Meaux
Meaux (prononcé [mo]) est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
Meaux | |||||
![]() Le palais épiscopal renfermant le musée Bossuet, ses jardins et la cathédrale Saint-Étienne au second plan. | |||||
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne (sous-préfecture) |
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Arrondissement | Meaux (chef-lieu) |
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Canton | Meaux (bureau centralisateur) |
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Intercommunalité | Communauté d'agglomération du pays de Meaux | ||||
Maire Mandat |
Jean-François Copé 2014-2020 |
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Code postal | 77100 | ||||
Code commune | 77284 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Meldois | ||||
Population municipale |
54 991 hab. (2017 ![]() |
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Densité | 3 623 hab./km2 | ||||
Population aire urbaine |
74 463 hab. (2015) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 57′ 37″ nord, 2° 53′ 18″ est | ||||
Altitude | Min. 39 m Max. 107 m |
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Superficie | 15,18 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | ville-meaux.fr | ||||
Avec 54 991 habitants au dernier recensement, Meaux est la commune la plus peuplée du département de Seine-et-Marne.
Ancienne capitale de la Brie, Meaux est au centre d'une agglomération de 75 457 habitants en 2016[1], et de la communauté d'agglomération du pays de Meaux, peuplée de 97 865 habitants en 2017[2]. Meaux est, avec Provins, Torcy et Fontainebleau, l'une des quatre sous-préfectures du département de Seine-et-Marne, Melun étant la préfecture.
Les habitants sont appelés les Meldois(es). Ils peuvent également être nommés les Meldusiens ou, par dérision, les Miauleux[3].
Géographie
Localisation et communes limitrophes
Meaux se situe à 41 kilomètres à l'est de la cathédrale Notre-Dame de Paris (point zéro des routes de France)[4] et à 49,5 km au nord de Melun[5] (préfecture de Seine-et-Marne).
La commune est installée dans une cuvette, creusée dans le plateau de la Brie par la Marne. La rivière qui traverse la ville forme une courte boucle (partiellement non navigable pour les péniches au vrai centre de Meaux, mais des écluses permettent le passage quotidien de ces péniches à hauteur du jardin Ceccaldi) qui entoure le quartier du Marché, et identifie le centre ville. Le canal de l'Ourcq (qui suit en partie l’ancien lit de la Marne, à Meaux : le Brasset) imprime également son tracé sur la ville depuis le XIXe siècle.
Climat
Le climat de Meaux est un climat océanique comme une grande partie de la France.
Voies de communication et transports
Routes
Meaux est traversée par la RN 3, ancienne route royale, dite route d'Allemagne. Elle est également reliée à l'autoroute A4, passant au sud de la ville et desservant l'Est de la France, par la bretelle A140. Cette dernière a été prolongée en 2006 et sert de déviation par l'ouest de Meaux (s'inscrivant dans la logique d'une liaison nord-sud du département, reliant la région de Melun à l'aéroport Roissy Charles-de-Gaulle)[6]. L'A140 comporte notamment un viaduc en courbe qui surplombe la vallée, situé au sud-est de l'agglomération et allant vers le nord.
Circulation douce
La ville de Meaux possède un réseau de pistes cyclables en expansion. Des pistes cyclables sont présentes à divers endroits (ex : dans le marché, en centre ville, près du parc du Pâtis, et dans les quartiers Beauval et Collinet-Dunant), sans toutefois pour le moment créer de vraie boucle.
Le sentier de grande randonnée GR1 passe sur le territoire de la commune et se prolonge vers Crégy-lès-Meaux au nord-ouest et Nanteuil-lès-Meaux au sud-ouest.
Navigation
Le système hydrographique de la commune se compose de cinq cours d'eau référencés :
- La rivière la Marne, longue de 514 km[7], principal affluent de la Seine. À Meaux, elle est autorisée à la navigation de péniches et autres embarcations motorisées. Meaux possède un port de plaisance et club d'aviron et de Canoë/Kayak dont les embarcations évoluent sur la Marne. Meaux possède également une plage en bord de Marne, la ville étant une des rares villes à pouvoir se vanter d'avoir dans la Marne, une eau propre à la baignade ;
- le canal Cornillon ou canal 01 du Luxembourg[8], long de 570 mètres, coupe le méandre de la Marne entre Villenoy et Meaux ;
- le canal 01 de la Commune de Meaux, 0,6 km[9] qui relie la Marne au canal de l'Ourcq ;
- le canal de Meaux à Chalifert, long de 12,6 km[10], coupe plusieurs méandres de la Marne, entre Meaux (au niveau du canal Cornillon) et Chalifert ;
- le canal de l'Ourcq, long de 96,6 km[11].
La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de 14,3 km[12].
Barrage
Le niveau d'eau de la rivière est contrôlé par un barrage à hausses, enjambant la Marne à la hauteur de Villenoy.
Transports en commun
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La ville de Meaux est desservie par le Transilien Paris-Est (Ligne P du Transilien), dont les liaisons Paris-Est/Château-Thierry et Paris-Meaux via Chelles qui y effectue son terminus. Des projets à l'étude : le prolongement de la ligne du RER E (terminus actuel Chelles-Gournay) et création d'une ligne de transport en site propre entre le terminus actuel du RER A (Marne-la-Vallée - Chessy) et Meaux (inscrits au schéma directeur de la région Île-de-France).
La gare de Meaux est desservie à hauteur d'un train toutes les 30 minutes en heures creuses et d'un train toutes les 15 minutes en heures de pointes. Le temps de trajet entre Paris et Meaux est de 25 minutes via le direct et de 39 minutes via l'omnibus.
La gare sert également de correspondance pour les trains à destination de la Ferté Milon et de Château-Thierry. Une offre de bus importante est présente en gare routière, dont les lignes correspondent aux horaires des trains.
Urbanisme
Morphologie urbaine
La commune compte 68 lieux-dits administratifs répertoriés[13].
La ville de Meaux est divisée en cinq grands quartiers : le quartier Saint-Faron (hôpital), le quartier de Beauval, celui du Pâtis/Dunant, le quartier du centre historique (mairie) et le quartier de la Z.I. de Meaux.
