Cormeilles-en-Parisis
Cormeilles-en-Parisis est une commune française située dans le département du Val-d'Oise, en région Île-de-France.
Cormeilles-en-Parisis | |||||
![]() Vue partielle de Cormeilles sous la neige depuis le parc Schlumberger. | |||||
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Île-de-France | ||||
Département | Val-d'Oise | ||||
Arrondissement | Argenteuil | ||||
Canton | Franconville | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Val Parisis | ||||
Maire Mandat |
Yannick Boedec 2014-2020 |
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Code postal | 95240 | ||||
Code commune | 95176 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cormeillais | ||||
Population municipale |
24 161 hab. (2017 ![]() |
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Densité | 2 900 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 59′ 00″ nord, 2° 12′ 00″ est | ||||
Altitude | 26 m Min. 22 m Max. 170 m |
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Superficie | 8,33 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | ville-cormeilles95.fr | ||||
Ses habitants sont appelés les Cormeillais[1].
Géographie

Localisation et communes limitrophes
Cormeilles est, malgré sa proximité de Paris, une commune plutôt verte, située à 18 minutes en train de la gare Paris Saint-Lazare, sur la butte de Cormeilles (une des buttes du Parisis), tout comme Montigny-lès-Cormeilles, Herblay, Franconville, Sannois et Argenteuil. Les espaces boisés et espaces verts représentent une superficie de 112 ha.
Les communes limitrophes sont Argenteuil, La Frette-sur-Seine, Franconville, Herblay, Montigny-lès-Cormeilles, Sannois, Sartrouville et un petit morceau de Maisons-Laffitte, situé de l'autre côté de la Seine.
Voies de communication et transports
- Transports en commun
La gare de Cormeilles-en-Parisis, sur la ligne de Paris-Saint-Lazare à Mantes-Station par Conflans-Sainte-Honorine, et de Paris-Saint-Lazare à Gisors est desservie par les trains de la ligne J du Transilien (réseau Paris-Saint-Lazare).
Un réseau de lignes de bus des cars Lacroix dessert la ville grâce à la mise en service d'une gare routière au sud de la gare SNCF.
Projets d'aménagement
L'État, propriétaire des terrains, impose à la ville de construire dans sa zone Sud, dite les Bois Rochefort.
Des projets sont lancés aussi pour rénover et dynamiser le haut de la ville (quartier de l'église) déserté par la vie commerçante malgré une densification de l'habitat : des espaces sont achetés par la ville pour créer des places de stationnement.
Toponymie
Attesté sous les formes Cornioletus en 697 (DR), Cormilias en 862 (CH2, II, 61-2), Cormeliae en 1221, Cormellae In parisio en 1250, Cormelliae, Cormolium, Cormeil, Cormeilles[5].
Le suffixe gallo-roman *-ETU (-etum) est un « suffixe collectif servant à désigner un ensemble d'arbres appartenant à la même espèce », précédé de cormol, dérivé de corme genre de sorbier, appelé cormier. Ce terme étant vraisemblablement issu du gaulois curmi « sorte de bière ».
Le déterminant complémentaire en-Parisis renvoie à sa situation géographique sur l'ancien territoire des Parisii.
Histoire
Préhistoire et antiquité
Les premières traces d'habitation remontent à 4000 av. J.-C. Des vestiges de villa romaine ont été découverts à Cormeilles-en-Parisis (IIIe siècle), ainsi que des cercueils en plâtre (VIIIe siècle).
En janvier 2015, furent retrouvés, dans le cadre d'une fouille préventive effectuée par l'Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP), six tombes individuelles datant du Néolithique (4000 ans av.J.-C. voire 6000 ans av.J.-C. ). Outre les ossements des six individus découverts intacts, des objets dans un état remarquable furent également exhumés tels que des outils en bois de cervidés ou un collier de perles.
Au même endroit de cette importante découverte archéologique, fut retrouvé un four datant de l'époque gallo-romaine.
Moyen Âge
La ville de Cormeilles est mentionnée pour la première fois en 697, dans une charte du roi Mérovingien Childebert IV qui offre aux religieuses du monastère d'Argenteuil la forêt royale de Cornioletus (on peut lire aussi Cormioletus) sur la rivière Seine, au pays Parisis.
En l'an 832, le nom de Cormeilles apparaît dans une charte de l'abbaye de Saint-Denis. Jusqu'à la Révolution (1789), Cormeilles sera un chef-lieu de châtellenie avec pour seigneur l'abbaye de Saint-Denis. Certains historiens de l'architecture considèrent que l'église de Cormeilles, ou plutôt sa crypte, construite par Suger au XIIe siècle, est un laboratoire de l'architecture gothique, antérieur à l'édification de la basilique de Saint-Denis.
L'église a une haute tour, probablement élevée sur les ruines d'une plus ancienne, car, en 1359, pendant la captivité du roi Jean, Charles, régent, ordonna d'abattre la tour de l'église paroissiale, afin que l'ennemi ne s'y logeât pas.
Cormeilles est à l'époque un village agricole où l'on produit du vin (les armes de la ville sont la vigne et le blé). On sait que le vignoble médiéval cormeillais était de qualité honorable puisque c'est celui que les rois envoyaient comme présent.
