Ben Stiller

Ben Stiller [bɛn ˈstɪlɚ][1] est un acteur, humoriste, réalisateur, scénariste et producteur de cinéma américain né le à New York.

Pour les articles homonymes, voir Stiller.
Ben Stiller
Ben Stiller au Festival de Cannes 2017.
Nom de naissance Benjamin Edward Stiller
Naissance
New York, État de New York, États-Unis d'Amérique
Nationalité Américain
Profession Acteur
Producteur
Réalisateur
Scénariste
Films notables Mary à tout prix
Mon beau-père et moi (saga)
Zoolander
La Nuit au musée (série de films)
Tonnerre sous les tropiques
La Vie rêvée de Walter Mitty

Il commence sa carrière comme réalisateur de clips musicaux et des sketchs comiques pour la télévision américaine, avant de devenir célèbre à la fin des années 1990 au cinéma pour ses rôles dans des films comiques : Mary à tout prix (1998), Mon beau-père et moi (2000), Zoolander (2001) et La Famille Tenenbaum (2001).

Ces projets, associés à ses nombreuses parodies de films et ses créations de personnages pour la télévision, lui valent de faire partie du Frat Pack, un terme regroupant les acteurs comiques hollywoodiens du moment (comme Will Ferrell, Vince Vaughn, Jack Black, Steve Carell et les frères Owen et Luke Wilson).

Durant les années 2000, il alterne cinéma familial à gros budget - les trilogies Mon beau-père (2000-2010), Madagascar (2005-2012) et Night at the Museum (2006-2014) - et comédies potaches : Un duplex pour trois (2003), Polly et moi (2004), Dodgeball ! Même pas mal ! (2004), Starsky et Hutch (2004) et Les Femmes de ses rêves (2007).

Il s'impose parallèlement comme réalisateur de cinéma : après le film indépendant Génération 90 (1994), il met en scène les comédies Disjoncté (1996), Zoolander (2001) et Tonnerre sous les tropiques (2008).

Durant les années 2010, il opère un virage dramatique avec sa cinquième réalisation, La Vie rêvée de Walter Mitty (2013), mais aussi une triple collaboration avec le cinéaste indépendant américain Noah Baumbach : Greenberg (2010), While We're Young (2014) et The Meyerowitz Stories (2017).

Les films auxquels Ben Stiller a participé ont généré plus de 1,5 milliard de dollars au box-office américain.

Biographie

Jeunesse et formation

Né dans l'arrondissement de Manhattan à New York, Ben Stiller est le fils des comédiens Jerry Stiller, connu pour avoir joué le rôle du père de George Costanza dans la série Seinfeld, et Anne Meara. Il est également le frère d'Amy Stiller. Il a des origines juives russes et autrichiennes par son père et des origines irlandaises par sa mère. Son père est juif et sa mère, catholique, se convertit au judaïsme réformé après son mariage[2],[3]. Il accompagne parfois ses parents comédiens sur les plateaux, et fait d'ailleurs une apparition dans l'émission The Mike Douglas Show alors qu'il a 6 ans[4]. Il confesse dans une interview qu'il avait vécu une enfance peu ordinaire : « d'une certaine façon, c'était une éducation "show-business" ; beaucoup de voyages, beaucoup de jours où on se couche tard : ce n'est pas ce que l'on pourrait qualifier de traditionnel », dit-il[5].

Il montre rapidement un intérêt précoce pour la réalisation de films, faisant des courts métrages en super 8 avec sa sœur Amy (également actrice) et ses amis[6]. À 10 ans, il fait ses débuts d'acteur en tant qu'invité dans la série télévisée à laquelle sa mère participe, intitulée Kate McShane (en)[7]. Alors qu'il est au lycée, il est inspiré par le Second City Television, un programme télévisé canadien de sketches. Ben se rend compte alors qu'il veut écrire des sketches et devenir un comique[7].

