Pessac

Pessac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine.

Ne doit pas être confondu avec Pessac-sur-Dordogne, également en Gironde et dont le gentilé est identique.

Pessac

L'hôtel de ville.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Bordeaux
Canton Bureau centralisateur de Pessac-1
Pessac-2
Intercommunalité Bordeaux Métropole
Maire
Mandat
Franck Raynal
2014-2020
Code postal 33600
Code commune 33318
Démographie
Gentilé Pessacais
Population
municipale
63 808 hab. (2017 )
Densité 1 644 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 48′ 24″ nord, 0° 37′ 52″ ouest
Altitude Min. 12 m
Max. 56 m
Superficie 38,82 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Pessac
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Pessac
Géolocalisation sur la carte : France
Pessac
Géolocalisation sur la carte : France
Pessac
Liens
Site web www.mairie-pessac.fr

    La commune est renommée pour ses vins de l'AOC pessac-léognan qui sont internationalement réputés.

    Géographie

    Localisation et accès

    Pessac au sein de la Bordeaux Métropole.

    Commune de l'aire urbaine de Bordeaux située dans son unité urbaine au sud-ouest de Bordeaux.

    La partie ouest de la commune fait partie des Landes de Bordeaux.

    Communes limitrophes

    Quartiers

    Quartiers de Pessac.

    Quartiers de Pessac[1] :

    * Verthamon * Les Échoppes * Brivazac - Candau * Noès * Pessac-bourg
    * Casino * Sardine * Chiquet * Compostelle - La Paillère * Le Monteil
    * CCLAPS - La Châtaigneraie * Saige - Formanoir * 3 M (Macédo, Mirante, Monbalon) * Cap de Bos * Magonty[2] - Romainville
    * Toctoucau[3] (également sur la commune de Cestas) * France - L'Alouette (incluant la cité des Castors)

    Voies de communication et transport

    Rocade

    Sorties :

    •  13 → Pessac-Centre | Pessac-L'Alouette
    •  14 → Pessac-Saige | ZI Pessac | Hôpitaux Haut-Lévêque et Xavier Arnozan

    Transports en commun

    Train TER Aquitaine

    Pessac comporte 2 gares situées sur la ligne Bordeaux - Irun :

    • Pessac située dans le centre-ville ;
    • Alouette-France située dans le quartier du même nom à proximité des hôpitaux Haut-Lévêque et Xavier-Arnozan.

    Ces gares voient passer les trains vers Arcachon. La gare de Pessac est également desservie par les TER de Mont-de-Marsan, Hendaye et Pau.

    La ville était déjà desservie, dans les années 1930, par les rames de l'ancien tramway de Bordeaux, tel ici, place Jean-Cordier.
    Réseau TBM
    Nouveau terminus France Alouette.

    Le réseau Transports Bordeaux Métropole (TBM) dessert la commune à travers la ligne B du tramway de Bordeaux, qui dessert le campus, le centre-ville et la gare de Pessac, mais aussi à travers les lignes de bus 4, 23, 24, 34, 44, 35, 36, 42 et 87. En soirée, en plus de la ligne 4, la commune est desservie par le Flexo 54 et les nuits du jeudi au samedi par la ligne 58.

    Réseau Trans Gironde

    La ligne TransGironde 602 relie Canéjan et Cestas au campus.

    BlueCub

    Le , la communauté urbaine de Bordeaux a mis en service des voitures électriques en autopartage du groupe Bolloré. Le système porte sur une centaine de véhicules, 36 stations dans la ville de Bordeaux et une station dans les six communes voisines dont Pessac.

    Toponymie

    Signalisation bilingue à la gare

    Le toponyme Pessac est documenté dès le XIIIe siècle sous les formes Passac, Pinsac, Pansac, Pessac[4].

    Il vient manifestement d'un nom de domaine gallo-romain en -acum basé sur le nom du propriétaire. Ce dernier pourrait s'être appelé Peccius[5] 'pécheur'[6], un nom rare et non documenté dans la région[7]. Par ailleurs, les graphies du XIIIe siècle suggèrent la présence d'une nasalisation et incitent à la prudence.

    On note l'existence d'une villa gallo-romaine au lieu-dit la Tuilerane (embranchement de l'A63) et des substructions antiques dans le secteur de l'église Saint-Martin[7].

    En gascon, le nom de la commune est Peçac.

    Histoire

    Pessac s'est développé sur le trajet de la voie antique, appelée en gascon la Lébade ou Levada c'est-à-dire la Levée[8], qui reliait Burdigala (Bordeaux) à La Teste-de-Buch. Elle traverse la ville par Brivazac et le domaine universitaire avant de longer l'A63 à Tuilerane pour rejoindre la Croix de Hins.

    L'histoire de Pessac fut marquée par la présence de Bertrand de Goth, archevêque de Bordeaux, qui devint en 1305 le pape Clément V. Il laissa son nom au château « Pape Clément » qui lui fut offert en tant qu'archevêque. On peut mentionner comme autres terres d'église : Haut-Lévêque, Carmes…

    Montesquieu, intéressé par le vignoble, fit construire à Pessac une bâtisse (actuellement Bacalan).

    Ce n’est que dans la deuxième moitié du XIXe siècle que le centre actuel de Pessac a été construit au milieu des vignes avec la place de la Ve République et la mairie, après le déplacement du cimetière jouxtant l’église.

    Les quartiers construits au XXe siècle le sont souvent au détriment de l’aspect viticole initial de la ville. Par exemple, les quartiers dits de « Saige Formanoir » et du « Haut-Lévêque » ont été construits en partie sur les terres d’anciens châteaux de vins pessacais, et sur la forêt.

    Par ailleurs, l’agglomération bordelaise s’agrandissant et se modernisant, des chantiers ayant pour but l’habitation ou l’aménagement urbain (tramway, routes…) continuent à faire reculer les espaces verts de la ville.

    C'est à Pessac que Pierre Hugues fit les premiers essais d’un système révolutionnaire pour le gemmage des pins, qu’il brevetera au milieu du XIXe siècle : le pot ascensionnel (pot de résine).

    Au tout début de la Seconde Guerre mondiale (), la commune a été le lieu d'une quadruple exécution sur le champ de tir de Verthamon. Quatre militants communistes condamnés à mort dont l'un n'a pas 17 ans, Roger Rambaud, qui faisaient partie des internés de la prison militaire de Paris en plein exode, sont tués dans le plus grand secret par des soldats de la IIIe République agonisante. Cette affaire classée « Secret Défense » pendant 70 ans vient d'être révélée par l'historien Jacky Tronel dans la revue d'histoire Arkheia[9].

