Jean-Louis Trintignant
Jean-Louis Trintignant, né le à Piolenc (Vaucluse, France), est un acteur, réalisateur et pilote de course français.

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Raoul Trintignant (d) |
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Marianne Hoepfner Stéphane Audran (de à ) Nadine Trintignant (de à ) |
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Films notables |
Neveu du pilote automobile Maurice Trintignant, il est le père de l'actrice Marie Trintignant et de l'assistant-réalisateur Vincent Trintignant.
Il reçoit un Ours d'argent du meilleur acteur au Festival de Berlin pour L'Homme qui ment en 1968 et un Prix d'interprétation masculine au Festival de Cannes pour Z en 1969. Plus récemment, il fut à l'affiche du film Amour de Michael Haneke, qui obtient la Palme d'or au Festival de Cannes 2012. Pour ce film, il reçoit en 2013 le César du meilleur acteur.
Biographie
Famille et jeunesse
Jean-Louis Trintignant naît le à Piolenc à 6 km au nord-ouest d'Orange. Il est le fils de Raoul Trintignant, industriel, maire (SFIO) de Pont-Saint-Esprit (1944 - 1947) et conseiller général du canton homonyme (1945 - 1949). Raoul Trintignant a été l'un des responsables de la Résistance à Pont-Saint-Esprit avant de rejoindre un maquis de l'Ardèche. Il est arrêté par des légionnaires incorporés dans l'armée allemande en et emprisonné aux Baumettes jusqu'à la Libération. Claire Tourtin, sa mère, issue d'une riche famille de Bollène, est tondue après la guerre[1] pour avoir eu une liaison avec un soldat allemand. Ces événements et leurs conséquences sur les relations entre son père et sa mère marqueront durablement Jean-Louis Trintignant.
Trois de ses oncles se passionnent pour la course automobile. L'ainé Louis Trintignant (1903-1933) se tue lors des essais du prix de Picardie. Henri Trintignant participe au Grand Prix de France en 1936. Maurice Trintignant (1917-2005) aura après la guerre une carrière exceptionnelle, courant notamment pour Bugatti, Lotus, Ferrari. Jean-Louis héritera de leur passion et se lancera dans la compétition bien des années plus tard.
En 1944[2], il se découvre une passion pour la poésie de Jacques Prévert qui ne le quittera plus de sa vie avec entre autres Guillaume Apollinaire et Louis Aragon.
En 1949, alors qu'il est étudiant à la faculté de droit d'Aix-en-Provence, il assiste à une représentation de L'Avare, comédie de Molière mise en scène par Charles Dullin : cette pièce est pour lui une révélation. Il assiste peu après à une représentation de Jules César par Raymond Hermantier, qui lui fait découvrir et aimer Shakespeare. Il abandonne ses études, décide de suivre les cours de comédie de Charles Dullin - mort entretemps - et de Tania Balachova à Paris. Cela l'aide à vaincre sa profonde timidité. Son ambition est de devenir comédien au théâtre et metteur en scène au cinéma. C'est pourquoi, parallèlement aux cours d'art dramatique, il entre à l'IDHEC. Il décroche des figurations et des petits rôles, notamment au TNP.
Vie privée
Le à Vincennes, il épouse l'actrice Stéphane Audran, qu'il a connue au cours de Tania Balachova. Le couple divorcera en 1956, après que l'acteur ait engagé une liaison amoureuse avec Brigitte Bardot, sur le tournage du film Et Dieu... créa la femme. Il s'installe avec elle avenue Paul Doumer. Cette liaison prendra fin à l'automne 1957 lors du service militaire de l'acteur, quand il découvrira que BB a une aventure avec Gilbert Bécaud.

En 1958, il rencontre Nadine Marquand, la soeur de Serge et Christian Marquand qui sont de grands amis de Roger Vadim avec qui Trintignant s'est lié. Elle est alors monteuse et deviendra réalisatrice quelques années plus tard. Ils se marient en 1961. Il tournera cinq films avec elle. Ils ont trois enfants : Marie (1962-2003), Pauline (née en 1969 et morte à l'âge de dix mois pendant le tournage du Conformiste à Rome, probablement par asphyxie liée à une régurgitation de lait) et Vincent Trintignant (1973).
En 1973, pendant le tournage du film Le Train Jean-Louis vit une histoire d'amour intense avec sa partenaire Romy Schneider. Elle prendra fin trois mois plus tard, laissant l'actrice désespérée. Jean-Claude Brialy et Jacques Dutronc confirmeront l'importance de cette relation pour Romy Schneider, à qui Trintignant témoignera toujours son admiration et son affection[3]. Cependant il a choisi de poursuivre sa vie avec Nadine. Celle-ci le quittera à la fin des années 1970 pour vivre avec le réalisateur Alain Corneau. Le divorce avec Jean-Louis Trintignant aura lieu au début des années 1980. Entretemps le comédien rencontre Marianne Hoepfner, pilote de rallye, dont il partage la vie et qu'il épousera en 2000.
En 1998, Nadine Trintignant épouse Alain Corneau qui adopte dans la foulée Marie et Vincent, avec le consentement de Jean-Louis.
Marie a eu quatre enfants :
- Roman Kolinka en 1986 avec le batteur du groupe Téléphone, Richard Kolinka
- Paul en 1993 avec l'acteur François Cluzet ; marié en 1990, le couple se sépare après trois ans de vie commune
- Léon en 1996 avec Mathias Othnin-Girard, technicien électricien de cinéma
- Jules Benchetrit en 1998 avec l'acteur et réalisateur Samuel Benchetrit
De son propre aveu, Jean-Louis Trintignant ne s'est jamais remis de la mort brutale de Marie.