Fin du XVIIIe siècle


Pendant les états généraux, les viticulteurs de la ville réclament que leur production ne soit plus taxée à son entrée dans Paris… eu égard à sa médiocrité. À cette époque, le vignoble de Cormeilles/La Frette couvre 538 ha.
En 1791, Daguerre (enfant) quitte Cormeilles pour Orléans où son père a trouvé un nouvel emploi. Cauchoix encore adolescent le quitte également.
Pour faire face aux disettes qui sévissent à Paris, le vignoble est pour bonne part remplacé par des cultures céréalières ou maraîchères.
XIXe siècle
Le filon de gypse de la butte de Cormeilles ainsi que le moyen de transformer le gypse en plâtre étaient connus depuis l'époque gallo-romaine, de petites carrières ouvertes servaient à extraire le minéral dont l'exploitation n'a jamais cessé. Au début des années 1830, Pierre Étienne Lambert crée à Cormeilles une carrière dont la production ne sera réellement industrialisée qu'à partir de 1882 par son petit-fils Jules Hilaire Lambert. Le « plâtre de Paris » acquiert une grande renommée et en 1908 « Lambert Frères et Compagnie » devient une société industrielle de premier plan dont le nom restera longtemps associé à Cormeilles.
La guerre franco-prussienne est un véritable calvaire pour les habitants de Cormeilles-en-Parisis ; en effet dès le 19 septembre 1870, la ville tombe aux mains des uhlans prussiens qui s'adonnent à deux reprises au pillage (le 22 septembre et 4 octobre 1870) et vont procéder à des réquisitions, dont le montant total est estimé de 115 à 150 000 francs. Dans la nuit du 10 au 11 octobre 1870, les Prussiens découvrent les archives communales, dont ils jettent une partie dans un puits. Secrètement, un conseiller municipal descend dans le puits et put sauver la plus grande partie des archives de la commune, mais ne peut récupérer un registre de délibérations du conseil municipal (1848-1853). Après-guerre, la ville reçoit pour réparation de ses dommages une somme de 123 445 francs de la part de l'État, à répartir entre tous les Cormeillais ayant subi des préjudices.
Le réseau ferré français se construit, permettant le transport de vins venus du Sud : le vin d'Île-de-France perd peu à peu de son importance (alors qu'il fut de loin le premier vignoble du territoire) et ne survit pas à l'arrivée, à cette époque, du phylloxéra. C'est la fin de l'histoire du vin sur la butte de Cormeilles.
Entre 1874 et 1877 est construit le fort de Cormeilles, un des plus grands forts militaires de Paris. Il servira de décor à plusieurs films dont La Nuit des généraux (1967) d'Anatol Litvak, avec Peter O'Toole et Omar Sharif, ainsi que Chocolat de Roschdy Zem avec Omar Sy.
Le chemin de fer atteint Cormeilles en 1892, impliquant un relatif décalage du centre de la ville et la construction de villas bourgeoises.
À la fin du XIXe et au début du XXe siècle, grâce à l’arrivée du chemin de fer, la ville se développe fortement. De nombreuses familles bourgeoises s’installent dans cette campagne devenue si près de Paris. Ils commandent à des architectes locaux de belles villas imprégnées du gout de l’époque pour l’éclectisme et l’Art nouveau.
Architecte Henri Lecœur (1867 - 1951) :
- 9 rue Aristide-Briand. Il évite la platitude en jouant sur deux travées. Celle de droite en léger retrait est mise en valeur par la porte surmontée d’une grande marquise. Celle de gauche par une grande fenêtre en toiture surmontée d’un fronton particulièrement élégant.
- 25 rue Boieldieu. Début XXe siècle, elle est de style normand. Sur l’arrière les belles rambardes sont de style Art nouveau.
- 15 rue du Martray. De nombreux Cormeillais sont nés dans cette maison. Mme Frot, sage-femme y avait son cabinet.
Architecte Henri Valette :
- Le Clos Fleuri au 50 rue Carnot.
Architecte Jacques Defresne (1848 - 1936) :
- Les Ravenelles rue de Saint-Germain. Construite en 1902 par l'entreprise de maçonnerie cormeillaise Renaud pour M. Levaire.
XXe siècle

Fabriquant du plâtre mais aussi des briques, de la chaux, du ciment, etc. la carrière Lambert fut l'une des plus grandes carrières à ciel ouvert d'Europe, avec un front de taille de 100 m de hauteur et 1 kilomètre de longueur. Au cours des années 1930 et ensuite, une importante main d'œuvre exogène est importée : Bretons, Chinois, Polonais, Serbes, Tchèques, Portugais, Maghrébins. Cette immigration précoce et diverse fait encore aujourd'hui partie de la personnalité de la ville. Au début des années 1980, l'exploitation de la carrière est appelée à cesser et le site manque, de justesse, de devenir une décharge de produits industriels et dangereux. Une courageuse mobilisation des citoyens, habitants et associations permettra aux pouvoirs publics (élus locaux et ministères) de prendre conscience du danger et fera échouer ce projet. Depuis 1987, la carrière s'est agrandie vers le nord, et les parties ouest et est de 100 hectares sont peu à peu remblayées et reboisées à l'état naturel. En 1990, la société Plâtres Lambert et avec elle la carrière et la plâtrière de Cormeilles entre dans le giron de la société British Plaster Board (BPB) qui possède déjà en France la société Placoplatre. BPB est à son tour absorbée par le groupe Saint-Gobain en 2005.