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1959 1977 Jean-Claude Dalbos RPR Docteur en médecine
    Député (1958-1962)
    1977 1983 André Pujol PS  
    1983 1989 Jean-Claude Dalbos RPR Député (1986-1988)
    Conseiller général (1982-1992)
    1989 2001 Alain Rousset PS Président du conseil régional d'Aquitaine depuis 1998
    2001 2008 Pierre Auger PS Conseiller général de la Gironde (1992-2004)
    2008 2014 Jean-Jacques Benoît PS Conseiller général de la Gironde (1998-2015)
    2014 En cours Franck Raynal LR puis DVD Directeur de l'hôpital Saint-André (Bordeaux)

    Jumelages

    Pessac est jumelée avec cinq communes[10] :

    Échanges culturels (fête espagnole en octobre à Pessac, fête de San Pedro y San Pablo à Burgos fin juin), sportifs, artistiques, gastronomiques ; échanges scolaires ;
    Envoi de livres à la Bibliothèque française de Galaţi, échanges sportifs et culturels ;
    Réalisations du jumelage : Échanges scolaires, sportifs (football, basket-ball, natation), musicaux (chorales, orchestres), réception d’étudiants stagiaires, échanges de documents entre les médiathèques, organisation alternativement, d'une fête de la bière à Pessac, et d'une fête du vin à Göppingen, participation mutuelle au Maientag et à la fête de la Rosière[11] ;
    Échanges culturels, scolaires, voyages ;
    Aide à la Bibliothèque de Banfora, achat de livres, matériel audiovisuel.

    Population et société

    Démographie

    Les habitants sont appelés les Pessacais[12].

    Pessac est, par le nombre d'habitants, la troisième commune du département de la Gironde après Bordeaux et Mérignac. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[13],[Note 1].

    En 2017, la commune comptait 63 808 habitants[Note 2], en augmentation de 7,74 % par rapport à 2012 (Gironde : +6,72 %, France hors Mayotte : +2,36 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4301 3361 4141 3491 5021 3411 7081 7852 094
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 3342 5372 6764 7433 1033 2273 7593 9444 411
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 2394 6125 2346 6918 26810 70613 00417 76919 226
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    24 28136 98651 36050 26751 05556 14357 18758 74361 859
    2017 - - - - - - - -
    63 808--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[16] 1975[16] 1982[16] 1990[16] 1999[16] 2006[17] 2009[18] 2013[19]
    Rang de la commune dans le département 3 3 3 3 3 3 3 3
    Nombre de communes du département 548 543 543 542 542 542 542 542

    Enseignement

    Enseignement supérieur et recherche

    Sur les 240 hectares du domaine universitaire de Pessac Talence Gradignan, l’un des plus vastes d'Europe, 65 % se trouvent à Pessac (quartiers de Brivazac, Saige et Compostelle), à une quinzaine de minutes en tram et voiture de Bordeaux.

    Les établissements suivants sont situés à Pessac :

    Santé

    Centre hospitalier Haut-Lévêque

    Le groupe hospitalier sud, Haut-Lévêque et Xavier-Arnozan, avec ses 1 450 lits, est le plus récent des trois sites du CHU de Bordeaux.

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête de la Rosière : la tradition de la Rosière fut créée par saint Médard vers l’an 565 à Salency. Elle consiste au couronnement de la jeune fille la plus vertueuse, la plus pieuse, la plus modeste et qui avait en outre une conduite irréprochable tant pour elle que pour sa famille. La première rosière aurait été la sœur de saint Médard. À Pessac, cette fête a lieu chaque année depuis 1896 le 1er dimanche de juin. Cette fête traditionnelle a su évoluer avec le temps : c’est ainsi que depuis 1989, elle est devenue la fête de la jeunesse et la Rosière est désormais une jeune fille de 18 à 22 ans, née à Pessac ou y demeurant depuis plus de cinq ans, appréciée pour ses activités sociales, associatives, sportives et présentant un projet digne d’intérêt.
    • Festival international du film d'histoire : Il a lieu chaque année depuis 1990 en novembre et propose une sélection de 60 longs métrages (50 les premières années) sur un thème d'Histoire donné, des tables rondes, des expositions et des débats avec les réalisateurs. La conception du Festival de Pessac fut le fait d'Alain Rousset, alors Maire de Pessac et de Jean Lacouture, sur la base d'un mariage entre l'image et l'Histoire, d'un hommage à Jean Eustache natif de Pessac, et le fruit du travail d'une équipe de professionnels du cinéma et d'historiens : Jean-Noël Jeanneney, Jean-Pierre Rioux, Stéphane Khémis, Jean Labib, Pierre-Henri Deleau, Michel Eimer, Anne-Marie Cocula et Pierre Sadran. Le festival est administré par Valérie Hannin.
    • Vibrations Urbaines : festival pluridisciplinaire (musiques amplifiées, sports de glisse (BMX, roller, skate), Street Jam (basket de rue), graffiti, danse hip-hop) créé en 1998 (12 000 festivaliers en 2005), salle Bellegrave[29].
    • Salon International d'Art Photographique : organisé par l'Amicale Laïque Espoir Pessacais, patronné par la Fédération photographique de France (FPF) et la Fédération internationale de l'art photographique (FIAP), il a lieu chaque année en février ou mars. Environ 300 photos, sélectionnées parmi l'ensemble des envois, sont exposées dans le hall de la Mairie et dans la galerie de l'Office municipal socio-culturel.
    • Carnaval (début mars)
    • Rencontres avec le Cinéma d'Amérique latine (mi-mars)
    • Forum des jobs d'été (fin mars)
    • Atout-langues (début avril)
    • Printemps du Bourgailh (mi-avril)
    • 33600 Comedy
    • Break in the city (fin avril)
    • Salsafrica, avril/mai, salle Bellegrave : concerts et stages de salsa, festival à but humanitaire à destination d'un village du Sénégal
    • Fête africaine
    • Fête espagnole (depuis 2005)
    • Foire aux Bouquins
    • Festival Animasia[30] : depuis 2004, l'association Mandora organise le festival Animasia, festival de la culture asiatique.

    Ville Internet

    En 2010, la commune de Pessac a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[31].