En , il déclare publiquement être atteint d'un cancer[4] mais il refuse tous les traitements médicaux.
Les débuts
En 1951, il débute au théâtre dans la compagnie de Raymond Hermantier avec la pièce À chacun selon sa faim. Il enchaîne avec la Comédie de Saint-Étienne ou il joue Macbeth de William Shakespeare avec Jean Dasté. Puis il suit les cours de réalisateur de l'Institut des hautes études cinématographiques (IDHEC). (Il ne réalisera son premier film que vingt ans plus tard avec Une journée bien remplie en 1972 et Le Maître-nageur en 1978, qui seront deux échecs commerciaux).
Reconnaissance internationale avec Et Dieu... créa la femme
En 1956 après quelques figurations, il fait ses débuts comme acteur de cinéma avec le film Si tous les gars du monde de Christian-Jaque et connaît la célébrité internationale en même temps que Brigitte Bardot avec le film mythique à scandale Et Dieu… créa la femme de Roger Vadim où il joue le jeune époux fou amoureux de Juliette, une jeune femme à la beauté diabolique qui ne pense qu'à s'amuser et à aimer les hommes dans une communauté du village de Saint-Tropez traditionnellement dure au labeur et attachée aux bonnes mœurs. Sa liaison avec Brigitte Bardot (mariée à Roger Vadim) fait alors couler beaucoup d'encre dans la presse people internationale et fait exploser le couple Vadim-Bardot.
Service militaire et retour dans l'ombre
Il disparaît totalement durant son service militaire. Il réussit, en se rendant malade avec un mélange de blancs d'œuf et de vin blanc, à éviter d'être envoyé en Algérie. Il est affecté à Trèves en Allemagne, puis à la caserne Dupleix à Paris[3]. Ces années vont le marquer profondément et arrêter momentanément sa carrière de comédien.
Retour à la lumière avec Un homme et une femme
Revenu à la vie civile fin 1958, il redevient populaire en jouant de façon magistrale Hamlet de William Shakespeare au théâtre et renoue avec le cinéma en 1959 grâce à Roger Vadim qui lui offre un rôle important dans son nouveau film sulfureux Les Liaisons dangereuses 1960 avec Gérard Philipe, Jeanne Moreau, Annette Vadim et Boris Vian. Il connait le succès en Italie avec Le Fanfaron de Dino Risi avec Vittorio Gassman, film emblématique de la comédie à l'italienne des années 1960.
Il connaît à nouveau la gloire internationale avec Un homme et une femme de Claude Lelouch récompensé en France par la Palme d'or au Festival de Cannes 1966 et aux États-Unis par les Oscars du meilleur film étranger et du meilleur scénario original en 1967.
Films politiques, cinéma d'auteur et succès au théâtre
Il joue également dans des films politiquement engagés contre le fascisme et la dictature : Le Combat dans l'île d'Alain Cavalier en 1962 et Z de Costa-Gavras avec Yves Montand, rôle pour lequel il reçoit le prix d'interprétation masculine au Festival de Cannes de 1969.
Il enchaîne une impressionnante carrière entre cinéma d'auteur, films grand public et théâtre où il prend souvent des rôles d'antihéros au charisme envoûtant et à la voix de velours tourmentée et sarcastique. Il s'impose parmi les plus grands comédiens de sa génération.
En 1968, il est récompensé par l'Ours d'argent du meilleur acteur au Festival du film de Berlin (Berlinale) pour L'Homme qui ment d'Alain Robbe-Grillet. Il est ensuite la vedette d'un spaghetti-western de Sergio Corbucci : Le Grand silence, avec Klaus Kinski. Ce film deviendra au fil des années une référence du genre et sera choisi en 2012 pour un hommage rendu au comédien à la Cinémathèque. L'année suivante, il donne la réplique à Françoise Fabian dans un film qui devient rapidement un classique : Ma nuit chez Maud d'Éric Rohmer. En 1970, Trintignant interprète ce qu'il considère comme son plus beau rôle[5], celui de Marcello Clerici dans Le Conformiste, un film de Bernardo Bertolucci adaptant un roman de Alberto Moravia et considéré aujourd'hui comme un des meilleurs films du cinéaste.
Pendant les années qui suivent, Trintignant tourne beaucoup, en France (Le Voyou de Claude Lelouch; La Course du lièvre à travers les champs tourné au Québec par René Clément, Les Violons du bal, œuvre autobiographique de Michel Drach, Le Secret de Robert Enrico avec Philippe Noiret et Marlène Jobert, Flic Story de Jacques Deray où il partage l’affiche avec Alain Delon) mais aussi occasionnellement en Italie (La Femme du dimanche de Luigi Comencini, La Terrasse de Ettore Scola). Il se voit également offrir par Bertolucci le rôle principal du film Le Dernier Tango à Paris, qu'il refuse et qui sera finalement attribué à Marlon Brando.
Trintignant aborde aussi la mise-en-scène une première fois en 1973 avec la comédie d'humour noir Une journée bien remplie, mettant en vedette Jacques Dufilho, puis une seconde et dernière fois en 1979 avec Le Maître-nageur, une fable dont le ton sardonique se situe dans la même veine que celui d'Une Journée bien remplie.
