Coupe du monde de football de 1990
La Coupe du monde de football de 1990 est la quatorzième édition de la Coupe du monde de football. Elle se tient en Italie du 8 juin au 8 juillet 1990 et est remportée par l’Allemagne de l’Ouest pour la troisième fois après 1954 et 1974.

Sport | Football |
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Organisateur(s) | FIFA |
Édition | 14e |
Lieu(x) |
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Date |
du au |
Participants | 24 (106 partants) |
Épreuves | 52 rencontres |
Affluence |
2 516 348 (moyenne 48 391) |
Site web officiel | FIFA |
Tenant du titre |
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Vainqueur |
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Finaliste |
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Troisième |
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Buts | 115 (moyenne 2,2) |
Meilleur joueur |
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Meilleur(s) buteur(s) |
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Meilleur(s) passeur(s) |
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Cette édition est marquée par le parcours du Cameroun qui devient la première équipe africaine à atteindre les quarts de finale, grâce à un doublé de son buteur vedette Roger Milla en huitièmes face à la Colombie (2-1). Le parcours camerounais s'arrête en prolongations (3-2) devant l'Angleterre qui est ensuite battue en demi-finale aux tirs au but par l'Allemagne de l’Ouest. C'est à cette occasion que l'attaquant anglais Gary Lineker prononce la célèbre phrase « Le football est un jeu simple, 22 hommes courent après le ballon pendant 90 minutes, et à la fin, c'est l'Allemagne qui gagne »[1]. L'Argentine la rejoint en finale en disposant de l'Italie sur son terrain du stade San Paolo de Naples 1-1 après prolongations et 4-3 aux tirs au but.
L'Allemagne de l’Ouest remporte la finale le 8 juillet 1990 au Stadio Olimpico de Rome face à l'équipe de Diego Maradona sur un penalty transformé par Andreas Brehme en fin de match. L'équipe hôte accroche la troisième place en prenant le meilleur 2-1 sur l'Angleterre dans la « Petite finale », et Totò Schillaci est le meilleur buteur de la compétition dont il est également élu meilleur joueur, avec six réalisations.
Qualifications
Déroulement
L'Italie accueille la Coupe du monde pour la deuxième fois après celle de 1934. Bien organisée d'un point de vue logistique, la compétition reste pourtant l'une des plus tristes de l'histoire sur le plan sportif : jeu fermé, défensif, voire violent.
Toujours aussi réaliste et bien organisée, la sélection allemande se hisse en finale pour la troisième fois d'affilée et remporte sa troisième Coupe du monde (après 1954 et 1974) en prenant sa revanche contre l'Argentine, alors que son pays vit la réunification. Dépité après l'élimination des siens en demi-finale par l'Allemagne[2], le capitaine anglais Gary Lineker livre alors cette savoureuse définition du football : « Le football est un sport simple : 22 hommes poursuivent un ballon pendant 90 minutes et à la fin, les Allemands gagnent toujours. »
L'Italie ne parvient pas à rééditer sa performance de 1934 lorsqu'elle s'était imposée à domicile. Ironie de l'histoire, elle est éliminée en demi-finale à Naples par l'Argentine de Diego Maradona, l'idole locale. Lors de ce match, le public napolitain encouragea plus son idole Maradona que la Squadra. Néanmoins, pour la finale à Rome, le public « maltraita » Maradona et l’équipe d’Argentine :
- l'hymne argentin est sifflé ;
- la bronca s'élève lors des apparitions de Maradona sur l'écran géant du stade ;
- le public applaudit quand Maradona prend un carton jaune.
Mais durant cet été 1990, Naples et toute l'Italie n'ont d'yeux que pour un certain Totò Schillaci. Inconnu du grand public au début du tournoi, appelé à rester confiné sur le banc de touche, cet attaquant termine meilleur buteur de la compétition.
La bouffée d'air frais du tournoi est offerte par le Cameroun. Révélations de la compétition, les Lions indomptables et leur attaquant de 38 ans Roger Milla affrontaient dans un match d'ouverture inédit les champions sortants argentins. Le match ayant lieu à Milan, le public a surtout conspué les Argentins et leur star Diego Maradona car ce dernier jouait pour l'ennemi héréditaire le SSC Naples (ce n'est pas la seule fois au cours de ce Mondial que Maradona subit les sifflets puisque ce sera le cas dans tous les stades où l'Argentine a joué jusqu’à la finale (sauf en demi-finale, jouée à Naples), il fut conspué notamment à Turin lors du 8e de finale contre le Brésil lors de l'hymne argentin, avec un stade majoritairement brésilien) . Durant la première mi-temps le Cameroun a bien contenu les assauts argentins. Après un quart d'heure de jeu en seconde période, André Kana-Biyik était exclu. L'avantage numérique ne profitait pas aux Argentins qui encaissèrent le premier but six minutes plus tard, sur une tête piquée de François Omam-Biyik aidé par une petite bévue du gardien argentin Nery Pumpido. L'Argentine serrait le jeu pour tenter d'égaliser mais le Cameroun tenait son exploit même réduit à neuf quand Benjamin Massing reçut un carton rouge à la 89e minute pour un coup violent sur Claudio Caniggia. Puis le Cameroun fait face à la Roumanie dans son deuxième match. La sélection de Roger Milla dans le groupe camerounais avait été controversée. Il avait été un favori dans l'équipe du Cameroun pendant des années, mais il avait maintenant 38 ans. Il était seulement en Italie en raison d'une intervention politique : Paul Biya, le président du Cameroun, avait insisté sur le fait que Milla soit inclus dans l'équipe.
