Sophus Lie
Sophus Lie ( à Nordfjordeid, Norvège - en Norvège) est un mathématicien norvégien. Il a participé activement à la création de la théorie des symétries continues, théorie qu'il a appliquée à la géométrie et aux équations différentielles. On lui doit la création de la notion d'algèbre de Lie, ainsi que des groupes de Lie.

Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 56 ans) Oslo |
Sépulture |
Cimetière de Notre-Sauveur (depuis le ) |
Nom de naissance |
Marius Sophus Lie |
Nationalité | |
Formation |
Université d'Oslo (depuis ) |
Activités |
A travaillé pour | |
---|---|
Domaine | |
Membre de |
Académie bavaroise des sciences Académie des sciences de Russie Académie nationale des sciences (Italie) Académie des sciences de Saint-Pétersbourg Société royale des lettres et des sciences de Norvège London Mathematical Society () Académie des sciences de Saxe (- Académie des sciences () Royal Society () Académie américaine des sciences () Académie des sciences de Saxe () |
Directeurs de thèse |
Cato Guldberg, Carl Anton Bjerknes (en) () |
Distinctions |
Biographie
Fils d'un pasteur et sixième enfant d'une fratrie de sept, il étudie à Christiania (ville désormais connue sous le nom d'Oslo) . Il décide dans un premier temps de se consacrer à l'astronomie avant de se diriger, à partir de 1868, vers les mathématiques.
Il publie son premier article, en 1869, sur les nombres imaginaires. Par la suite, il voyage en Europe et se trouve à Paris lorsqu'éclate la guerre de 1870. Il est arrêté et incarcéré à Fontainebleau, soupçonné d'être un espion allemand. En prison, il en profite pour avancer sa thèse sur « une classe de transformation géométrique ». Libéré, il retourne en Norvège, obtient un doctorat à l'université de Christiania (actuellement université d'Oslo)[1] et une chaire de professeur. Il se marie peu après avec Anna Birch, dont le grand-père était l'oncle de Niels Henrik Abel, autre célèbre mathématicien norvégien. Ils auront trois enfants.
Il travaille à ses « Théories des groupes de transformation », qu'il publiera entre 1888 et 1893.
En 1886, il succède à Felix Klein à la chaire de mathématiques de Leipzig. Son intégration est cependant difficile, conduisant à une dépression. Il est néanmoins reçu à l'Académie française des sciences en 1892. Il y rencontre Élie Cartan, qui a les mêmes centres d'intérêt. Il reçoit en 1897 le Prix Lobatchevski pour son travail en mathématiques.
Malade, il rentre en Norvège en 1898 et y décède un an plus tard des suites d'une anémie pernicieuse.
L'œuvre
Les groupes de Lie sont les groupes de transformations continues, dont il a montré que l'étude est facilitée par la considération de leurs générateurs infinitésimaux.
Bibliographie
- Élie Cartan, « Un centenaire : Sophus Lie », in François Le Lionnais (dir.), Les grands courants de la pensée mathématique, Hermann, coll. « Histoire de la pensée », 1998 (1re édition : 1948).
Notes et références
- (en) « M. Sophus (Marius) Lie », sur le site du Mathematics Genealogy Project.
Liens externes
- Notices d'autorité :
- Fichier d’autorité international virtuel
- International Standard Name Identifier
- Bibliothèque nationale de France (données)
- Système universitaire de documentation
- Bibliothèque du Congrès
- Gemeinsame Normdatei
- Bibliothèque nationale de la Diète
- Bibliothèque nationale d’Espagne
- Bibliothèque royale des Pays-Bas
- Bibliothèque nationale de Catalogne
- Bibliothèque nationale de Suède
- Base de bibliothèque norvégienne
- WorldCat
- Ressources relatives à la recherche :
- Portail des mathématiques
- Portail de la Norvège