    Loisirs

    • Skatepark de Pessac (face à la salle Bellegrave)
    • Parc zoologique de Bordeaux Pessac.
    • Cinéma d'art et d'essai le « Jean-Eustache » (cinq salles).
    • Parc du Bourgailh avec son bikepark, son skatepark, et son pumptrack.

    Vie associative

    Le nombre des associations pessacaises est élevé, il en existe en effet plusieurs centaines. La maison des associations leur offre divers services[32].

    Associations culturelles

    • L'Amicale laïque Espoir Pessacais, fondée en 1918 par E. Dulout, est une des plus anciennes associations de Pessac. Elle compte actuellement plusieurs sections : le groupe de « Trad'éridéra », le « Photo-Club Espoir Pessacais » et le « Théâtre de la Minute Onze ». Outre les réunions réservées aux membres, l'Espoir Pessacais offre également des activités ouvertes au public telles que des spectacles et des expositions, en particulier lors du Salon International d'art photographique.
    • L'École de musique Verthamon Haut Brion est une école de musique associative. Son enseignement met l'accent sur la musique d'ensemble, à tous les niveaux de la formation. Des ensembles sont constitués par cycle et par famille instrumentale. Les ensembles à cordes et à vent (avec percussions) fusionnent régulièrement sous la forme d'orchestres symphoniques. L'école dispose également d'un orchestre de jazz (Pessac Jazz Band) et d'une fanfare de rue (les Brasseurs de Vent) réunissant des élèves de grands niveaux. Tous ces ensembles donnent de nombreux concerts et participent à des échanges avec d'autres structures tout au long de l'année, en France ainsi qu'à l'étranger[33].
    • L'Ecole de Théâtre des 3 Coups accompagne 300 adhérents comédiens, enfants, adolescents et adultes, qui se produisent chaque année dans le Royal, l'un des théâtres de la ville. Il s'agit d'un regroupement de 3 associations, dont l'atelier théâtre du lycée Pape Clément fondé en 1988.
    • L'association les Passeurs de Mémoire de Pessac a pour objet la compilation, la conservation, la communication, la transmission de la mémoire patrimoniale de Pessac aux générations futures. L ' association gère depuis 2016 l' Historial Raphaël Saint-Orens.

    Sport

    • Le SPUC (Stade Pessacais Union Club), fondé en 1950. Siège social : Château de Bellegrave, av. du Colonel-Jacqui.

    Disciplines : aikido, boxe anglaise, boxe française, bowling, escrime, football, gymnastique, éveil sportif, handball, en Nationale 3, Champions de France de handball féminin en 1972), judo / jujitsu, lutte, rugby à XV (section dissoute, devenue Pessac Rugby), roller, Chloé Seyres est championne du monde 2006[34] de roller acrobatique en saut et slalom), ski / montagne, subaquatique tennis, multisports.

    Logo du club de baseball des Panthères de Pessac

    Économie

    Chiffres clés

    En 2002, la commune de Pessac compte 520 entreprises industrielles et de services (hors commerce et artisanat de proximité) et offre plus de 21 000 emplois.

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 31 075 €, ce qui plaçait Pessac au 12 206e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[36].

    Tout en préservant les activités traditionnelles de la culture de la vigne, Pessac a su développer une économie dynamique et diversifiée au sein de la Technopole de Bordeaux.

    Les différentes zones d'activités accueillent les entreprises soucieuses de s'implanter dans un cadre performant mais également convivial et personnalisé.

    Parcs d'activités

    Les parcs d'activités industrielles et tertiaires de Pessac représentent quelque 200 hectares et sont placés en bordure de la rocade et de l'autoroute A63.

    • Parc industriel de Pessac-Bersol
    • Parc technologique Europarc
      • environnement de qualité adapté aux nouvelles technologies
      • Superficie : 12 hectares
      • Secteurs d'activités : informatique essentiellement
      • Nombre d'entreprises : 53
      • Nombre d'emplois : 2 300
      • Entreprises-phares : assurances Axa, Atos, Orange, Elyo-Océan, I2S
    • Parc d'activités et lotissement de Canteranne (façade technologique de Pessac)
      • accès direct aux grands axes de communication de l'agglomération bordelaise
      • Superficie : 9 hectares dont 7 000 m2 de bureaux, pour le parc d'activités, 55 000 m2 de terrain pour le lotissement
      • Secteurs d'activités : Parc high tech destiné aux entreprises technologiques comme aux sociétés du secteur tertiaire
      • Nombre d'entreprises : 43
      • Nombre d'emplois : 700
      • Entreprises-phares : Quick-France SA, Beghin-Say, CSIE, Bureau Veritas, Dormeca, Imprimerie Centrale de Bordeaux, Accus services
    • Parc d'activités de Magellan (nouvel espace de développement)
      • Superficie : 15 hectares
      • Secteurs d'activités : divers
      • Nombre d'entreprises : 17
      • Nombre d'emplois : 300
      • Entreprises-phares : Proditec, Ricoh-France-Sud-ouest, SEW-Usocome, Forclum, Alary, Plastic-Omnium, Seri
    • Parc d'activités des Échoppes
      • ancienne biscuiterie (Le Chat Botté)
      • Superficie : 5 840 m2
      • Secteurs d'activités : divers
      • Nombre d'entreprises : 15 PME et PMI (sur 4 500 m2 de locaux)
      • Nombre d'emplois : 115
      • Entreprises-phares : Lancry-Surveillance Sécurité, Legrand, l'association d'insertion ENVIE, des activités culturelles (studio de répétition pour musiciens, cinéma d'animation, organisation de spectacles) et sur 1 340 m2, le centre Archéologique.
    • Parc scientifique Unitec 1
      • accès immédiat au potentiel de recherche et de formation du Domaine Universitaire.
      • regroupe dans un même lieu recherche, formation et industrie.
      • Située sur ce parc, la Pépinière d'entreprises apporte un soutien à la création et au développement d'entreprises technologiques et/ou scientifiques.
      • Ce dispositif est complété par deux hôtels pour entreprises consacrés à ces activités.
    • Bioparc: Un pôle de compétitivité pour accueillir les projets liés au secteur des technologies, de la santé et de l’alimentation, créé à la limite des communes de Mérignac et Pessac.

    Agriculture

    Trois grand crus de l'appellation pessac-léognan (Graves) :

    Château Les Carmes Haut-Brion

    Château les Carmes-Haut-Brion

    C’est en 1584, que Jean de Pontac, propriétaire de la maison noble de Haut-Brion, âgé de 101 ans, fit don aux Grands Carmes de Bordeaux d’un moulin, situé sur le Peugue, nommé moulin de Crespiac, avec prés, vignes et autres dépendances.

    Le terme Brion, d'origine gauloise, pourrait signifier plaine ou hauteur par rapport au Peugue et à ses marais.

    En 1630, les Carmes font l’acquisition d’une partie du « bourdieu » de la Pillette à Crespiac. Ces vignes sont dites de Crespiac et de la Pillette. Elles sont situées sur le plantier d’« aubrion », appellation de l’époque pour tout le territoire du coteau de graves.

    Propriétaire du domaine pendant deux cents ans, les Carmes durent le céder en 1791 lors de la confiscation des biens de l’église, pendant la Révolution.

    Il fut racheté au début du XIXe siècle par Léon Colin, négociant en vins à Bordeaux, ancêtre direct des actuels propriétaires, la famille Chantecaille-Furt.

    C’est aujourd’hui le vignoble le plus proche des portes de Bordeaux, un îlot de verdure de 4,7 hectares d’appellation Pessac-Léognan, bénéficiant d'un microclimat et d'une protection idéaux grâce à son mur d'enceinte.

    Le petit château construit au XIXe siècle et son parc dessiné par le paysagiste Fischer et sa fontaine datent du XIVe siècle.

    Le second vin est appelé Le Clos des Carmes.

    Château Haut-Brana

    Dès le XIVe siècle, la motte de Caillau, du nom d’un bourgeois, chevalier de Bordeaux, se dresse près des vignes du Pape-Clément, au lieu-dit Brana.

    En 1626, cette pièce de terre appartient à la maison de Bel-Air (actuel Pape-Clément), et dans un acte de 1678, on évoque une pièce de vigne au plantier de Noès, au lieu-dit Brana.

    En 1695, cette pièce de vigne appartient au fief des Jésuites du prieuré Sainte-Marie de Bardanac à Pessac.

    Au XIXe siècle, ce vignoble, devenu Château Haut-Brana, est la propriété des comtes de Tanquerel de la Panissais.

    Situé sur la plus haute colline graveleuse du plateau de Noès, à Pessac, et mitoyen du Château Pape-Clément, il bénéficie d’une excellente exposition au midi, son sol comportant 50 % de graves.

    Aujourd’hui, classé Pessac-Léognan, il figurait autrefois sous l’appellation Hautes-Graves.

    C’est le plus petit vignoble de Pessac avec une production très confidentielle.

    Château Haut-Bacalan

    En 1726, Montesquieu, déjà propriétaire vigneron du château de la Brède, fait l’acquisition d’une trentaine de journaux de Landes à Pessac, en un lieu où la grave avait une densité convenable dans le sable afin d'y planter de la vigne.

    Ce domaine est identifié sous le nom de Haut-Médoc sur la carte de Cassini.

    En 1748, ce domaine appartient à M. de Bacalan, écuyer, après acquisition à M. de Montesquieu.

    À ce moment, cette propriété se compose d’une maison et possession, ainsi que deux pièces de vignes entourées de bois plantés de châtaigniers et de pins afin de les protéger de la gelée. Les vignes laissèrent la place en 1933 à une importante ferme consacrée à l’élevage du porc. Sans production pendant 70 ans, le vignoble a été replanté en 1998 sur ses terres. Classé Pessac-Léognan, ce Château a fait sa première nouvelle récolte en 2001.

    Ce vignoble de sept hectares de graves sur argiles est planté à majorité de Merlot.