En 1983, après avoir obtenu son diplôme de lycée à la Calhoun School de New York, il s'inscrit en tant qu'étudiant en cinéma à l'université de Californie à Los Angeles. Ben y reste neuf mois avant d'abandonner l'université pour revenir à New York. Il y prend des cours de théâtre et fait des auditions tout en essayant de trouver un agent[8].

Débutant, il travaille dans des théâtres de banlieue pour des pièces de l'avant-garde artistique, dans lesquelles il joue des rôles symboliques comme celui d'une « chaise » ou de la « raison dialectique ».

Débuts dans la comédie (années 1980)

Il obtient un rôle dans le remake de The House of Blue Leaves de John Guare à Broadway aux côtés de John Mahoney, une pièce qui plus tard remporta quatre Tony Awards [8]. Alors que la pièce était en représentation, Stiller produit un documentaire parodique et satirique dans lequel le premier rôle est tenu par Mahoney. Son travail comique est si bien perçu par les acteurs et l'équipe de la pièce qu'il poursuit avec un court métrage de 10 minutes intitulé The Hustler of Money, une parodie du film de Martin Scorsese La Couleur de l'argent. Ce court métrage attire l'attention de l'émission comique Saturday Night Live qui le diffuse en 1987 et deux ans après, on lui propose d'écrire des sketches pour le programme[8] . Pendant ce temps, il interprète un petit rôle dans le film de Steven Spielberg, Empire du soleil[9].

En 1989, Stiller écrit pour et apparaît dans une saison de Saturday Night Live. Cependant, les responsables du programme ne voulaient pas qu'il réalise d'autres courts métrages, c'est pourquoi il se retire après cinq émissions[8] . Il fait ensuite un film appelé Elvis Stories, un court métrage présentant une série de parodies concernant Elvis Presley et des titres de tabloïds le concernant comme « Elvis est John Lennon » ou « un coiffeur possédé par Elvis »[10]. Dans ce court métrage, Stiller partage l'affiche avec ses amis et stars John Cusack, Jeremy Piven, Mike Myers, Andy Dick et Jeff Kahn. Le film est un succès, ce qui l'encourage à poursuivre son travail : il réalise un nouveau court métrage pour MTV, intitulé Back to Brooklyn[11].

The Ben Stiller Show et première réalisation (1990-1994)

MTV est tellement impressionné par le court-métrage qu'elle offre à Stiller un programme hebdomadaire sur leur antenne spécialement pour lui où il dévoile des images de coulisses de programmes télévisés comiques[12]. L'émission parodiait également certaines émissions TV, des stars de la musique, et des films. Le show a notamment lancé les carrières de Janeane Garofalo et de Bob Odenkirk, mais est annulé au bout de sa première saison.

Peu importe, Stiller rejoint la grande chaîne gratuite Fox pour qui il produit, réalise et joue l'émission à sketches Ben Stiller Show. Seuls douze épisodes sont diffusés par la chaîne en 1992. Un 13e épisode inédit sera diffusé plus tard sur la chaîne Comedy Central[13]. Parmi les principaux auteurs du show qui sont Stiller et Judd Apatow, les membres du casting, mis à part Stiller, sont Janeane Garofalo, Andy Dick et Bob Odenkirk[14]. Les audiences sont assez basses et l'émission est annulée, mais celle-ci reçoit des critiques positives, et Stiller se voit attribuer un Emmy pour "réussite individuelle notable pour l'écriture d'un programme de variétés ou musical"[13],[15],[16].

En 1994, après quelques rôles dans des films comme Stella, Highway to hell et une apparition dans The Nutt House, Stiller accorde du temps à l'écriture, se procure des fonds et une équipe de tournage pour réaliser une romance, le film indépendant Génération 90[8] qu'il réalise et qui est produit par Danny DeVito (qu'il retrouvera sur le long-métrage de ce dernier, Un duplex pour trois et pour Polly et moi, que DeVito produit)[17]. Le film fait un bon démarrage au box-office et a obtenu des critiques mitigées[18],[19].

Il intéresse cependant les studios.

Star de la comédie américaine (1996-2001)

Stiller photographié par Jerry Avenaim[20], en 2006.

