Lauren Bacall
Lauren Bacall [ˈlɔɹən bəˈkɔːl][1], nom de scène de Betty Joan Perske, née le et morte le à New York[2],[3], est une actrice américaine.
.jpg)
Nom de naissance | Betty Joan Perske |
---|---|
Surnom | « The Look » (Le Regard) |
Naissance |
Bronx, New York (États-Unis) |
Nationalité |
![]() |
Décès |
Manhattan, New York (États-Unis) |
Profession |
Actrice Mannequin |
Films notables |
Le Port de l'angoisse Le Grand Sommeil Écrit sur du vent La Femme modèle |
Site internet |
(en) « Site officiel de Lauren Bacall » ![]() Signature de Lauren Bacall |
Surnommée The Look [ðə lʊk][1] (« le regard »), elle est connue notamment pour sa voix rauque caractéristique, son regard sensuel et ses rôles de femme fatale. Elle a commencé sa carrière en tant que mannequin[4]. Elle a été la dernière épouse de l'acteur Humphrey Bogart.
En 1999, Lauren Bacall a été classée 20e actrice de légende dans le classement AFI's 100 Years... 100 Stars de l'American Film Institute (AFI).
Biographie
Jeunesse
Betty Joan Perske naît le dans le quartier du Bronx à New York[5]. Elle est la fille unique de Natalie (née Weinstein-Bacal), une secrétaire, et de William Perske, un vendeur[5]. Ses deux parents sont issus de l'immigration juive de l'Europe centrale. Lauren Bacall rapporte dans ses mémoires que sa mère, née à Ellis Island, a ses racines en Roumanie et son père est né dans le New Jersey de parents immigrés originaires de la région de Valojyn en Biélorussie[6]. Elle confie également qu'elle aurait fait de ses origines sa force intérieure[7].
Betty n’a que cinq ans quand ses parents divorcent. Elle est alors élevée par sa mère, qui la pousse à apprendre la danse et la comédie. Elle ne voit plus beaucoup son père et est très proche de sa mère. Elle décide de prendre le deuxième nom roumain de sa mère, Bacall[5].
Carrière
À l’adolescence, pendant ses études secondaires à la Julia Richman High School (en) à New York, Lauren Bacall entame une carrière de mannequin au Garment Center. Parallèlement, elle fait de petites apparitions sur scène à Broadway. En 1941, elle quitte l'école et commence des études à l'American Academy of Dramatic Arts, où elle côtoie Kirk Douglas, alors qu'elle cumule un emploi d’ouvreuse de cinéma et de mannequin. Engagée par le magazine Harper's Bazaar en 1942 comme mannequin, elle en fait la couverture[8] en [9]. Elle apparaît aussi dans Vogue. Elle se fait remarquer pour « sa grâce féline, ses cheveux blond épais et ses yeux bleu-verts ».
Elle fait ses débuts sur les planches à Broadway en 1942, à l'âge de 17 ans dans Johnny 2 X 4. Selon l'autobiographie de Bacall, elle et une amie avaient gagné l'opportunité de rencontrer en 1940 leur idole, Bette Davis, à son hôtel. Des années plus tard, Davis rend visite à Bacall dans les coulisses pour la féliciter de sa prestation dans Applause, une comédie musicale basée sur le film Eve dans lequel Davis a joué. Elle dit à Bacall : « Tu es la seule qui pouvait jouer la pièce ».

Durant la période où elle continue à être mannequin, la femme d'Howard Hawks, Nancy, tombe sur la couverture du Harper's Bazaar Magazine et presse son mari de lui faire passer une audition pour Le Port de l'angoisse. Cette dernière voit en elle la possibilité de réaliser l'ambition de son mari qui consiste à « créer » un nouveau profil de star de cinéma[10]. Hawks demande à sa secrétaire de se renseigner sur elle mais, à la suite d'une incompréhension de cette dernière, elle lui envoie un billet d'avion pour Hollywood pour venir passer une audition. Hawks lui propose alors d'interpréter le personnage principal de son prochain film, Le Port de l'angoisse, adaptation du roman d'Ernest Hemingway, En avoir ou pas. Il lui fait signer un contrat de sept ans avec un salaire hebdomadaire de cent dollars et commence à s'occuper de sa carrière.
Hawks lui fait changer son prénom pour Lauren et Perske adopte définitivement le deuxième nom de sa mère, Bacall ; Lauren Bacall devient son nom de scène définitif (il y ajoute un « l », le nom de jeune fille de sa mère étant « Bacal »)[11]. Nancy Hawks la prend sous son aile. Nancy lui apprend à s'habiller de manière sophistiquée, la guide en matière d'élégance, dans ses goûts et manières. Howard Hawks demande à Bacall de s'entraîner à avoir une voix plus basse, profonde et sexy. Lorsqu'il l’emmène à Hollywood, il lui fait prendre des cours auprès d'un moniteur vocal pour abaisser la tonalité de sa voix et en faire l'archétype de la femme fatale[12].
Succès et déclin

Lorsqu'Howard Hawks lui annonce qu'elle aura pour partenaire Humphrey Bogart, Lauren Bacall ne se montre guère enthousiaste, indiquant qu'elle aurait préféré jouer avec Cary Grant[13]. Le tournage est marqué par deux événements importants pour Bacall. Premièrement, elle est terrifiée par la caméra et garde la tête baissée contre sa poitrine, levant seulement les yeux pour regarder son partenaire. C'est de là que lui vient son surnom « The Look »[14],[15]. Ceci reste comme sa marque de fabrique.
Deuxièmement, sa relation avec Bogart quitte le registre professionnel et les deux acteurs entament une relation amoureuse, au grand dam de Hawks[16]. L'alchimie entre les deux acteurs est visible à l'écran et la réplique de Bacall à Bogart « Si vous avez besoin de moi, vous n'avez qu'à siffler. Vous savez siffler, Steve ? Vous rapprochez vos lèvres comme ça et vous soufflez ! » est classée à la 34e place dans le « Top 100 » des répliques les plus mémorables de l'American Film Institute[17]. Le film est un succès et, à seulement dix-neuf ans, avec sa voix rauque si particulière, sa carrière est lancée. Elle va désormais « incarner la femme fatale du film noir et de la comédie sophistiquée, personnifiant un idéal de beauté à la fois androgyne et féminin »[18].
Jack Warner la choisit alors pour un autre film noir, Agent secret (1945) avec Charles Boyer, pour lequel elle doit prendre l'accent anglais. Des années plus tard, elle admet l'avoir mal fait et déteste le film qui a été, par ailleurs, un échec, ce qui a affecté provisoirement sa carrière[19].
En 1945, elle épouse Humphrey Bogart après que ce dernier eut divorcé, étant déjà marié[11]. Ils sont considérés comme incarnant un couple modèle à Hollywood et restent ensemble jusqu'à la mort de l'acteur en 1957. Ils tournent ensemble trois films après Le Port de l'angoisse : Le Grand Sommeil (The Big Sleep), les Passagers de la nuit (Dark Passage) et Key Largo de John Huston.

Dans les années 1950, l'actrice se tourne également vers la comédie, notamment dans Comment épouser un millionnaire et Les femmes mènent le monde[11].
À la mort de Bogart, Bacall quitte la Californie et Hollywood où on lui propose de jouer surtout dans des navets, pour The Dakota, un appartement de New York où elle se produit essentiellement au théâtre à Broadway[3]. Elle joue dans plusieurs pièces jusqu'en 1995, dont Goodbye, Charley en 1959, Cactus Flower en 1965, Applause en 1970 et Woman of the Year en 1981.
Si sa carrière cinématographique ralentit, elle n'abandonne pas pour autant et tourne régulièrement depuis 1959 avec des réalisateurs aussi différents que Sidney Lumet (Le Crime de l'Orient-Express) en 1974, Robert Altman (Health en 1979, Prêt-à-porter en 1994), ou Lars von Trier (Dogville en 2002). Dans les années 2000, elle se fait néanmoins critique du cinéma contemporain, s'en prenant à Nicole Kidman (« ce n'est pas une légende mais une débutante »), puis la défendant contre son ex-mari Tom Cruise (« c'est un malade »), déclarant notamment en 2005 : « Ils [les acteurs] ne pensent qu'à la célébrité. Les stars d'aujourd'hui n'ont pas la même stature que Bogie, Spencer Tracy, Henry Fonda et Jimmy Stewart »[11].
Pour faire face au Comité des activités-américaines du sénateur Joseph McCarthy, elle est membre du Comité pour le premier amendement (donc en faveur de la liberté d'expression), co-fondé par Philip Dunne, Myrna Loy, John Huston et William Wyler[20].
Légende d'Hollywood, elle continue à tourner malgré son âge, même si depuis de nombreuses années elle n'assurait plus que des doublages dans des séries ou films d'animation. À la télévision, elle joue son propre rôle dans la série Les Soprano[21] le temps d'un épisode avec Ben Kingsley.
En 1996, elle reçoit un César d'honneur[22], et en 2009 un Oscar d'honneur pour l'ensemble de sa carrière[23]. Elle a également écrit deux autobiographies : Par moi-même (Lauren Bacall : By Myself) en 1978, et Seule (Now) en 1984[11].
Vie privée

Lauren Bacall épouse Humphrey Bogart le à Mansfield, dans l'Ohio. Pour elle, il quitte sa femme Mayo Methot (en), qui lança à Lauren Bacall : « Petite garce juive, c'est toi qui vas lui laver ses chaussettes[24] ? » Noces et lune de miel ont lieu au « Malabar Farm State Park » à Lucas dans l'Ohio. Lauren a 20 ans et Bogart 45 ans. Ce dernier la surnomme « Baby » (Bébé). Leur union dure jusqu'à la mort de Bogart en 1957, d'un cancer de l'œsophage.
Elle est ensuite en couple avec Frank Sinatra, qui lui propose le mariage mais, furieux de la publicité prématurée de cette union (elle signe un autographe « Lauren Sinatra »), il la quitte et ne lui parlera plus pendant dix ans[25]. Le , elle épouse Jason Robards à Ensenada au Mexique, dont elle divorce en 1969, principalement à cause de l'alcoolisme dont il souffrait, révèlera-t-elle dans son autobiographie.
De son mariage avec Humphrey Bogart, elle a deux enfants : un fils, Stephen Humphrey Bogart, né le , producteur, réalisateur de documentaires et auteur, et une fille, Leslie Bogart, née le , instructeur de yoga. Avec Jason Robards, elle a un fils, né le , l'acteur Sam Robards.
Lauren Bacall était la cousine germaine de Shimon Peres[3], né Szymon Perski, ancien président de l'État d’Israël et Lauréat du prix Nobel de la paix.
Décès
Lauren Bacall meurt le à New York à l'âge de 89 ans, des suites d'un accident vasculaire cérébral massif[3] dans son appartement qu'elle occupait de longue date, situé dans l'Upper West Side, dans l'immeuble appelé The Dakota[3], avec vue sur Central Park.
Le , une cérémonie est organisée à sa mémoire au funérarium Frank E. Campbell (en) à New York. Y assistent, entre autres, les acteurs Anjelica Huston et Michael Douglas[26].
Filmographie
Cinéma





Année | Titre | Rôle | Détails |
---|---|---|---|
1944 | Le Port de l'angoisse (To Have and Have Not) | Marie 'Slim' Browning | |
1945 | Agent secret (Confidential Agent) | Rose Cullen | |
1946 | Le Grand Sommeil (The Big Sleep) | Vivian Sternwood Rutledge | (VF : Françoise Gaudray) |
Two Guys from Milwaukee (en) | Elle-même | (non créditée) | |
1947 | Les Passagers de la nuit (Dark Passage) | Irene Jansen | (VF : Françoise Gaudray) |
1948 | Key Largo (Key Largo) | Nora Temple | (VF : Françoise Gaudray) |
1950 | La Femme aux chimères (Young Man with a Horn) | Amy North | |
Le Roi du tabac (Bright Leaf) | Sonia Kovac | (VF : Françoise Gaudray) | |
1953 | Comment épouser un millionnaire (How to Marry a Millionnaire) | Schatze Page | (VF : Françoise Gaudray) |
1954 | Les femmes mènent le monde (Woman's World) | Elizabeth Burns | (VF : Françoise Gaudray) |
1955 | La Toile d'araignée (The Cobweb) | Meg Faversen Rinehart | (VF : Claire Maurier) |
L'Allée sanglante (Blood Alley) | Cathy Grainger | (VF : Françoise Gaudray) | |
1956 | Patterns | (non créditée) | |
Écrit sur du vent (Written on the Wind) | Lucy Moore Hadley | (VF : Claire Maurier) | |
1957 | La Femme modèle (Designing Woman) | Marilla Brown Hagen | (VF : Nadine Alari) |
1958 | The Gift of Love | Julie Beck | |
1959 | Aux frontières des Indes (North West Frontier) | Catherine Wyatt | (VF : Claire Guibert) |
1964 | Shock Treatment (Shock Treatment) | Dr. Edwina Beighley | |
Une Vierge sur canapé (Sex and the Single Girl) | Sylvia Broderick | (VF : Paule Emanuele) | |
1966 | Détective privé (Harper) | Elaine Sampson | (VF : Paule Emanuele) |
1974 | Le Crime de l'Orient-Express (Murder on the Orient Express) | Mrs. Harriet Belinda Hubbard | (VF : Claire Guibert) |
1976 | Le Dernier des géants (The Shootist) | Bond Rogers | (VF : Claire Guibert) |
1980 | Health (HealtH) | Esther Brill | |
1981 | Fanatique (The Fan) | Sally Ross | |
1988 | Rendez-vous avec la mort (Appointment with Death) | Lady Westholme | (VF : Catherine Sola) |
Mr. North (Mr. North) | Mrs. Cranston | ||
1989 | John Huston: The Man, the Movies, the Maverick | (documentaire) | |
Tree of Hands (Tree of Hands) | Marsha Archdale | ||
1990 | The Real Story of the Three Little Kittens | Freezelda | (voix) |
Misery (Misery) | Marcia Sindell | (VF : Nadine Alari) | |
1991 | A Star for Two A Star for Two | ||
Le Plus Beau Cadeau du monde (All I Want for Christmas) | Lillian Brooks | ||
1993 | A Foreign Field (A Foreign Field) | Lisa | |
1994 | Prêt-à-porter | Slim Chrysler | |
1996 | Leçons de séduction The Mirror Has Two Faces | Hannah Morgan | (VF : Paule Emanuele) |
Président ? Vous avez dit président ? (My Fellow Americans) | Margaret Kramer | ||
1997 | Le Jour et la Nuit | Sonia | |
1999 | Get Bruce | (documentaire) | |
Madeline: Lost in Paris | Madame Lacroque | (voix) (VF : Cathy Cerda) | |
Diamonds | Sin-Dee | ||
The Venice Project | Comtesse Camilla Volta | ||
Presence of Mind | Mado Remei | ||
A Conversation with Gregory Peck | (documentaire) | ||
2003 | The Limit | May Markham | |
Dogville | Ma Ginger | ||
2004 | Le Château ambulant (Hauru no ugoku shiro) | La Sorcière des Landes | (voix) (VF : Catherine Sola) |
Birth | Eleanor | ||
2005 | Manderlay | Mam | |
2006 | These Foolish Things | Dame Lydia | |
2007 | The Walker | Natalie Van Miter | (VF : Paule Emanuele) |
2008 | Eve | Grand-mère | Court-métrage |
Scooby-Doo et la créature des ténèbres (Scooby-Doo and the Goblin King) | The Grand Witch | (voix) | |
2010 | Wide Blue Yonder | May | |
2012 | The Forger | Anne-Marie |
Télévision

- 1955 : Producer's showcase de William Wyler, Gaby
- 1956 : Ford Star Jubilee (Blithe Spirit) de Paul Harrison, Elvira Condomine
- 1963 : Le Jeune Docteur Kildare (Dr.Kildare) de Jack Arnold, Virginia Herson
- 1963 : The DuPont Show of the Week, Lorraine Boswell
- 1964 : Mr. Broadway de Garson Kanin, Barbara Lake
- 1965 : Bob Hope Presents the Chrysler Theatre de Lawrence Dobkin, Amanda & Barbara
- 1973 : Applause (en) de Ron Field & Bill Foster, Margo Channing
- 1978 : De parfaits gentilshommes (Perfect gentleman) de Jackie Cooper, Mrs. Lizzie Martin
- 1979 : 200 dollars plus les frais de Stephen J. Cannell & Roy Huggins, Kendall Warren
- 1989 : Dinner at Eight de Ron Lagomarsino, Carlotta Vance
- 1989 : The Dame Edna Experience de Ian Hamilton & Alasdair Macmillan
- 1990 : A little piece of Sunshine de James Cellan Jones, Beatrix Coltrane
- 1993 : The Parallax Garden de David Trainer
- 1993 : Le Portrait (The Portrait) d'Arthur Penn, Fanny Church (VF : Paule Emanuele)