    Le Château la Mission Haut-Brion fait face au Château Haut-Brion et appartient aux mêmes propriétaires mais fait partie de la commune limitrophe de Talence.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le centre.
    • L’hôtel de ville, place de la Ve-République au centre de la commune, construit au XIXe siècle a été reconstruit en 1988 ; son architecture moderne, en verre, a intégré le passé en conservant le pavillon central en pierre de l’ancienne mairie datant de 1868.
    L'église Saint-Martin, vue de l'intérieur.
    L’église, telle que nous pouvons la voir aujourd’hui, date du XVIIe siècle et les agrandissements de 1865 ; elle abrite un retable baroque en bois doré du XVIIIe siècle.
    Le moulin de Noès.
    •  Inscrit MH[37] Le moulin de Noès[38], rue Albert-Laurenson est le dernier vestige de la ferme expérimentale née de l’application locale de l’arrêt du Conseil du Roy, en date du , favorisant le défrichement des terres libres du royaume pour éviter la « disette du grain » et construite par Jacques Alexandre de Ladebat, armateur bordelais (père d'André-Daniel Laffon de Ladebat), dans une zone marécageuse des « landes de Bordeaux » qui a été asséchée pour y faire des plantations ; cette ferme était destinée à la culture de céréales mais également à l'élevage de vers à soie, nourris grâce à une plantation de mûriers et formait des valets de chambre dont les meilleurs devenaient propriétaires d’un lopin de terre ; la ferme a été détruite en 1970 et il n'en reste que le moulin à trois arches bâti sur le ruisseau du Peugue qui sert de limite aux communes de Pessac et de Mérignac qui a été restauré en 1993 ; il se distingue par l'architecture de son élévation amont : niche à voûte en cul-de-four avec moulures et agrafe à volutes, fronton à décor figurant eau ruisselante, conque et plantes aquatiques.
    L'Orangerie.
    •  Inscrit MH[39] L’Orangerie ou Bagatelle, 26, avenue Roger-Chaumet est une partie de la maison Doré du XVIIIe siècle ; en 1844, son propriétaire, monsieur Doré, était directeur aux contributions ; ce bâtiment est inscrit aux Monuments historiques.
    • L'Historial Raphaël St Orens de Pessac est logé avenue de Camponac dans l’ancien cuvier du château de Camponac. Il ne se définit non pas comme musée mais comme une initiation à l’histoire de Pessac, à destination des adultes et des enfants. Il est actuellement géré par l'association "Passeurs de Mémoire de Pessac".
    Le prieuré de Bardanac.
    L’industriel souhaitait loger ses ouvriers « sur une vaste prairie entourée de bois de pins, pour y édifier une cité jardin ». Sur le projet initial de 135 maisons, les 50 habitations construites répondent à 7 types différents : zig-zag, quinconce, jumelle, gratte-ciel, arcade (architecture), vrinat et isolée. Avec leurs toitures terrasses, leur construction en béton armé et la polychromie de leurs façades, les maisons furent un laboratoire en vraie grandeur des idées novatrices de l'architecte.
    La maison, située au 3 de la rue des Arcades, maison type dans un ensemble de sept à la limite du quartier et qui a conservé un état proche de l’origine, est classée monument historique[42].
    La ville de Pessac a redécouvert son patrimoine à l’occasion de ce classement et a acquis une maison « gratte-ciel », située 4 rue Le Corbusier et transformée en maison « Frugès-Le Corbusier », ouverte à la visite et lieu de diverses expositions tout au long de l'année. Elle conserve une maquette de l’ensemble, réalisée par Henry et Christiane Frugès en 1967.
    Après une longue période d’oubli, pendant laquelle les maisons furent largement modifiées par leurs habitants[43], la cité est progressivement rénovée par ses nouveaux occupants, souvent passionnés de l'architecte.
    Château de Camponac, Historial Raphaël Saint-Orens (musée)
    Ce lotissement est inscrit dans une Zone de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager : des recommandations architecturales simples assurent la sauvegarde de l’ensemble, tout en s'efforçant de lui conserver son caractère initial de «cité d’habitation populaire»[44].
    • Usine de la Monnaie de Paris
    • La Société Musicale Saint-Martin a été fondée le . À ses débuts, elle était installée dans la salle de prétoire et de la justice de Paix, en lieu et place de la future mairie de Pessac. À la suite de l’arrêté préfectoral du , elle obtient le statut de « Société mutualiste ». Elle prend désormais en charge, jusqu’à la création de la Sécurité Sociale en 1945, les frais médicaux de ses adhérents. En 1868, Edmond Grangeneuve qui est alors le président de l’association, achète le terrain 80 avenue Pasteur. La construction de l’échoppe débute alors. Elle est inaugurée le .
    Entre 1914 et 1919, à cause de la Première Guerre mondiale, les activités de la Société Musicale Saint-Martin sont suspendues.
    Le , l’association hérite de son siège social. Un an plus tard, ses locaux sont réquisitionnés par la Kommandantur puis par le Secours National du Régime de Vichy.
    La maison qui abrite La Société Musicale Saint-Martin est une échoppe construite selon un plan régulier. Sur l’ensemble du terrain se trouvent, l’échoppe en elle-même, un jardin et un petit local.
    À l’intérieur de l’édifice, la répartition des pièces a été spécialement conçue pour privilégier l’accès à l’espace destiné aux répétitions des musiciens. Un couloir, avec de petites pièces annexes, dessert la salle de répétition.
    Sur la façade principale de l’échoppe, se trouve une frise où est inscrit le nom de la « Société Musicale Saint-Martin ». Au niveau du fronton, sont placées des sculptures qui représentent une ruche, une poignée de mains, une lyre et une étoile. La ruche et les abeilles sont des représentations fréquentes dans la seconde moitié du XIXe siècle. Elles désignent le travail collectif. Les mains jointes, sont le signe de mutualité, de l’amitié et de la solidarité. La lyre fait allusion à la musique. Enfin, l’étoile est la représentation de l’idéal qui guide la Société jusqu’à aujourd’hui. La date de l’inauguration et également inscrite sur le fronton.
    La Société Musicale Saint-Martin est la plus ancienne association de Pessac encore en activité. C’est la seule échoppe associative connue à ce jour en Aquitaine. Elle s’inscrit dans le cadre de la paroisse Saint-Martin.
    Depuis sa création, elle participe à toutes les fêtes de la commune et aux concours d’harmonie durant lesquels elle a été distinguée à plusieurs reprises.
    La vie de la société est marquée par la discipline, le respect mutuel, la solidarité et par un effort de formation.
    Conçue à l’origine pour permettre aux populations modestes d’accéder à la propriété, l’échoppe se développe dans ce contexte de croissance démographique et économique autour de Bordeaux. L’échoppe est à la fois descendante de celle des faubourgs et l’héritière de la maison à un étage et à deux travées de la fin du XVIIIe siècle.
    La Société Musicale Saint-Martin, s’inscrit donc, dans un style architectural typique de la région aquitaine : l’échoppe. Elle occupe une place importante dans l’histoire de Pessac, car elle est non seulement, la seule échoppe associative encore en activité en Aquitaine, mais elle témoigne, également, grâce à son bon état de conservation des enjeux architecturaux et sociaux de la fin du XIXe siècle.
    L'échoppe qui abrite la Société Musicale Saint-Martin ne fait l’objet d’aucun classement, ce qui constitue une menace pour sa pérennité.

    Patrimoine culturel

    Patrimoine naturel

    Coulée verte du Peugue

    La Coulée verte du Peugue est le fruit de l’aménagement par la ville de Pessac d’une ceinture d’environ 10 km, tout le long du ruisseau du Peugue, depuis la rocade jusqu’aux limites ouest de la partie urbanisée de Magonty.

    La Coulée verte et ses massifs boisés représentent un espace de plus de 300 hectares consacré aux loisirs et à la promenade, en plein cœur de l’agglomération.

    Elle comporte deux sites majeurs : le bois des Sources du Peugue et l’écosite du Bourgailh.

    Bois des Sources du Peugue

    Quartiers de Magonty et Toctoucau - Entrées : RN 250 jusqu’au lotissement du Bois de la Princesse, et avenue du Port-Aérien.

    Autrefois le bois des Sources du Peugue s’est formé, à une époque indéfinie, sur un site pessacais dénommé « Le Domaine des Anguilles ». En effet, après un long périple depuis l’Océan Atlantique, plus exactement depuis la mer des Sargasses, ces anguilles, venant de loin, arrivaient jusqu’au Peugue, remontaient jusqu’à sa source, pour rejoindre enfin les bassins circulaires environnants, les lagunes, et constituant ainsi de véritables viviers.

    Des dunes de sable se formèrent le long des rives du Peugue et tout le long de son cours, permettant, au XIXe siècle, l’exploitation de verreries telle que celle du Vallon.

    Le Peugue était le canal de la mer signalé par les rôles gascons (documents officiels d’actes ou titres).

    Le mot d’origine latine pelagus signifiant eaux débordées d’une rivière, a donné peugue en gascon. Il est ainsi resté dans la langue moderne avec le sens de « pleine mer », « le large ».

    Le bois des Sources du Peugue propose également de nombreuses possibilités de loisirs : un parcours de santé, un parcours équestre avec piste de galop, un sentier botanique avec une trentaine de végétaux à découvrir, un bel étang de 2,5 hectares bordé de petites plages de sable blanc, véritable lieu d’observation de la faune et de la flore, avec un terrain de jeux stabilisé pour les enfants et des aires de pique-nique.

