Michelangelo Antonioni
Michelangelo Antonioni /mikeˈland͡ʒelo antoˈɲoːni/[1] est un réalisateur et scénariste du cinéma italien (né à Ferrare en Émilie-Romagne le [2] et mort à Rome le [2],[3]).

Naissance | |
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Décès |
(à 94 ans) Rome |
Sépulture |
Certosa of Ferrara (en) |
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Université de Bologne (jusqu'en ) Centro Sperimentale di Cinematografia (- |
Activités | |
Conjointe |
Enrica Fico (en) (de à ) |
Genre artistique | |
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Distinctions | Liste détaillée Prix Antonio-Feltrinelli Chevalier grand-croix de l'ordre du Mérite de la République italienne Palme d'or Ours d'or Léopard d'or () Sutherland Trophy () Prix du Jury ( et ) David di Donatello du meilleur réalisateur () Lion d'or () National Society of Film Critics Award du meilleur réalisateur (en) () David Luchino Visconti () Lifetime Achievement Award des Prix du cinéma européen () Oscar d'honneur () |
Il a obtenu de nombreuses récompenses, dont l'Oscar pour l’ensemble de sa carrière en 1995 et le Lion d'or pour la carrière à Venise en 1997. Il est le seul réalisateur, avec Henri-Georges Clouzot et Robert Altman, à avoir remporté les trois plus hautes récompenses des principaux festivals européens que sont Cannes, Berlin et Venise.
Biographie
Enfance et formation
Né dans une famille populaire (sa mère, Elisabetta Roncagli, fut ouvrière), Michelangelo Antonioni se passionne très jeune pour la musique et le dessin. Violoniste précoce, il donne son premier concert à neuf ans. Toutefois, son besoin de création ne le prédispose guère au métier d'interprète des classiques. En revanche, la peinture et le dessin seront des activités qu'il continuera d'exercer tout au long de sa vie. À Ferrare, il ne fréquente pas le liceo, dont les élèves, très souvent issus des classes aisées, se destinent à des études supérieures, mais un lycée technique[4]. Il pratique en outre le tennis, au club de Marfisa à Ferrare, où il côtoie la jeunesse dorée et, en particulier, son ami, le romancier Giorgio Bassani. Après son baccalauréat, il s'inscrit à la faculté d'économie et de commerce de Bologne, où il obtient un diplôme. « Le complexe de ne jamais avoir suivi d'études littéraires m'est toujours resté », avouait Antonioni[5].
Les débuts de cinéma
Attiré par le théâtre, il devient ensuite un cinéphile passionné et pratique, entre 1936 et 1940, la critique de films dans un journal de Ferrare, Corriere padano. Il quitte alors sa ville natale pour Rome et participe, bientôt, à la rédaction de Cinema, dirigée par Vittorio Mussolini, le fils de Benito Mussolini. Il y publie notamment un des premiers articles sur l'esthétique de la télévision[6]. « Au moment où Antonioni y débute, les germes du néoréalisme n'étaient pas encore éclos. Les jeunes théoriciens de ce mouvement (parmi lesquels Giuseppe De Santis, Carlo Lizzani, Antonio Pietrangeli…) ne devaient débarquer dans l'équipe de rédaction qu'entre 1941 et 1943. » À la suite d'un différend, il est contraint de quitter la revue et c'est, à ce moment-là, qu'il entame une brève formation de cinéaste en intégrant les cours du Centro Sperimentale di Cinematografia de Rome. Là, il noue une solide amitié avec l'enseignant Francesco Maria Pasinetti, auteur de la première histoire du cinéma italien. Il épouse d'ailleurs la belle-sœur de ce dernier, Letizia Balboni, alors étudiante au Centro sperimentale. Appelé sous les drapeaux au service des transmissions entre 1942 et 1943, il collabore au scénario de Un pilota ritorna de Roberto Rossellini. Ensuite, mettant à profit deux permissions exceptionnelles, il devient assistant sur deux films, I due Foscari d'Enrico Fulchignoni et Les Visiteurs du soir de Marcel Carné[7].