Contre l'Argentine, Milla était seulement apparu pour les dix dernières minutes. Mais dans le match avec la Roumanie, l'entraîneur Valeri Nepomniachi du Cameroun l'a fait entrer en jeu a la 58e minute, le score étant alors de 0-0. Cela s'est avéré être un mouvement inspiré, car Milla marqua à deux reprises, laissant exploser sa joie dans un déhanché au poteau de corner. Gavril Balint réduisait la marque pour la Roumanie, mais il était trop tard et le Cameroun tenait sa victoire (2-1) et sa qualification pour les huitièmes de finale. Étonnamment, il fut battu 4-0 dans son dernier match de poule par une Union Soviétique désespérée, sans victoire, et tâchant de rester dans le tournoi grâce à la différence de buts. La Roumanie finit deuxième de ce groupe B et l'Argentine fut repêchée pour le second tour au titre de meilleur troisième. Le Cameroun se hissa jusqu'aux quarts de finale, où il se fait éliminer par l'Angleterre[3] au terme d'une prestation héroïque.
Cette édition a également vu la dernière participation de la Tchécoslovaquie, de l'Union soviétique et de la Yougoslavie.
Au cours de la compétition, 238 contrôles antidopage sont effectués. Tous ces tests se révéleront négatifs[4].
Les stades
Rome | Milan | Naples | Turin |
---|---|---|---|
Stade olympique de Rome | Stade San Siro | Stade San Paolo | Stadio delle Alpi |
41° 56′ 01,99″ N, 12° 27′ 17,23″ E | 45° 28′ 40,89″ N, 9° 07′ 27,14″ E | 40° 49′ 40,68″ N, 14° 11′ 34,83″ E | 45° 06′ 34,42″ N, 7° 38′ 28,54″ E |
Capacité: 80,258[5] | Capacité: 76,398[5] | Capacité: 74,090[5] | Capacité: 67,411[5] |
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![]() |
![]() | |
Bari | Vérone | ||
Stade San Nicola | Stade Marcantonio-Bentegodi | ||
41° 05′ 05,05″ N, 16° 50′ 24,26″ E | 45° 26′ 07,28″ N, 10° 58′ 07,13″ E | ||
Capacité: 56,875[5] | Capacité: 40,976[5] | ||
![]() |
![]() | ||
Florence | Cagliari | ||
Stade Artemio-Franchi | Stade Sant'Elia | ||
43° 46′ 50,96″ N, 11° 16′ 56,13″ E | 39° 11′ 57,82″ N, 9° 08′ 05,83″ E | ||
Capacité: 41,300[5] | Capacité: 40,117[5] | ||
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![]() | ||
Bologne | Udine | Palerme | Gênes |
Stade Renato-Dall'Ara | Stade Friuli | Stadio La Favorita | Stade Luigi-Ferraris |
44° 29′ 32,33″ N, 11° 18′ 34,8″ E | 46° 04′ 53,77″ N, 13° 12′ 00,49″ E | 38° 09′ 09,96″ N, 13° 20′ 32,19″ E | 44° 24′ 59,15″ N, 8° 57′ 08,74″ E |
Capacité: 37,825[5] | Capacité: 38,685[5] | Capacité: 36,982[5] | Capacité: 35,921[5] |
![]() |
![]() |
Équipes qualifiées
Voir l'article : Tour préliminaire de la coupe du monde de football 1990
Carte | Europe (UEFA) 14 places dont une au pays hôte |
Amérique du Sud (CONMEBOL) 3 ou 4 places[6] dont une pour le champion en titre |
Afrique (CAF) 2 places |
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![]() la Coupe du monde 1990 |
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Océanie (OFC) 0 ou 1[6] place |
Amérique du Nord, Centrale et Caraïbes (CONCACAF) 2 places |
Asie (AFC) 2 places | |
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C'est la première participation pour le Costa Rica, les Émirats arabes unis et l'Irlande.
Tirage au sort
Tête de série | Chapeau 1 | Chapeau 2 | Chapeau 3 |
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Premier tour
Groupe A
Ce groupe voit le retour des États-Unis en Coupe du monde, quarante ans après leur dernière participation. Ils termineront bons derniers avec 3 défaites, 2 buts inscrits et 8 encaissés. L'Autriche est l'un des deux pays à ne pas faire partie des meilleurs troisièmes. L'Italie gagne tous ses matchs et n'encaisse aucun but (elle en marque 4). Les Tchécoslovaques finissent deuxièmes avec 4 points.