Encore plus qu'ailleurs les prix de l'immobilier à Cormeilles s'envolent[6], faisant perdre peu à peu ses quartiers populaires à la ville (notamment le quartier des ouvriers de la carrière, démoli en 1994 et remplacé par des lotissements pavillonnaires) et, paradoxalement, une partie de son cachet.
Au niveau de la rue Riera et Christy est apposée une plaque commémorative de la mort de deux civils exécutés par les nazis le 25 août 1944 : Pierre Riera (19 ans) et Henri Christy (30 ans).
Voici le témoignage d'Aveline Riera, mère de Pierre Riera :
« Le 25 août 1944, vers 9 h 15, lors du repli des troupes allemandes, nous étions mon mari, mon fils Pierre et moi, à la maison en compagnie de M. Christy, mon locataire. Des coups de feu ayant été tirés dans les environs immédiats de mon domicile par les FFI, nous avons entendu tout à coup appeler dans le jardin. Par la fenêtre entr’ouverte, nous avons aperçu deux soldats allemands qui nous mettaient en joue. Ils nous ont donné l’ordre de sortir de la maison et nous ont mis le long du grillage dans le jardin, sous la menace de leurs armes. Un soldat allemand a fouillé la maison croyant qu’il y avait quelqu’un de caché, mais il n’a rien trouvé. L’un des soldats m’a fait comprendre qu’il prenait des otages et ils ont emmené mon fils et M. Christy sur la route de Saint-Germain et les ont fusillés à 500 mètres de mon domicile, à proximité de la Cité des Combattants. »
D’après le témoignage de Roger Bernard, employé de la SNCF, qui a transporté les deux corps dans une brouette jusqu’au domicile de Mme Riera, les deux hommes ont été tués à bout portant d’une balle dans la tête.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Cormeilles-en-Parisis est incluse dans l'arrondissement d'Argenteuil.
Cormeilles-en-Parisis faisait partie du canton de Cormeilles-en-Parisis. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée dans le canton de Franconville constitué des communes de Franconville et de Cormeilles-en-Parisis[7].
La commune fait partie de la 3e circonscription du Val-d'Oise.
Elle fait partie de la juridiction d’instance de Sannois, et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[8],[9].
Intercommunalité
Cormeilles-en-Parisis faisait partie de la communauté d'agglomération du Parisis (CALP), créée fin 2005.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du 27 janvier 2014, qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, la CALP a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté d'agglomération Val Parisis, dont la commune est désormais membre.
Tendances politiques
Liste des maires
Jumelages
Ware (Hertfordshire) (Angleterre) depuis 1999[15]. Baião (Portugal) depuis le [16].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[17],[Note 1].
En 2017, la commune comptait 24 161 habitants[Note 2], en augmentation de 3,39 % par rapport à 2012 (Val-d'Oise : +3,5 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Enseignement
- Écoles maternelles (8) :
- Alsace-Lorraine
• Thibault-Chabrand • Val-d’Or • Champs-Guillaume • Jules-Ferry • Noyer de l’Image • Saint-Exupéry • Jules-Verne
- Écoles élémentaires (8) :
- Alsace-Lorraine
• Maurice-Berteaux1 • Maurice-Berteaux 2 • Champs-Guillaume • Jules-Ferry • Noyer de l’Image • Saint-Exupéry • Jules-Verne
- Collèges (4) :
- Jacques-Daguerre
• Louis-Hayet • Louise Weiss • Saint-Charles (collège privé)
- Lycée (1) : LEP Le Corbusier (lycée professionnel).
Équipements culturels
- Les « Musées Réunis » au 31 rue Thibault-Chabrand est une bâtisse 340 m2 sur deux niveaux, ouverte au public en 2012 et qui réunit le musée du Plâtre[21] et le musée du Vieux-Cormeilles[22] autour d'un fil rouge commun : les ressources du territoire de Cormeilles, sol et sous-sol. Les thèmes abordés : Géologie - Les arts et métiers du plâtre - Boulogne (1926-1992) sculpteur - Le blé et la vigne - La carrière et l’usine Lambert - Daguerre et les origines de la photographie - L'école. Son nom qui semble logique puisqu'il réunit deux associations, est aussi un clin d’œil au nom d'un célèbre café du quartier de la carrière, aujourd'hui disparu, qui se nommait "Aux amis réunis" et dont l'enseigne est exposée dans la cour du musée et plusieurs meubles à l'intérieur même du musée. Le lieu propose également des expositions temporaires, des animations et des conférences.
- Le Théâtre du Cormier (inauguration : janvier 2006) au 123 rue de Saint-Germain[23]
- Médiathèque "L'Eclipse" au 3 avenue de la Libération. C'est une médiathèque intercommunale. Ouverte le 22 décembre 2018[24].
- Le "Studio 240" (en référence au code postal de la ville : 95240) situé au 94 rue de Saint-Germain, face à la place Jean Ferrier, tout près du Théâtre du Cormier ouvre début mai 2019 et est inauguré en juin 2019. Il comporte un auditorium de 126 places, 2 studios de danse, 7 salles de musique et 2 studios d’enregistrement, le tout sur 2650 m2. Cette nouvelle structure est un outil de qualité pour enseigner la musique et la danse et pour stimuler la création artistique dans ces domaines[25],[26],[27]. Avant lui, l'École de musique de Cormeilles, est logée de façon très exiguë pour une ville de plus de 20 000 habitants, dans un tout petit pavillon en meulière des années 1920-1930 au 25 avenue de la Libération[28]. Et l'école de danse Virginie Delcourt, dispersée jusqu'alors dans différents lieux de la ville, peut ici regrouper presque toutes ses activités[27].