Le film Ça n'arrive qu'aux autres, dans lequel Jean-Louis Trintignant devait jouer son propre rôle auprès de Catherine Deneuve est inspiré de sa vie avec Nadine Marquand et du deuil de leur fille Pauline.
Marie joue dans plusieurs films de sa mère aux côtés de son père et plusieurs pièces de théâtre avec son père. Elle devient la partenaire privilégiée de son père.
Entre 1976 et 1978, il choisit de se retirer momentanément du cinéma et ne tourne que deux films : Les Passagers de Serge Leroy et Repérages de Michel Soutter. Il refuse les rôles de Lacombe dans Rencontres du troisième type de Steven Spielberg et d'un journaliste dans Apocalypse Now de Francis Ford Coppola - les rôles seront repris par François Truffaut et Dennis Hopper[3]. Il s'intéresse à la compétition automobile et court un temps comme pilote automobile professionnel, engagé par British Leyland en formule de production. Il participe à plusieurs rallyes - notamment au rallye de Monte-Carlo à six reprises, terminant entre la 20e et la 65e place - et courses en circuits notamment pour l'équipe du Star Racing Team de Moustache, sur Simca 1000 Rallye. Il y rencontre Marianne Hoepfner, célèbre pilote de rallye, notamment celui du Paris-Dakar 1984. Elle deviendra son épouse en 2000, après son divorce d'avec Nadine Trintignant. Il participe aux 24 heures du Mans en 1980 (abandon) et finit deuxième aux 24 heures de Spa en 1982 avec ses coéquipiers Jean-Pierre Jarier et Thierry Tassin.
Il revient au cinéma en 1978 dans L'Argent des autres de Christian de Chalonge, qui obtiendra un grand succès critique et public.
Années 1980 : retrait progressif du cinéma
Le début des années 1980 est assez actif pour Trintignant, alors qu'il apparait dans plusieurs films dont Malevil de Christian de Chalonge, un rare exemple de film d'anticipation tourné en France ; ou Eaux profondes, un drame psychologique de Michel Deville inspiré d'un roman de Patricia Highsmith. Il tient également un rôle plus secondaire dans Le Grand pardon, un film de gangsters réalisé par Alexandre Arcady et qui connait un bon succès .
En 1983, aux côtés de Fanny Ardant, il tourne pour la première fois sous la direction de François Truffaut dans ce qui sera le dernier film du célèbre metteur-en-scène : Vivement dimanche !, une comédie policière dans laquelle Trintignant incarne un agent immobilier injustement soupçonné de meurtre. Il renoue ensuite avec Claude Lelouch grâce à Viva la vie.
En 1986, Claude Lelouch lui propose de reprendre son rôle de coureur automobile dans Un homme et une femme : Vingt ans déjà dans lequel il retrouve Anouk Aimée. Le film est cependant loin de connaitre le succès de son prédécesseur.

Après avoir vécu plusieurs années à Lambesc, il se retire en 1985 dans sa maison d'Uzès dans le Gard à 40 km à l'ouest d'Avignon pour vivre en harmonie avec la nature. Il se dit lassé par le cinéma, refuse plusieurs projets et se fait plus rare même s'il revient de temps à autre essentiellement dans des seconds rôles comme dans La Femme de ma vie de Régis Wargnier. En 1987 il annonce lors du Festival de Venise qu'il abandonne le cinéma, faisant croire qu'il est gravement malade[6]. Il revient au cinéma deux ans plus tard dans Bunker Palace Hotel.
Dans les années 1990, il aborde des personnages misanthropes et cyniques, murés dans leur solitude.
En 1994, il tient un rôle remarqué dans Trois couleurs : Rouge de Krzysztof Kieślowski et Regarde les hommes tomber, le premier film de Jacques Audiard. Il apparaît également dans Fiesta de Pierre Boutron, qui évoque l'endurcissement des jeunes combattants franquistes durant la guerre d'Espagne.
Il disparaît des écrans, privilégiant le théâtre et de nouvelles activités. En 1998, il fait une exception en acceptant de tourner avec Patrice Chéreau dans Ceux qui m'aiment prendront le train.
Producteur de vin
En 1996, à l’image de son oncle Maurice Trintignant retiré de la course automobile dans son domaine viticole de Vergèze à 20 km au sud-ouest de Nîmes dans le Gard, il se lance dans une nouvelle aventure en achetant le domaine viticole Rouge Garance (en hommage à Arletty) de cinq hectares dans les côtes du Rhône associé avec son couple d'amis Claudie et Bertrand Cortellini à Saint-Hilaire-d'Ozilhan à 20 km de Nîmes et d'Avignon. Il produit 20 000 bouteilles de Côtes-du-rhône villages en Appellation d'origine contrôlée. Il fait dessiner la première étiquette de sa première cuvée 1997 par son ami le dessinateur de bande dessinée Enki Bilal qui le dirige d'ailleurs dans Bunker Palace Hôtel et Tykho Moon, ses deux premiers longs métrages comme réalisateur.
Dix ans après, son domaine Rouge Garance est l'un des domaines phares parmi les mieux notés de la vallée du Rhône grâce au talent des propriétaires. Il rachète et utilise les vieilles barriques du domaine bourguignon de la romanée-conti pour élever son vin. « Je passe mon temps dans les vignes, je veille aux assemblages. » À Uzès, l'acteur laisse la place à l'éleveur de vin et d'oliviers.