Premiers documentaires et premiers longs métrages
L'époque n'offrant guère de perspectives pour un cinéma de création, Antonioni préfère réaliser des documentaires : en 1943, il obtient le soutien financier de l'Institut Luce, organisme gouvernemental chargé de subventionner les films pédagogiques, pour réaliser son premier documentaire Gente del Po, relatant la vie des populations déshéritées de la plaine du Pô, dont le cours arrose sa ville natale, Ferrare. « Curieuse et célèbre coïncidence : à quelques kilomètres à peine de l'endroit où il tourne son documentaire, Luchino Visconti tourne le premier film néoréaliste, inspiré d'un roman américain, Le facteur sonne toujours deux fois, de James Cain, Ossessione (1943) »[8]. Deux ans plus tard, c'est avec Visconti lui-même qu'il coécrira deux scénarios non réalisés : Furore et Il Processo di Maria Tarnovska. En 1948, il collabore au scénario de Chasse tragique, premier film de Giuseppe De Santis, qu'il a connu à la rédaction de la revue Cinema[9]. Ses premiers longs métrages (de Chronique d'un amour en 1950 jusqu'à le Cri en 1957) restent confidentiels en ne lui apportant qu'une notoriété « italienne »
Une courte parenthèse théâtrale
En 1957, traversant une crise artistique après l’échec du Cri en Italie, Antonioni se lance à corps perdu dans une aventure théâtrale aussi intense que brève[10]. Il vient de rencontrer Monica Vitti pendant la post-production du Cri[3] (elle était doubleuse) et il l’associe à la troupe qu’il monte avec de jeunes acteurs italiens prometteurs originaires de Rome et de Milan (notamment Giancarlo Sbragia et Virna Lisi au tout début de sa carrière). Antonioni prend la direction artistique de la troupe, dont il mettra en scène les deux premiers spectacles sur un programme de trois, deux traductions de l’anglais et une pièce écrite à quatre mains avec son scénariste de l’époque, Elio Bartolini, intitulée Scandales secrets. Des dissensions au sein de la troupe vont fragiliser cette aventure qui va ensuite être balayée par le succès international de L’avventura. L’écriture et la mise en scène de Scandales secrets demeurent toutefois la première collaboration entre Antonioni et Monica Vitti.
Un maître du cinéma international

Antonioni ne devient célèbre internationalement qu'après la sortie de L'avventura en 1960, primé à Cannes, premier volet d'une tétralogie qui impose une vision novatrice et moderne de l'art cinématographique, voulu « égal à la littérature ». Les opus suivants, tous récompensés - La Nuit (Ours d'or et prix Fipresci au Festival de Berlin 1961), L'Éclipse (à nouveau Prix spécial du jury au Festival de Cannes 1962) et Le Désert rouge (Lion d'or au Festival de Venise 1964) -, lui valent une reconnaissance mondiale. Monica Vitti sera l'égérie de ces quatre films et sera d'ailleurs sa compagne pendant quelque temps.
Les thèmes et le style de son œuvre sont alors posés : recherches plastiques singulières, rigueur dans la composition des plans, sensation de durée, voire de vide et rupture avec les codes de la dramaturgie dominante (énigmes irrésolues, récits circulaires sans progression dramatique claire, protagonistes détachés de toute forme de quêtes ou d'actions logiques). Les personnages y sont généralement insaisissables et entretiennent des relations intimes troubles ou indéfinissables. Outre la solitude, la frustration, l'absence et l'égarement, la critique perçoit, dans ses films, le motif qu'elle nomme souvent à tort et à travers « incommunicabilité ».
Blow-Up[11], tourné à Londres en 1966, Palme d'or au Festival de Cannes 1967, lui ouvre les portes d'Hollywood, où il réalise Zabriskie Point en 1970. Ne rencontrant pas le succès espéré[12], il part en Chine réaliser Chung Kuo, la Chine en 1972[13],[14], avant de revenir en Europe et Afrique avec Profession : reporter en 1975.
Rentrant ensuite en Italie, il retrouve Monica Vitti pour Le Mystère d'Oberwald en 1980 puis réalise Identification d'une femme en 1982, sur le tournage duquel il rencontre Enrica Fico, avec qui il se marie le .