Sports
Équipements sportifs : Le Beffroi, salle René-Berthieu, salle des Pierres-Vives, salle polyvalente, salle de boxe, local de cyclotourisme, local d'escrime, salle de la Savoie, gymnase Alsace-Lorraine, piscine municipale, skate park, Cyber-Espace municipal, gymnase salle des fêtes, Cosec, stade Gaston-Frémont, complexe sportif Léo-Tavarez, terrains de tennis extérieurs et intérieurs, terrain de foot synthétique, gymnase Léo-Tavarez.
Manifestations culturelles et festivités
- Festival du dessin animé
- Salon des Beaux-Arts (vacances de printemps)
- Brocante de Printemps (dernier dimanche de mars)
- Son et lumière La montagne aux sept sources (mi-septembre)
- Brocante d'Automne La montagne aux sept sources (premier dimanche d'octobre)
- Salon de la Carte Postale (fin octobre)
- Salon d'Art et d'Artisanat (début novembre)
- Bourse Photo-Ciné (3e dimanche du mois de novembre). On y trouve du matériel photo et cinéma d'occasion et de collection, des affiches, des photos, des livres et des documents. L'entrée est gratuite.
- Concert de la Sainte-Cécile (3e samedi du mois de novembre). L'entrée est gratuite.
- Brocante militaire au fort de Cormeilles.
Économie
La carrière de Cormeilles est aujourd'hui exploitée par Placoplatre, filiale de Saint-Gobain. Seul le gypse est valorisé et est transformé en plâtre. La très grande pureté du gypse de Cormeilles permet de fabriquer des plâtres d'excellence pour le moulage et l'industrie. L'usine Placoplatre de Cormeilles produit également des carreaux de plâtre. La carrière est destinée à devenir un espace vert naturel de 130 ha au cœur de la Région parisienne, qui sera définitivement aménagé à l'horizon 2030.
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 41 954 €, ce qui plaçait Cormeilles-en-Parisis au 1 677e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[29].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Cormeilles-en-Parisis compte un seul monument historique sur son territoire :
- Église Saint-Martin (classée monument historique en 1997[30]) : elle succède à une église romane, dont ne restent que deux chapiteaux au début de la nef.
Le principal seigneur de Cormeilles est l'abbaye Saint-Denis : c'est sous son abbé Suger que la construction de la crypte sous le chœur de l'actuelle église est lancée, vers 1145.
Peu connue et généralement fermée au public, elle représente néanmoins l'une des deux plus anciennes cryptes gothiques connues, avec celle de la basilique Saint-Denis, et est d'une grande valeur archéologique.
Le chœur de l'église, au chevet plat, est édifié un peu plus tard, au dernier quart du XIIe siècle ; puis il est prolongé vers l'ouest pendant la première moitié du XIIIe siècle. Ce chœur a considérablement évolué depuis, car des problèmes de stabilité ont plusieurs fois donné lieu à des reconstructions. Le collatéral sud notamment est refait à neuf au XVIe siècle, dans le style flamboyant. La plupart des chapiteaux de la nef sont du même style, et datent des années 1515-1525 : six grandes arcades ont dû être reprises en sous-œuvre à cette époque. Une seule base de pilier rappelle que la nef doit initialement dater du XIIIe siècle.
Hormis les chapiteaux, elle ne présente rien de remarquable, sauf sa physionomie générale, qui évoque la période romane. Cette forme archaïque n'a pas encore été expliquée, et la datation du clocher pose également problème, d'autant plus qu'il a été en grande partie rebâti en 1865, en même temps que la façade occidentale. Dans son ensemble, l'église Saint-Martin est un édifice hétérogène et atypique, ce qui fait en partie son intérêt[31].
On peut également signaler :
- Mairie, place Charles-de-Gaulle : l'édifice est construit en 1870 sur une partie de la propriété de M. Thibault, gracieusement mise à la disposition de la commune. En plus des services de la mairie et de la salle du conseil municipal, le bâtiment accueille alors l'école des filles et le logement du garde-champêtre, ainsi que le bureau de poste à partir de 1880[b 1].
La mairie sera considérablement aggrandie dans un style architectural très différent (brique, verre, métal) sur ses flancs sud et est dans la décennie 1980, l'ouverture principale de la mairie donnant alors sur l'avenue Maurice Berteaux (au 5). Dans la partie la plus ancienne, la salle d'honneur est toujours la salle des mariages en 2019. - Maison du 13 rue Thibault-Chabrand : c'est une ancienne demeure bourgeoise, qui conserve sa façade authentique du XVIIIe siècle. La ville acquiert la maison en 1934 pour y installer l'école maternelle.
Alors que la nouvelle école maternelle construite en face, au 8 rue Thibault-Chabrand, est mise en service en 1993, le Musée du Plâtre ouvre ses portes dans cette maison du 13 rue Thibault-Chabrand en 1996[b 2]. Les locaux vétustes et devenus insuffisants en surface, le musée a été transféré en 2012 aux "Musées réunis", 31 rue Thibault-Chabrand, dont il partage les locaux avec le "Musée du Vieux Cormeilles"[32]. Néanmoins le bâtiment abrite encore les réserves du Musée du Plâtre. - Hôtel de la Prévôté, place de l'Église : derrière ses façades lourdement remaniées, se cache un bâtiment des XVIe et XVIIe siècles, siège du prévôt de la châtellenie de Cormeilles, puis du bailli à partir du XVIIe siècle. Ce sont les représentants de l'abbé de l'abbaye de Saint-Denis, seigneur du lieu, exerçant en son nom la justice seigneuriale. La prévôté contient l'auditoire et la prison. Avec la restriction des droits seigneuriaux sous Louis XIV, l'abbaye doit vendre une partie de ses bâtiments à Cormeilles, mais la prévôté reste un bien appartenant à l'abbaye jusqu'au [b 3].
- Passage de la cour des Romains, 130 rue Gabriel-Péri : ce passage sous un immeuble conserve un mur de la tour fortifiée de l'église Saint-Martin, élément des fortifications de Cormeilles rasées sur l'ordre de Charles V afin d'éviter que les Anglais s'emparent du village, dans le contexte de la guerre de Cent Ans[b 3].
- Passage voûté, 21 rue Gabriel-Péri : le village s'est développé à partir de la place de l'Église, de sorte que les maisons se construisirent les unes derrière les autres, avec un système de développement en profondeur sur les terrains situés en arrière. Pour donner accès aux cours ainsi formées, plusieurs passages sont ouverts, dont ce passage voûté du XVIIe siècle[b 4].
- Maison du prince de Ligne, place Prosper-Montagné : en 1742, l'abbé André fait don de cette maison de 1730, en réservant l'usufruit et la jouissance au prince Claude Lamoral II de Ligne. Bien que ce dernier ne se soit vraisemblablement jamais rendu à Cormeilles, son nom reste rattaché à cette propriété[b 5].
- Petit château, 30 rue Jean-Jaurès : l'origine de cette demeure en brique et pierre de taille remonte à 1679, mais elle est probablement reconstruite au XVIIIe siècle par son nouveau propriétaire, Courtin de Montbrun. Ce dernier entre dans l'histoire de Cormeilles pour avoir usurpé le titre de seigneur de Cormeilles, titre réservé à l'abbé de Saint-Denis[b 5] (voir ci-dessus).
Au début du XIXe siècle, la maison appartient à Pierre Cottin (1760-1827), le plus important propriétaire de Cormeilles. Maison de convalescence au début du XXe siècle sous le nom de Béthanie, elle devient le LEP Le Corbusier après la Seconde Guerre mondiale. - Château Lamazière, 1 avenue Maurice-Berteaux : un Anglais amateur de chevaux, M. Hopkins, fait construire ce petit château en 1840. Les échauguettes aux angles ne sont ajoutées qu'en 1892, sous M. Hippolyte Lamazière, horloger à Paris et nouveau propriétaire depuis 1885.
En 1909, le jardin d'agrément doit en partie céder la place à une nouvelle avenue et au marché. Finalement, la commune rachète la propriété en 1943.
Le château abrite d'abord les services techniques de la mairie et la bibliothèque municipale. Le château a été un temps occupé par le musée du vieux Cormeilles qui sera transféré en 2012 aux "Musées réunis" au 31 rue Thibault-Chabrand) et des locaux associatifs [b 6]. Entre 2012 et 2014 il est entièrement rénové ; seules deux des quatre façades sont conservées et restaurées (la façade est avec ses deux échauguettes et la façade sud), les deux autres façades sont construites de novo dans un style très moderne. L'intérieur est totalement reconstruit et réaménagé, le rez-de-chaussée abrite un pub-restaurant avec terrasse extérieure et le premier étage accueille une salle d’exposition[33]. - Maison Lambert, 3 rue de Saint-Germain : il s'agissait initialement de l'une des deux grandes maisons de la famille Lambert, propriétaire des carrières et des usines de Plâtres Lambert. Une autre plus grande, de même style, située rue Carnot, a été démolie en 1975. Cette dernière servait d'habitation à Jules Hilaire Lambert (1846-1928) puis à son fils Charles Lambert (1876-1964) et sa famille, ; l'autre, celle qui subsiste, après avoir été la maison de Charles Lambert fut le logement de fonction des directeurs d'usine. Elle est aujourd'hui le siège d'une agence de ventes et de gestion immobilières.
Le style pittoresque avec recours à la meulière, aux briques rouges et ocre, aux colombages et aux charpentes saillantes est caractéristique de la banlieue parisienne et se retrouve aussi sur l'alignement de dix maisons identiques rue Victor-Hugo, destinées aux cadres de la société Lambert Frères & Cie. Il est à noter que ces maisons sont construites près du centre-ville et à une certaine distance des cités ouvrières Lambert, au quartier de La Carrière[b 7]. - Fontaine Saint-Martin et lavoir du Martray, sente de la Fontaine-Saint-Martin : la fontaine, mentionnée dès 1518, semble être encore plus ancienne, et elle a vraisemblablement motivé l'implantation du premier village. Le lavoir remonte au moins au XVIIIe siècle, puisqu'une réparation est documentée pour l'année 1802[b 8].