Récentes apparitions au théâtre et au cinéma
En 2003, il lit sur scène derrière son pupitre les Poèmes à Lou (lettre d'amour du poète Guillaume Apollinaire à sa bien-aimée Lou) avec sa fille Marie Trintignant.
En 2005, en hommage à sa fille Marie, tuée deux ans auparavant, il présente son spectacle Jean-Louis Trintignant lit Apollinaire, créé avec elle, au Festival d'Avignon. La même année, il forme un duo mémorable avec Roger Dumas dans la pièce Moins 2, écrite et mise en scène par Samuel Benchetrit au Théâtre Hébertot.
En 2011[7], accompagné de Daniel Mille à l'accordéon et de Grégoire Korniluk au violoncelle, il présente au théâtre de l'Odéon son spectacle « Trois poètes libertaires » : Boris Vian, Jacques Prévert et Robert Desnos qu'il a déjà rodé en province en 2010 et qu'il poursuit en tournée, principalement française, en 2012 et 2013.
Après 10 ans d'absence au cinéma, depuis son apparition dans Janis et John de Samuel Benchetrit, il revient en 2012 sur le grand écran, au côté d'Emmanuelle Riva, dans Amour de Michael Haneke, drame intimiste et universel sur la maladie, la vieillesse et la mort récompensé par la Palme d'or au 65e Festival de Cannes, le César du meilleur film et l'Oscar du meilleur film étranger. Réticent à l'idée de jouer à nouveau au cinéma, il accepte le rôle sur l'insistance de la productrice Margaret Ménégoz et après avoir visionné le film Caché du même metteur en scène. Fasciné par le travail de Haneke, Trintignant le considère désormais comme le plus grand réalisateur du monde[8]. Son interprétation dans Amour, comme celle de Riva, fait l'unanimité au sein de la critique, du public et de la profession[9]. Lors de la sortie du film, il annonce qu'il s'agit de son ultime rôle pour le cinéma car il préfère se consacrer au théâtre[10]. Après avoir obtenu l'European Award du meilleur interprète 2012, il reçoit, en 2013, le César du meilleur acteur pour cette œuvre dans laquelle il incarne un octogénaire contraint de s'occuper et d'assister, impuissant, à la lente agonie de son épouse, victime de deux accidents vasculaires cérébraux[9]. En 2017 il tourne à nouveau pour Hanecke Happy end, avec Isabelle Huppert et Mathieu Kassowitz. Il retrouve deux ans plus tard Claude Lelouch et Anouk Aimée dans Les Plus Belles Années d'une vie « suite » d'Un Homme et une femme, dans lequel son personnage perd progressivement la mémoire.
Peu engagé en politique mais sympathisant de gauche, il a été « sympathisant communiste » dans sa jeunesse, avant d'avoir eu « la preuve que l'homme n'était pas prêt pour ça ». Il se dit en 2012 « contre l'autorité, la politique », et « plutôt socialiste. Voire anarchiste. […] L'idée de l'anarchie me plaît beaucoup, même si je sais qu'on ne sauvera pas le monde avec elle »[11],[12].
En juillet 2018, le comédien révèle être atteint d'un cancer le décourageant à poursuivre son métier d'interprète.
Tournées de spectacles
Filmographie
de 1956 à 1959
- 1956 : Si tous les gars du monde de Christian-Jaque
- 1956 : La Loi des rues de Ralph Habib
- 1956 : Et Dieu… créa la femme de Roger Vadim
- 1956 : Club de femmes de Ralph Habib
- 1959 : Été violent (Estate violenta) de Valerio Zurlini
- 1959 : Les Liaisons dangereuses 1960 de Roger Vadim
- 1959 : Parfois le dimanche, court métrage d'Ado Kyrou et Raoul Sangla
de 1960 à 1969
- 1960 : Austerlitz d'Abel Gance
- 1960 : La Millième Fenêtre de Robert Ménégoz
- 1961 : Pleins feux sur l'assassin de Georges Franju
- 1961 : Le Cœur battant de Jacques Doniol-Valcroze
- 1961 : Le Puits aux trois vérités de François Villiers (simple apparition)
- 1961 : Le Jeu de la vérité de Robert Hossein
- 1961 : L'Atlantide (Antinea, l'amante della citta sepolta) d'Edgar George Ulmer et Giuseppe Martini
- 1962 : Les Sept Péchés capitaux, sketch La luxure de Jacques Demy
- 1962 : Horace 62 d'André Versini
- 1962 : Le Fanfaron (Il sorpasso) de Dino Risi
- 1962 : Le Combat dans l'île d'Alain Cavalier
- 1963 : Il successo de Mauro Morassi (it)