En 1996, il réalise un film au budget plus élevé (47 millions de dollars), Disjoncté, avec la star du moment, Jim Carrey. Celui-ci bat alors le record du plus gros chèque encaissé pour un film, d'un montant de 20 millions de dollars[21]. Le film, qui tire vers l'humour noir, permet à Stiller de rencontrer Jack Black et Owen Wilson, avec lesquels il tournera plusieurs films par la suite. Le long-métrage permet aussi de lancer Stiller comme acteur de comédie, grâce à une performance de souffre-douleur romantique mais attachant qui va devenir sa marque de fabrique.

Comme acteur, il se fait remarquer en 1995 auprès de ses parents dans le film de famille La Colo des gourmands, où il tient deux rôles. Puis il enchaîne avec un petit rôle non crédité dans la comédie d'Adam Sandler, Happy Gilmore, celui de Hal, le surveillant de maison de retraite psychopathe[22],[23].

La même année que Disjoncté, il apparait dans deux autres films, plutôt dans un registre comico-tragique : la romance La Fille d'en face, réalisée et interprétée par Eric Schaeffer, où il tient un second rôle, aux côtés notamment de Sarah Jessica Parker. Mais surtout, il est propulsé tête d'affiche de la comédie dramatique Flirter avec les embrouilles, écrite et réalisée par David O. Russell, où il joue un jeune père de famille, tiraillé entre son épouse incarnée par Patricia Arquette et une séduisante collègue interprétée par Tea Leoni.

Après un premier court-métrage dédié au personnage de Zoolander en 1996, il est invité en 1997 pour présenter les MTV Video Music Awards, émission pour laquelle il réalise cette fois une parodie des Backstreet Boys[24]. Mais durant cette année 1997, il fait aussi une apparition mémorable dans un épisode de la sitcom à succès Friends.

Durant l'été 1998 sort Mary à tout prix, où il tient le premier rôle masculin, aux côtés de Cameron Diaz. Le succès de cette comédie potache propulse les carrières des deux comédiens avant en devenant leur premier succès commercial aux États-Unis et dans le monde[25]. La même année, Stiller joue aux côtés de Bill Pullman dans le film indépendant La Méthode zéro, écrit et réalisé par Jake Kasdan, puis le film d'auteur Entre amis et voisins, de Neil LaBute et enfin partage l'affiche de la romance Permanent Midnight avec Maria Bello.

En 1999, il surprend en tenant le premier rôle de Mystery Men, une parodie de films de superhéros lui permettant de retrouver une partie de la bande du Ben Stiller Show. Il fait aussi partie du casting de jeunes valeurs montantes réunies par James Toback pour son film indépendant Black and White.

La même année, il retourne au métier de réalisateur avec une nouvelle parodie sous forme de série avec Jack Black, intitulée Heat Vision and Jack. Cependant, le pilote de cette série n'est pas retenu par Fox pour figurer dans leur grille de programmes, annulant ainsi le projet[26].

En 2000, il partage l'affiche de la comédie romantique Au nom d'Anna avec Jenna Elfman et Edward Norton, également réalisateur. Le film opère aussi dans un registre dramatique. Mais c'est face à Robert De Niro dans la comédie Mon beau-père et moi qu'il connait le deuxième plus gros succès commercial de sa carrière. Le rôle du maladroit Gaylord Focker le confirme dans un registre de souffre-douleur idéal[27]. Le film a été bien accueilli par la critique et a obtenu un énorme succès commercial avec plus de 300 millions de dollars à travers le monde, et a engendré deux suites[28],[29].

La même année, MTV l'invite à nouveau pour réaliser un sketch parodique. Il signe ainsi Mission : Improbable, une parodie du blockbuster Mission impossible et de certains films de la carrière de Tom Cruise[30].