Les extensions du XXe siècle (quartiers nouveaux et ville nouvelle) incluent le Parc Frot, La Grosse Pierre, Quartier Foch-Guynemer, Quartier Dunant (la Pierre Collinet), Beauval, Le Val Fleuri, Quartier Luxembourg (extension du quartier du Marché) et La Corniche.
Logement
La ville de Meaux est marquée par un grand pourcentage de logements sociaux, dû à la construction dans les années 1960 de deux quartiers de grands ensembles : Beauval et la Pierre Collinet. Ce pourcentage a pu représenter jusque 60 % de logement social pour la ville, et même 80 % sur le seul quartier de Beauval.
Les politiques successives de rénovation urbaine engagées depuis les années 1990 sur la ville ont toutes tendu à réduire ce pourcentage : notamment en démolissant une partie du bâtiment construit dans les années 1960 (tours et barres HLM), l'ensemble converge vers une reconstruction de « logements à taille humaine »[14],[15]. De plus, les logements reconstruits ne sont pas systématiquement sociaux, la promotion immobilière privée et la construction de zones pavillonnaires sont favorisées. En 2010, le pourcentage de logement social se situe autour de 40 % pour l'ensemble de la ville[réf. nécessaire].
Le marque une nouvelle phase dans ce projet, par la démolition d'immeubles HLM à Beauval, les tours Auvergne et Artois[16].
Projets d'aménagements
Parmi les projets d'aménagements futurs de la Ville, un projet d'éco-quartier qui doit se formaliser autour de grands axes routiers de la ville : l'avenue Salvador-Allende, l'avenue Foch, l'avenue Roosevelt, l'avenue Joffre et la réhabilitation des quartiers Beauval-Collinet.
Occupation des sols simplifiée
Le territoire de la commune se compose en 2017 de 30,22 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 16,02 % d'espaces ouverts artificialisés et 53,76 % d'espaces construits artificialisés[17]
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Meldi (Pline) et Meldorum civitas au 1er siècle (Notitia prov. Galliae) ; Meldensis urbs, Meldensis civitas et Meledus au VIe siècle (Grégoire de Tours)[18] ; Civitas que dicitur Meldis au VIe siècle[19] ; Apud Meldim en 1155[20] ; Apud Meldis vers 1240[21] ; Miaux en 1275[22] ; Meiaus en 1328[23] ; Meaux en Brie vers 1561[24].
Le toponyme Meaux (Iatinum ou Iantinum à l'origine)[25],[26] est issu du nom du peuple gaulois des Meldes (Meldi).
Histoire
Antiquité
Les Meldes (Lat. Meldi), peuple celte, avait fait de Iantinum[27] leur capitale[28]. Après la conquête romaine, de « Iantinum civitas Meldorum » seul le nom des Meldes subsiste et la ville prend le nom de Meldis.
La cité gallo-romaine de Iantinum fut établie sous le Haut Empire suivant un quadrillage orthogonal s'étendant de la Marne au sud jusqu'au quartier Saint-Faron au nord, c'est-à-dire dans l'ancien méandre de la rivière (actuellement le Brasset).
Un nombre important d'édifices publics de grande taille sont attestés, tels que forum, théâtre, amphithéâtre, thermes, ainsi qu'un complexe cultuel suburbain au lieu-dit de la Bauve (fanum et amphithéâtre)[26].
Sous le Bas Empire, en raison d'une instabilité politique croissante et de la menace d'invasions, une enceinte fortifiée fut construite dans la partie sud de la ville (vestiges boulevard Jean-Rose)[26] et la partie extra-muros de la ville fut progressivement délaissée.
Le christianisme est prêché chez les Meldes dès le IIIe siècle par saint Denis. Son successeur, saint Saintin, serait le premier évêque de Meaux[29].
Moyen Âge
En 861, les Normands pillent Meaux, Melun et toute la région. En 887 (aux mois de mai ou juin), Meaux, qui était commandée par l'évêque Segemond (Segemond ou Segemundus) et le comte Thibert (frère d'Anschéric), était attaquée sans cesse, nuit et jour, par les Vikings. La ville résista longtemps, causant de lourdes pertes aux assiégeants. Toutefois la ville fut prise, Thibert tué, et l'évêque Segemond emmené en captivité[30].
La richesse de la cité et le défaut de paiement par Charles II le Chauve d'une indemnité aux Vikings à la forteresse d'Oissel les fait occuper la cité notamment en 852 et en 886. Deux conciles se tiennent à Meaux à propos de l'attitude à adopter face à ces taxes. Meaux fut dès le Xe siècle la possession des comtes de Champagne (et, au départ, de leurs ancêtres maternels les Vermandois), qui s'appelaient aussi comtes de Meaux et qui étaient assistés par les vicomtes de Meaux (cf. La Ferté-Ancoul/sous-Jouarre) ; elle revint à la couronne sous Louis X[réf. nécessaire] (roi de Navarre en 1305, roi de France de 1314 à 1316, fils de Philippe le Bel et de Jeanne de Champagne-Navarre). En 1235, le capitulaire de Thibaut IV de Champagne (conservé à la médiathèque de Meaux) mentionne l'existence du canal Cornillon, qui sert à la fois de défense du marché de Meaux qui se tient sur la presqu'île formée par la boucle de la Marne, et aussi de passage pour les bateaux, leur évitant de passer sous le pont encombré par des moulins. Ces moulins brûleront le et ne seront jamais reconstruits. Meaux se signale en 1239 en générant un groupe d'hérétiques cathares, bien loin de sa zone d'origine. Le , 83 hérétiques sont brûlés[réf. nécessaire].
La guerre de Cent Ans est particulièrement pesante avec son cortège de pillages, de peste et de famines. Cette instabilité conduit les paysans au soulèvement en 1358 sous la conduite de Guillaume Callet : c'est la Grande Jacquerie. Les habitants de Meaux sont favorables à leurs revendications. Par surprise, les troupes royales s'emparent de la forteresse. Les bourgeois de Meaux décident d'assièger le château appelé aussi Marché de Meaux, situé sur une île et où se trouvaient quelques princesses et seigneurs importants. Les bourgeois appellent à l'aide les habitants de Paris et ceux des campagnes. Une troupe de paysans et Parisiens arrive en secours[31]. Le , Gaston Fébus, comte de Foix et le captal de Buch arrivent avec une troupe de chevaliers et massacrent une partie des Jacques et Parisiens qui s'enfuient[31],[32]. En punition, la ville de Meaux est d'abord mise à sac, maisons privées comme églises. La population est elle aussi massacrée[31]. La ville fut livrée aux flammes pendant quinze jours[31],[32], son maire pendu, la commune abolie. Enfin, les nobles propagèrent le massacre dans les campagnes[31]. En octobre 1421, Henry V d’Angleterre et ses troupes se composant de 24 000 soldats mirent le siège devant Meaux. La ville tint pendant cinq mois, mais préfère se rendre le . Les Anglais sont sans pitié : les défenseurs de la ville sont pendus ou ont la tête tranchée. Elle fut possédée par les Anglais de 1421 à 1436, puis réunie par la suite définitivement à la couronne de France.