- 1963 : Château en Suède de Roger Vadim
- 1964 : Les Pas perdus de Jacques Robin
- 1964 : Les Siffleurs (Viheltäjât) de Eino Ruutsalo (fi)
- 1964 : Mata Hari, agent H 21 de Jean-Louis Richard
- 1965 : La Bonne Occase de Michel Drach
- 1965 : Meurtre à l'italienne (Io uccido, tu uccidi) de Gianni Puccini
- 1965 : Merveilleuse Angélique de Bernard Borderie
- 1965 : Compartiment tueurs de Costa-Gavras
- 1966 : Le Dix-septième ciel de Serge Korber
- 1966 : La Longue Marche d'Alexandre Astruc
- 1966 : Paris brûle-t-il ? de René Clément
- 1966 : Un homme et une femme de Claude Lelouch
- 1966 : Safari diamants de Michel Drach
- 1967 : Trans-Europ-Express d'Alain Robbe-Grillet
- 1967 : En cinquième vitesse (Col cuore in gola) de Tinto Brass
- 1967 : Un homme à abattre de Philippe Condroyer
- 1968 : Les Biches de Claude Chabrol
- 1968 : Mon amour, mon amour de Nadine Trintignant
- 1968 : L'Homme qui ment d'Alain Robbe-Grillet
- 1968 : La Mort a pondu un œuf (La morte ha fatto l'uovo) de Giulio Questi
- 1968 : Le Grand Silence de Sergio Corbucci
- 1968 : L'Amour à cheval (La matriaca) de Pasquale Festa Campanile
- 1969 : Z de Costa-Gavras
- 1969 : Le Voleur de crimes de Nadine Trintignant
- 1969 : Disons, un soir à dîner de Giuseppe Patroni Griffi
- 1969 : Ma nuit chez Maud d'Éric Rohmer
- 1969 : L'Américain de Marcel Bozzuffi
- 1969 : Si douces, si perverses (Cosi dolce... Cosi perversa) d'Umberto Lenzi
de 1970 à 1979
- 1970 : Le Conformiste de Bernardo Bertolucci
- 1970 : Le Voyou de Claude Lelouch
- 1970 : Las Secretas intenciones de Antonio Eceiza
- 1971 : L'Opium et le Bâton de Ahmed Rachedi
- 1971 : Sans mobile apparent de Philippe Labro
- 1972 : La Course du lièvre à travers les champs de René Clément
- 1972 : L'Attentat de Yves Boisset
- 1972 : Un homme est mort de Jacques Deray
- 1973 : Une journée bien remplie de Jean-Louis Trintignant
- 1973 : Défense de savoir de Nadine Trintignant
- 1973 : Le Train de Pierre Granier-Deferre
- 1974 : Le Secret de Robert Enrico
- 1974 : Le Mouton enragé de Michel Deville
- 1974 : L'Escapade de Michel Soutter
- 1974 : Glissements progressifs du plaisir de Alain Robbe-Grillet
- 1974 : Les Violons du bal de Michel Drach
- 1975 : Le Jeu avec le feu d'Alain Robbe-Grillet
- 1975 : L'Agression de Gérard Pirès
- 1975 : Flic Story de Jacques Deray
- 1975 : La Femme du dimanche (La donna della domenica) de Luigi Comencini
- 1976 : Il pleut sur Santiago de Helvio Soto
- 1976 : Le Voyage de noces de Nadine Trintignant
- 1976 : Le Désert des Tartares (Il deserto dei Tartari) de Valerio Zurlini
- 1976 : L'Ordinateur des pompes funèbres de Gérard Pirès
- 1977 : Repérages de Michel Soutter
- 1977 : Les Passagers de Serge Leroy
- 1978 : L'Argent des autres de Christian de Chalonge
- 1979 : Le Maître-nageur de Jean-Louis Trintignant
- 1979 : Melancoly Baby de Clarisse Gabus
de 1980 à 1989
- 1980 : La Banquière de Francis Girod
- 1980 : Je vous aime de Claude Berri
- 1980 : La Terrasse (La terrazza) d'Ettore Scola
- 1981 : Un assassin qui passe de Michel Vianey
- 1981 : Une affaire d'hommes de Nicolas Ribowski
- 1981 : Malevil de Christian de Chalonge
- 1981 : Eaux profondes de Michel Deville
- 1981 : Passion d'amour (Passione d'amore) d'Ettore Scola
- 1982 : La Nuit de Varennes d'Ettore Scola
- 1982 : Boulevard des assassins de Boramy Tioulong
- 1982 : Le Grand Pardon de Alexandre Arcady
- 1983 : Colpire al cuore (Droit au coeur) de Gianni Amelio
- 1983 : Vivement dimanche ! de François Truffaut
- 1983 : Under Fire de Roger Spottiswoode
- 1983 : La Crime de Philippe Labro
- 1984 : Femmes de personne de Christopher Frank
- 1984 : Viva la vie de Claude Lelouch
- 1984 : Le Bon Plaisir de Francis Girod
- 1985 : L'Homme aux yeux d'argent de Pierre Granier-Deferre
- 1985 : Partir, revenir de Claude Lelouch
- 1985 : Rendez-vous de André Téchiné
- 1985 : L'Été prochain de Nadine Trintignant
- 1985 : David, Thomas et les autres de László Szabó