Mais il profite surtout de ce succès pour lancer un projet de long-métrage : en 2001, il réalise et joue dans la satire du monde de la mode Zoolander. Le long-métrage est basé sur le personnage qu'il avait créé cinq ans auparavant avec Drake Sather, dans lequel il partage la vedette avec son épouse Christine Taylor, Owen Wilson, Will Ferrell et son père Jerry. Ce film voit l'apparition de plusieurs célébrités dont entre autres Donald Trump, Paris Hilton, Lenny Kravitz, Heidi Klum, Natalie Portman et David Bowie. Le film fut banni en Malaisie en raison du sujet (l'intrigue centrée autour de la tentative d'assassinat du Premier ministre de Malaisie)[31]. Les séquences du World Trade Center, furent supprimées numériquement et le film sorti peu de temps après les attentats du 11 septembre[32].

Il déclare dans une interview pour Parade Magazine que Robert Klein, George Carlin et Jimmie Walker étaient des références pour lui et sa carrière de comique.

La même année, il retrouve Owen Wilson dans l'acclamée comédie dramatique La Famille Tenenbaum, écrite et réalisée par Wes Anderson[32].

Confirmation commerciale (années 2000)

Le réalisateur aux côtés de l'acteur Robert Downey Jr. au San Sebastian Film Festival 2008, pour la présentation de Tonnerre sous les tropiques.
L'acteur à New York City, l'année de sortie de Mon beau-père et nous.

Durant le reste des années 2000, il va enchaîner les comédies populaires : les romances Un duplex pour trois (2003), face à Drew Barrymore puis Polly et moi (2004), avec Jennifer Aniston. Cette même année, il joue dans cinq autres longs-métrages : Starsky et Hutch, avec Owen Wilson ; puis Dodgeball ! Même pas mal !, avec Vince Vaughn ; la suite Mon beau-père, mes parents et moi, avec la participation de Dustin Hoffman ; enfin, il participe à la comédie culte Présentateur vedette : La Légende de Ron Burgundy, portée par Will Ferrell et la comédie indépendante Envy, aux côtés de Jack Black.

L'année suivante, il prête sa voix à l'un des héros du film d'animation Madagascar. Un énorme succès commercial au box-office américain, qui marque le début d'une nouvelle franchise.

En 2006, il apparaît dans la comédie L'École des dragueurs, de Todd Phillips, mais aussi dans l'expérimental Tenacious D et le Médiator du destin, porté par Jack Black. Il officie aussi comme producteur sur ce dernier projet. Mais la même année, comme acteur, il ajoute un nouveau succès à son palmarès : la comédie d'aventures à gros budget La Nuit au musée, aux côtés de Robin Williams. Le film, un nouveau succès commercial, lance une trilogie.

En juillet de la même année, Stiller annonce vouloir diriger et jouer dans une série télévisée avec sa femme à l'affiche, qui devrait figurer sur la liste de programmes de CBS. Le projet n'aboutit cependant pas.

En 2007, il retrouve les scénaristes-réalisateurs Peter et Bobby Farrelly pour une nouvelle comédie romantique potache, Les Femmes de ses rêves. La même année, il finit de tourner sa prochaine réalisation, une comédie d'action à gros budget, Tonnerre sous les tropiques. Il en partage l'affiche avec Jack Black et Robert Downey Jr.. Le film lui permet cette fois de satiriser le microcosme hollywoodien, via l'épopée d'une poignée d'acteurs narcissiques perdus dans une jungle du sud-est asiatique, en plein Triangle d'or. Pour cette quatrième réalisation, il participe largement à l'écriture, et pousse beaucoup plus loin son ton irrévérencieux. Le long-métrage rencontre un succès public - le plus grand succès commercial en tant que réalisateur[33] ainsi que critique[34],[35]. La même année, à destination d'un public plus familial, il retrouve le rôle d'Alex le lion dans Madagascar 2.

En 2009, il apparaît dans une autre suite : La Nuit au musée 2, toujours mise en scène par Shawn Levy. La même année, il conclue la trilogie Fockers avec Mon beau-père et nous, réalisé par Paul Weitz. Les années 2010 vont être placées sous le sceau d'un cinéma plus grave.

