Lac Ontario
Le lac Ontario est le plus oriental et le plus petit des cinq Grands Lacs d'Amérique du Nord. Il s'étend sur 18 529 km2, ce qui le place au 14e rang dans le monde.
Lac Ontario | |||||
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Subdivision | Ontario et État de New York | ||||
Fait partie de | Grands Lacs | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 30′ nord, 78° 00′ ouest | ||||
Type | Lac d'eau douce | ||||
Superficie | 18 529 km2 |
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Longueur | 311 km | ||||
Largeur | 85 km | ||||
Périmètre | 1 146 km | ||||
Altitude | 75 m | ||||
Profondeur · Maximale · Moyenne |
244 m 86 m |
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Volume | 1 639 km3 | ||||
Hydrographie | |||||
Bassin versant | 690 000 km2 | ||||
Alimentation | Niagara | ||||
Tributaires | Niagara, Black River, rivière Don, Genesee, rivière Humber, Oswego, Rouge, rivière Cataraqui, Credit River (en) et Eighteen Mile Creek (en) | ||||
Émissaire(s) | Saint-Laurent | ||||
Durée de rétention | 6 ans[1] | ||||
Îles | |||||
Île(s) principale(s) | Thousand Islands | ||||
Géolocalisation sur la carte : États-Unis
Géolocalisation sur la carte : Canada
Géolocalisation sur la carte : New York
Géolocalisation sur la carte : Ontario
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Géographie
Il reçoit les eaux du lac Érié par la rivière Niagara et les chutes du Niagara. Son émissaire est le fleuve Saint-Laurent[2].
Il est situé à la frontière entre les États-Unis (État de New York) et le Canada (province de l'Ontario) dont la région dite du fer à cheval doré avec la métropole de Toronto pour laquelle il sert de pompe à chaleur notamment l'été pour assurer la climatisation de ses immeubles de bureaux et celle des habitants.
Histoire
Étienne Brûlé fut le premier Européen à voir ce lac[3] lors de son voyage en 1615[4].
Toponymie

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Le lac Ontario fut identifié sous différentes appellations. Louis Hennepin écrit : « Le grand fleuve de St. Laurent tire son origine de ce Lac Ontario , que les Iroquois appellent aussi dans leur langue Skanadario , c'est-à-dire fort beau Lac. »[5]. Skanadario signifie en langue Wendat, « lac aux eaux étincelantes »[réf. nécessaire].
La Relation des Jésuites (1662-1663) le désigne sous le nom de « Lac Ontario » mais y réfère aussi parfois sous le nom de « grand lac des Iroquois »[6].
Dans ses Mémoires (1703), le baron de Lahontan fait allusion à ce lac qu'il nomme « lac Frontenac », en indiquant que le « lac Herrié » s'y décharge[7]. En 1712, une carte française réalisée par Jean-Baptiste de Couagne, et présentée au Musée canadien des Civilisations, nomme ce lac « Frontenac ».
On retrace aussi le nom Cataraqui, Katarakui ou Cataracui et Ontarjus[8].


Environnement
Faune et Flore
On trouve dans le lac plusieurs espèces de poissons dont 158 de poissons d'eau douce[9] et des reptiles aquatiques. Tout autour se trouvent de nombreuses forêts comportant des arbres à fruits. On y trouve également des oiseaux.
Utilisation et pollutions
Le lac a été l'objet d'une surpêche, par exemple pour l'espèce de l'Esturgeon jaune.
Il sert de pompe à chaleur à la métropole de Toronto, notamment l'été, pour assurer la climatisation de ses immeubles de bureau et celle des habitants[10].
Des experts environnementaux ont analysé les eaux du lac et découvert une importante pollution par des microbilles de plastique, à raison de 1,1 million de microbilles par kilomètre carré[11]. Cette découverte conduit Pat Quinn, gouverneur de l'Illinois, à interdire ces microbilles dans les savons.
Anciennement la tribu des indiens Onneiouts (Une des six nations Iroquoises) vivait autour de ce lac, en Ontario mais aussi dans le Wisconsin et l'État de New-York aux États-Unis, exploitant toutes les ressources naturelles que le lac pouvait leur fournir.
Galerie
- Imagerie de la NASA
- Marina
- Une plage du lac Ontario
Notes et références
- En comparaison, la période de rétention du lac Érié s'étend sur 2,6 années, période au moins deux fois plus courte que celle du lac Ontario (6 ans) et très en deçà des 22 ans du lac Huron, des 99 ans du lac Michigan et des 191 ans du lac Supérieur, permettant au lac Érié de renouveler relativement plus rapidement son volume d'eau. Ceci lui confère un net avantage dans sa lutte contre les contaminants.
- Bathymétrie
- Serge Bouchard et Marie-Christine Lévesque, Ils ont couru l'Amérique : De remarquables oubliés, tome 2, Lux Éditeur, , 420 p. (ISBN 978-2-89596-161-1), p.44
- « Étienne Brûlé 1615-1621 », sur Musée virtuel de la Nouvelle France (consulté le 7 octobre 2017)
- Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne, et de la nouvelle France traitant de tout ce, qui y a rapport: soit géographie, etymologie, topographie, histoire etc, Saugrain, pere, la veuve J. Saugrain, Pierre Prault, (lire en ligne), p. 1301
- Relation des Jésuites, p. 11
- Lahontan, Nouveaux voyages de mr. le baron de Lahontan dans l'Amérique septentrionale. (Mémoires de l'Amérique septentrionale), p. 101.
- « North America divided into its principal parts...Described by sanson, corrected...by William Berry... », sur Gallica, (consulté le 28 août 2019)
- « Les poissons de l’Ontario | OntarioTravel.net », sur www.ontariotravel.net (consulté le 24 octobre 2018)
- Deep Lake Water Cooling System
- (en) Lance Johnson, « Illinois bans soap containing plastic microbeads », Natural News, (lire en ligne, consulté le 20 juin 2014).
Annexes
Articles connexes
Liens externes
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