Avec cette restitution, le roi Louis XI confirma, par ses lettres patentes, les anciens privilèges de la cathédrale, octroyées par ses prédécesseurs, en [33].
Renaissance - guerres de religion
Meaux est l'une des villes françaises les plus actives en matière de protestantisme au XVIe siècle. Ainsi, le cénacle de Meaux fut fondé en 1521 à la demande de l'évêque Guillaume Briçonnet par son ami et humaniste Jacques Lefèvre d'Étaples alors que Jean Leclerc y prêche dès 1523. En 1546, 14 protestants sont brûlés sur la place publique tandis que nombre d'autres sont bannis. En 1562, la liberté de culte est accordée aux protestants, mais ces derniers tentent de prendre le contrôle de la ville[34]. En 1567, lors de la surprise de Meaux, la famille royale ne doit qu'aux Cent-Suisses d'échapper à la capture par les troupes protestantes du prince de Condé.
La nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy () atteint Meaux le . C’est le procureur du roi qui organise le massacre. Sur les 8 000 protestants du bailliage, 600 sont massacrés en deux jours[35]. Meaux prit le parti de la Ligue avant de se rendre à Henri IV en 1593[réf. nécessaire].
Du XVIIe siècle à la Révolution

Ernest Henri Dubois (1863-1930)
Cathédrale de Meaux
En 1681, Bossuet fut nommé évêque de Meaux et le resta jusqu'à sa mort en 1704.
La famille royale, lors du dramatique retour de la fuite de Varennes, passe une nuit à Meaux. Le , les sans-culottes de la ville et des gendarmes en route vers Châlons-sur-Marne massacrent 14 personnes. C’est un épisode des massacres de Septembre, qui ont débuté le 2 à Paris[36].
XIXe siècle et XXe siècle
La gare actuelle, dont on voit ici un ancien cliché, a été construite en 1890.
Au XIXe siècle, Lafayette est député de l'arrondissement de Meaux, notamment en 1827.
En 1850, est fondé à Meaux un orphéon : la Société Chorale française « l'Orphéon de Meaux[38] ». Il est toujours actif en 1913[39]. On conserve une photo de cette société chorale, prise en 1906[40].
Durant la Première Guerre mondiale (1914-1918), Meaux fut le théâtre de la Première bataille de la Marne, qui secoua la région Seine-et-Marne[41]. Elle était notamment un point très stratégique qu'il ne fallait pas laisser à l'empire allemand. Le plus vieux pont de la ville (pont du marché) fut détruit pour empêcher la progression des forces allemandes. L'opération fut un succès.
Époque contemporaine
Du fait du passé gallo-romain, certains quartiers de Meaux et de ses environs subissent systématiquement des fouilles archéologiques préventives lors de travaux laissant accéder au sol, comme la voirie ou à l'occasion d'une démolition/construction. Cela permet la découverte de nombreux vestiges (voir Patrimoine disparu).
En 2007, découverte d'un quartier artisanal du Haut Empire dans le quartier Saint-Faron[42]. En 2009, sur le plateau de Villenoy, l'INRAP, lors de fouilles, découvrit une importante section d'un aqueduc souterrain qui alimentait la ville[43],[44] avant d'être maintenant recouvert par le Parc d'Activités du Pays de Meaux.
Batailles et sièges
Au long de son histoire, la ville a été le théâtre de plusieurs conflits, sièges et batailles. Voir Siège de Meaux
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La ville est le chef-lieu de l'arrondissement de Meaux. Au niveau des élections législatives, elle fait partie de la sixième circonscription de Seine-et-Marne.
Meaux était depuis la Révolution le chef-lieu du canton de Meaux. Celui-ci a été scindé en 1975, créant les cantons de Meaux-Nord et de Meaux-Sud[45].
Ces deux cantons ont été supprimés dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, et la ville constitue désormais la totalité du nouveau canton de Meaux[46].
- Justice
Le présidial (XVIe siècle) a précédé le tribunal, tous deux hébergés à l'étage de l'ancien château des comtes de Brie et de Champagne. Dans les parties basses, des cellules collectives y étaient aménagées alors qu'une tour abritait des cachots. La prison des femmes était dans un bâtiment séparé. Le transfert de la prison, place Henri-IV, eut lieu au début des années 1850 ; celui du palais de justice (actuellement Conseil départemental) dans la première moitié des années 1880. Un siècle plus tard, la Cité administrative l'accueillait (1987).
La commune accueille :
- Palais de justice : Tribunal d'instance, Tribunal de grande instance, Tribunal de commerce et pôle d'instruction, faisant partie de la cour d'appel de Paris ;
- Prison de Meaux ;
- Prison de Meaux - Chauconin-Neufmontiers.
Intercommunalité
La ville est à l'initiative de la création en 2003 de la communauté d'agglomération du pays de Meaux, dont le siège est en l'hôtel de ville de Meaux.
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Politique de développement durable
La ville s’est engagée dans une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2004[58].
Jumelages
Ville | Pays | Période | ||
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Basildon[59] | ![]() | Royaume-Uni | depuis le | |
![]() | Heiligenhaus[59] | ![]() | Allemagne | depuis le |
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[60],[Note 1].
En 2017, la commune comptait 54 991 habitants[Note 2], en augmentation de 2,55 % par rapport à 2012 (Seine-et-Marne : +3,7 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Enseignement
Meaux fait partie de la Zone C pour les congés scolaires et dépend de l'académie de Créteil.
La ville administre 19 écoles maternelles, quatre écoles maternelles et primaires et treize écoles élémentaires communales.