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Italie ![]() |
1 - 0 | ![]() |
Stadio Olimpico, Rome | ||
21:00![]() |
Schillaci ![]() |
(0 - 0) | Spectateurs : 73 303 Arbitrage : José Roberto Wright ![]() | ||
Rapport |
États-Unis ![]() |
1 - 5 | ![]() |
Stadio Comunale, Florence | ||
17:00![]() |
Caligiuri ![]() |
(0 - 2) | Skuhravý ![]() ![]() Bílek ![]() Hašek ![]() Luhový ![]() |
Spectateurs : 33 266 Arbitrage : Kurt Röthlisberger ![]() | |
Rapport |
Italie ![]() |
1 - 0 | ![]() |
Stadio Olimpico, Rome | ||
21:00![]() |
Giannini ![]() |
(1 - 0) | Spectateurs : 73 423 Arbitrage : Edgardo Codesal Méndez ![]() | ||
Rapport |
Autriche ![]() |
0 - 1 | ![]() |
Stadio Comunale, Florence | ||
17:00![]() |
(0 - 1) | Bílek ![]() |
Spectateurs : 38 962 Arbitrage : George Smith ![]() | ||
Rapport |
Autriche ![]() |
2 - 1 | ![]() |
Stadio Comunale, Florence | ||
21:00![]() |
Ogris ![]() Rodax ![]() |
(0 - 0) | Murray ![]() |
Spectateurs : 34 857 Arbitrage : Jamal Al Sharif ![]() | |
Rapport |
Italie ![]() |
2 - 0 | ![]() |
Stadio Olimpico, Rome | ||
21:00![]() |
Schillaci ![]() Baggio ![]() |
(1 - 0) | Spectateurs : 73 303 Arbitrage : Joël Quiniou ![]() | ||
Rapport |
Groupe B
Les champions du monde sortants argentins doivent leur qualification uniquement au fait qu'ils fassent partie des meilleurs troisièmes. Le Cameroun termine premier avec 4 points. La Roumanie le suit et devance l'Argentine car elle a marqué plus de buts. Malgré sa victoire sur le Cameroun, l'URSS est éliminée.
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La Roumanie devance l'Argentine grâce à une meilleure attaque.
Match d'ouverture |
Argentine ![]() |
0 - 1 | ![]() |
Stade Giuseppe Meazza, Milan | |
18:00 |
(0 - 0) | Omam-Biyik ![]() |
Spectateurs : 73 780 Arbitrage : Michel Vautrot ![]() | ||
Rapport |
Union soviétique ![]() |
0 - 2 | ![]() |
Stadio San Nicola, Bari | ||
17:00![]() |
(0 - 1) | Lăcătuș ![]() ![]() |
Spectateurs : 42 907 Arbitrage : Juan Daniel Cardellino ![]() | ||
Rapport |
Argentine ![]() |
2 - 0 | ![]() |
Stadio San Paolo, Naples | ||
21:00![]() |
Troglio ![]() Burruchaga ![]() |
(1 - 0) | Spectateurs : 55 759 Arbitrage : Erik Fredriksson ![]() | ||
Rapport |
Cameroun ![]() |
2 - 1 | ![]() |
Stadio San Nicola, Bari | ||
17:00 |
Milla ![]() ![]() |
(0 - 0) | Balint ![]() |
Spectateurs : 38 687 Arbitrage : Hernán Silva Arce ![]() | |
Rapport |
Argentine ![]() |
1 - 1 | ![]() |
Stadio San Paolo, Naples | ||
21:00 |
Monzón ![]() |
(0 - 0) | Balint ![]() |
Spectateurs : 52 733 Arbitrage : Carlos Silva Valente ![]() | |
Rapport |
Cameroun ![]() |
0 - 4 | ![]() |
Stadio San Nicola, Bari | ||
21:00![]() |
(0 - 2) | Protasov ![]() Zygmantovich ![]() Zavarov ![]() Dobrovolski ![]() |
Spectateurs : 37 307 Arbitrage : José Roberto Wright ![]() | ||
Rapport |
Groupe C
C'est la première participation du Costa Rica en Coupe du monde. Et il fait forte impression en se qualifiant derrière le Brésil. Les Costariciens perdent contre le Brésil mais gagnent contre l'Écosse et la Suède. L'Écosse est l'autre troisième de groupe éliminé. La Suède perd tous ses matchs et est éliminée. Le Brésil gagne tous ses matchs par un but d'écart.
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Brésil ![]() |
2 - 1 | ![]() |
Stadio delle Alpi, Turin | ||
21:00![]() |
Careca ![]() ![]() |
(1 - 0) | Brolin ![]() |
Spectateurs : 62 628 Arbitrage : Tullio Lanese ![]() | |
Rapport |
Costa Rica ![]() |
1 - 0 | ![]() |
Stade Luigi-Ferraris, Gênes | ||
17:00![]() |
Cayasso ![]() |
(0 - 0) | Spectateurs : 30 867 Arbitrage : Juan Carlos Loustau ![]() | ||
Rapport |
Brésil ![]() |
1 - 0 | ![]() |
Stadio delle Alpi, Turin | ||
17:00![]() |
Müller ![]() |
(1 - 0) | Spectateurs : 58 007 Arbitrage : Neji Jouini ![]() | ||
Rapport |
Écosse ![]() |
2 - 1 | ![]() |
Stade Luigi-Ferraris, Gênes | ||
21:00![]() |
McCall ![]() Johnston ![]() |
(1 - 0) | Strömberg ![]() |
Spectateurs : 31 823 Arbitrage : Carlos Maciel ![]() | |
Rapport |
Brésil ![]() |
1 - 0 | ![]() |
Stadio delle Alpi, Turin | ||
21:00![]() |
Müller ![]() |
(0 - 0) | Spectateurs : 62 502 Arbitrage : Helmut Kohl ![]() | ||
Rapport |
Suède ![]() |
1 - 2 | ![]() |
Stade Luigi-Ferraris, Gênes | ||
21:00![]() |
Ekström ![]() |
(1 - 0) | Flores ![]() Medford ![]() |
Spectateurs : 30 223 Arbitrage : Zoran Petrović ![]() | |
Rapport |
Groupe D
Nouveaux venus, les Émirats arabes unis perdent tous leurs matchs et sont éliminés prématurément. L'Allemagne engrange 5 points, après avoir balayé les Émiratis et les Yougoslaves, puis font match nul contre la Colombie. Allemands, Yougoslaves et Colombiens, avec respectivement 5, 4 et 3 points, se qualifient. Il s'agit de la première participation de la Colombie depuis 1962.