    Pour les promeneurs, chemins pour piétons et deux-roues (la piste cyclable départementale est située à proximité).

    Aujourd’hui réhabilité, le Peugue a vu son cours se réduire et le bois des Sources du Peugue renaître, sur 113 hectares, pour devenir l’un des plus grands espaces boisés de l’agglomération bordelaise. Le bois se compose d’une grande diversité d’essences d’arbres, principalement de pinèdes.

    Son paysage de terrains humides, de pins maritimes, pins sylvestres, chênes pédonculés ou chênes rouges d’Amérique, chênes tauzins, aulnes, charmes, robiniers, châtaigniers, noisetiers, frênes, houx, fougères et bruyères, offre à l’endroit un charme sauvage et authentique

    Près de Romainville, le paysage se métamorphose en une lande humide composée de fougères, brandes, ajoncs d’Europe, et bruyères.

    Bassin de Cap de Bos

    Quartier de Cap de Bos. Entrée : avenue des Provinces

    Cet espace était, jusqu’à la fin du XXe siècle, une lande marécageuse épargnée par l’urbanisation.

    Sur le plan cadastral de 1813, on remarque une lagune répertoriée appelée « Soudour » sur le site de l’actuel bassin de Cap de Bos.

    En 1993, la CUB fait mener des travaux de terrassement dans le double objectif de creuser un bassin d’étalement des crues et d’utiliser le sable extrait pour recouvrir la décharge du Bourgailh, fermée la même année.

    Lors de ces travaux, un technicien passionné de fossiles en reconnaît certains, assez rares, dans le sol remué.

    L’ASCPA (Association sportive et culturelle Pessac-Alouette), section Paléontologie, intervient aussitôt sur le site.

    Elle y découvre des fossiles d’animaux marins datant de 18 millions d’années, avant l’apparition de l’Homme sur la Terre : Pessac était alors située sur la zone de contact entre le delta de la Garonne et la Côte Atlantique.

    L’aménagement paysager des abords du bassin pour l’agrément des Pessacais s’est achevé en 2004.

    Site du Bourgailh

    Vue du site du Bourgailh depuis un belvédère.
    Détail d'un belvédère du Bourgailh.
    Grande promenade du site du Bourgailh.

    Implanté sur 170 ha, le site du Bourgailh est un espace consacré à l’environnement, ouvert au public en 2005.

    L’espace nature et loisirs de la forêt du Bourgailh, située entre la rocade et le quartier de Cap de Bos sur 63 hectares, intègre la création de sentiers de promenade, de belvédères, de passerelles et promontoires, d’un cheminement pédagogique, de jardins thématiques, de jardins familiaux, de floralies et un itinéraire de voies piétons/deux roues.

    Trois belvédères font des postes d’observation parfaits pour les amoureux de la nature, des oiseaux ou des étoiles, et offrent un superbe panorama. Ils sont des tours de bois réalisées selon des techniques innovantes avec un aspect résolument hightech dont la plus haute s’élève à 18 mètres. Les escaliers (d’une centaine de marches) et rambardes sont en bois exotiques, aux tons contrastés[47].

    Serre tropicale

    La serre du Bourgailh abrite une collection de 1 200 espèces réunissant 4 500 plantes sur une surface de 1 300 m2.

    Certaines de ces plantes, sélectionnées pour leurs caractéristiques sont mises en scène en reconstituant sept types de milieux tropicaux et sub-tropicaux : le marais de Louisiane, le bush australien, le désert mexicain, le veld africain, le monde des fougères, la forêt néphéliphile[Note 3] et la forêt équatoriale. Un parcours, au centre de la serre, jalonné par des panneaux d’informations, permet au public en visite libre ou commentée de découvrir la diversité et les particularités de ces plantes tropicales.

    Colline du Bourgailh

    Le site du Bourgailh est situé sur l’ancienne décharge communautaire, une véritable colline qui culmine au cœur du site, à 70 mètres d’altitude.

    Une convention tripartite signée par Pessac, la CUB et EDF a scellé la décision de capter les biogaz qui s’en échappent. Ils permettent ainsi de chauffer les serres déjà installées et situées au pied de la colline qui abritent une importante collection de plantes tropicales. Sur une superficie de 30 hectares, ce promontoire paysagé sera planté d’éricacées : bruyères, azalées et rhododendrons variés et multicolores. Au pied de la colline : un jardin floral ouvert au public.

    Le projet mené en partenariat avec la communauté urbaine de Bordeaux et confié à l’équipe d’architectes paysagistes Jacques Coulon et Linda Leblanc, a vu ses travaux s’échelonner de 2004 à 2006.

    Axe convivial du cœur de ville

    Quartiers du Bourg, Sardine et Saige

    Dans le cadre du projet urbain du centre-ville, un axe de circulations douces, réservées aux piétons et deux roues, appelé l’axe convivial, est destiné à relier le quartier Bellegrave à celui du Pontet, de même que les équipements majeurs du nord au sud de la ville.

    Cet axe, véritable colonne vertébrale du projet urbain, fera l’objet d’un traitement paysager et offrira également la possibilité de rejoindre le circuit passant par le campus, le long de la rocade, de la voie ferrée, et rejoignant la piste cyclable départementale jusqu’aux sources du Peugue.

    Parc de Razon

    Statue de la Musique installée en 1936 à l'entrée du parc Razon.

    Quartier de Sardine. Entrées : boulevard Saint-Martin, avenue Pierre-Wiehn, rues Razon et Amiral-Prouhet. L’appellation de ce parc provient du chemin qui le longeait, le chemin Razon. Ce nom lui-même proviendrait du nom du propriétaire riverain des lieux, M. Razefon au VIIIe siècle.

    En 1929, le terrain fut acheté par la ville de Pessac pour réaliser le parc des Sports.

    En 1938, de nouvelles installations sportives furent créées autour du château de Bellegrave, qui deviendra le parc des Sports, quant à celles du parc Razon, elles seront partiellement détruites, seuls resteront les terrains de tennis.

    L’ancien nom du parc a ainsi, semble-t-il, retrouvé son usage.

    On y trouve aujourd’hui un espace de promenade plein de charme, un bassin, des terrains de tennis, un local associatif et un espace planté de cyprès chauves, résineux qui perdent leurs aiguilles en hiver et qui prennent, pour cette raison, une belle couleur dorée à l’automne.