En 1985, à la suite d'un AVC, Antonioni est partiellement paralysé et presque totalement privé de l'usage de la parole. Il ne cessera pas pour autant son activité : il coréalise encore, avec son ami-cinéaste Wim Wenders, Par-delà les nuages en 1995. Les épisodes du film sont issus de son ouvrage Ce bowling sur le Tibre, recueil de textes édité en France en 1985 sous le titre Rien que des mensonges. En 2004, il participe au film à sketches Eros (également signé par Steven Soderbergh et Wong Kar-wai) et réalise un documentaire, Lo Sguardo di Michelangelo (Le Regard de Michelangelo), qui peut être considéré comme une synthèse poétique de sa vision du cinéma[15].
Style
Michelangelo Antonioni est selon le critique José Moure un « cinéaste de l'évidement ». Les lieux, les personnages et la narration avancent, au cours de ses œuvres, vers l'absence, l'abandon et la désaffection. Cela va de la plaine vide du Pô dans Gens du Pô, au désert de Zabriskie Point et de Profession : reporter, en passant par la banlieue délabrée de La Nuit et le parc vide de Blow-Up[16].
Postérité
Dans un entretien accordé à Serge Kaganski en 2004, Jean-Luc Godard juge à regret qu'Antonioni est le cinéaste qui a le plus influencé le cinéma contemporain. Il considère par exemple qu'un cinéaste comme Gus Van Sant fait du « sous-Antonioni »[17].
Filmographie
Réalisateur
Note : Michelangelo Antonioni était également scénariste des films qu'il a réalisés.
Courts métrages
Note : Les courts métrages de Michelangelo Antonioni sont tous des documentaires.
- 1943 : Gente del Po (Les Gens du Pô)
- 1948 : Roma-Montevideo
- 1948 : Oltre l'oblio (Plus loin, l'oubli)
- 1948 : Nettezza urbana (Nettoyage urbain)
- 1949 : Superstizione (Superstition)
- 1949 : Sette canne, un vestito (La Rayonne)
- 1949 : L'Amorosa menzogna (Mensonge amoureux)
- 1950 : La villa dei Mostri (La Villa des monstres)
- 1950 : La funivia del Faloria (Le Téléphérique du mont Faloria)
- 1989 : Kumbha Mela, court métrage sur l'Inde
- 1993 : Noto, Mandorli, Vulcano, Stromboli, Carnevale (Connu, amandiers, volcan, Stromboli, carnaval)
- 2004 : Lo sguardo di Michelangelo (Le Regard de Michelangelo)
Longs métrages
- 1949 : Ragazze in bianco (Jeunes en blanc), documentaire
- 1950 : Chronique d'un amour (Cronaca di un amore)
- 1953 : La Dame sans camélia (La signora senza camelie)
- 1953 : Les Vaincus (I vinti)
- 1953 : L'Amour à la ville (L'amore in città), segment J'essaye le suicide (Tentato suicidio)
- 1955 : Femmes entre elles (Le amiche)
- 1957 : Le Cri (Il grido)
- 1960 : L'avventura
- 1961 : La Nuit (La notte)
- 1962 : L'Éclipse (L'eclisse)
- 1964 : Le Désert rouge (Il deserto rosso)
- 1965 : Les Trois Visages (I tre volti), segment Il provino (Le Bout d'essai)
- 1966 : Blow-Up
- 1970 : Zabriskie Point
- 1972 : Chung Kuo, la Chine (Chung Kuo, Cina)
- 1975 : Profession : reporter (Professione : reporter)
- 1980 : Le Mystère d'Oberwald (Il mistero di Oberwald)
- 1982 : Identification d'une femme (Identificazione di una donna)
- 1989 : 12 registi per 12 città (Douze réalisateurs pour douze villes), coréalisation promotionnelle pour la Coupe du monde de football de 1990 en Italie, segment Roma
- 1995 : Par-delà les nuages (Al di là delle nuvole), coréalisé avec Wim Wenders
- 2000 : Destinazione Verna
- 2004 : Eros, segment Il filo pericoloso delle cose
Scénariste
- 1942 : Un pilote revient (Un pilota ritorna) de Roberto Rossellini
- 1942 : I due Foscari (Les Deux Foscari) d'Enrico Fulchignoni
- 1947 : Chasse tragique (Caccia tragica) de Giuseppe De Santis
- 1952 : Le Cheik blanc (Lo sceicco bianco) de Federico Fellini
Producteur
- 1988 : Liv d'Edoardo Ponti (P)
Lui-même
- Chambre 666 de Wim Wenders (interview sur l'« avenir du cinéma ») en 1982