Meaux compte 6 collèges dont 5 publics gérés par le département et un géré par une organisation catholique. En 2013[63], la ville accueillait 3 932 collégiens dans ses collèges.
Collèges publics
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Collège privé
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Concernant les lycées, la ville en compte 7 dont 5 publics gérés par la région Île-de-France et 2 gérés par une organisation catholique. Quatre de ces lycées sont tournés vers l'enseignement général et technologique et 3 autres vers l'enseignement professionnel. En 2013[64], la ville comptait 6 470 lycéens dans ses lycées. Cependant, dans les lycées de la ville, seuls 60 % des lycéens venaient de Meaux[65].
La cité scolaire Pierre-de-Coubertin (qui regroupe 3 lycées : général, technologique et professionnel) est l'une des plus importantes de France en termes d'effectif avec quelque 2 000 élèves selon les années, 200 enseignants chercheurs et 150 personnes membres du personnel.
Lycées généraux
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Lycées professionnels
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Du côté universitaire, la ville possède un IUT (annexe de l'Université Paris-Est) qui propose de nombreuses licences professionnelles et DUT. De même la grande majorité des lycées propose des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) dans les domaines scientifiques et littéraires dont une classe littéraire supérieure Hypokhâgne. De nombreux BTS y sont également enseignés. L'université de secteur de la ville est celle de Paris-Est Marne-la-Vallée.
Enseignement supérieur public
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Enseignement supérieur privé
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Manifestations culturelles et festivités
- Le Spectacle Historique de Meaux, annuel depuis 1982 (en juin : les 2e, 3e et 4e vendredi et samedi soir ; en juillet : les trois premiers samedis ; en août : le dernier vendredi et samedi ; en septembre : les 3 premiers samedis).
- Les MUZIK'ELLES : festival musical au féminin (dernier week-end de septembre).
- La Foire d'Automne de Meaux, transformée en Foire gourmande de Noël (début décembre) depuis 2011.
- Éclats d’Arts : festival consacré aux pratiques artistiques dans toute la ville (expositions, théâtre, musique, cinéma...). Il a lieu tous les ans de début mai à début juin.
- La Braderie (premier dimanche de juillet).
Santé
La ville dispose d'un hôpital régional et d'une clinique.
Sports
Des activités sportives très diverses sont présentes à Meaux.
- Le club de football principal de la ville est le CS Meaux-Academy basé au stade Alberto-Corazza, qui évolue actuellement en National 3. Il a remporté le Championnat de France de football de Division 4.
- La ville possède aussi un club de basket-ball dont la section handibasket (le CS Meaux Handibasket) est plusieurs fois championne de France et d'Europe.
- Le club Meaux volley est membre de l'Alliance Nord 77 volley-ball. Un des clubs les plus performants de la région en volley-ball féminin (plusieurs équipes en coupe de France jeunes et seniors en nationale 3).
- L'Amicale des hockeyeurs de Meaux est le seul club de hockey sur gazon et de hockey en salle en Seine-et-Marne.
La gymnaste Marine Boyer (JO de Rio 2016) commence le sport-étude avec l'équipe de Meaux[réf. nécessaire].
Médias
- Presse : Le Parisien (quotidien), La Marne (hebdomadaire)
- Radio : 77FM sur le 95,8, Only Rai 94,6, Evasion 88,8, Skyrock 93,3, NRJ 100,1, RMC 90,6, RTL2 106,1, France Culture 89,3, Radio Classique 107,3, Virgin Radio 103,7, France Musique 88,4, France Inter, Générations 101,3, Voltage 102,9.
- TV : TV77 (TNT / Web tv)
Cultes
Le diocèse de Meaux est l'un des diocèses de la province ecclésiastique de Paris. Il correspond au département de Seine-et-Marne. Meaux possède une A.C.I, rue Paul Barennes, une salle du royaume des témoins de jehovah, avenue Gallieni, une église protestante baptiste, avenue Henri Dunant et une chapelle de la foi, rue Pascal.
Économie
Meaux possède deux zones industrielles qui, sur 135 hectares, au nord et au sud de la ville, regroupent 250 entreprises et plus de 2500 emplois. Une zone artisanale (la ZA des platanes) est également implantée à l'Est de la ville et regroupe 143 entreprises et 1046 emplois sur 22,5 hectares. La ville accueille également six marchés chaque semaine. Une Zone d'activité Intercommunale d'importance, le Parc d'Activités du Pays de Meaux (PAPM), est le dernier projet visant à étendre les activités économiques de la ville. En effet il rassemble des commerces, grande-distribution, plateformes logistiques ainsi qu'un CFA. Le PAPM est situé sur le tracé de la déviation de l'axe nord-sud de la ville, réparti entre les communes de Villenoy, Meaux et Chauconin-Neufmontiers[66].
Revenus de la population et fiscalité
Le nombre de ménages fiscaux en 2016 était de 21 321 (dont 49 % imposés) représentant 52 960 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 18 259 €[67].
Culture locale et patrimoine
Monuments

La ville expose notamment :
- les remparts gallo-romains ;
- le vieux chapitre (XIIIe siècle) anciens palais des chanoines de la cathédrale, la dénomination " vieux chapitre " est un nom local, traditionnel ;
- le jardin Bossuet (XVIIe siècle) et le jardin des remparts. Le jardin reprenant le dessin d'une mitre est attribué à Le Nôtre. Il se présente actuellement tel qu'il fut restauré en 1910 (de cette époque date le rocher romantique posé au centre du bassin). Les remparts aménagés en jardins suspendus, abritent le cabinet de travail de Bossuet.
