centre d'art contemporain d'intérêt national » à l'association « Chapelle Saint-Jacques »
- « Chapelle Saint-Jacques Centre d'art contemporain », sur lachapelle-saint-jacques.com (consulté le 22 septembre 2019)
- Note biographique sur Jean Bepmale.
- Portail de la Haute-Garonne
- Portail des Pyrénées
- Portail des communes de France
- Portail de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem