Latour-de-Carol

Latour-de-Carol (La Tor de Querol en catalan) est une commune française, située en Cerdagne, dans le département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie.

Latour-de-Carol

Début de la ligne ferroviaire de Cerdagne et de ses « petits trains jaunes » à Latour-de-Carol.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Canton Les Pyrénées catalanes
Intercommunalité Communauté de communes de Pyrénées Cerdagne
Maire
Mandat
Cécile Houyau
2014-2020
Code postal 66760
Code commune 66095
Démographie
Gentilé Carolans
Population
municipale
424 hab. (2017 )
Densité 34 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 27′ 57″ nord, 1° 53′ 23″ est
Altitude Min. 1 209 m
Max. 2 080 m
Superficie 12,63 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Latour-de-Carol
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Latour-de-Carol
Géolocalisation sur la carte : France
Latour-de-Carol
Géolocalisation sur la carte : France
Latour-de-Carol

    Ses habitants sont appelés les Carolans et les Carolanes.

    Géographie

    Localisation et accès

    La commune est située en Cerdagne, à une altitude minimum de 1 209 m, près de la frontière avec l'Espagne.

    Situation de la commune.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Latour-de-Carol[1],[2]
    Porta
    Enveitg
    Guils de Cerdanya
    (Espagne)

    Géologie et relief

    L'altitude de la commune varie de 1 209 à 2 080 mètres[3].

    La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[4].

    Hydrographie

    Le Carol, affluent en rive droite du Sègre, traverse la commune du nord au sud.

    Voies de communication et transports

    Le train jaune s’arrête en gare de Latour-de-Carol - Enveitg, gare internationale, entre les réseaux français et espagnol, située sur la commune voisine d'Enveitg. Elle possède trois écartements de voie différents : 1 000 mm (Ligne de Cerdagne), 1 435 mm (SNCF) et 1 668 mm (RENFE)[5].

    Urbanisme

    Morphologie urbaine

    Latour-de-Carol est divisé en plusieurs hameaux, tous situés à proximité de la vallée du Carol. Ceux-ci sont, du nord au sud : Quers, Riutès, Latour-de-Carol et Iravals. On trouve également des hameaux plus isolés : San Pere de Sedret, au sud-ouest d'Iravals, et Salit au nord-est de Riutès[1].

    Logement

    La commune de Latour-de-Carol compte, en 2009, 486 logements. Parmi ceux-ci, 40,2 % sont des résidences principales, 48,6 % sont des résidences secondaires et 11,2 % sont vacants. 63,4 % des ménages de Latour-de-Carol sont propriétaires de leur résidence principale[6].

    Toponymie

    En catalan, le nom de la commune est la Tor de Querol[7] ; les habitants sont els Querolans.

    Le hameau de Carol qui a donné son nom à la tour (aujourd'hui disparue) se situe plus haut dans la vallée, au nord-ouest sur la commune de Porta[1].

    Histoire

    Les premières traces d'habitation datent de 600 av. J.-C. et se trouvent à l'emplacement du hameau d'Iravals. Le peuplement s'est déplacé à partir du XIIIe siècle autour du hameau de Latour-de-Carol, délaissant en partie Iravals[8].

    Le , la commune de Porta est créée par détachement de Latour-de-Carol[9].

    Politique et administration

    La mairie.

    À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Pyrénées catalanes.

    Administration municipale

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[10]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 28 août 1793 Bonaventure Moreno Vigo    
    28 août 1793 1795 Gil Duran    
    1795 1799 Étienne Rabat    
    1799 1800 Paul Garreta    
    1800 décembre 1807 Laurent Vigo    
    janvier 1808 janvier 1810 François Garreta    
    janvier 1810 juin 1811 Augustin Vernis    
    juin 1811 janvier 1816 Étienne Rabat    
    janvier 1816 décembre 1819 Quentin Isern    
    décembre 1819 4 mars 1831 Bonaventure Vigo Grau    
    4 mars 1831 août 1831 Étienne Rabat    
    août 1831 22 décembre 1831 Jacques Vernis    
    22 décembre 1831 21 février 1838 Étienne Garreta    
    21 février 1838 10 avril 1848 Paul Duran    
    10 avril 1848 22 juillet 1849 Quentin Yzern    
    22 juillet 1849 25 avril 1852 Paul Puig    
    25 avril 1852 8 juin 1858 Paul Duran    
    8 juin 1858 4 septembre 1870 Laurent Vigo    
    4 septembre 1870 20 septembre 1877 Augustin Garreta    
    20 septembre 1877 31 décembre 1877 Étienne Vernis    
    31 décembre 1877 21 janvier 1878 Thomas Vivès    
    21 janvier 1878 20 juin 1880 Augustin Garreta    
    20 juin 1880 18 mai 1884 Jean Barrère    
    18 mai 1884 7 avril 1910 Adolphe Ramonatxo    
    7 avril 1910 17 mai 1925 Jacques Vernis    
    17 mai 1925 8 novembre 1942 Joseph Naudon    
    8 novembre 1942 18 mai 1945 Pierre Monné    
    18 mai 1945 31 octobre 1947 François Marti    
    31 octobre 1947 21 mars 1964 Antoine Astor    
    21 mars 1964 19 mars 1971 Jacques Churet    
    19 mars 1971 11 mars 1983 Charles Churet    
    11 mars 1983 29 février 1984 Jean Delcor    
    29 février 1984 25 mars 1989 Francis Bosom    
    25 mars 1989 23 juin 1995 René Fourcade    
    23 juin 1995 2008 Albert Truno    
    mars 2008 21 février 2014 Marcel Peytavi[11],[12]   Ancien proviseur du lycée Joffre (Montpellier)
    mars 2014 En cours Cécile Houyau[13]    

    Population et société

    Démographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1359 1365 1378 1515 1553 1709 1720 1765 1774
    90 f91 f26 f8 f3 f81 f95 f1 122 H1 156 H
    1789 - - - - - - - -
    223 f--------
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Notes :

    • 1365 : dont 8 f pour Sainte-Eulalie et 5 f pour Yravals ;
    • 1378 : dont 4 f pour Ques, 5 f pour Ruitès, 3 f pour Sainte-Eulalie et 6 f pour Yravals ;
    • 1515 : dont 2 f pour Ques, 1 f pour Ruitès et 1 f pour Yravals ;
    • 1553 : pour Sainte-Eulalie ;
    • 1720 : pour la vallée de Carol ;
    • 1774 : 1156 H ou 109 f, dont 71 f pour Latour-de-Carol seulement, 33 f pour Carols et 5 f pour Iravals.

    Le hameau de Sainte-Eulalie est aujourd'hui sur la commune d'Enveitg et celui de Carol sur la commune de Porta[1].

    Démographie contemporaine

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].

    En 2017, la commune comptait 424 habitants[Note 1], en augmentation de 1,92 % par rapport à 2012 (Pyrénées-Orientales : +3,64 %, France hors Mayotte : +2,36 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0731 2951 3181 4631 5011 635660761661
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    695704734776631574615602540
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    548556529538554627570474383
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    359359381390364367386410421
    2017 - - - - - - - -
    424--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[18] 1975[18] 1982[18] 1990[18] 1999[18] 2006[19] 2009[20] 2013[21]
    Rang de la commune dans le département 95 104 99 112 117 118 115 116
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Enseignement

    L'école communale.

    L'école est un regroupement pédagogique intercommunal entre Latour-de-Carol et Enveitg. Latour possède une école primaire avec section maternelle et élémentaire entre le CE2 et le CM2, et Enveitg accueille l'école élémentaire pour le CP et CE1[22]. L'école est située au sud du bourg.

    Le secteur du collège est Bourg-Madame[23].

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête patronale : 26 décembre[8] ;
    • Fête communale : 15 août[8].

    Santé

    Sports

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage est de 22 877 [24].

    En 2010, le revenu fiscal médian par unité de consommation est de 18 519 [6].

    Emploi

    L'effectif total de l'emploi sur Latour-de-Carol en 2009 est de 118 personnes, parmi lesquelles 75,1 % sont salariées. L'effectif total a diminué de 2,6 % de 1999 à 2009[6].

    En 2009, le taux d'activité des 15-64 ans est de 70,6 % et le taux de chômage de 6,1 %. La commune comprend au 17 demandeurs d'emploi toutes catégories confondues, parmi lesquels figurent 12 demandeurs d'emploi de catégorie A[6].

    Entreprises et commerces

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Étienne.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason Écartelé: aux 1er et 4e d'or à quatre pals de gueules, aux 2e et 3e de sable à la tour d'or, maçonnée du champ, ouverte et ajourée d'argent.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Culture populaire

    • La gare de Latour-de-Carol a été popularisée par Brigitte Fontaine dans sa chanson Lettre à monsieur le chef de gare de La Tour de Carol.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Association pour la protection du patrimoine et de la mémoire collective de Latour de Carol, André Balent et Bernadette Truno (photogr. Pierre Vinche), Latour-de-Carol, Latour-de-Carol, Mairie de Latour-de-Carol, , 39 p. (notice BnF no FRBNF37168542)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2020, millésimée 2017, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2019, date de référence statistique : 1er janvier 2017.

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Institut cartographique de Catalogne, « Visualisateur cartographique Vissir » (consulté le 23 mars 2013)
    3. Notice Cassini
    4. « Plan séisme » (consulté le 29 mars 2017)
    5. Rossel, Aléxia. Le train jaune. Portet-sur-Garonne : Loubatières, 2010, p. 60-61
    6. INSEE, résumé statistique pour la commune de Latour-de-Carol
    7. (ca)(fr)Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne)
    8. Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7)
    9. Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9)
    10. Liste des maires de Latour-de-Carol sur le site MairesGenweb
    11. Préfecture des Pyrénées-Orientales, « Liste des maires élus en 2008 »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), consultée le 22 juillet 2010
    12. L'Indépendant, Décès de Marcel Peytavi, maire de Latour-de-Carol, 22 février 2014
    13. [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 », sur http://la-clau.net.
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016 et 2017.
    18. INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le 10 janvier 2016).
    19. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
    20. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
    21. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
    22. [xls] Académie de Montpellier, « Effectifs détaillés par école en 2012 », (consulté le 26 juillet 2013)
    23. Inspection académique des Pyrénées-Orientales, « Circonscription de Prades », (consulté le 26 juillet 2013)
    24. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le 1er février 2013).
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