- Fontaine et lavoir du Chenêt, place Cauchoix : dès le début de l'époque moderne, la source est un bien communal. Elle donnait naissance au ru de Messeigneurs, ancien affluent de la Seine, ayant également approvisionné le château du marquis de Maisons. Le lavoir et l'abreuvoir sont accordés par le seigneur en 1647 en échange de ce service[b 8].
- Fort de Cormeilles : conçu par le général Séré de Rivières, ce fort est construit entre 1875 et 1878. Pendant la Première Guerre mondiale, c'est un poste avancé de la défense anti-aérienne de Paris. Sous l'Occupation, les forces allemandes y stockent des munitions, notamment pour les torpilles sous-marines. Après la Libération de la France, le fort devient prison militaire, puis centre d'accueil pour les harkis algériens et leurs familles et même logement pour du personnel du Ministère de la Justice. Le fort sert ensuite de centre d'entraînement commando inter-armée jusqu'en 1997. Les autorités militaires le vendent au Conseil Régional d'Île-de-France qui le cède à l'Agence des espaces verts de la région d'Île-de-France, qui lui-même confie en 1997 à l'association "Les Amis du Fort de Cormeilles" la mission de restaurer cette fortification et de la faire visiter, afin de sauvegarder le patrimoine que laisse cet édifice[b 9],[34].
- Buste de Louis Daguerre : sculpture en bronze due au sculpteur Charles-Romain Capellaro (1826-1899) érigée sur un piédestal en pierre de M. Alfred Leclerc, architecte en chef du château de Versailles. Inauguré le 26 août 1883 grâce à une souscription internationale, le buste est retiré en 1942 sous l'Occupation allemande pour être fondu. Il est remis en place en 1957 dans le Square Daguerre situé au flanc sud de l'église Saint-Martin à l'occasion des 170 ans de la naissance de Daguerre. Pour les 230 ans, le buste est restauré à l’initiative des Musées Réunis et inauguré le 23 septembre 2017 par Yannick Boëdec, maire, au cours d'une reconstitution en costumes d’époque de la première inauguration (1883)[35],[36].
- Monument aux morts, place du Onze-Novembre : sculpture en bronze dite "La Gloire" par Albert Bartholomé (1848-1928) et inaugurée en 1921. L'artiste s'est servi d'une de ses précédentes œuvres dont le plâtre original (1912) est conservé au Musée d'Orsay, modèle d'une des sculptures du groupe élevé en 1912 au Panthéon pour le monument à Jean-Jacques Rousseau.
- Jeunesse[37], sculpture offerte à la ville par Raymond Réal Pedretti (1905-1968), qui se trouve à l'entrée de la salle des fêtes de la ville, dont l'entrée est située entre le 30 et le 40 de la rue Emy-les-Prés.
- Buste du Général de Gaulle situé sur la petite place Charles-de-Gaulle, à gauche de la façade de l'ancienne mairie vue de face, dos au mur ouest du Château Lamazière, face au 24 bis rue Thibault Chabrand.
Personnalités liées à la commune
Scientifiques
- Louis Jacques Mandé Daguerre (1787-1851), artiste peintre, décorateur de théâtre et d'opéra, créateur du Diorama, co-inventeur avec Nicéphore Niépce de la photographie.
- Robert-Aglaé Cauchoix (1776-1845), opticien.
- Paul Guadet (1873-1931), architecte, habita la Villa Suzanne en 1912.
Personnalités du monde de l’art et de la littérature
- Louis Daguerre, né le 18 novembre 1787 à Cormeilles-en-Parisis (Grande-Rue, actuelle rue Gabriel-Péri) et décédé le 10 juillet 1851 à l'âge de 63 ans à Bry-sur-Marne. Associé avec Nicéphore Niepce en 1827 qui mit au point un premier procédé photographique, Daguerre le perfectionna après la mort de Nièpce et inventa le daguerréotype qu'il rendit publique en 1839. Son nom a été donné au premier collège public de la ville, ouvert en 1972.
- l'abbé Claude-Louis Fourmont (1703-1780), orientaliste, y est né.
- Henri Cazalis (1840-1909), médecin et poète parnassien connu sous le nom de Jean Lahor, y est né, Grande-Rue, actuelle rue Gabriel-Péri.
- Louis Gonse (1846-1921), rédacteur en chef de la Gazette des Beaux-Arts, collectionneur d'art, spécialiste de l'art japonais, y a habité, rue de Franconville et y est enterré.
- Louis Hayet (1864-1940), peintre néo-impressionniste, décédé à Cormeilles. Le nouveau collège de la ville, construit en 2003, porte d'ailleurs son nom.
- Pierre Monteux (1875-1964), chef d'orchestre, y a habité, rue Neuve, actuelle rue Jean-Jaurès.
- Léo Poldes (1891-1970), auteur, journaliste, chroniqueur politique, fondateur du Club de l'Horloge (1918-1940), précurseur de la radio, y a habité, rue Pierre-Dupont, avant la Seconde Guerre mondiale. En 1937, il prend une part active aux célébrations des 150 ans de la naissance de Louis Daguerre[réf. nécessaire].
- Marina Scriabine (1911-1998), musicologue, musicienne et fille d'Alexandre Scriabine y a habité et y est décédée.
- Eddie Constantine (1917-1993), acteur et chanteur, y a habité, vers 1952, villa Chante Bise, route Stratégique, dans une maison située en face de la rue Paul-Bloch. Cette maison a été détruite en 1999.