Virage dramatique (années 2010)

L'acteur à l'avant-première australienne de La Vie rêvée de Walter Mitty, aux côtés de sa partenaire Kristen Wiig.
L'acteur aux côtés de Dustin Hoffman au Festival de Cannes 2017, pour la présentation de The Meyerowitz Stories.

En 2010, il tient également le rôle-titre de la comédie dramatique indépendante Greenberg, de Noah Baumbach, où il livre une interprétation à rebours de ses succès des années 2000.

Suite aux échecs critiques et commerciaux de deux projets grand public - la comédie d'action Le Casse de Central Park (2011), avec Eddie Murphy, puis la comédie fantastique Voisins du troisième type (2012), aux côtés de Vince Vaughn ) il se recentre vers le drame et le cinéma indépendant.

En 2012, il dévoile son cinquième film comme réalisateur, l'introspectif La Vie rêvée de Walter Mitty. La même année, il dit au revoir à deux trilogies à succès, en sortant Madagascar 3 : Bons baisers d'Europe, puis en finissant le tournage de La Nuit au musée : Le Secret des Pharaons.

En 2014, il retrouve le réalisateur Noah Baumbach pour While We're Young, où il incarne un quinquagénaire refusant de vieillir, aux côtés de Naomi Watts.

Deux ans plus tard, il livre une suite inattendue, Zoolander 2, qui le voit reprendre un rôle devenu culte.

En 2017, il est la tête d'affiche de deux films indépendants : Brad's Status, de Mike White, où il incarne un père de famille miné par les regrets, puis The Meyerowitz Stories, troisième collaboration avec le cinéaste Noah Baumbach, qui le voit aussi retrouver Adam Sandler, à contre-emploi, mais aussi Dustin Hoffman, une nouvelle fois dans le rôle de son père.

L'année suivante, il co-produit et met en scène les sept épisodes de la mini-série dramatique Escape at Dannemora, avec Benicio del Toro, Patricia Arquette et Paul Dano dans les rôles principaux.

Vie privée

Le 10 octobre 2016, il annonce dans une émission radio qu'il est en rémission d'un cancer de la prostate, diagnostiqué à temps[36].

En mars 2017, Juanpa Zurita, Chakabars, Jérôme Jarre, Casey Neistat et Ben Stiller lancent une campagne visant à recueillir des dons contre la famine en Somalie. L'action, baptisée Love Army For Somalia, a réussi en seulement quelques jours à lever 1,8 million de dollars afin d'acheter de la nourriture. En mai de la même année, un des avions prêtés par Turkish Airlines, a aidé à distribuer les tonnes de nourriture achetées pour les habitants[37].

Filmographie

Acteur

Cinéma

Télévision

Téléfilms
Séries télévisées
Télé réalité

Clips vidéos

Ben Stiller est apparu dans quelques clips, dont :

  • Smash Mouth pour leur chanson All Star, où il apparaît à travers des extraits de scènes du film.
  • Limp Bizkit pour la chanson Rollin, dans lequel il donne les clés à son copain Fred Durst et lui dit « N'abîme pas la voiture. » Il est également apparu dans un titre caché de leur album Chocolate Starfish and the Hot Dog Flavored Water.
  • Tenacious D pour la chanson Tribute
  • P.Diddy pour la chanson Bad Boy for Life, où il est le voisin de P. Diddy et s'emmêle dans les différents surnoms du rappeur.
  • Jack Johnson pour la chanson Taylor.
  • Beastie Boys pour le film du concert 2006 Awesome: I Fuckin' Shot That!, où l'on aperçoit Stiller et sa femme parmi le public.
  • Travis pour la chanson Closer, où il joue un responsable d'un supermarché.
  • McFly pour la chanson Friday Night, oú l'on peut apercevoir des extraits de La Nuit au musée dans lequel il joue le gardien de nuit du muséum d'histoire naturelle.

Réalisateur

Distinctions

En 2004, Ben Stiller a été nommé pour un Razzie Award du plus grand nombre de nanars en une seule année (quatre en douze mois dont Dodgeball ! Même pas mal ! et Starsky et Hutch).