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Émirats arabes unis ![]() |
0 - 2 | ![]() |
Stadio Renato Dall'Ara, Bologne | ||
17:00![]() |
(0 - 0) | Redín ![]() Valderrama ![]() |
Spectateurs : 30 791 Arbitrage : George Courtney ![]() | ||
Rapport |
Allemagne de l’Ouest ![]() |
4 - 1 | ![]() |
Stade Giuseppe Meazza, Milan | ||
21:00![]() |
Matthäus ![]() ![]() Klinsmann ![]() Völler ![]() |
(2 - 0) | Jozić ![]() |
Spectateurs : 74 765 Arbitrage : Peter Mikkelsen ![]() | |
Rapport |
Yougoslavie ![]() |
1 - 0 | ![]() |
Stadio Renato Dall'Ara, Bologne | ||
17:00![]() |
Jozić ![]() |
(0 - 0) | Spectateurs : 32 257 Arbitrage : Luigi Agnolin ![]() | ||
Rapport |
Allemagne de l’Ouest ![]() |
5 - 1 | ![]() |
Stade Giuseppe Meazza, Milan | ||
21:00![]() |
Völler ![]() ![]() Klinsmann ![]() Matthäus ![]() Bein ![]() |
(2 - 0) | Ismaïl ![]() |
Spectateurs : 71 169 Arbitrage : Alexey Spirin ![]() | |
Rapport |
Allemagne de l’Ouest ![]() |
1 - 1 | ![]() |
Stade Giuseppe Meazza, Milan | ||
17:00![]() |
Littbarski ![]() |
(0 - 0) | Rincón ![]() |
Spectateurs : 72 510 Arbitrage : Alan Snoddy ![]() | |
Rapport |
Yougoslavie ![]() |
4 - 1 | ![]() |
Stadio Renato Dall'Ara, Bologna | ||
17:00![]() |
Sušić ![]() Pančev ![]() ![]() Prosinečki ![]() |
(2 - 1) | Thani ![]() |
Spectateurs : 27 833 Arbitrage : Shizuo Takada ![]() | |
Rapport |
Groupe E
Quatrième au Mexique, la Belgique confirme son rang en terminant deuxième. Les Espagnols se vengent des Belges, qui les avaient éliminés aux tirs au but quatre ans plus tôt, en les battant 2-1. L'Uruguay est repêché en tant que meilleur troisième pour la deuxième fois consécutive grâce à un but marqué à la 90e minute lors de leur dernier match contre la Corée du Sud, éliminée avec trois défaites.
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Belgique ![]() |
2 - 0 | ![]() |
Stadio Marc'Antonio Bentegodi, Vérone | ||
17:00![]() |
Degryse ![]() De Wolf ![]() |
(0 - 0) | Spectateurs : 32 790 Arbitrage : Vincent Mauro ![]() | ||
Rapport |
Uruguay ![]() |
0 - 0 | ![]() |
Stadio Friuli, Udine | ||
17:00![]() |
(0 - 0) | Spectateurs : 35 713 Arbitrage : Helmut Kohl ![]() | |||
Rapport |
Belgique ![]() |
3 - 1 | ![]() |
Stadio Marc'Antonio Bentegodi, Vérone | ||
21:00![]() |
Clijsters ![]() Scifo ![]() Ceulemans ![]() |
Bengoechea ![]() |
Spectateurs : 33 759 Arbitrage : Siegfried Kirschen ![]() | ||
Rapport |
Espagne ![]() |
3 - 1 | ![]() |
Stadio Friuli, Udine | ||
21:00![]() |
Míchel ![]() ![]() ![]() |
(1 - 1) | Hwangbo Kwan ![]() |
Spectateurs : 32 733 Arbitrage : Elías Jácome Guerrero ![]() | |
Rapport |
Belgique ![]() |
1 - 2 | ![]() |
Stadio Marc'Antonio Bentegodi, Vérone | ||
17:00![]() |
Vervoort ![]() |
(1 - 2) | Míchel ![]() Górriz ![]() |
Spectateurs : 35 950 Arbitrage : Juan Carlos Loustau ![]() | |
Rapport |
Corée du Sud ![]() |
0 - 1 | ![]() |
Stadio Friuli, Udine | ||
17:00![]() |
(0 - 0) | Fonseca ![]() |
Spectateurs : 29 039 Arbitrage : Tullio Lanese ![]() | ||
Rapport |
Groupe F
C'est la première participation de l'Égypte depuis 1934 (une Coupe du monde qui avait eu également lieu en Italie) et c'est la première fois que l'Irlande est présente. L'Angleterre fait match nul contre l'Irlande et les Pays-Bas, puis gagne contre l'Égypte. Avec trois nuls sur les mêmes scores, l'Irlande et les Pays-Bas sont parfaitement à égalité sur tous les points du règlement[8]. Le tirage au sort désigne l'Irlande comme deuxième mais les Pays-Bas sont quand même qualifiés parmi les meilleurs troisièmes.