- 1995 : From the Mixed-Up Files of Mrs. Basil E. Frankweiler de Marcus Cole, Mrs. Basil E. Frankweiler
- 1998 : La Vie à tout prix (Chicago Hope) de David E. Kelley, Samara Visco Klein
- 1999 : La Vie secrète d'une milliardaire (Too Rich: The Secret Life of Doris Duke) de John Erman, Doris Duke (VF : Paule Emanuele)
- 2006 : Les Soprano (Luxury Lounge) de David Chase, elle-même
Théâtre
Doublage
- 1990 : The Real Story of the Three Little Kittens de Peter Sander : Freezelda
- 1999 : Madeline à Paris (Madeline: Lost in Paris) de Marija Miletic Dail : Madame Lacroque
- 2004 : Le Château ambulant de Hayao Miyazaki : la sorcière des Landes
- 2005 : Firedog de Scott Duthie : Posche
- 2008 : Scooby-Doo et la Créature des ténèbres (Scooby Doo and the Goblin King) (sorti directement en vidéo (DVD)) : la grande sorcière
Voix françaises
En France
Lauren Bacall n'a pas vraiment eu de voix française attitrée, du fait notamment de la durée de sa carrière. Françoise Gaudray a été sa voix sur plusieurs films de la première partie de sa carrière, mais plusieurs autres personnes l'ont doublée : Paule Emanuele, Claire Guibert, Claire Maurier, Nadine Alari et Catherine Sola.
Au Québec
Distinctions
- 1972 : Prix Sarah-Siddons
- 1984 : Prix Sarah-Siddons
- Césars 1996 : César d'honneur récompensant l'ensemble de sa carrière.
- Festival de Berlin 1997 : Caméra de la Berlinale récompensant l'ensemble de sa carrière.
- Golden Globe 1997 : Golden Globe de la meilleure actrice dans un second rôle pour Leçons de séduction de Barbra Streisand.
- Oscars 1997 : nomination à l'Oscar de la meilleure actrice de second rôle pour Leçons de séduction de Barbra Streisand.
- Oscars 2009 : Oscar d'honneur pour l'ensemble de sa carrière[27].
Dans la culture populaire
Musique
Lauren Bacall est mentionnée dans la chanson L'Aérogramme de Los Angeles d’Yves Simon, dans l'album Raconte-toi (1975) : « […] Lauren Bacall / Et Hollywood / Avaient trente ans de trop. […] »[28].
Elle est également mentionnée dans la chanson Vogue de Madonna.
Notes et références
- Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
- (en) http://www.tmz.com/2014/08/12/lauren-bacall-dead-dies/
- Brigitte Dusseau, Agence France-Presse, « Décès de Lauren Bacall, actrice mythique de l'âge d'or d'Hollywood », La Presse, .
- (en) « Famed actress Lauren Bacall dies at 89 », Dana Ford, CNN.com, .
- (en) « Lauren Bacall Fast Facts », CNN.com, .
- (en) Lauren Bacall, Lauren Bacall by Myself, Abridged edition, , p. 3-4.
- (en) Lauren Bacall, Lauren Bacall by Myself, Abridged edition, , p. 3.
- Couverture de Harper's Bazaar
- Christopher Niquet, « L'allure de Lauren Bacall par Jack Robinson, mars 1969 », Vanity Fair, no 41, novembre 2016, p. 62.
- (en) « Hawks's wife saw Lauren Bacall on the cover of a magazine and persuaded him to put her in the movies. »
dans : « Biographie de Howard Hawks », sur IMDb.com - « Lauren Bacall, légende d'Hollywood, est morte », Marie-Noëlle Tranchant, Le Figaro.fr, 14 août 2014.
- (en) Paul G. Roberts, Style Icone, Fashion Industry Broadcast, , p. 1945-1946.
- (en) « When Howard Hawks discovered Lauren Bacall, he gave her the choice to work with either Cary Grant or Humphrey Bogart. She was very tempted to work with Grant, but Hawks ended up casting her with Bogart in To Have and Have Not, and one of Hollywood's greatest romances was started. »
dans : (en) « Anecdotes sur Le Port de l'angoisse », sur IMDb.com - En français : « Le Regard ».