- Jean Raymond (1919-2011), humoriste et chansonnier, y a habité, rue de Montigny.
- György Cziffra (1921-1994), pianiste virtuose, y a habité, rue de Montigny.
- Bernard Musson (1925-2010), acteur ayant plus de 250 films à son actif, y est né.
- Jürg Kreienbühl (1932-2007), peintre, y a habité, rue Gabriel-Péri et y est décédé.
- Henri Suhamy (né en 1932), universitaire français, professeur émérite à Paris X-Nanterre et dont les recherches et publications portent essentiellement sur William Shakespeare et Walter Scott, y habite.
- Michel Delpech (1946-2016), chanteur et compositeur, y a passé son adolescence, ses parents habitant rue de la Paix.
- Stéphane Belzère (né en 1964), artiste peintre, y a passé son enfance et y habite encore occasionnellement.
Sportifs
- Leonard Tavarez (1938-1991), champion du monde de boxe catégorie des poids légers (17 novembre 1969).
- Stéphane Diagana (1968-), champion du monde du 400 m haies, a vécu à Cormeilles où il a commencé l'athlétisme.
- Grégory Proment (1978-), footballeur, y est né.
- Jean Calvé (1984-), footballeur, y est né.
- Boris Diaw (1982-), Basketteur, y est né.
- Daniel Dubail (1943-2005), catcheur professionnel surnommé le Petit Prince, a résidé 10 ans à Cormeilles-en-Parisis.
- Julien Pereira (1997-),judo, jiu-jitsu champion de France de sa catégorie (-70 kg) et vice champion d'Europe y réside actuellement[réf. nécessaire].
- Sabrina Ouihaddadène (1998-), karaté championne de France de sa catégorie (-55 kg) 2018[38]
Autres
- Philippe Kieffer (1899-1962), héros français du Jour J le 6 juin 1944 à la tête du commando des Bérets Verts, compagnon de la Libération y a vécu de 1950 à sa mort en 1962. Il mourut chez lui à Cormeilles, la messe de funérailles eut lieu dans l'église de Cormeilles, puis il fut enterré en Normandie, à Grandcamp-Maisy (Calvados) où il possédait une résidence secondaire et où il fut conseiller général après la guerre.
- Robert Hue (1946), homme politique français, secrétaire national du Parti communiste (1994-2002) puis fondateur du Mouvement Progressiste (MuP) en 2009, est né à Cormeilles-en-Parisis.
- Jean-François Abgrall (1959), gendarme ayant permis l'arrestation de Francis Heaulme.
- Bernard Tapie a résidé quelques années à Cormeilles, rue de Montigny.
- Edouard André Vicario (1894-1918), sous-lieutenant, pilote d'avion durant la Première Guerre mondiale et mort en mission en 1918. Sa famille possédait une résidence secondaire à Cormeilles (actuelle rue Pierre-Brossolette). Après la guerre, la dépouille d'Edouard André Vicario, fut ramenée à Cormeilles et enterrée dans la sépulture de famille, dans le cimetière de la côte Saint-Avoie situé dans la rue Paul Bloch, le plus ancien cimetière de Cormeilles.
Visiteurs illustres
- François-Adrien Boïeldieu (1775-1834), compositeur, ayant composé La Dame blanche à Cormeilles.
- Stéphane Diagana, champion du monde du 400 m haies, a fait une partie de sa carrière (1979 à 1986) à Cormeilles.
- Pierre Samuel Dupont de Nemours (1739-1817) s'est caché à Cormeilles pendant la terreur.
- Ignace de Loyola (1491-1556), qui a connu une transe extatique à Cormeilles.
- Guy Patin (1601-1672), célèbre médecin.
Héraldique
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Cormeilles-en-Parisis
|
Cormeilles-en-Parisis au cinéma et à la télévision
Voir aussi
Bibliographie
Livres
- Delorme Emile, Histoire de Cormeilles-en-Parisis, Imprimerie Paul-Dupont, Paris, 1907, 272 p.
- Berthieu R., Ducoeur G., Herbet O., Poupon C., Renaux D., Grenet J., Louet M., Cormeilles en Parisis, Éditions Agence régionale d'édition pour les municipalités, 1982.
- Collectif, Des Cormeillais dans les Guerres - de 1914 à nos jours - Récits et témoignages, éditions In Libro Veritas, 2009.
- Collectif, Portrait de Cormeillais à travers l'histoire, éditions In Libro Veritas, 2011.
- Farion Vincent, Si la Carrière m'était contée. La plâtrière et les usines Lambert à Cormeilles-en-Parisis (1832-2008), éditions Musée du Plâtre, 2008.
- Hantraye Jacques , L'Ascension de la famille Lambert de Cormeilles-en-Parisis. Volume 1 : Aux origines de la pluriactivité (vers 1650-1836). Volume 2 : Les Mutations de l'exploitation agricole et l'essor de l'activité plâtrière (1836-1882), éditions Musée du Plâtre, 2007 & 2008.
- Association Le Vieux Cormeilles, Si Cormeilles m'était conté ; Les Portes du Parisis, 1983-2019.
- Musée du Plâtre, Fer de Lance ; La Lettre Blanche ; Les Articles du Musée du Plâtre, 1982-2019.