Le match Irlande - Égypte influence la FIFA pour la mise en place de la règle de l'interdiction au gardien de but de prendre de la main une passe en retrait volontaire d'un défenseur et qui sera appliquée à partir de l'Euro 1992 (lors de ce match, les Égyptiens multipliaient et abusaient de passes en retrait vers leur gardien, ne favorisant pas du tout le jeu, ce qui explique le 0-0).
Bien que relevé à l'époque (avec les Pays-Bas, champions d'Europe en titre, l'Angleterre, bien que sortant d'un Euro catastrophique 2 ans plus tôt, a réalisé de bonnes qualifications et possèdet le meilleur buteur de la dernière coupe du monde, Gary Lineker, et l'Irlande, qui a réalisé un bon Euro 2 ans plus tôt), ce groupe est celui qui a produit le moins de spectacle avec une seule victoire (celle des Anglais contre les Égyptiens, qui leur assure la 1re place du groupe), les 5 autres matchs se soldant par des matchs nuls sur des scores de 0-0 ou 1-1.
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Angleterre ![]() |
1 - 1 | ![]() |
Stadio Sant'Elia, Cagliari | ||
21:00 |
Lineker ![]() |
(1 - 0) | Sheedy ![]() |
Spectateurs : 35 238 Arbitrage : Aron Schmidhuber ![]() | |
Rapport |
Pays-Bas ![]() |
1 - 1 | ![]() |
Stadio La Favorita, Palerme | ||
21:00![]() |
Kieft ![]() |
(0 - 0) | Abdelghani ![]() |
Spectateurs : 33 421 Arbitrage : Emilio Soriano Aladrén ![]() | |
Rapport |
Angleterre ![]() |
0 - 0 | ![]() |
Stadio Sant'Elia, Cagliari | ||
21:00![]() |
(0 - 0) | Spectateurs : 35 267 Arbitrage : Zoran Petrović ![]() | |||
Rapport |
Irlande ![]() |
0 - 0 | ![]() |
Stadio La Favorita, Palerme | ||
17:00 |
(0 - 0) | Spectateurs : 33 288 Arbitrage : Marcel van Langenhove ![]() | |||
Rapport |
Angleterre ![]() |
1 - 0 | ![]() |
Stadio Sant'Elia, Cagliari | ||
21:00 |
Wright ![]() |
(0 - 0) | Spectateurs : 34 959 Arbitrage : Kurt Röthlisberger ![]() | ||
Rapport |
Pays-Bas ![]() |
1 - 1 | ![]() |
Stadio La Favorita, Palerme | ||
21:00![]() |
Gullit ![]() |
(1 - 0) | Quinn ![]() |
Spectateurs : 33 288 Arbitrage : Michel Vautrot ![]() | |
Rapport |
Désignation des meilleurs troisièmes
Seules les 4 meilleures équipes classées troisièmes de leur poule pouvaient accéder aux huitièmes de finale. Pour les désigner, un classement est effectué en comparant les résultats de chacune des 6 équipes :
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L'Argentine (futur finaliste), la Colombie, les Pays-Bas et l'Uruguay se qualifient pour la phase finale.
Tableau final
Huitièmes de finale | Quarts de finale | Demi-finales | Finale | |||||||||||
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25 juin / Rome | 30 juin / Rome | 3 juillet / Naples | 8 juillet / Rome | |||||||||||
![]() |
2 | |||||||||||||
![]() |
0 | |||||||||||||
![]() |
1 | |||||||||||||
25 juin / Gênes | ||||||||||||||
![]() |
0 | |||||||||||||
![]() |
0ap (5) | |||||||||||||
30 juin / Florence | ||||||||||||||
![]() |
0 tab(4) | |||||||||||||
![]() |
1ap (3) | |||||||||||||
26 juin / Vérone | ||||||||||||||
![]() |
1 tab(4) | |||||||||||||
![]() |
1 | |||||||||||||
3 juillet / Turin | ||||||||||||||
![]() |
2 ap | |||||||||||||
![]() |
0ap (2) | |||||||||||||
24 juin / Turin | ||||||||||||||
![]() |
0 tab(3) | |||||||||||||
![]() |
0 | |||||||||||||
1er juillet / Milan | ||||||||||||||
![]() |
1 | |||||||||||||
![]() |
0 | |||||||||||||
24 juin / Milan | ||||||||||||||
![]() |
1 | |||||||||||||
![]() |
2 | |||||||||||||
![]() |
1 | |||||||||||||
![]() |
1 | |||||||||||||
23 juin / Bari | ||||||||||||||
![]() |
0 | |||||||||||||
![]() |
4 | |||||||||||||
1er juillet / Naples | ||||||||||||||
![]() |
1 | |||||||||||||
![]() |
1ap (4) | |||||||||||||
26 juin / Bologne | ||||||||||||||
![]() |
1 tab(3) | |||||||||||||
![]() |
1 ap | |||||||||||||
![]() |
0 | Troisième place | ||||||||||||
![]() |
3 ap | |||||||||||||
23 juin / Naples | 7 juillet / Bari | |||||||||||||
![]() |
2 | |||||||||||||
![]() |
2 ap | ![]() |
2 | |||||||||||
![]() |
1 | ![]() |
1 | |||||||||||
Huitièmes de finale
Le Cameroun devient la première équipe africaine à se qualifier pour les quarts de finale d'une Coupe du monde en battant la Colombie grâce à un doublé de Roger Milla après prolongation.