Monuments religieux
La ville a été largement marquée par l'histoire religieuse et conserve encore d'autres édifices religieux :
- la cité épiscopale incluant la cathédrale Saint-Étienne, rue Bossuet, (visite virtuelle et visite par thèmes ; XIIe et XVe siècles) et le palais épiscopal avec chapelle (XIIe et XVIe siècles) ;
- L'église Notre-Dame-du-Marché, rue Madame Dassy ;
- L'église Saint-Damien, rue Beaumarchais (Beauval) ;
- L'église Saint-Jean-de-Bosco, avenue Henri Dunant ;
- L'église Saint-Nicolas, rue du Faubourg Saint-Nicolas ;
- La chapelle des sœurs Augustines, rue du Faubourg Saint-Nicolas ;
- La chapelle du couvent de la Visitation, rue du Tivoli (collège Sainte-Marie) ;
- La chapelle de l'ancien hôpital Jean Rose, puis ancien séminaire, rue Saint-Rémy ;
- La chapelle des sœurs Saint-Joseph de Cluny, rue Saint-Rémy ;
- La chapelle du Sacré-Coeur, rue de la Visitations (Lycée Bossuet) ;
- la chapelle de l'ancien Séminaire de Chaage (dite Chapelle Art déco, datant des années 1930) ;
- La chapelle de l'hospice, rue de Chaage ;
- Le temple protestant, place du Temple et rue du Faubourg Saint-Nicolas.
Hôtels particuliers
La ville possède également de nombreux hôtels particuliers du XVIe siècle et XVIIe siècle, dont :
- l'hôtel Macé de Montoury,
- l'hôtel Passelaigue,
- l'hôtel de la Sirène,
- l'hôtel Prévost de Longpérier,
- l'hôtel Marquelet de la Noue,
- l'ancien hôtel Dassy (centre Saint-Étienne, actuels appartements).
- Le château Frot, actuel conservatoire de musique, de style Mansart, cours Pinteville.
- La cathédrale Saint-Étienne.
- La cathédrale.
- Le vieux chapitre.
- Le palais épiscopal et le jardin Bossuet.
- Remparts de Meaux.
- Tour des Arbalétriers.
- Portail monumental 18e (rue de la Cordonnerie).
- Le conservatoire.
- Ancien tribunal (1884).
- Le portail de l'ancienne église Saint-Christophe qui est aujourd'hui en très mauvais état.
Monuments des XIXe et XXe siècles
Divers bâtiments datant du XIXe siècle et début du XXe siècle :
- L'hôtel de ville,
- la caisse d'épargne,
- l'ancien palais de justice (place Henri-IV),
- l'ancienne prison qui lui fait face,
- l'ancien théâtre (actuel cinéma du Majestic), plusieurs maisons bourgeoises de style « Île-de-France »...
Autres monuments du XXe siècle
- La Pierre Collinet, grand ensemble réalisé par Jean Ginsberg entre 1959 et 1965, était constituée de 6 barres de 15 étages chacune (environ 300 logements) et de trois tours de 22 étages. Ce projet est venu se substituer au projet de ville radieuse prévu non loin de là, à Beauval, par l'architecte Le Corbusier. Les barres, d'abord baptisées A, B, C, D, E, F, puis renommées de noms floraux (Acacia, Bleuet, Capucine, Dahlia, Eglantine et Fougère), avaient été édifiées par l'architecte Jean Ginsberg en collaboration avec Max Tournier entre 1959 et 1965, dans le cadre du programme d'aménagement de la Région parisienne dit des "3M" (Meaux, Melun, Montereau). Le grand ensemble, après quelques réhabilitations survenues dans les années 1970-80, a été démoli, sous l'impulsion notamment du maire actuel, Jean-François Copé. La dernière barre, Fougère, a été détruite en , nécessitant 215 kg d'explosifs et 1030 détonateurs. La Pierre Collinet a été définitivement détruite le , à 15 heures de l'après-midi avec la destruction programmée de ses trois dernières tours (Iris, Hortensia et Genêt).
Les barres sont remplacées par des résidences et des petites maisons[68].
- L'Espace culturel Charles-Beauchart est un théâtre et médiathèque conçue par Jacques Ripault dans un style architectural néo-moderne.
Lieux de mémoire de la Grande Guerre
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- La Liberté éplorée, de Frederick MacMonnies, plus connue sous les noms populaires de « monument américain » ou de « monument de Varreddes », statue colossale de 22 mètres de haut érigée en 1932 sur la route menant à Varreddes, par une souscription américaine, à la mémoire des Français morts lors de la Première Bataille de la Marne[69],[70]. La statue fut construite au point représentant l'avancée maximale des armées allemandes alors que celles-ci avançaient vers Paris, en .
- Le Musée de la Grande Guerre du pays de Meaux, musée consacré à la Première Guerre mondiale, et spécialement aux deux batailles de la Marne (1914 et 1918), est inauguré le [71].
Curiosités et autres points d'intérêt
- Le barrage : structure métallique sur la Marne, à la limite entre Meaux et Villenoy (proche du centre-ville).
- Le jardin des Trinitaires : promenade plantée de peupliers d'Italie centenaires, le long de la Marne, face à la gare.
- Le canal Cornillon : canal ancien (attesté en 1235 dans le capitulaire de Thibaut de Champagne), coupant la boucle de la Marne, et conservant en partie les traces des anciennes fortifications du quartier du Marché. Son écluse datant de la fin du XVIIIe siècle et restaurée vers 1995, s'est écroulée en octobre 2006.
- Halle métallique, dite halle aux fromages, place du Marché (1879).
- Le pont du Marché.
- Le boulet russe : boulet datant de la guerre de 1814 resté fiché dans la façade sud de l'immeuble qui abrite actuellement les locaux de la MAAF, dans le quartier du Marché, face à la halle métallique.
- Le vieux cimetière : quelques tombes anciennes intéressantes, dont le tombeau du général Raoul, enfant du pays s'étant illustré sous le règne de Napoléon III, mort au tout début de la guerre de 1870.
- Puits artésiens (bouche à eau en ville).
Patrimoine disparu

- Édifice de spectacle gallo-romain (rue Camille-Guérin) : fouillé dans les années 1990 et réenseveli depuis.
- Forum et thermes gallo-romains. Situés dans le quartier Saint-Faron. Attestés lors de travaux de voirie.
- Le château des comtes de Brie et de Champagne.
- Les moulins du pont du Marché.
- Les moulins de l'échelle.
- L'église Saint-Christophe. Il ne reste qu'un portail en mauvais état (rue du Grand Cerf)
- L'église Saint-Faron (détruite au XIXe siècle ?), abritant le tombeau du saint, ainsi que le tombeau monumental dit d'Ogier le Danois
- L'abbaye Sainte-Céline (faubourg Saint-Nicolas).