    À proximité du parc Razon, le parc Pompidou constitue également un espace de verdure attrayant pour les promeneurs.

    Parc et étang de Fontaudin

    Parc et étang de Fontaudin.

    Quartier de Chiquet-Fontaudin. Entrées : av. Raymond-Poincaré, avenue de Saige et avenue du Maréchal-Juin.

    Jusqu’en 1981, à cet endroit même, on trouvait un pré où paissaient encore quelques moutons, une partie d’un ancien domaine qui, depuis plus de cent ans, appartenait à la congrégation des sœurs de Saint-Joseph.

    Outre leur activité agricole (avec une école d’agriculture au début du XXe siècle) les religieuses accueillirent sur leur propriété, selon les époques, différents publics en difficulté : sœurs âgées ou malades, orphelins de guerre, prêtres en retraite, jeunes gens en convalescence et enfin enfants en bas âge. Dans les années 1920, puis les années 1960, le domaine fut morcelé petit à petit.

    En 1982, confrontée à la nécessité de prévoir des réservoirs pour absorber les trop pleins d’eau en cas de crues, la communauté urbaine de Bordeaux achète une parcelle à la congrégation et y fait creuser un bassin de 48 000 m3, qui fut mis en eau en 1985. Depuis, une faune aquacole de bonne qualité a proliféré dans le plan d’eau et les pêcheurs y sont heureux et bienvenus.

    Les pêcheurs de Fontaudin attrapent le poisson vraiment pour le plaisir avec des hameçons spéciaux et le relâchent après la prise.

    100 kg de poissons ont été ajoutés en afin de renouveler la faune : gardons, perches, tanches, brèmes… on y trouve même (plus rarement) quelques poissons-chats!

    Bois de Saige

    Quartier de Saige. Entrée : rue des Résédas

    Depuis les temps les plus reculés, et jusqu’au début des années 1970, le quartier de Saige possédait cinq sources naturelles « coulant d’abondance ».

    L’une alimentait un vivier existant depuis le Moyen Âge et remanié au XVIIIe siècle ; les autres étaient captées par de « charmantes fontaines monumentales », dont l’une a été démontée et reconstruite dans le parc de Camponac.

    Jusqu’aux années 1950, tout le quartier de Saige allait y puiser de l’eau fraîche.

    À l’époque, la campagne entourait le quartier de quelques propriétés datant des XVIIIe et XIXe siècles.

    La plus grande, le domaine de Fort-Manoir, aurait appartenu à M. (de) Saige, qui fut maire de Bordeaux sous la Révolution, ou à ses descendants.

    Le ruisseau le Serpent et quelques plans d’eau offraient pêche aux écrevisses et canotage aux Pessacais « du bourg » qui venaient flâner à Saige le dimanche.

    En 1970, l’évolution urbaine a transformé ce quartier. Grands ensembles, domaine universitaire et rocade ont apporté une vie sociale différente : moins bucolique, mais plus vivante.

    Le bois de Saige a été réaménagé en 1997 dans le cadre de la réhabilitation du quartier : installation de bancs, parcours promenade, éclairage, aire de jeux et pique-nique.

    Parc et château de Camponac

    Quartier de la Châtaigneraie. Entrées : avenue Arago, avenue Roger-Chaumet, rue de Camponac

    En 1610, un acte de vente de cette terre mentionne une maison ancienne, rénovée par son nouveau propriétaire, M. de Fonteneil, qui donnera un nouvel essor à la propriété.

    Un siècle plus tard, la vieille bâtisse est remplacée par une chartreuse, maison basse à deux ailes, dont le corps central sera rehaussé d’un étage au XIXe siècle; la véranda, le péristyle et l’allée de platanes qui part vers les terrains de sports, au nord du parc, datent également du Second Empire.

    La fontaine du XVIIIe siècle que l’on voit dans le parc provient du domaine de Saige, disparu aujourd’hui. Elle a été démontée puis remontée à Camponac, en 1979, par les membres de l’association « Les amis du beau et du vieux Pessac ».

    Aujourd’hui, le lieu a laissé place à une superbe Médiathèque, en maintenant et conjuguant les deux architectures, celle de la chartreuse avec celle d’un bâtiment aux dominantes de bois parfaitement intégré dans son environnement.

    Dans la cour carré du château de Camponac est logé le musée du patrimoine local de Pessac, l' Historial Raphaël St Orens de Pessac.

    Parc de Camposanto

    On ne connaît pas l’origine exacte du nom De « Camposanto », de consonance romaine.

    Parc de Jozereau

    Quartier de France-Alouette - Entrées : avenue Jean-Meyraud, rue d’Aquitaine et rue de Guyenne

    Le plan d’eau est aménagé sur l’ancienne cavité d’extraction de l’argile : des rails et des wagonnets utilisés par la carrière se trouvent aujourd’hui encore au fond de l’eau, telle une Atlantide perdue. On y situe également les sources de l’Artigon, ruisseau aujourd’hui disparu sous l’effet de l’urbanisation.

    Dans les années d’après-guerre, le parc de Jozereau est en partie propriété de la SNCF qui entretient les abords de la voie ferrée. La Ville de Pessac en fait l’acquisition quelques années plus tard.

    Le parc de Jozereau, réaménagé par la mairie en 1990, est apprécié aujourd’hui pour son étang de pêche, son aire de jeux et son boulodrome.

    Aire de pique-nique, lieu de promenades, rendez-vous des pêcheurs, ce plan d’eau en plein cœur de la ville attire de nombreux visiteurs qui s’attardent volontiers dans une nature, certes maîtrisée, mais qui conserve un caractère sauvage au charme indéniable.

    Ce parc a été, depuis la première moitié du XIXe siècle et une centaine d’années durant, la carrière d’argile qui alimentait la briqueterie Jozereau, située à 300 m de là, à l’emplacement du centre commercial actuel.

    Domaine de Cazalet

    Le château de Cazalet.

    Quartier de France-Alouette. Entrées : avenue du Général-Leclerc, avenue Pierre-Castaing et avvenue de Beutre

    Autrefois, il fut un temps où les 60 hectares de ce qui n’était pas encore le domaine de Cazalet servaient de pâturage aux ruminants. Celui qui lui donnera son nom est un avocat bordelais, François Cazalet, né en 1730, réputé pour sa capacité à s’impliquer dans les affaires de ses clients et pour son style nourri, nerveux et rapide, cette logique vigoureuse et infatigable à laquelle tout le barreau rendait hommage. Religieux et royaliste, il accueillera chez lui certaines activités contre-révolutionnaires. Seuls auraient été conservés de cette époque le rez-de-chaussée de la maison initiale, ainsi que quelques vieux arbres. En 1861, le terrain est encore qualifié de pacage dans les documents cadastraux.