Cameroun ![]() |
2 - 1 a. p. | ![]() |
Stadio San Paolo, Naples | ||
17:00![]() |
Milla ![]() ![]() |
Redín ![]() |
Spectateurs : 50 026 Arbitrage : Tullio Lanese ![]() | ||
Rapport |
Pour la première fois depuis 28 ans, la Tchécoslovaquie accède aux quarts de finale en battant le Costa Rica par trois buts d'écart. Tomáš Skuhravý inscrit un coup du chapeau en 70 minutes.
Tchécoslovaquie ![]() |
4 - 1 | ![]() |
Stadio San Nicola, Bari | ||
21:00![]() |
Skuhravý ![]() ![]() ![]() Kubík ![]() |
González ![]() |
Spectateurs : 47 673 Arbitrage : Siegfried Kirschen ![]() | ||
Rapport |
Ce match fut controversé. En effet, le joueur brésilien Branco aurait absorbé un tranquillisant caché dans une bouteille qu'un membre du staff argentin lui avait offert avant la rencontre. Cela n'empêche pas la qualification argentine d'être validée.
![]() |
0 - 1 | Argentine ![]() |
Stadio delle Alpi, Turin | ||
17:00![]() |
Caniggia ![]() |
Spectateurs : 61 381 Arbitrage : Joël Quiniou ![]() | |||
Rapport |
Les Allemands confirment leur statut de finalistes sortants en battant les Pays-Bas, champions d’Europe en titre.
Allemagne de l’Ouest ![]() |
2 - 1 | ![]() |
Stade Giuseppe Meazza, Milan | ||
21:00![]() |
Klinsmann ![]() Brehme ![]() |
R. Koeman ![]() |
Spectateurs : 74 559 Arbitrage : Juan Carlos Loustau ![]() | ||
Rapport |
L’Irlande se qualifie pour les quarts de finale en n’ayant gagné aucun match (4 matchs nuls d’affilée).
Irlande ![]() |
0 - 0 a. p. | ![]() |
Stade Luigi-Ferraris, Gênes | ||
17:00![]() |
Spectateurs : 31 818 Arbitrage : José Roberto Wright ![]() | ||||
Rapport | |||||
Sheedy ![]() Houghton ![]() Townsend ![]() Cascarino ![]() O'Leary ![]() |
Tirs au but 5–4 |
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Le pays organisateur élimine l'Uruguay 2-0. La Céleste est donc éliminée en huitièmes de finale alors qu'elle avait été repêchée parmi les meilleurs troisièmes, comme en 1986.
Italie ![]() |
2 - 0 | ![]() |
Stadio Olimpico, Rome | ||
21:00![]() |
Schillaci ![]() Serena ![]() |
Spectateurs : 73 303 Arbitrage : George Courtney ![]() | |||
Rapport |
La Yougoslavie joue elle aussi une prolongation pour se débarrasser des Espagnols, quarts de finaliste 4 ans plus tôt. Les deux buts du match du temps réglementaire ont été inscrits dans le dernier quart d'heure, puis le but de la prolongation après seulement deux minutes.
Espagne ![]() |
1 - 2 a. p. | ![]() |
Stadio Marc'Antonio Bentegodi, Vérone | ||
17:00![]() |
Salinas ![]() |
Stojković ![]() ![]() |
Spectateurs : 35 500 Arbitrage : Aron Schmidhuber ![]() | ||
Rapport |
L'Angleterre rejoint une fois de plus les quarts de finale en éliminant les Belges, demi-finalistes sortants, sur le plus petit des scores, après prolongation. L'unique but du match est inscrit une minute seulement avant le temps des tirs au but.
Angleterre ![]() |
1 - 0 a. p. | ![]() |
Stadio Renato Dall'Ara, Bologne | ||
21:00![]() |
Platt ![]() |
Spectateurs : 34 520 Arbitrage : Peter Mikkelsen ![]() | |||
Rapport |
Quarts de finale
Pour sa dernière participation en tant que telle, la Yougoslavie est éliminée aux tirs au but par le champion du monde sortant. Durant 120 minutes, aucune équipe ne fit trembler les filets de l'autre.
Argentine ![]() |
0 - 0 a. p. | ![]() |
Stadio Artemio Franchi, Florence | ||
17:00![]() |
Spectateurs : 38 971 Arbitrage : Kurt Röthlisberger ![]() | ||||
Rapport | |||||
Serrizuela ![]() Burruchaga ![]() Maradona ![]() Troglio ![]() Dezotti ![]() |
Tirs au but 3 - 2 |
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
L'Italie inflige sa première défaite de la Coupe du monde à l'Irlande par un seul but inscrit par Schillaci en fin de première mi-temps.
Italie ![]() |
1 - 0 | ![]() |
Stadio Olimpico, Rome | ||
21:00![]() |
Schillaci ![]() |
Spectateurs : 73 303 Arbitrage : Carlos Silva Valente ![]() | |||
Rapport |
L'Allemagne participe à sa troisième demi-finale d'affilée en mettant définitivement fin au parcours tchécoslovaque en Coupe du monde. Le futur Ballon d'or 1990 marque sur pénalty.