- 1986 : Un homme et une femme : vingt ans déjà de Claude Lelouch
- 1986 : La Femme de ma vie de Régis Wargnier
- 1987 : Le Moustachu de Dominique Chaussois
- 1987 : La Vallée fantôme d'Alain Tanner
- 1989 : Bunker Palace Hôtel d'Enki Bilal
de 1990 à 1999
- 1991 : Merci la vie de Bertrand Blier
- 1993 : L'Instinct de l'ange de Richard Dembo
- 1993 : L'Œil écarlate de Dominique Roulet
- 1994 : Trois Couleurs : Rouge de Krzysztof Kieślowski
- 1994 : Regarde les hommes tomber de Jacques Audiard
- 1995 : Fiesta de Pierre Boutron avec Grégoire Colin, Alain Doutey
- 1995 : La Cité des enfants perdus de Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro (voix uniquement)
- 1996 : C'est jamais loin d'Alain Centonze
- 1996 : Un héros très discret de Jacques Audiard
- 1996 : Tykho Moon d'Enki Bilal
- 1998 : Ceux qui m'aiment prendront le train de Patrice Chéreau
Depuis 2000
- 2002 : Janis et John de Samuel Benchetrit
- 2004 : Immortel, ad vitam de Enki Bilal
- 2012 : Amour de Michael Haneke
- 2013 : Michael Haneke : Profession réalisateur (Michael Haneke – Porträt eines Film-Handwerkers) d'Yves Montmayeur (film documentaire)
- 2017 : Happy End de Michael Haneke [13]
- 2019 : Les Plus Belles Années d'une vie de Claude Lelouch
Courts-métrages
- 1955 : Pechiney de Marcel Ichac
- 1961 : Parfois le dimanche d'Ado Kyrou et Raoul Sangla
- 1965 : Fragilité, ton homme est femme de Nadine Trintignant
- 1986 : 15 août de Nicole Garcia
- 2004 : Épreuves d'artistes court-métrage documentaire de Gilles Jacob avec Gérard Depardieu, Michel Serrault
Télévision
- 1955 : L'assassin a pris le métro de François Chatel
- 1964 : Avatar de Lazare Iglesis
- 1965 : Le train bleu s'arrête 13 fois de Michel Drach, épisode : Lyon, marché en main
- 1983 : Credo de Jacques Deray
- 1990 : Pour un oui ou pour un non de Jacques Doillon
- 1990 : Julie de Carneilhan de Christopher Frank
- 1992 : La Controverse de Valladolid de Jean-Daniel Verhaeghe
- 1993 : L'Interdiction de Jean-Daniel Verhaeghe
- 1996 : L'Insoumise de Nadine Trintignant
- 2012 : Jean-Louis Trintignant, pourquoi que je vis de Serge Korber, documentaire
Réalisateur
- 1972 : Une journée bien remplie avec Jacques Dufilho, Luce Marquand, Franco Pesce
- 1978 : Le Maître-nageur avec Jean-Claude Brialy, Guy Marchand, Stefania Sandrelli
Voix off
- 1962 : narrateur pour Parisienne... Parisiennes de Féri Farzaneh
- 1963 : narrateur pour Le Chemin de la mauvaise route de Jean Herman
- 1966 : narrateur sur le disque Le Livre de la jungle
- 1972 : narrateur sur le disque Le Petit Prince
- 1992 : narrateur pour Le Grand Pardon 2 d'Alexandre Arcady
- 1994 : narrateur (de la VF) pour Ernesto Che Guevara : le Journal de Bolivie de Richard Dindo (documentaire)
- 1994 : récitant d'un texte de Paul Éluard dans Rêveuse Jeunesse de Nadine Trintignant (TV)
- 2006 : récitant pour Galilée ou l'Amour de Dieu de Jean-Daniel Verhaeghe (TV)
- 2009 : le récitant dans Le Ruban blanc de Michael Haneke (dans la VF)
- ???? : narrateur de La Flûte enchantée
Doublage
- 1980 : Jack Torrance (Jack Nicholson) dans Shining de Stanley Kubrick
- 2004 : Jack Turner (dans la VF ; non crédité) dans Immortel, ad vitam d'Enki Bilal
Distinctions
Récompenses
- 1968 : Ours d'argent du meilleur acteur au Festival de Berlin pour L'Homme qui ment
- 1969 : prix d'interprétation masculine au Festival de Cannes pour Z
- 2012 : Palme d'or au Festival de Cannes pour Amour de Michael Haneke :
- Normalement, la Palme revient toujours uniquement au réalisateur mais outre la mise en scène, Jean-Louis Trintignant a été considéré par le Jury comme l'un des principaux artisans de cette victoire au même titre que sa partenaire dans le film : Emmanuelle Riva[14].
- Prix du cinéma européen 2012 : Meilleur acteur européen pour Amour
- 18e cérémonie des prix Lumières en 2013 : Meilleur acteur pour Amour
- 14e édition des Étoiles d'or du cinéma français en 2013 : Meilleur acteur pour Amour
- Césars 2013 : Meilleur acteur pour Amour de Michael Haneke.