Articles
- Denis Jean-Pierre, Henri Lecœur, l'architecte du Parisis des années 1900, Vivre en Val-d'Oise n°118, novembre-décembre 2009, pages 28-33, (ISSN 1146-2191).
- Farion Vincent, Renard Daniel, Rigault Jacques, Chahmirian Bernard, de Gaube Carel, Gasser Stéphane Le patrimoine des communes du Val-d’Oise, Cormeilles-en-Parisis, Collection Le Patrimoine des Communes de France, Éditions Flohic, Paris, Volume I octobre 1999, pages 149-169, (ISBN 2-84234-056-6).
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2020, millésimée 2017, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2019, date de référence statistique : 1er janvier 2017.
Références
- http://www.capeutservir.com/postaux/
- « Communes limitrophes de Cormeilles-en-Parisis » sur Géoportail.
- « Communes limitrophes de Cormeilles-en-Parisis » sur Géoportail.
- « La cimenterie Lafarge en cours de démolition », Le Parisien, (lire en ligne)
- Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
- Dans son classement annuel du mois de décembre 2007, le journal professionnel l'Immobilier des notaires (n° 120) annonce que Cormeilles-en-Parisis est la ville la plus chère du Val-d'Oise avec une moyenne de 3 827 euros au mètre carré
- Décret n° 2014-168 du 17 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Val-d'Oise.
- Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise
- Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise
- Laurence Allezy, « Cormeilles-en-Parisis. L'alliance à droite n'aura pas lieu », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le 22 décembre 2019).
- Bénédicte Agoudetsé, « A Cormeilles-en-Parisis, Yannick Boëdec (UMP) mise sur son bilan : Élu en 2008 à la tête de la ville, Yannick Boëdec a lancé sa campagne ce week-end. Avec une confiance que compte bien perturber la socialiste Anita Bernier », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le 2 décembre 2014).
- Alexandre Boucher, « Cormeilles-en-Parisis : Yannick Boëdec part sans opposition : Le maire sortant vient d’annoncer qu’il briguera un troisième mandat. Il ne sait toujours pas quel candidat se présentera en face de lui en mars prochain », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le 22 décembre 2019).
- Daniel Chollet, « Yannick Boëdec brigue un deuxième mandat : Yannick Boëdec brigue un deuxième mandat », La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le 22 décembre 2019) « En 2001, la maire de Cormeilles fera de Yannick Boëdec son adjoint à la jeunesse, aux affaires scolaires et finances. Avant de lui passer la main en 2008. Une élection marquée par une lutte fratricide à droite. L’Ump avait alors désigné une autre adjointe, Marie-Christine Martinet. Yannick Boëdec, candidat sans étiquette (l’Ump, à qui il avait rendu sa carte, reviendra le chercher) était arrivé en tête, Marie-Christine Martinet s’était retirée et la droite avait conservé la ville. Comme depuis près de soixante ans ».
- « Yannick Boëdec, nouveau président de l'agglomération : Le maire UMP de Cormeilles-en-Parisis, Yannick Boëdec, a été élu mardi soir président de la communauté d'agglomération du Parisis (CALP). Avec 59 voix en sa faveur sur 70 possibles, il succède ainsi à Raymond Lavaud, ancien maire de Beauchamp », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le 2 décembre 2014).
- « Comité de jumelage | Cormeilles-en-Parisis », sur ville-cormeilles95.fr
- « Signature charte de jumelage Baiao/Cormeilles », sur ville-cormeilles95.fr (consulté le 5 décembre 2019)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016 et 2017.
- Anne Collin, « Cormeilles-en-Parisis accueille le 111e collège du Val-d’Oise : Cet établissement, d’une capacité de 700 élèves, doit notamment permettre d’aider à répondre à la forte hausse des effectifs que connaît le département dans le second degré depuis plusieurs années », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le 22 décembre 2019).
- Musée du Plâtre
- « Google map », sur google.fr (consulté le 12 août 2019).
- « Cormeilles-en-Parisis a enfin ses studios de danse et de musique », Le Parisien, (lire en ligne).
- http://www.valdoise.fr/reportage/565/371-inauguration-du-studios-240.htm
- « Ecole de danse Virginie Delcourt », sur ecolededansevd.com (consulté le 12 août 2019).
- École de musique
- « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le 20 août 2017)
- Notice no PA00080033, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Albert Besnard, L'église de Cormeilles-en-Parisis, Paris, Librairie historique des provinces Émile Lechevalier, , 48 p..
- page consultée le 23 mai 2016
- Page consultée le 23 mai 2016.
- Histoire du fort sur le site de l'association des Amis du fort de Cormeilles
- https://www.fichier-pdf.fr/2017/03/06/daguerre-2017/daguerre-2017.pdf Consulté le 24.03.2020
- http://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/cormeilles-en-parisis-celebre-le-230e-anniversaire-de-la-naissance-de-daguerre-08-12-2017-7440879.php Consulté le 24.03.2020
- https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Jeunesse_Raymond_Réal_Pedretti_1.jpg
- Cormeilles-en-Parisis : Sabrina Ouihaddadène au sommet du karaté
- Collectif, Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Cormeilles-en-Parisis, (voir dans la bibliographie)
- p. 162.
- p. 156.
- p. 153.
- p. 154.
- p. 155.
- p. 158.
- p. 166.
- p. 149.
- p. 163-164.
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