1er juillet 1990 | Allemagne de l’Ouest ![]() |
1 - 0 | ![]() |
Stade Giuseppe Meazza, Milan | |
17:00![]() |
Matthäus ![]() |
Spectateurs : 73 347 Arbitrage : Helmut Kohl ![]() | |||
Rapport |
L'Angleterre met fin à la spectaculaire aventure camerounaise par un match solide gagné après prolongation par trois buts à deux. Les Three Lions participent ainsi à leur première demi-finale depuis 24 ans.
1er juillet 1990 | Angleterre ![]() |
3 - 2 a. p. | ![]() |
Stadio San Paolo, Naples | |
21:00![]() |
Platt ![]() Lineker ![]() ![]() |
Kundé ![]() Ekéké ![]() |
Spectateurs : 55 205 Arbitrage : Edgardo Codesal Méndez ![]() | ||
Rapport |
Demi-finales
Le champion en titre élimine le pays organisateur aux tirs au but. L'Argentine devient ainsi le troisième champion en titre à retrouver la finale 4 ans après son sacre, à la manière du Brésil en 1962 et de l'Italie en 1938.
Argentine ![]() |
1 - 1 a. p. | ![]() |
Stadio San Paolo, Naples | ||
20:00![]() |
Caniggia ![]() |
Schillaci ![]() |
Spectateurs : 59 978 Arbitrage : Michel Vautrot ![]() | ||
Rapport | |||||
Serrizuela ![]() Burruchaga ![]() Olarticoechea ![]() Maradona ![]() |
Tirs au but 4 - 3 |
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
L'autre demi-finale se termine aux tirs au but, après un score nul de 1-1 après 120 minutes. La Mannschaft est la première nation à disputer trois finales d'affilée.
Allemagne de l’Ouest ![]() |
1 - 1 a. p. | ![]() |
Stadio delle Alpi, Turin | ||
20:00![]() |
Brehme ![]() |
Lineker ![]() |
Spectateurs : 62 628 Arbitrage : José Roberto Wright ![]() | ||
Rapport | |||||
Brehme ![]() Matthäus ![]() Riedle ![]() Thon ![]() |
Tirs au but 4 - 3 |
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Match pour la troisième place
L'Italie termine sa Coupe du monde sur une bonne note en arrachant la médaille de bronze face aux Anglais. Schillaci termine meilleur buteur avec 6 réalisations en 7 matchs.
Italie ![]() |
2 - 1 | ![]() |
Stadio San Nicola, Bari | ||
20:00![]() |
Baggio ![]() Schillaci ![]() |
Platt ![]() |
Spectateurs : 51 426 Arbitrage : Joël Quiniou ![]() | ||
Rapport |
Finale
C'est la première fois qu'une affiche d'une finale de Coupe du monde a lieu deux fois et qui plus est, deux fois d'affilée. Défaite quatre ans plus tôt par l'Argentine, l'Allemagne prend sa revanche et s'impose par le plus petit des scores grâce à un penalty contesté par les Argentins et sifflé dans les toutes dernières minutes du temps réglementaire, alors que se profilait la prolongation[9]. C'est la première finale où le gagnant garde ses cages inviolées, ce qui sera par ailleurs le cas lors des trois finales suivantes. Beckenbauer devient la deuxième personne à remporter l'épreuve suprême en tant que joueur puis en tant qu'entraîneur (après le brésilien Mario Zagallo en 1958 et 1962 en tant que joueur puis en 1970 en tant qu'entraîneur).
Allemagne de l’Ouest ![]() |
1 - 0 | ![]() |
Stadio Olimpico, Rome | ||
20:00 (UTC+2)![]() |
Brehme ![]() |
(0 – 0) | Spectateurs : 73 603 Arbitrage : ![]() | ||
Rapport |
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() RFA
|
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Argentine
|
|
![]() |
|
Assistants :
|
Meilleurs buteurs
6 buts
5 buts
4 buts
Anecdotes
- La coupe du monde 1990 fut la plus pauvre au niveau de la moyenne de buts par matchs, avec 115 buts inscrits, pour une moyenne de 2,21 buts par match.
- Comme en 1970 (Allemagne de l'ouest, Brésil, Italie, Uruguay), le dernier carré regroupe quatre champions du monde (Allemagne, Angleterre, Argentine, Italie).
- L'Irlande atteint les quarts de finale en ayant seulement inscrit 2 buts en 5 matchs. Elle n'a pas gagné un seul match dans le temps réglementaire (trois nuls en poule, victoire aux tirs au but face aux Roumains, et défaite 1-0 face à l'Italie).
- Pour la deuxième fois d'affilée en coupe du monde, l'Uruguay se qualifie pour les huitièmes de finale en finissant parmi les meilleurs troisièmes.
- Diego Maradona confirme en 2005 la rumeur qu'un membre du staff de l'équipe argentine aurait offert une bouteille d'eau contenant un somnifère au joueur brésilien Branco, à la mi-temps de Brésil-Argentine.
- Cette Coupe du monde est mentionnée dans le film Good Bye, Lenin!, qui se déroule à la fin de la Guerre froide à Berlin-Est. Plus exactement, ce sont le quart de finale RFA-Tchécoslovaquie et la demi-finale RFA-Angleterre que l'on découvre par l'intermédiaire des acteurs. Dans le film The Van, c'est le parcours de l'équipe d'Irlande dans la compétition qui est le point de départ de l'intrigue.