Récompenses
- 1948 : Ruban d'argent du meilleur documentaire pour Nettezza urbana (Nettoyage urbain)
- 1950 : Ruban d'argent du meilleur documentaire pour L'Amorosa menzogna (Mensonge amoureux)
- 1951 : Ruban d'argent spécial pour les valeurs humaines et stylistiques pour Chronique d'un amour (Cronaca di un amore)
- 1955 : Lion d'argent à la Mostra de Venise pour Femmes entre elles (Le amiche)
- 1956 : Ruban d'argent du meilleur réalisateur de film italien pour Femmes entre elles (Le amiche)
- 1957 : Léopard d'or au Festival international du film de Locarno pour Le Cri (Il grido)
- 1960 : Prix du Jury au Festival de Cannes pour L'avventura
- 1961 à la Berlinale :
- Ours d'or du meilleur film pour La Nuit (La notte)
- Prix FIPRESCI pour l'ensemble de son travail
- 1962 : Ruban d'argent du meilleur réalisateur de film italien pour La Nuit (La notte)
- 1962 : Prix spécial du Jury au Festival de Cannes pour L'Éclipse (L'eclisse)
- 1964 à la Mostra de Venise :
- Lion d'or pour Le Désert rouge (Il deserto rosso)
- Prix FIPRESCI pour Le Désert rouge (Il deserto rosso)
- 1967 : Palme d'or au Festival de Cannes pour Blow-Up
- 1967 : NSFC Award du meilleur réalisateur pour Blow-Up
- 1968 : Ruban d'argent du meilleur réalisateur de film étranger pour Blow-Up
- 1968 : Prix de la critique (Syndicat français de la critique de cinéma) du meilleur film étranger pour Blow-Up
- 1976 : Ruban d'argent du meilleur réalisateur de film italien pour Profession : reporter (Professione : reporter)
- 1976 : Prix Luchino Visconti aux David di Donatello
- 1976 : Bodil du meilleur film européen pour Profession : reporter (Professione : reporter)
- 1982 : Prix du XXXVe anniversaire au Festival de Cannes pour Identification d'une femme (Identificazione di una donna)
- 1983 : Lion d'or à la Mostra de Venise pour sa carrière
- 1991 : Prix François Truffaut au Festival du film de Giffoni
- 1993 : Prix pour sa performance aux Prix du cinéma européen
- 1995 : Prix FIPRESCI à la Mostra de Venise pour Par delà les nuages (Al di là delle nuvole)
- 1995 : Grand Prix spécial des Amériques au Festival des films du monde de Montréal à l'occasion du centenaire du cinéma, pour son exceptionnelle contribution à l'art cinématographique
- 1995 : Prix d'honneur aux Oscars du cinéma
- 1995 : Griffon d'or pour la carrière au Festival du film de Giffoni
- 1996 : Prix pour la carrière au Festival international du film d'Istanbul
- 1998 : Prix Pietro Bianchi du SNGCI à la Mostra de Venise
- 2000 : Prix pour la carrière au Festival du film Flaiano
- 2001 : NFSC Award spécial pour l'intelligence exemplaire, la créativité et l'intégrité de sa carrière longue d'un demi-siècle
- 2004 : Prix FIPRESCI du meilleur court métrage au Festival international du film de Valladolid pour Lo sguardo di Michelangelo (Le Regard de Michelangelo)
Distinctions
Sur Antonioni
Ouvrages
- Fabio Carpi, Antonioni, Parme, Guanda,
- Pierre Leprohon, Antonioni, Paris, Seghers, coll. « Cinéma d'aujourd'hui »,
- Roger Tailleur et Paul-Louis Thirard, Antonioni, Paris, Éditions universitaires, coll. « Classiques du cinéma »,
- Michelangelo Antonioni, Rien que des mensongeslieu=Paris, Lattèsn,
- Joëlle Mayet Giaume, Michelangelo Antonioni : le fil intérieur, Crisnée, Belgique, Yellow Now,
- René Prédal, Michelangelo Antonioni ou la vigilance du désir, Paris, Le Cerf, coll. « 7e art »,
- Céline Scemama, Antonioni : le désert figuré, Paris, L'Harmattan,
- José Moure, Michelangelo Antonioni, Cinéaste de l'évidement, Paris, Champs visuels,
- Alain Bonfand, Le cinéma de Michelangelo Antonioni, Paris, Images Modernes,
- Aldo Tassone (trad. Caecillia Pieri), Antonioni, Paris, Flammarion, coll. « Champs », .