Nominations
- César :
- 1987 : nomination au César du meilleur acteur dans un second rôle pour La Femme de ma vie
- 1995 : nomination au César du meilleur acteur pour Trois couleurs : Rouge
- 1996 : nomination au César du meilleur acteur pour Fiesta
- 1999 : nomination au César du meilleur acteur dans un second rôle pour Ceux qui m'aiment prendront le train
Discographie
- 1972 : narrateur (l'aviateur) pour un enregistrement vinyl du Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry
- 1998 : lecture pour Pantin Pantine d'Allain Leprest et Romain Didier, Chant du Monde
- 2018 : Récitant du spectacle poétique et musical Trintignant/Mille/Piazzolla, enregistré avec Daniel Mille, sorti au label Sony Music Masterworks
Théâtre, poésie
- 1950 : À chacun selon sa faim de Jean Mogin, mise en scène Raymond Hermantier, théâtre du Vieux-Colombier
- 1951 : Marie Stuart de Friedrich Schiller, mise en scène Raymond Hermantier, théâtre de l'Humour
- 1954 : Responsabilité limitée de Robert Hossein, mise en scène Jean-Pierre Grenier, théâtre Fontaine
- 1954 : Le Héros et le Soldat de George Bernard Shaw, mise en scène René Dupuy, théâtre Gramont
- 1955 : Andréa ou la Fiancée du matin de Hugo Claus, mise en scène Sacha Pitoëff, théâtre de l'Œuvre
- 1955 : Jacques ou la Soumission d'Eugène Ionesco, mise en scène Robert Postec, théâtre de la Huchette
- 1955 : La Tragédie des Albigeois de Maurice Clavel et Jacques Panijel, mise en scène Raymond Hermantier, Festival de Nîmes
- 1956 : L'Ombre de Julien Green, mise en scène Jean Meyer, théâtre Antoine
- 1959 : La Cathédrale de René Aubert[15], mise en scène Pierre Valde, théâtre Hébertot
- 1959 : Le Prince de Papier de Jean Davray, mise en scène Jacques Charon, théâtre des Mathurins
- 1960 : Hamlet de William Shakespeare, mise en scène Philippe Dauchez, Maurice Jacquemont, théâtre des Champs-Élysées
- 1961 : La Ménagerie de verre de Tennessee Williams, mise en scène Antoine Bourseiller, théâtre des Célestins
- 1962 : La guerre de Troie n'aura pas lieu de Jean Giraudoux, mise en scène Jean Vilar, Festival d'Avignon
- 1964 : Bonheur, impair et passe de Françoise Sagan, mise en scène Claude Régy, Françoise Sagan, théâtre Édouard VII
- 1971 : Hamlet de William Shakespeare, mise en scène Maurice Jacquemont, théâtre de la Musique
- 1985 : Deux sur la balançoire de William Gibson, mise en scène Bernard Murat, théâtre de la Madeleine
- 1988 : Deux sur la balançoire de William Gibson, mise en scène Bernard Murat, théâtre des Célestins
- 1989 : La Chasse au cafard de Janusz Glowacki, mise en scène Andréas Voutsinas, théâtre des Célestins
- 1991 : Love letters d'Albert Ramsdell Gurney (en), mise en scène Lars Schmidt
- 1992 : Potestad d'Eduardo Pavlovsky, mise en scène Claude Santelli, Lecture Festival d'Avignon
- 1993 : Hommage à Jean Tortel, mise en scène Jean Velter, Lecture Festival d'Avignon
- 1993 : Love letters d'Albert Ramsdell Gurney (en), mise en scène Lars Schmidt, théâtre des Célestins
- 1994 : Pour Roland Dubillard, mise en scène Pierre Dumayet, Lecture Festival d'Avignon
- 1995 : Poésie de Maurice Roche, Lecture de France Culture, Festival d'Avignon
- 1996 : William Shakespeare, mise en scène Claude Santelli, Lecture Festival d'Avignon
- 1996 : « Art » de Yasmina Reza avec Pierre Vaneck et Pierre Arditi, théâtre des Célestins
- 1998 : « Art » de Yasmina Reza avec Pierre Vaneck et Jean Rochefort, théâtre Hébertot
- 1999 : Poèmes à Lou de Guillaume Apollinaire, mise en scène Samuel Benchetrit, avec Marie Trintignant, théâtre de l'Atelier
- 2000 : La Valse des adieux de Louis Aragon, mise en scène Antoine Bourseiller, théâtre des Célestins
- 2002 : Comédie sur un quai de gare de Samuel Benchetrit, avec Marie Trintignant, théâtre Hébertot
- 2003 : Poèmes à Lou de Guillaume Apollinaire, théâtre des Amandiers
- 2005 : Moins deux de Samuel Benchetrit, mise en scène de l'auteur, théâtre Hébertot
- 2005 : Le Journal de Jules Renard de Jules Renard, théâtre Hébertot
- 2006 : Art, vérité et politique/Monologue de Harold Pinter, Festival NAVA Limoux
- 2007 : Moins deux de Samuel Benchetrit, mise en scène de l'auteur, La Filature, théâtre National de Nice, tournée
- 2008 : Le Journal de Jules Renard de Jules Renard et Jean-Michel Ribes, théâtre du Rond-Point
- 2010 : Jean-Louis Trintignant seul en scène, théâtre des Amandiers
- 2010 : Jean-Louis Trintignant lit Jacques Prévert, Boris Vian et Robert Desnos, de Jacques Prévert, Boris Vian et Robert Desnos, en tournée
- 2011 : Trois poètes libertaires / Prévert, Vian, Desnos, de Jacques Prévert, Boris Vian et Robert Desnos, Odéon-Théâtre de l'Europe
- 2017 : Trintignant/Mille/Piazzolla, spectacle poétique et musical, lecture de Prévert, Desnos et Vian, musique d'Astor Piazzolla, direction musicale Daniel Mille, Salle Pleyel
- 2018 : Trintignant/Mille/Piazzolla, spectacle poétique et musical, lecture de Prévert, Desnos et Vian, musique d'Astor Piazzolla, direction musicale Daniel Mille, tournée
Récompenses et nominations
- 2006 : nomination pour le Molière du comédien pour Moins 2
Course automobile
Jean-Louis Trintignant a été membre du Star Racing Team (ou « Simca Racing Team »), qui comptait parmi ses membres Moustache, Claude Brasseur, Eddie Vartan, Guy Marchand, sporadiquement Johnny Hallyday..., tous courant sur Simca 1000 Rallye.
Il participa au 24 Heures du Mans en 1980 sur Porsche. Alors qu'il était sixième au classement dans son groupe un pneu arrière de sa voiture éclata dans la ligne droite des Hunaudières. Il échappa miraculeusement à la mort après avoir percuté à plusieurs reprises les rails de sécurité.
Pour un bilan plus complet des participations en courses de rallyes, voir à Marianne Hoepfner.