- Pour la quatrième fois (deux précédents en 1954 et un troisième en 1970) et dernière fois à ce jour en Coupe du monde, un tirage au sort non-éliminatoire a lieu pour départager deux équipes classées à égalité à l'issue d'une phase de poules, l'Irlande et les Pays-Bas, ceux-ci étant parfaitement ex æquo selon tous les points du règlement. Le tirage au sort attribue la place de deuxième à l'Irlande et celle de troisième aux Pays-Bas (le statut de repêché qualifié en tant que meilleur troisième étant acquis au moment de la procédure).
Premières
- C'est la première coupe du monde où deux équipes européennes s'inclinèrent face à une équipe d'Amérique centrale : l'Écosse et la Suède, battues respectivement 1-0 et 2-1 par le Costa Rica.
- Les protège-tibias sont obligatoires pour la première fois dans une coupe du monde. Auparavant, leur port était facultatif.
- La finale donna elle aussi lieu à quelques premières :
- La RFA fut la première équipe à disputer trois finales de coupe du monde d'affilée : défaites en 1982 et 1986, et victoire en 1990. Le Brésil rééditera cette performance mais avec plus de succès (victoire en 1994 et 2002, défaite en 1998).
- Première fois que la finale opposa les mêmes équipes que celle de l'édition précédente : en 1986, les Argentins s'étaient imposés 3-2 face aux Allemands.
- L'argentin Pedro Monzón devint le premier joueur à être expulsé lors d'une finale d'un mondial. Son équipier Gustavo Dezotti fut à son tour expulsé. D'autres s'ensuivront au cours des finales suivantes : Marcel Desailly en 1998, Zinédine Zidane en 2006 et John Heitinga en 2010.
- Pour la première fois en finale, moins de trois buts sont marqués, le champion du monde marque moins de deux buts et le vaincu n'inscrit pas le moindre but. Bodo Illgner (All) devient le premier gardien de but à préserver son but inviolé. Cela se reproduira en 1994, 1998, 2002, 2010 et 2014.
Dernières
- Ce fut la dernière coupe du monde où les gardiens furent autorisés à saisir le ballon à la main après une passe en retrait volontaire d'un équipier. La règle de la passe en retrait entra en vigueur lors de la Coupe du monde 1994 où le gardien n'eut plus le droit d'utiliser ses mains, bien qu'elle ait été introduite le 1er juillet 1992. C'est le match Égypte-Irlande, où les Égyptiens multiplièrent les passes vers leur gardien, qui influença l'introduction de cette nouvelle règle.
- Trois pays furent représentés pour la dernière fois lors de ce mondial, à cause d'événements politiques : la Tchécoslovaquie, qui se scinda en Slovaquie et République tchèque en 1993 (bien qu'ils aient continué à jouer sous le même drapeau pour les éliminatoires de la Coupe du monde 1994), la Yougoslavie, qui éclata en plusieurs nations : Croatie, Slovénie, Bosnie-Herzégovine, Macédoine, Serbie et Monténégro et l'URSS qui se scinda en Russie et en quatorze autres états après la chute du communisme, bien qu'ils aient joué sous le nom de CEI lors de l'Euro 1992.
- C'est aussi la dernière fois que la victoire rapporte 2 points. Dans l'espoir de favoriser l'attaque et la prise de risques, et pour augmenter le nombre de buts marqués, la FIFA expérimente la victoire à 3 points lors du mondial 1994.
- Du côté disciplinaire, c'est la dernière fois qu'un joueur est suspendu pendant un match s'il reçoit deux cartons jaunes pendant le tournoi. À partir de 1994, les cartons jaunes reçus en poule sont annulés à partir des huitièmes de finale et tous les joueurs commencent à zéro carton après le premier tour. Par exemple, si ce système avait existé lors de ce mondial, Claudio Caniggia aurait pu jouer la finale.
- C'est aussi la dernière fois que les arbitres portent obligatoirement un équipement noir. À partir de 1994, les arbitres peuvent choisir une autre couleur pour être mieux différenciés des équipes dont les couleurs peuvent prêter à confusion (comme l'Écosse qui joue en bleu marine par exemple).
- Dernière fois aussi que les joueurs ont seulement le numéro dans le dos. Lors de l'Euro 92, les joueurs possèdent leur nom dans le dos et en 1994, leur numéro est aussi imprimé sur la face avant du maillot.
Notes et références
- Pierre Godon, « Coupe du monde : mais d'où vient la phrase "et à la fin, c'est l'Allemagne qui gagne" ? », sur Franceinfo, 201' (consulté le 21 juin 2018)
- (en) « West Germany 1–1 England », sur http://www.thefa.com (consulté le 23 avril 2009)
- (en) « Cameroon 2–3 England », sur http://www.thefa.com (consulté le 23 avril 2009)
- « Dopage : vingt ans déjà », L’Humanité, (lire en ligne)
- [Panini sticker album "Italy 1990," p. 2-5]
- Les mentions « 0 ou 1 » ou « 3 ou 4 » places concernent les deux zones où une équipe disputait un barrage intercontinental : en barrage, le représentant sud-américain, la Colombie, bat le représentant océanien, Israël (jouant en zone océanienne et non asiatique pour raison politique).
- Les deux premières participations en tant qu’Allemagne.
- Le critère du fair-play ne sera mis en place qu’en 2018, il aurait désigné l’Irlande qui n’avait récolté qu’un carton jaune contre deux pour les Pays-Bas.
- Coupe du monde de la FIFA, Italie 1990 sur FIFA.com
Voir aussi
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