Wilhelm Eduard Weber
Wilhelm Eduard Weber (24 octobre 1804 à Wittemberg - 23 juin 1891 à Göttingen) est un physicien allemand. On lui doit une théorie originale de l'interaction électromagnétique[1].

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Royal Society Académie des sciences de Turin Leopoldina Académie bavaroise des sciences Académie des sciences de Russie Académie royale des sciences de Prusse Académie royale des sciences de Suède Académie américaine des arts et des sciences Académie royale néerlandaise des arts et des sciences Académie des sciences de Saxe (- Académie des sciences de Saxe () |
Directeur de thèse |
Johann Salomo Christoph Schweigger (en) |
Distinctions | Liste détaillée Docteur honoris causa de l'université de Königsberg Pour le Mérite pour les sciences et arts (d) Membre étranger de la Royal Society Ordre bavarois de Maximilien pour la science et l'art () Médaille Copley () Médaille Cothenius () Médaille Matteucci () |
Carrière scientifique
Docteur en 1826 de l'Académie de Berlin (1863), correspondant de l'Institut (1865), Wilhelm Eduard Weber fut professeur de physique à l'université de Göttingen.
Gauss et Weber ont publié de 1837 à 1843 les résultats des observations de la Société magnétique.
Weber a publié de 1846 à 1856 d'importantes recherches sur la détermination des forces électrodynamiques. Il a proposé dans le cadre de ce travail une loi qui suggérera par la suite à Zöllner une alternative à la loi d'attraction universelle de Newton.[réf. nécessaire] Il devient membre étranger de la Royal Society en 1850.
L'unité du flux magnétique (le weber) lui doit son nom.
La crise de 1837
Weber était attaché à la liberté relative qu'avait apportée l'occupation française. Les décrets de Carlsbad marquaient déjà la volonté du pouvoir de contrôler davantage les universités ; mais lorsqu'en 1837, le gouvernement nommé par Guillaume IV envisagea l'abolition de la loi constitutionnelle de 1833 pour rétablir la constitution absolutiste de 1819, le physicien, conjointement avec des collègues de l'université de Göttingen, fit connaître son opposition. Enfin, en 1837, Weber démissionna avec six des professeurs les plus éminents de l'établissement (les « Sept de Göttingen ») dont les frères Grimm. Comme les chaires laissées vacantes ne trouvaient pas de candidat (les collègues des démissionnaires, dans les autres universités d'Allemagne, étant solidaires), on rappela les Sept de Göttingen, mais seuls Weber et l’orientaliste Heinrich Ewald consentirent à reprendre les cours à la Georgia-Augusta. Une certaine historiographie a comparé cet épisode à celui de l'année 1934 (contexte de purge).
Notes et références
- Cf. à ce propos Herbert Goldstein, Mécanique classique, PUF, , p. 21, note
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