Récompenses

Primetime Emmy Awards 1993 : meilleure prestation individuelle pour une émission de variétés ou musicale pour The Ben Stiller Show (1990-1993) partagé avec les scénaristes Judd Apatow, Robert Cohen, Brent Forrester, Jeff Kahn, Bruce Kirschbaum, Bob Odenkirk, Sultan Pepper, Dino Stamatopoulos et David Cross.

Box-office

Films Budget Box-office
États-Unis [39] France [40]  Mondial
Empire du soleil38 000 000 $[41]22 238 696 $[42]1 329 673 entrées[43]65 838 696 $[42]
Génération 9011 500 000 $20 982 557 $[44]109 283 entrées[45]33 351 557 $[44]
La Colo des gourmands-17 689 177 $[46]--
Happy Gilmore10 000 000 $[47]38 824 099 $[48]-41 205 099 $[48]
Flirter avec les embrouilles7 000 000 $[49]14 702 438 $[50]35 539 entrées[51]16 702 438 $ [51]
Disjoncté47 000 000 $ [52]60 240 295 $[52]207 709 entrées[53]102 825 796 $[52]
La Méthode zéro5 000 000 $[54]2 087 471 $[55]12 395 entrées[54]-
Mary à tout prix23 000 000 $[56]176 484 651 $[56]3 561 680 entrées[57]369 884 651 $[56]
Permanent Midnight-1 171 001 $[58]--
Mystery Men68 000 000 $[59]29 762 011 $[59]14 112 entrées[60]33 461 011 $[59]
Au nom d'Anna29 000 000 $[61]37 047 880 $[61]530 776 entrées[62]59 945 183 $[61]
Mon beau-père et moi55 000 000 $ [63]166 244 045 $[63]1 843 354 entrées[64]330 444 045 $[63]
Zoolander28 000 000 $[65]45 172 250 $[65]146 558 entrées[66]60 780 981 $[65]
La Famille Tenenbaum21 000 000 $[67]52 364 010 $[67]299 613 entrées [68]71 441 250 $[67]
Un duplex pour trois40 000 000 $[69]9 692 135 $[69]191 106 entrées[70]19 322 135 $[69]
Polly et moi42 000 000 $ [71]88 097 164 $[71]853 576 entrées [72]171 963 386 $[71]
Starsky et Hutch60 000 000 $[73]88 237 754 $[73]1 517 047 entrées[74]170 268 750 $[73]
Envy40 000 000 $[75]13 562 325 $[75]-14 581 765 $[75]
Dodgeball ! Même pas mal !20 000 000 $[76]114 326 736 $[76]293 124 entrées [77]167 722 310 $[76]
Présentateur vedette : La Légende de Ron Burgundy26 000 000 $[78]85 288 303 $[78]2 808 entrées[79]90 574 188 $[78]
Mon beau-père, mes parents et moi80 000 000 $[80]279 261 160 $[80]1 736 524 entrées [81]516 642 939 $[80]
Tenacious D et le Médiator du destin20 000 000 $ [82]8 334 575 $[82]3 563 entrées [83]13 908 762 $[82]
La Nuit au musée110 000 000 $ [84]250 863 268 $ [85]2 276 017 entrées[86]574 480 841 $[85]
Les Femmes de ses rêves-36 787 257 $[87]586 252 entrées [88]127 766 650 $[87]
Tonnerre sous les tropiques92 000 000 $ [89]110 515 313 $[89]567 831 entrées [90]188 072 649 $[89]
La Nuit au musée 2150 000 000 $ [91]177 243 721 $[91]1 635 276 entrées [92]413 106 170 $ [91]
Greenberg-4 234 170 $[93]87 703 entrées[94]6 153 967 $[93]
Mon beau-père et nous100 000 000 $[95]148 438 600 $[95]
1 277 762 entrées[96]
310 650 585 $[95]
Le Casse de Central Park75 000 000 $[97]78 046 570 $[97]
175 526 entrées[96]
152 930 623 $[97]
Voisins du troisième type68 000 000 $[98]35 353 000 $[98]
226 278 entrées[99]
68 267 862 $[98]
La Vie rêvée de Walter Mitty 90 000 000 $[100] 58 236 838 $[100] 963 155 entrées [101] 188 133 322 $ [100]
La Nuit au musée : Le Secret des Pharaons 127 000 000 $ 111 653 970 $ 1 282 690 entrée 339 253 970 $

