Tournay
Tournay (prononcer « Tournaï » et non pas « Tourné » ) est une commune française située dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.
Tournay | |||||
![]() Place d'Astarac (côté nord). | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Hautes-Pyrénées | ||||
Arrondissement | Tarbes | ||||
Canton | La Vallée de l'Arros et des Baïses (bureau centralisateur) |
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Intercommunalité | Communauté de communes des Coteaux du Val d'Arros | ||||
Maire Mandat |
Camille Denagiscarde 2014-2020 |
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Code postal | 65190 | ||||
Code commune | 65447 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Tournayais, Tournayaises | ||||
Population municipale |
1 209 hab. (2017 ![]() |
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Densité | 84 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 11′ 06″ nord, 0° 14′ 47″ est | ||||
Altitude | Min. 249 m Max. 511 m |
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Superficie | 14,32 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | ville-tournay.fr | ||||
Ses habitants sont appelés les Tournayais.
Géographie
Commune située dans l'Astarac entre Tarbes et Lannemezan, sur la route nationale 117 et l'Arros. Cet affluent de l'Adour est rejoint sur la commune par le ruisseau Arrêt.
Accès par la SNCF, gare de Tournay, sur la ligne Toulouse - Bayonne.
Communes limitrophes

Histoire
Les tumulus d'Ozon et de Tournay témoignent de l'époque protohistorique.
Il n’y a pas de raison d’attribuer le nom de Tournay au peuple aquitain des Tornates (de localisation inconnue), puisqu’il s’agit du « nom transféré » de la ville belge de Tournai.
L'histoire de Tournay commence avec le château de Renso, Arrensou en bigourdan, fief d'une baronnie dont le souverain était Bohémond d'Astarac.
C'est le dimanche de l'Assomption de l'an 1307 que le paréage de la bastide de Tournay fut consenti entre Bohémond d'Astarac et le sénéchal de Toulouse, représentant du roi de France Philippe IV le Bel, qui avait besoin d'une ville fortifiée au voisinage du château de Mauvezin pour en contrer l’influence. Il lui donna le nom de la ville belge de Tournai en commémoration d’une de ses victoires et octroya à la population des privilèges fonciers. Il reste de cette époque le plan général de la ville caractérisé par ses rues en angle droit, significatif des «villes nouvelles», appelées aussi bastides du XIIIe siècle.
Tournay sera détruite à l'occasion des guerres de religion, et reconstruite à l'emplacement actuel.
En 1591, les minimes vinrent y dresser leurs tentes pour plus de deux cents ans. Ils y formèrent le couvent des Minimes ainsi que l'ordre mendiant à l'emplacement du château. Aujourd'hui, le site accueille un terrain de rugby, un camping, une piscine, un court de tennis et la salle des fêtes. Le cimetière a été créé en 1632 à la suite d'une épidémie de peste.
Après la Révolution de 1789, la ville devint chef-lieu d’un canton qui comportait alors 18 communes. Il en compte aujourd’hui 27.
L’abbaye Notre-Dame de Tournay, abbaye bénédictine s'est implantée en 1952 à l'intérieur d'une boucle de la rivière Arros, suivie en 1955 par l’abbaye des bénédictines à Ozon.
Héraldique
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Son blasonnement est : De sinople à la tour d'argent maçonnée de sable et posée en bande. |
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Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires

Jumelages
Intercommunalité
Tournay appartient à la communauté de communes du canton de Tournay créée en décembre 1996 et qui réunit 27 communes.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[3].
En 2017, la commune comptait 1 209 habitants[Note 1], en diminution de 9,51 % par rapport à 2012 (Hautes-Pyrénées : -0,14 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Économie
Culture et festivités
Lieux et monuments
Édifices publics
La mairie, puis à partir de 1910, l'actuel siège du club de l'amitié de l'Arros, place Denagiscarde, ont été, tour à tour, l'ancienne école des garçons.
L'école maternelle a été l'école des filles.
L'école élémentaire s'est finalement installée dans un bâtiment d'architecture contemporaine mêlant murs de béton restés bruts, bois et surfaces vitrées. L'originalité décorative de certains plafonds est, en fait, un dispositif d'insonorisation.
Édifices religieux
- L'abbaye Notre-Dame de Tournay, ses offices et ses pâtes de fruits. Le cloître, l'église et une librairie spécialisée sont accessibles aux visiteurs.
- L'église Saint-Étienne de Tournay.
Demeures anciennes
La maison Francis Jammes, sur la place d'Astarac, où vécut le poète.
Patrimoine botanique
L’arboretum est issu d'une ancienne lande à fougères reboisé une première fois en 1938 puis en 1958 à la suite de l'incendie du boisement initial. Il héberge aujourd'hui 200 essences d'arbres et d'arbustes indigènes comme exotiques. Il est géré par l'office national des forêts (unité territoriale plaine et coteaux, de l'agence départementale des Hautes-Pyrénées) pour le compte de la communauté des communes du canton de Tournay. Une brochure facilitant la visite est disponible à l'office du tourisme de Tournay.
L'accès à cet arboretum est libre, des visites guidées par un botaniste peuvent être organisées sur demande.
Personnalités liées à la commune
- Raymond de Cardaillac-Sarlabous (né vers 1520), seigneur et homme de guerre mort à Tournay.
- Jacques Lordat (1773-1870), médecin né à Tournay dans une famille de chirurgiens et d’apothicaires, deviendra le doyen de la faculté de médecine de Montpellier.
- Francis Jammes est né à Tournay le 2 décembre 1868 ; il y passa une partie de son enfance avant de partir à Hasparren au Pays basque.
- Henri Vergé-Sarrat (1880-1966) peintre et graveur, a effectué de nombreux séjours à Tournay et y a brossé des scènes estivales.
- Adolphe Pédebidou (1854 - 1925), maire et sénateur. Il est à l'origine de la gare de Tournay et mourut dans un accident de train.
- Marc Baget, joueur de rugby à XV actuellement à Béziers.
Galerie de photos
- Rue Germain-Bonnecarrère (à gauche la mairie).
- Le monument aux morts de Tournay.
- Côté sud de la place d'Astarac, au centre du village.
- La poste de Tournay.
- Gare de Tournay
Notes et références
- Carte IGN sous Géoportail
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016 et 2017.
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2020, millésimée 2017, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2019, date de référence statistique : 1er janvier 2017.
Articles connexes
- Liste des bastides
- Liste des communes des Hautes-Pyrénées
- Archidiaconé de Tournay
- Gare de Tournay
Liens externes
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