- Notre-Dame de Chaage (Xe-?), était située au sud de l'édifice de spectacle[72]. Elle a peut-être d'abord été simple chapelle ? Puis établissement religieux, cité comme abbaye. Lors des invasions Vikings, a abrité les reliques de saint Mélor[73] et saint Josse[74]. En 1005, devient une possession du chapitre[75]. Réformée au plus tard en 1135[74] (archives prédatant disparues), date à laquelle des chanoines réguliers de Saint-Victor s'y installent[76].
Patrimoine culturel
Meaux est classée ville d'art et d'histoire[77].
Meaux bénéficie du label « ville fleurie » avec quatre fleurs attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[78].
Meaux et la peinture
Meaux a inspiré quelques peintres, tels Albert Lepreux (1888-1959), peintre post-impressionniste, et le peintre polonais Zygmunt Waliszewski (1897–1936), également post-impressionniste.
Spécialités gastronomiques

Meaux a fait sa spécialité d'un fromage à pâte molle célèbre, le brie de Meaux, ainsi que d'une moutarde à l'ancienne (c'est-à-dire à gros grains) : la moutarde de Meaux. Meaux donne encore son nom à une variété de carottes, à une pomme, à une variété de fraises (plus cultivée), à une rose, à des cornichons verts fins et une salade. Il y a quelques années les pâtissiers de la ville ont créé un gâteau, et un chocolat, tous deux connus sous la dénomination « pavés de Meaux ».
La ville reste tout de même réputée essentiellement pour deux spécialités gastronomiques, situées bien devant toutes les autres : son brie et sa moutarde, bien qu'en 2015, les fromageries meusiennes de Cousances-lès-Triconville, Raival et Biencourt-sur-Orge, situées dans l'aire géographique de la production du lait et de la fabrication du fromage de Brie de Meaux (AOC et AOP)[79] fabriquent 70 % de la production française de ce fromage[80].
Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux

Fort d'une collection unique en Europe, le musée de la Grande Guerre du pays de Meaux propose une vision nouvelle du premier conflit mondial (1914-1918), à travers une scénographie innovante illustrant les grandes mutations et bouleversements de la société qui en ont découlé.
Musée Bossuet
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Situé dans un palais épiscopal occupé du XIIe au XVIIe siècle, le musée Bossuet offre une collection municipale de peintures anciennes et de sculptures.
Personnalités liées à la commune
- Religieux
- Saintin de Meaux, premier évêque de Meaux
- Saint Faron
- Saint Fiacre, ce saint (patron des jardiniers) d'origine irlandaise, s'établit dans les années 600 près de Meaux, sous la protection de saint Faron
- Yehiel de Paris, célèbre tossafiste français du XIIIe siècle
- Sainte Fare
- Sainte Céline
- Sainte Aulde
- Saint Gilbert, évêque de Meaux
- Philippe de Vitry, évêque de Meaux de 1351 à 1361, fut une figure emblématique du Moyen Âge et publia un fameux traité : Ars Nova.
- Guillaume Briçonnet (1470-1534), évêque de Meaux, fut, avec le Cénacle de Meaux, l'un des précurseurs de la Réforme en France
- Jacques Bénigne Bossuet, surnommé l'Aigle de Meaux, fut évêque de Meaux de 1681 à 1704
- Liste des évêques de Meaux
- Politique
- Guillaume-Benoît Houdet (° 1744 - † 1812) - Député-maire de Meaux en 1789. Juriste
- La Fayette (° 1757 - † 1834) - Député-maire de Meaux. Général et homme politique français et américain
- Dr François Dufraigne (° 1822 - † 1901) - Médecin et homme politique français : maire de Meaux en 1884, sénateur de Seine-et-Marne en 1885
- Lionel Jospin (° 1937) - A été lycéen à Meaux. Homme politique français
- Jean-François Copé (° 1964) - Maire de Meaux. Homme politique français
- Arts
- Jean Senelle, peintre (° 1605 - † 1671) - Né et mort à Meaux
- Sébastien de Brossard (° 1655 - † 1730) - Mort à Meaux. Compositeur et théoricien de la musique
- Amédée Rosier (° 1831- † 1914) - Né à Meaux. Peintre orientaliste
- Georges Courteline (° 1858 - † 1929) - A été collégien à Meaux. Romancier et dramaturge
- Clément Serveau (° 1896- † 1972) - A été élève au collège. Peintre, graveur et fresquiste
- Jeanne Hébuterne (°1898 - + 1920), Artiste peintre, née à Meaux, elle fut la maîtresse de Modigliani. Elle s'est suicidée
- Pierre Véry (° 1900 - † 1960) - A été élève au pensionnat Sainte-Marie à Meaux, dont il fera le cadre des Disparus de Saint Agil
- Jacques Arnold (° 1912 - † 1995) - A été élève au collège de Meaux de la 6e (1923) à la terminale (1930)
- Maurice Girodias (° 1919 - † 1990) - A été élève au collège de Meaux, vers 1928-1931. Éditeur et écrivain
- Daniel Ceccaldi (° 1927 - † 2003) - Né et inhumé à Meaux. Comédien
- Jean-Claude Brialy (° 1933 - † 2007) - Légua son château de Monthyon à la ville en 2006. Comédien[81]
- Jean-Pierre Desthuilliers (° 1939) - A été lycéen à Meaux. Poète et écrivain
- Michel Janvier (° 1954) - Né à Meaux. Illustrateur, dessinateur de BD (albums de Rantanplan, un Lucky Luke, etc.)
- Michel Houellebecq (° 1956) - A été lycéen à Meaux. Écrivain
- Véronique Genest (° 1957) - Née à Meaux, comédienne
- Catherine Corsini (° 1958) - A été lycéenne à Meaux. Réalisatrice et scénariste
- Éric Judor (° 1968) - Né à Meaux, humoriste du duo Éric et Ramzy
- Olivier Ledroit (° 1969) - Né à Meaux, dessinateur de BD
- Gilles Roussel (° 1975) - Né à Meaux, dessinateur de BD
- Sciences
- Henri Moissan (° 1852 - † 1907) - A été écolier à Meaux. Il reçut le prix Nobel de chimie en 1906
- Adolphe Lenoir (1802-1860) - né à Meaux, chirurgien à l'Hôpital Necker de 1842 à 1860
- Raymond Mamet (1912-1996) - mort à Meaux le (entomologiste au Muséum national d'histoire naturelle)
- Philippe Charlier (° 1977) - Né à Meaux, paléopathologiste
- Sports
- Yoan de Kat (° ca 1941) - A été lycéen à Meaux. Marin, a gagné la première course du Figaro.