Voix françaises

En France, Maurice Decoster[102] est la voix française régulière de Ben Stiller. Emmanuel Curtil[103] et Patrick Mancini[102] l'ont également doublé respectivement à huit et quatre reprises. Par ailleurs, José Garcia[104],[105],[106] est la voix de l'acteur pour la franchise Madagascar.

Au Québec, Alain Zouvi[107] est la voix française régulière de l'acteur.

Notes et références

  1. Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
  2. Debra Wallace, « Stiller ‘softy’ in real life », Jewish News of Greater Phoenix, (lire en ligne, consulté le 29 mars 2009)
  3. Lesley O'Toole, « Ben Stiller: ‘Doing comedy is scary’ », The Independent, Londres, (lire en ligne, consulté le 29 mars 2009)
  4. Michael Z. McIntee, « Monday, May 30, 2005, Show #2366 recap », Late Show with David Letterman (consulté le 29 mars 2009).
  5. Robert Masello, « What makes Ben Stiller funny? », Parade, (lire en ligne, consulté le 29 mars 2009).
  6. Gaby Wood, « The geek who stole Hollywood », The Guardian, Londres, The Guardian, (lire en ligne, consulté le 29 mars 2009)
  7. Ellen McCarthy, « Ben Stiller Isn't Funny. Or So He Says… », The Washington Post, (lire en ligne [payant], consulté le 29 mars 2009)
  8. Dominic Wills, « Ben Stiller Biography », Tiscali (consulté le 29 mars 2009).
  9. Benjamin Svetkey, « Our Son the Comedian », Entertainment Weekly, (lire en ligne, consulté le 9 janvier 2010)
  10. Andy Wickstrom, « The King Lives in 'Elvis Stories' », Boca Raton News, (lire en ligne, consulté le 9 janvier 2010)
  11. « Stiller gets serious », The Washington Post, (lire en ligne [Registration required], consulté le 9 janvier 2010)
  12. Dominic Wills, « Ben Stiller - Biography », Tiscali (consulté le 9 janvier 2010)
  13. David Bianculli, « 'Stiller' Gonna Make Sat. Night Livelier », New York Daily News, (lire en ligne, consulté le 11 janvier 2010)
  14. David Kushner, « Jokers Mild », Entertainment Weekly, (lire en ligne, consulté le 11 janvier 2010)
  15. Josh Wolk, « Stiller Standing », Entertainment Weekly, (lire en ligne, consulté le 29 mars 2009)
  16. Kimberly Read et Marsia Purse, « Ben Stiller - Actor/Comedian », About.com, (consulté le 29 mars 2009)
  17. « Ben Stiller Finds 'Reality' is in the Genes », New Straits Times, (lire en ligne, consulté le 9 janvier 2010)
  18. « Reality Bites Weekend Box Office », Box Office Mojo (consulté le 11 janvier 2010)
  19. « Reality Bites (1993) », Rotten Tomatoes (consulté le 11 janvier 2010)
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  21. Sharon Waxman, « Stiller Standing », The Washington Post, (lire en ligne [Fee required], consulté le 29 mars 2009)
  22. Stephen Holden, « Spoofing the TV Gurus of Fitness », The New York Times, (lire en ligne, consulté le 9 janvier 2010)
  23. « Happy Gilmore »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) (consulté le 21 mars 2013)
  24. « Madonna Rules at Routine MTV Video Music Awards », Pittsburgh Post-Gazette, (lire en ligne [Registration required], consulté le 11 janvier 2010)
  25. (en) There's Something About Mary - Box Office Mojo. Consulté le .
  26. (en) Will Lawrence, « Ben Stiller behaving badly », The Guardian, Londres, (lire en ligne, consulté le 11 janvier 2010)
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