Anagni
Anagni est une commune italienne d'environ 21 200 habitants, située dans la province de Frosinone, dans la région Latium, en Italie centrale.
Anagni | |
Vue d'ensemble de la Cathédrale Santa Maria d'Anagni | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | ![]() |
Province | Frosinone |
Code postal | 03012 |
Code ISTAT | 060006 |
Code cadastral | A269 |
Préfixe tel. | 0775 |
Démographie | |
Gentilé | Anagnini |
Population | 21 200 hab. (31-05-2019[1]) |
Densité | 189,72 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 41° 45′ 00″ nord, 13° 09′ 00″ est |
Altitude | Min. 424 m Max. 424 m |
Superficie | 11 300 ha = 113 km2 |
Divers | |
Saint patron | San Magno |
Fête patronale | 19 août |
Localisation | |
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Liens | |
Site web | Site officiel |
Géographie
Localisation
Anagni se situe à 60 kilomètres au sud-est de Rome. Les communes limitrophes à Anagni sont : Acuto, Ferentino, Fumone, Gavignano, Gorga, Montelanico, Paliano, Piglio, Sgurgola.
Hameaux de la commune d'Anagni
Les principaux Hameaux et lieux-dits de la commune sont Anagni Scalo et Osteria della Fontana.
Histoire
Traité d'Anagni
Le traité d'Anagni, qui n'était qu'un avenant au traité de Tarascon de 1291, fut signé le , sur l'initiative du pape Boniface VIII, pour mettre un terme à la guerre opposant l'Aragon-Catalogne à la France au sujet de la Sicile
Attentat d'Anagni

Le , une délégation française, envoyée par le roi Philippe le Bel, menée par Guillaume de Nogaret et accompagnée des Colonna, investit les appartements du pape Boniface VIII et lui notifie son acte d'accusation devant un concile œcuménique. Il est libéré des mains des Français le lendemain par la population, et meurt un mois plus tard, le . Cet événement est souvent appelé l'attentat d'Anagni.
C'est au XIXe siècle que prit naissance le mythe affirmant que Sciarra Colonna aurait giflé le pape[2]. En réalité, aucun témoin contemporain ne parle de cette « gifle », qui est plus une métaphore qu'un acte réel et historique.
Déclin d'Anagni
Le déplacement de la cour papale à Avignon marque pour Anagni le début d'une longue période de décadence qui dura jusqu'au XVe siècle.
La ville fut pillée par les troupes du duc Werner Von Urslingen en 1348, devenant ruinée et dépeuplée. En 1556, Anagni fut un champ de bataille dans le conflit opposant le pape Paul IV et le roi Philippe II d'Espagne quand elle fut assiégée par l'armée espagnole sous les ordres du duc d'Alba.
Évolution démographique
Habitants recensés

Administration
Économie
Culture
Monuments et patrimoine
- La cathédrale Santa Maria et le complexe du palais pontifical datant du XIe siècle.
- Le palazzo della Ragione et ses arcades construit par l'architecte Jacopo da Iseo à partir de 1163 et abritant la mairie.
- La casa Barnekow.
- Vue latérale de la cathédrale Santa Maria
- Façade et campanile de la cathédrale
- Le palazzo della Ragione
- Les voutes du palazzo della Ragione
- La Casa Barnekow
- Piazza Cavour
Personnalités liées à la commune
- Pierre d'Anagni, issu de la famille princière de Salerne, évêque d'Anagni, apocrisiaire (notaire ecclésiastique) à Constantinople ; saint catholique célébré le 3 août[3].
- Benedetto Caetani (vers 1235 - 1303), futur pape Boniface VIII, né à Anagni.
- Filippo Coletti (1811–1894), célèbre chanteur verdien, né et mort à Anagni
- Enrico Sibilia (1861–1948), cardinal et nonce apostolique, né à Anagni.
Notes et références
- (it) Popolazione residente e bilancio demografico sur le site de l'ISTAT.
- Jean Favier, Philippe le Bel, Fayard, 1978
- nominis.cef.fr Nominis : Saint Pierre d'Anagni.