- Joop Zoetemelk (° 1946) - Dirige un hôtel à Meaux en 2008, champion cycliste
- Frank Lebœuf (° 1968) - A joué dans l'équipe de Meaux en 1987 et 1988, footballeur
- Maud Fontenoy (° 1977) - Née à Meaux, navigatrice française
- Eric Leblacher (° 1978) - Né à Meaux, cycliste
- Pascal Ancelin (° 1982) - Né à Meaux, joueur de rugby à XV
- Abderrahmane Kabous (° 1983) - Né à Meaux, footballeur
- Nicolas Andréani (° 1984) - Voltigeur né à Meaux
- Geoffrey Jourdren (° 1986) - Né à Meaux, footballeur
- Yamna Belkacem (°1974...) - Athlète
- Eric Danty (°19..) - Joueur de football professionnel formé à Meaux. Est maintenant directeur de Meaux Football.
- Waldemar Kita () - Joueur et directeur de football professionnel FC Nantes
- Chris Mavinga () - Né à Meaux, footballeur
- Marcel Tisserand () - Né à Meaux, footballeur international congolais
- Lucas Digne () - Joueur de football professionnel du FC Barcelone depuis 2016
- Autres
- Ogier le danois, personnage légendaire, compagnon de Charlemagne et héros d'une chanson de geste
- Adrien Prévost de Longpérier numismate et conservateur au Louvre
- Pierre Louis François Paultre de Lamotte (1774-1840), militaire français des XVIIIe et XIXe siècles, y est décédé.
- Noël Raoult, né à Meaux, le , général mort le à la bataille de Reichshoffen
- Audrey Crespo-Mara (° 1976) - Née à Meaux, journaliste
Héraldique, logotype et devise

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Elles peuvent se blasonner ainsi : Parti de gueules et de sinople à la lettre M onciale d'or brochant sur le parti, au chef d'azur semé de fleurs de lis d'or. |
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La ville de Meaux est dotée d'un slogan, visible sur le logo de la commune (voir à droite) :
« Meaux : Fiers de notre histoire »
Voir aussi
Bibliographie
- Mickaël Wilmart, Meaux au Moyen Âge. Une ville et ses hommes du XIIe au XVe siècle, Montceaux-lès-Meaux, Éditions Fiacre, 2013.
- Antoine-Étienne Carro, Histoire de Meaux et du pays meldois, 1868. Réimpressions : Laffitte Reprints, Marseille 1976 & Librairie Honoré Champion, Paris 1989.
- Georges Gassies, Le Pont et les Moulins de Meaux, Meaux, 1927 - réimprimé en 1985 aux Presses du Village (facsimilé).
- Jacques Hérissay, Les Massacres de Meaux, Librairie Académique Perrin, Paris, 1935.
- Mgr Romain, Meaux cité de Bossuet, imprimé à Lyon, 1952.
- Robert Perreau, Bibliographie de Meaux et de Coulommiers, éditions Perreau, Meaux, 1969.
- Claude Mettra, Meaux, vingt siècles d'histoire, éditions Actica, Paris, 1977.
- Georges Gassies, Histoire de Meaux, des origines à la fin du Moyen Âge, posthume, éd. Société littéraire et historique de la Brie.
- Des origines à la fin du Moyen Âge, 1982.
- De la Renaissance au Second Empire, 1983.
- Société littéraire et historique de la Brie, Dictionnaire topographique et historique des rues de Meaux (3 tomes) :
- La vieille ville rive droite, éditions SLHB, Meaux, 1988
- Le Quartier du Marché, éditions SLHB, Meaux, 1992
- Faubourgs et nouveaux quartiers, éditions SLHB, Meaux, 1999
- Damien Blanchard, Meaux, collection Mémoire en Images, éditions Alan Sutton, Saint-Cyr-sur-Loire, 1998.
- Patrice Croisy, Bibliographie de Meaux, Meaux, 2006-2010.
- Judith Förstel et alii, Meaux patrimoine urbain, Somogy Éditions d'art, Paris, 2013
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2020, millésimée 2017, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2019, date de référence statistique : 1er janvier 2017.
Références
- Insee - Population de l'unité urbaine de Meaux, consulté le 24 janvier 2020
- Insee - Population de la CA du Pays de Meaux, consulté le 24 janvier 2020
- Vieilli, mot de patois briard (d'après René Charles Plancke, Meaux et ses environs, Le Mée-sur-Seine, Amatteis, 1988, p. 18)
- « Calcul de l'orthodromie entre Meaux et Paris », sur lion1906.com/ (consulté le 22 septembre 2009)
- « Calcul de l'orthodromie entre Meaux et Melun », sur lion1906.com/ (consulté le 19 juillet 2013)
- « Meaux a sa déviation ! », sur ville-meaux.fr (consulté le 19 juillet 2013)
- Sandre, « Fiche cours d'eau - La Marne (F---0100) »
- Sandre, « Canal de Cornillon ou Canal 01 du Luxembourg »
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal 01 de la Commune de Meaux (F6427002) »
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal de Meaux à Chalifert (F6-3102) »
- Sandre, « Canal de l'Ourcq »
- 77284 Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 11 mars 2019
- Site territoires-fr.fr consulté le 11 mars 2019 sous le code commune 77284.
- « Logement », sur www.ville-meaux.fr (consulté le 23 novembre 2015)
- « Le programme de rénovation urbaine des quartiers Dunant/Collinet et Beauval » [PDF], sur meaux-habitat.fr
- « Meaux La démolition des tours Auvergne et Artois en vidéo », sur La Marne (consulté le 23 novembre 2015)
- [PDF]Fiche communale d'occupation des sols en 2017 (comparaison avec 2012) sur le site cartoviz.iau-idf.fr
- Henri Stein et Jean Hubert, Dictionnaire topographique du département de la Seine-et-Marne, Paris, (lire en ligne), p. 357.
- Vita S. Faronis, ap. Histor. France, III, p. 502.