Palmarès automobile
- 1976 : Participation au Tour de France automobile (sur Opel Kadett GT/E)[16]
- 1977 : 8e du Championnat de France des voitures de Production[17] (Pau 6e[18], Montlhéry 9e[19], Lédenon 9e[20], Folembray 9e[21], Dijon 2 10e, Nogaro 12e, Albi 1 13e et Albi 2 14e - 14 épreuves au programme), sur Triumph Dolomite Sprint 2L. de Leyland France
- 1978 : Participation sporadique au championnat de France des voitures de Production, sur Ford Escort RS 2000[22]
- 1980 : 25e du Championnat de France de rallycross, sur Alpine A310 1800 Politecnic (apparitions à Condat-le-Lardin, Beaujolais, et Solgne-Juville où il se classe 5e de la Super-finale en remportant la classe 2 en GT -des voitures >1.6L.-[23])
- 1980 : Participation aux 24 Heures du Mans (abandon, avec Xavier Lapeyre et Anny-Charlotte Verney)
- 1980 : Participation aux rallyes des Garrigues, des Cévennes, et à la ronde de la Durance sur Renault 5 Alpine[24]
- 1981 : 46e au rallye Monte-Carlo
- 1981 : 7e aux 24 heures de Spa-Francorchamps[25]
- 1982 : 51e au rallye Monte-Carlo
- 1982 : 2e aux 24 heures de Spa-Francorchamps[26]
- 1984 : 47e au rallye Monte-Carlo
Publications
- Une journée bien remplie : un film, collection Filmothèque, Seghers, 1973
- Un homme à sa fenêtre, propos recueillis par Michel Boujut, J.-C. Simoën éditeur, 1977
- La Passion tranquille, entretiens avec André Asséo, 2002
- Du côté d'Uzès, entretiens avec André Asséo, Le Cherche midi, 2012 (ISBN 978-2749125237)
Notes et références
- Jean-Louis Trintignant au JDD : "Le vieillissement est une suite de problèmes", le JDD
- France Culture, émission spéciale « Mauvais Genre », le 19 novembre 2011.
- Vincent Quivy, Jean-Louis Trintignant L'inconformiste, Paris, Éditions du Seuil, , 448 p. (ISBN 978-2-02-116894-5)
- Article dans La Croix
- L'Express n.3149 du 9 novembre 2011 : Jean-Louis Trintignant p. 12-18
- Jean-Louis Trintignant (entretiens avec André Asséo), Jean-Louis Trintignant - La passion tranquille, Paris, Plon, , 166 p. (ISBN 2-259-19542-3), p. 106
- FranceCulture.fr
- « Interview de Jean-Louis Trintignant : "Je vais très bien, merci !" », La Nouvelle République, (lire en ligne)
- Olivier Delcroix, « Jean-Louis Trintignant, sacré meilleur acteur », Le Figaro, (lire en ligne)
- RTL, Interview de Jean-Louis Trintignant par Yves Calvi, consulté le 20 octobre 2012
- Trintignant joue à Avignon : « Je me sens anarchiste », La Provence, 6 janvier 2012
- Jean-Louis Trintignant : “Je trouve qu’au cinéma on a tendance à surjouer”, Télérama, 20 janvier 2012.
- Michael Haneke va tourner à Calais un film évoquant les migrants, France 3 Régions
- « Festival de Cannes: Amour de Michael Haneke remporte la Palme d'or », Le Nouvel Observateur, (lire en ligne)
- René Aubert sur data.bnf.fr
- Guy Fréquelin et Philippe Séclier (collaboration) (préf. Jean Todt, postface Sébastien Loeb), Pilote de ma vie, Paris, Calmann-Lévy, , 276 p. (ISBN 978-2-702-13987-5, OCLC 298776666), p. 75
- Résultats du championnat de France de Production (FTCC) 1977.
- Pau FTCC 1977.
- Montlhéry FTCC 1977.
- Lédenon FTCC 1977.
- Folembray FTCC 1977.
- Ford Escort RS2000 de J-L Trintignant en 1978 au FTCC.
- Championnat de France 1980 de Rallycross.
- forum-auto.com Tours de Méditerranée 1978/79
- (avec Marianne Hoepfner, Alain Cudini et Derek Bell, sur BMW 530i du WM Racing)
- Interview de Jean-Louis Trintignant à l'issue de sa deuxième place aux 24 Heures de Spa 1982 (avec Jean-Pierre Jarier et le belge Thierry Tassin)
Voir aussi
Article connexe
- Famille Trintignant
Bibliographie
- [Bastide et Durand 1999] « Trintignant, Jean-Louis », dans Bernard Bastide et Jacques-Olivier Durand, Dictionnaire du cinéma dans le Gard, Montpellier, Les Presses du Languedoc, (ISBN 2-85998-215-9), p. 246-260
- Vincent Quivy, Jean-Louis Trintignant : l'inconformiste (Biographies), Paris, Éditions du Seuil / Éditions Points (réimpr. 2017) (1re éd. 2015), 448 / 541 p., 24 cm / 18 cm (ISBN 2-02-116894-8 et 978-2-02-116894-5, OCLC 990814904, notice BnF no FRBNF45215829, présentation en ligne, lire en ligne)
- « Jean-Louis Trintignant », dans Personnages connus ou méconnus du Gard et des Cévennes, t. I, Brignon, La Fenestrelle, (ISBN 979-1-0928-2666-1), p. 60-65 — ouvrage édité par l'Académie cévenole.
Liens externes
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