- (en) « The only way she could "hold my trembling head still was to keep it down, chin low, almost to the chest, and eyes up at Bogart". That stance accidentally became Bacall’s signature attitude on-screen, known as "The Look". »
dans : (en) Matt Tyrnauer, « To Have and Have Not (page 2) », sur Vanity Fair.com, - (en) « Humphrey Bogart and Lauren Bacall fell in love during production. Director Howard Hawks afterward said that it was actually Bacall's character Marie that Bogart had fallen for, "so she had to keep playing it the rest of her life." However, it has also been said that Hawks - who was something of a womanizer, and who had a fling with Dolores Moran during the shooting of the film - was jealous and frustrated that Bacall had fallen for Bogart and not for Hawks himself. »
dans : (en) « Anecdotes sur Le Port de l'angoisse », sur IMDb.com - (en) « AFI's 100 Years... 100 Movie Quotes », sur AFI.com
- Massimo Giraldi, Enrico Lancia, Fabio Melelli, The best of Hollywood : les stars de nos rêves, Gremese Editore, , p. 12.
- (en) « To this day Bacall blames studio boss Jack Warner for hurting her career by forcing her to follow "To Have and Have Not" with a dog called "Confidential Agent" (1945). She played a spy, opposite Charles Boyer, and had to do a British accent, which she admits she did very badly. »
dans : (en) Matt Tyrnauer, « To Have and Have Not (page 4) », sur Vanity Fair.com, - « Connaissez-vous le cinéma ? », Le Monde hors-série jeux, 2011, page 27.
- (en-US) Dan Kois, « Lauren Bacall Was Game for Anything, Even Getting Punched Out on The Sopranos », Slate, (ISSN 1091-2339, lire en ligne, consulté le 19 mars 2018)
- (en-US) « Legendary Lauren Bacall has left us at age 89 - Awards Daily », Awards Daily, (lire en ligne, consulté le 31 janvier 2018)
- (en) Benjamin Lee, « Lauren Bacall honoured in Oscars ceremony », sur the Guardian, (consulté le 31 janvier 2018)
- Danièle Georget, « Lauren Bacall, un certain regard », Paris Match, semaine du 21 au 27 août 2014, p. 58-63.
- (en) Anthony Summers, Robbyn Swan, Sinatra. The Life, Random House, , p. 279-280.
- Wenn, « Michael Douglas aux obsèques de Lauren Bacall », sur Le Journal de Montréal,
- « Lauren Bacall distinguée aux Governors Awards, avant-goût de luxe des Oscars », Le Parisien-Aujourd'hui en France.fr avec AFP, 15 novembre 2009.
- http://www.yves-simon.com/disco/textes/t_aerogramme.htm
Voir aussi
Bibliographie
- Joe Hyams, Bogart et Bacall : une histoire d'amour, Olivier Orban, Paris, 1979, 251 p. + pl. (ISBN 2-85565-090-9)
- (en) Lawrence J. Quirk, Lauren Bacall : her films and career, Citadel Press, Secaucus (New Jersey), 1986, 192 p. (ISBN 9780806511931)
- « Lauren Bacall, actrice par accident » entretien avec Lauren Bacall, par Alain Lorfèvre, La Libre Belgique, .
- Lauren Bacall, Mémoires, Par moi-même, Stock, 1979.
- Lauren Bacall, Autobiographie, Seule, Michel Lafon, 2005.
Articles connexes
Liens externes
- Notices d'autorité :
- Fichier d’autorité international virtuel
- International Standard Name Identifier
- Bibliothèque nationale de France (données)
- Système universitaire de documentation
- Bibliothèque du Congrès
- Gemeinsame Normdatei
- Service bibliothécaire national
- Bibliothèque nationale de la Diète
- Bibliothèque nationale d’Espagne
- Bibliothèque royale des Pays-Bas
- Bibliothèque nationale d’Israël
- Bibliothèque universitaire de Pologne
- WorldCat
- (en) Lauren Bacall sur l’Internet Movie Database
- Lauren Bacall sur Allociné
- Lauren Bacall dans les revues de cinéma (Calindex.eu)
- (en) Lauren Bacall sur The Mave
- (en) Lauren Bacall: Classic Hollywood
- (en) « Lauren Bacall », sur Find a Grave
- Portail du cinéma américain
- Portail de la télévision
- Portail du théâtre
- Portail de New York