- Du Plessis, II, p. 45.
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- Archives nationales, S 88, n° 91.
- d'Aubigné, édit. Ruble, I, p. 204.
- Robert Bedon - 1999 - Les Villes des trois Gaules: de César à Néron dans leur contexte historique, territorial et politique - Page 148 - (ISBN 2708405632).
- J.-P. Laporte, Meaux, antique Iantinum, Caesarodunum, t. 30, 1996, p. 179 à 224
- Quelquefois orthographié Iatinum ou Jatinum (usage récent, car le J n'existait pas en Latin). Du gaulois iantinon ou iatinon.
- Universal geography: or A description of all parts of the world..., Volume 6 Par Conrad Malte-Brun
- Martyrologe romain, « Saint Saintin ou Sanctinus », sur nominis.cef.fr (consulté le 27 février 2018).
- Abbon:Le siège de Paris par les Normands
- Luce, Siméon (1894). « Histoire de la jacquerie d'après des documents inédits ». Honoré Champion, Paris. Nouvelle édition, 1895, xxiv + 368 pp. (p. 96-97 & 129-146).
- Jean-Pierre Leguay, Les catastrophes au Moyen Age, Paris, J.-P. Gisserot, coll. « Les classiques Gisserot de l'histoire », , 224 p. (ISBN 978-2-877-47792-5 et 2-877-47792-4, OCLC 420152637)., p. 39.
- https://books.google.fr/books?id=FZfHoyI8BKwC&pg=PA264 Lettres de Louis XI, Abbeville, septembre 1464
- Antoine-Étienne Carro, Histoire de Meaux et du pays meldois, 1868, chap. XVIII
- Pierre Miquel, Les Guerres de religion, 1980, (ISBN 978-2-7242-0785-9), p. 286
- Frédéric Bluche, septembre 1792. Logiques d'un massacre, Paris, Robert Laffont, 1986, (ISBN 2-221-04523-8), p. 104
- Ligne de chemin de fer (1849). Source : site de la mairie.
- Monographie universelle de l'Orphéon, page 68.
- Eberlé est mentionné comme directeur de l'Orphéon de Meaux dans l'article Une fête à Meaux, Le Petit Parisien, 23 juin 1913, page 4, 3e colonne.
- Voir la photo de l'orphéon de Meaux en 1906.
- Le projet Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux s'inscrit dans ces faits
- « Un quartier artisanal du Haut-Empire à Meaux », sur www.inrap.fr (consulté le 30 janvier 2011)
- Article de presse
- « Fouilles archéologiques à Villenoy », sur Atome77 (consulté le 12 juin 2016)
- EHESS, « Notice communale de Meaux », Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, sur http://cassini.ehess.fr
- Décret no 2014-186 du 18 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de Seine-et-Marne sur Légifrance.
- « Les maires de Meaux », sur http://www.francegenweb.org (consulté le 5 juillet 2016).
- http://gw.geneanet.org/pierfit?lang=fr;p=louis+augustin;n=fournier
- « Jules Auguste Georges Lugol », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale
- « Paul, Marie, Joseph Barennes », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale
- « Élections municipales de 1995 (2d tour) : Seine-et-Marne », Le Monde, (lire en ligne) « Meaux, tombe également dans l'escarcelle chiraquienne, le maire sortant, Jean Lion (PS), cédant son fauteuil au jeune député Jean-François Copé (RPR) ».
- « Rectificatifs », Le Monde, (lire en ligne).
- « Ange Anziani est mis sur la touche », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne).
- « Copé redevient maire de Meaux : Le ministre, qui avait abandonné son mandat pour se mettre en conformité avec la règle de non-cumul, a finalement décidé de redevenir maire », L'Obs, (lire en ligne).
- « Annuaire des communes de Seine-et-Marne », sur um77.fr (Union des maires de Seine-et-Marne) (consulté en février 2019).
- « Ile-de-France : Seine-et-Marne : Élections municipales de 2008 (1er tour) », Le Monde, (lire en ligne).
- « Municipales: Jean-François Copé, président de l'UMP, réélu à Meaux », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne).
- FICHE | Agenda 21 de Territoires - Meaux, consultée le 5 décembre 2017
- « https://www.ville-meaux.fr/fr/culture/jumelage.html »
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016 et 2017.
- http://www.education.gouv.fr/pid24302/annuaire-resultat-recherche.html?college=2&lycee_name=&localisation=1&ville_name=Meaux%20(77)&public=1&prive=2
- http://www.education.gouv.fr/pid24302/annuaire-resultat-recherche.html?lycee=3&lycee_name=&localisation=1&ville_name=Meaux%20(77)&public=1&prive=2
- http://www.letudiant.fr/etudes/annuaire-enseignement-superieur/etablissement/
- « Le Parc d'Activités du Pays de Meaux », sur www.meaux-expansion.fr (consulté le 12 juin 2016)
- Statistiques officielles de l‘INSEE.
- Source (3 dernières barres démolies)
- Le Monument américain (source : ville-meaux.fr)
- Le Monument de Varreddes
- Historique de la création du musée sur la page officielle
- Mickaël Wilmart, « Origines et réforme de l’abbaye Notre-Dame de Chaage (XIe – XIIe siècles) », Bulletin de la Société littéraire et historique de la Brie, vol. 57, , p. 53-64 (numérotées de 1 à 11) (lire en ligne, consulté le 18 mars 2018), p. 1.
- Wilmart 2002, p. 2.
- Wilmart 2002, p. 4.
- Wilmart 2002, p. 7.
- Wilmart 2002, p. 5.
- « Laissez vous conter Meaux », sur site du réseau national Conseil National « Villes et pays d'art et d'histoire » animé par le ministère de la Culture (consulté le 22 septembre 2009)
- « Palmarès du concours 2008 des Villes et Villages Fleuris », sur site du Conseil national des villes et villages fleuris de France (consulté le 22 septembre 2009)
- « Fiche - Brie de Meaux », sur le site de l'INAO (consulté le 10 juin 2015).
- Léa Boschiero, « Le brie de Meaux… de Meuse », sur L'Est républicain, .
- http://www.leparisien.fr/seine-et-marne/jean-claude-brialy-donne-son-chateau-a-la-ville-de-meaux-26-09-2006-2007362358.php
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