    Alors, un gros négociant en bonneterie, Firmin Ferdinand Clouzet, qui sera maire de Pessac de 1870 à 1878 et membre du conseil général de la Gironde pour le canton de Pessac, rachète le terrain à Firmin Jarrige, maire de 1809 à 1822.

    Il y fait édifier le château en 1882 et lui donne son nom. Il produit sur ces terres un excellent cru de vins rouges de Graves.

    Quelques Pessacais se souviennent peut-être encore des courses de chevaux qui se déroulaient sur le domaine pendant l’entre-deux-guerres.

    C’est en 1941 que Charles Ragot fait acquisition du parc, des dépendances et du château, réquisitionné par l’occupant, jusqu’en août 1944.

    Entre 1955 et 1967, près de 80 salariés travaillent sur le domaine, rebaptisé Ragot-Cazalet.

    La communauté urbaine de Bordeaux rachète la propriété en 1983 à Charles Ragot puis cède les droits de propriété à la commune de Pessac, actuelle propriétaire.

    Aujourd’hui, après de lourds travaux de restauration, comprenant l’éclaircissement, le réaménagement du parc, la réfection du pigeonnier en briques roses et la mise en place d’un accès noble accompagné de parkings pour en améliorer l’accueil depuis l’avenue de Beutre, le château Cazalet constitue un des hauts-lieux de la vie quotidienne à Pessac dont les célèbres festivités de la Rosière. On comprend en admirant son domaine très attractif que le château de Cazalet soit réservé tout entier aux cérémonies, aux mariages et à une mairie-annexe. Le parc de Cazalet trouve sa pleine vocation en été, où ses ombrages et ses allées en font une destination de choix pour les sorties scolaires et buissonnières et les nombreuses réunions festives des associations pessacaises[48].

    Parc animalier et végétal

    Le projet SAVE (Symbioses Animales, Végétales et Environnementales)[49] prévoyait pour 2017 la réalisation d’un grand parc animalier et végétal, pour l’agglomération bordelaise et la région. Il intégrait la rénovation du parc zoologique de Bordeaux Pessac. Le projet, estimé à 50 millions d’euros, est arrêté en 2014 par le nouveau maire de Pessac Franck Raynal[50].

    Personnalités liées à la commune

    • Alain Rousset, (-1951) homme politique français socialiste, actuel président du conseil régional d'Aquitaine depuis 1998, député de la Gironde depuis 2007 et président de l'Association des régions de France depuis 2004.

    Naissances

    Décès

    Héraldique, logotype et devise

    Héraldique

    « D’azur à la barre partie de sinople* et de gueules* accompagnée en chef de deux grappes de raisin fruitées d’or, tigées et feuillées de sinople, et en pointe d'une forêt de pins sur une terrasse isolée de sable*. »

    Les raisins du blason symbolisent les vignes de la ville, les pins symbolisent la forêt qui entoure la ville de Pessac, les landes de Gascogne.
    * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives.

    Logotype

    Devise

    In me sanitas et robur (en moi la santé [par les pins] et la force [par le vin]).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2020, millésimée 2017, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2019, date de référence statistique : 1er janvier 2017.
    3. Le mot néphéliphile signifie littéralement « ami des nuages » ; il s'agit donc d'une forêt dont la flore aime vivre dans une atmosphère brumeuse.

    Références

    1. federation-quartiers-pessac.com Site de fédération des quartiers de Pessac
    2. Site du quartier Magonty
    3. Site du quartier Toctoucau
    4. Recueil d'actes relatifs à l'administration des rois d'Angleterre en Guyenne au XIIIe siècle, Ch. Bémont, Paris, 1914.
    5. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6).
    6. Jacques Astor, Dictionnaire des noms de famille et des noms de lieux du midi de la France, Millau, Éditions du Beffroi, , 1293 p. (ISBN 2-908123-59-2, notice BnF no FRBNF39034098).
    7. Bénédicte Boyrie-Fénié, Institut occitan, Dictionnaire toponymique des communes de Gironde, Pau, Éditions Cairn, , 402 p. (ISBN 978-2-35068-012-5).
    8. Ancienne Levée sur la Carte de Cassini, XVIIIe siècle.
    9. Jacky Tronel, Pessac : Ces quatre fusillés dont on ne parle pas, in revue arkheia, no 22, Montauban, 2010
    10. Annuaire des villes jumelées
    11. Site de la commission de jumelage.
    12. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr, consulté le 16 juillet 2014.
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016 et 2017.
    16. INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le 10 janvier 2016).
    17. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
    18. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
    19. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
    20. Collège Alouette.
    21. Collège Gérard-Philipe.
    22. Collège Noès.
    23. Collège Jeanne-d'Arc-Assomption.
    24. Lycée Pape-Clément.
    25. Lycée Philadelphe-de-Gerde.
    26. Hôpital Haut-Lévêque.
    27. Hôpital Xavier-Arnozan.
    28. Clinique mutualiste Arnaud-Duben.
    29. Vibrations Urbaines.
    30. Festival Animasia.
    31. Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 18/12/2009.
    32. Site de l'office culturel de Pessac.
    33. École de musique Verthamon.
    34. Chloé Seyres sur le site de l'IFSA (International Freestyle Skaters Association).
    35. Stade nautique.
    36. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le 17 février 2018)
    37. « Notice MH du moulin de Noès », notice no PA00083658, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    38. Le moulin de Noès.
    39. « Notice MH de l’Orangerie », notice no PA00083656, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    40. « Notice MH du prieuré de Bardanac », notice no PA33000019, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    41. Le second se trouve sur la commune de Lège-Cap-Ferret, au bord du bassin d’Arcachon (1923-1924)
    42. Classement par arrêté du 18 décembre 1980.
    43. Ces modifications ont alimenté une vaste littérature sur l’appropriation du bâti par ses occupants.
    44. source:Site du ministère de la culture
    45. Cinéma Jean Eustache.
    46. Site de la médiathèque
    47. Site du Bourgailh
    48. [PDF] Dans le secret des Bois, à télécharger sur mairie-pessac.fr
    49. projet-save Projet SAVE.
    50. Le projet de grand parc animalier à Pessac aux oubliettes
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