Saint-Perreux
Saint-Perreux [sɛ̃pɛʁø] est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne.
Saint-Perreux | |
![]() L'église Saint-Perreux. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Morbihan |
Arrondissement | Vannes |
Canton | Guer |
Intercommunalité | Redon Agglomération |
Maire Mandat |
Lionel Jouneau 2014-2020 |
Code postal | 56350 |
Code commune | 56232 |
Démographie | |
Gentilé | Pérusien, Pérusienne |
Population municipale |
1 145 hab. (2017 ![]() |
Densité | 184 hab./km2 |
Population aire urbaine |
52 758 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 40′ 12″ nord, 2° 06′ 23″ ouest |
Altitude | 10 m Min. 1 m Max. 49 m |
Superficie | 6,23 km2 |
Localisation | |
Géographie
- Situation
Saint-Perreux est située sur la rive droite de l'Oust, à la limite du département d'Ille-et-Vilaine, à 2 km au nord de Redon.
Les communes limitrophes sont Bains-sur-Oust et Redon en Ille-et-Vilaine, Saint-Jean-la-Poterie, Allaire et Saint-Vincent-sur-Oust en Morbihan.
Selon le classement établi par l'Insee en 1999, Saint-Perreux est une commune rurale monopolarisée qui fait partie de l’aire urbaine de Redon et de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Liste des communes de la Loire-Atlantique).
Toponymie
Attesté au IXe siècle dans le cartulaire de l'abbaye de Redon, en 1386 dans les archives du château de Kastellan, Sant-Pereg en 1398[1].
Saint-Perreux, en breton Sant Pereg[2] (saint breton originaire de la Cornouaille insulaire), vient de Petroc (devenu Perreux ou Petreux)[1].
Histoire
Saint-Perreux vient de Petroc (devenu Perreux ou Petreux), personnage originaire de la Cornouaille insulaire[1].
Saint-Perreux est une ancienne trève de Saint-Vincent qui est un démembrement de la paroisse primitive de Peillac. Saint-Perreux dépendant des seigneurs de Rieux est mentionnée pour la première fois au IXe siècle dans le cartulaire de l'abbaye de Redon.
La commune est mentionnée en 1398 dans les archives du château de Castellan en Saint-Martin-sur-Oust. Le territoire s'appelle aussi à l'époque Ressac ou Clos de Ressac.
Saint-Perreux est érigée en commune du canton de Peillac et du district de Rochefort en 1790. En 1801, Saint-Perreux relève du canton d'Allaire. En 1802, l'église tréviale devient paroissiale.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[4].
En 2017, la commune comptait 1 145 habitants[Note 1], en diminution de 2,55 % par rapport à 2012 (Morbihan : +2,52 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Lieux et monuments
L'église Saint-Perreux (1860). Depuis sa construction, l'église a été remaniée et sa nef entièrement renouvelée ;
La chapelle Saint-Perreux (XVe-XVIIe-XIXe siècles), remaniée au XVIIe siècle et abandonnée depuis 1860. Il s'agit de l'ancienne église tréviale détruite en partie en 1793 par les républicains. L'ancien édifice était en forme de croix latine à contreforts simples, clocheton carré sur l'intertransept et fenêtres ogivales. On y voit encore quelques fenêtres à meneaux rayonnants avec restes d'anciens vitraux, et quelques vieilles statues des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles : saint Cornély (vers 1700), saint Perreux (vers 1700) et la Vierge allaitant (entre 1815 et 1820). Le maître-autel et retable, en bois polychrome, date de la fin du XVIIe siècle. L'ornementation murale date du XIXe siècle ;
Le calvaire du Vieux-Bourg. La croix d'origine a disparu ;
La croix de La Graë (1892). La date de construction est gravée sur l'édifice. Un cœur surmonté d'une croix est gravé dans la partie supérieure ;
Le calvaire du Nouveau Bourg ;
Le château de la Graë (XIXe siècle) ;
L'ancien manoir de La Rinçaie (XVe siècle) ;
La fontaine de La Graë ;
Le four de La Vérie (XVIIe siècle) ;
Le four de La Cotardaie.
Personnalités liées à la commune
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2020, millésimée 2017, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2019, date de référence statistique : 1er janvier 2017.
Références
- Hervé Abalain, Noms de lieux bretons - Page 109, Éditions Jean-paul Gisserot, (ISBN 2877474828)
- Office public de la langue bretonne, Liste officielle des formes normalisées des communes de Bretagne, page 23. Office public de la langue bretonne
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016 et 2017.
Voir aussi
Liens externes
- Portail des communes de France
- Portail du Morbihan