Zeid Ra'ad Zeid Al-Hussein
Le prince Zeid Raad al-Hussein, né le à Amman, est un diplomate jordanien, membre de la dynastie hachémite et cousin de Fayçal II, dernier roi d'Irak. Il a été Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme du au [1].

Titre
Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme
–
(3 ans, 11 mois et 30 jours)
Prédécesseur | Navanethem Pillay |
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Successeur | Michelle Bachelet |
Dynastie | Al-Hashem (Hachémites) |
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Nom de naissance | Zeid ben Raad Zeid al-Hussein |
Naissance |
Amman (Jordanie) |
Père | Raad ben Zeid al-Hussein |
Mère | Margaretha Inga Elisabeth Lind |
Conjoint | Sarah Butler |
Enfants |
Prince Raad Princesse Hala Princesse Aziza Prince Zaid |


Biographie
Le prince Zeid est le fils du prince Raad ben Zeid Al-Hussein, prétendant au trône d'Irak, et de son épouse Margaretha Inga Elisabeth Lind, d'origine suédoise, par la suite plus connue sous le nom de Majda Raad.
Né à Amman en Jordanie, il a été instruit à l'école de Reed en Angleterre puis à l'université Johns-Hopkins aux États-Unis. Il a alors été étudiant chercheur au Christ's College de Cambridge où il a obtenu un doctorat en 1993.
Il a été représentant permanent de la Jordanie auprès de l'Organisation des Nations unies. De 2007 à 2010, il a servi comme ambassadeur de la Jordanie aux États-Unis et comme ambassadeur non résident au Mexique. Le prince Zeid a joué un rôle important dans l'établissement de la Cour pénale internationale (CPI) et a été le premier président élu de l'Assemblée des États parties de la CPI. Il a également servi comme spécialiste des affaires politiques de la Force de protection des Nations unies (FORPRONU) pour l'ex-Yougoslavie de 1994 à 1996. Au nom de la Jordanie, il fait aussi partie des principaux demandeurs de la criminalisation universelle du blasphème[2].
Il devient haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme le [1]. À ce titre, il est mis en cause par Peter Gallo (Bureau des services de contrôle interne de l'ONU)[3] et Anders Kompass (haut fonctionnaire à l'ONU)[4] pour la déstabilisation de ce dernier à propos de son rapport interne sur les accusations d’abus sexuels par des militaires sur des enfants en Centrafrique lors de l'opération Sangaris[4].
En mai 2018, il insiste auprès du gouvernement ouzbek pour que celui-ci évite la répression et fasse preuve de retenue face à la radicalisation islamique sur son territoire[2].
Le 31 août 2018, il est remplacé à la tête du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme par Michelle Bachelet[5].
Distinctions
- 2018 : Human Rights Tulip (en) décernée par le ministère néerlandais des Affaires étrangères[5].
- 2019 : docteur honoris causa de l'université de Genève[6]
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Prince Zeid bin Ra'ad » (voir la liste des auteurs).
- Le Haut-commissaire
- (en) « UN report on Kashmir: Outgoing chief Zeid Ra’ad Al Hussein lacks moral authority to speak on human rights », sur firstpost.com, .
- « Si vous êtes de l’ONU, vous pouvez faire tout ce que vous voulez », sur liberation.fr, (consulté le 28 octobre 2016).
- « Témoignage exclusif. Les dossiers noirs de l’ONU », sur liberation.fr, (consulté le 28 octobre 2016).
- (en) « High Commissioner for Human Rights Zeid Ra'ad Al Hussein to receive 2018 Human Rights Tulip », sur government.nl, .
- Liste des docteurs honoris causa, Université de Genève
Articles connexes
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