- Stig Björkman (trad. Anne-Marie Teinturier), Michelangelo Antonioni, Paris, Cahiers du cinéma, coll. « Grands cinéastes », .
- Seymour Chatman et Paul Duncan, Michelangelo Antonioni - filmographie complète, Paris, Taschen,
Article
- Roland Barthes, « Cher Antonioni », dans Cahiers du cinéma, no 311 (mai 1980)
Films
- 1966 : Michelangelo Antonioni storia di un autore (Antonioni : documents et témoignages), documentaire pour la télévision de Gianfranco Mingozzi
- 1982 : Chambre 666, documentaire pour la télévision de Wim Wenders avec Antonioni
- 1996 : Fare un film per me è vivere (Faire un film pour moi c'est vivre), documentaire pour la télévision d'Enrica Antonioni sur le tournage de Par delà les nuages
- 2015 : Tutto Bianco, documentaire par Morena Campani et Caroline Agrati[19]
Notes et références
- Prononciation en italien standard retranscrite selon la norme API.
- « La mort de Michelangelo Antonioni », Libération,
- L’épisode a été raconté à de nombreuses reprises notamment par Laura Delli Colli in Monica Vitti: filmografia e ricerche, Rome, Gremese Editore, 1987, p. 22
- Aldo Tassonne, Antonioni, p. 13 à 18
- Aldo Tassonne, Antonioni, p. 18
- « Michelangelo ANTONIONI "Allarmi inutili", Cinema, 1940 », sur Histoire de la télévision (consulté le 18 février 2018)
- Aldo Tassonne, Antonioni, p. 20 à 23
- Aldo Tassonne, Antonioni, p. 24
- Aldo Tassonne, Antonioni, p. 27
- Cette aventure théâtrale a été reconstruite avec précision par Federico Vitella dans son "Avant-propos" à l'édition de la pièce Scandales secrets in Michelangelo Antonioni et Elio Bartolini, Scandales secrets, trad. Frédéric Sicamois, Paris, éditions de l'Amandier, 2015. Consultable en ligne https://www.academia.edu/11778203/Scandales_secrets._Michelangelo_Antonioni._Elio_Bartolini
- Brigitte Tast, Hans-Jürgen Tast: light room - dark room. Antonionis "Blow-Up" und der Traumjob Fotograf, Kulleraugen Vis.Komm. Nr. 44, Schellerten 2014, (ISBN 978-3-88842-044-3)
- Antonioni's Zabriskie Point sur le site Phinnweb.org, consulté le 16 août 2012.
- Pierre Haski, « Antonioni montre la Chine de Mao comme on ne la jamais vue », sur rue89, (consulté le 24 janvier 2015)
- Pierre Haski, « Quand Mao décrétait Antonioni « ennemi de la Chine » », sur rue89, (consulté le 24 janvier 2015)
- Stig Björkman : Michelangelo Antonioni, Éditions Cahiers du Cinéma, 2007, trad. du suédois par Anne-Marie Teinturier.
- José Moure, p. 13-14
- Serge Kaganski, « Jean-Luc Godard : « c'est notre musique, c’est notre ADN, c’est nous » », Les Inrockuptibles, (lire en ligne)
- Cavaliere di Gran Croce Ordine al Merito della Repubblica Italiana Maestro Michelangelo Antonioni, regista, sur le site quirinale.it.
- « Images de la culture : Tutto bianco - catalogue général », sur imagesdelaculture.cnc.fr (consulté le 5 avril 2019)
Liens externes
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- Bibliothèque royale des Pays-Bas
- Bibliothèque nationale d’Israël
- WorldCat
- (en) Michelangelo Antonioni sur l’Internet Movie Database
- Fiche du ciné-club de Caen
- Site complet sur le cinéaste Michelangelo Antonioni
- Analyse de l'œuvre d'Antonioni par le théoricien du cinéma Jean-François Tarnowski, dans la revue Positif
- Antonioni montre la Chine de Mao comme on ne l'a jamais vue par Pierre Haski, dans Rue 89
- Travelling sur l'œuvre de Michelangelo Antonioni sur le site web de la Cinémathèque française
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