Rain Man
Rain Man est un film américain réalisé par Barry Levinson, sorti en 1988 aux États-Unis et en France en 1989.

pour le film Rain Man.
Titre original | Rain Man |
---|---|
Réalisation | Barry Levinson |
Scénario |
Barry Morrow Ronald Bass |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Metro Goldwyn Mayer Guber-Peters Company Star Partners II, Ltd |
Pays d’origine |
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Genre | Comédie dramatique |
Durée | 133 minutes |
Sortie | 1988 |
Ce film fut considéré comme l'un des premiers à aborder le thème de l'autisme. Le personnage incarné par Dustin Hoffman est souvent décrit comme ayant le syndrome d'Asperger, mais dans les faits le Dr Bruner n'a fait mention que d'autisme. Le syndrome d'Asperger est un autisme sans déficience intellectuelle[1]. Raymond aurait donc le syndrome du savant. C'est pourquoi l'idée fausse que les personnes ayant le syndrome d'Asperger sont forcément savantes s'est répandue. Cette confusion est généralement considérée comme ayant porté préjudice à la perception que le grand public a du syndrome d'Asperger.
Aux États-Unis, le film reçut quatre Oscars et en Europe à la Berlinale, il reçut l'Ours d'or du meilleur film.
Synopsis
Charlie Babbitt, jeune revendeur de voitures de Los Angeles et en difficulté financière, apprend le décès de son père. En froid avec ce dernier depuis ses 16 ans, Charlie compte beaucoup sur l'héritage laissé par son défunt père pour se remettre sur pieds. Lors de la lecture du testament, il ne reçoit en héritage que l'ancienne voiture décapotable de son père, ainsi que des rosiers primés, et apprend que la fortune de son père estimée à 3 millions de dollars sera donnée à une pension psychiatrique de Cincinnati. Après une courte investigation, Charlie découvre qu'un des pensionnaires de cette institution n'est autre que Raymond Babbitt, son frère aîné, autiste, dont il ignorait totalement l'existence. Furieux de son sort financier, Charlie enlève Raymond dans le but de récupérer la part d’héritage qu’il considère lui revenir. Débute alors un voyage à travers les États-Unis en direction de la Californie, au cours duquel les deux frères apprendront à se connaître…
Résumé détaillé
Charlie Babbitt, un concessionnaire automobile californien habile mais égoïste, ne respecte pas les exigences environnementales liées à l'importation de voitures de sport italiennes et ment à ses clients là-dessus. Alors qu'il se rend à un week-end en compagnie de sa petite amie Susanna, il apprend le décès de son père, Sanford Babbitt. Sans montrer le moindre chagrin, Charlie part néanmoins avec Susanna pour Cincinnati, Ohio où ont lieu les funérailles.
Il raconte à Susanna pourquoi il s'est jadis brouillé avec son père. Quand Charlie, âgé de 16 ans, prit sans autorisation la voiture de son père, une rare et luxueuse décapotable Buick Roadmaster 1949, son père prétendit que sa voiture avait été volée et laissa Charlie moisir dans une cellule du commissariat de police pendant deux jours. Cet incident poussa Charlie à quitter le domicile paternel et à rompre tout contact avec son père. Retournant plus loin dans son enfance, il parle également à Susanna de Rain Man, la figure réconfortante qu'il avait imaginée. Lorsque, petit garçon, il avait peur, Rain Man apparaissait alors et chantait pour lui.
À l'ouverture du testament, Charlie apprend qu'il n'hérite que des rosiers primés et de la Buick tandis que des actifs financiers de plus de trois millions de dollars sont destinés à un administrateur sans nom. Il découvre que l'argent va à Wallbrook, une clinique pour handicapés mentaux où il se rend immédiatement. Il rencontre son frère aîné, Raymond Babbitt, dont il avait toujours ignoré l'existence.
Raymond a le syndrome du savant et adhère à des routines strictes. Il a la mémoire eidétique mais il montre peu d'émotions, sauf quand il souffre. Charlie croyant mériter une partie des trois millions de dollars dont Raymond a apparemment hérité, il quitte l’établissement psychiatrique en emmenant Raymond sans aucune permission des autorités de l'institution. Fâchée de la façon dont Charlie traite son frère, Susanna s'en va. Charlie téléphone au médecin de Raymond, le Dr Bruner pour lui réclamer la moitié de la succession en échange du retour de Raymond, mais le médecin refuse. Charlie décide alors de tenter d'obtenir la garde de son frère pour gérer lui-même l'argent de l'héritage.
Charlie doit retourner à Los Angeles, son commerce de vente de voitures étant menacé de faillite, mais comme Raymond refuse de prendre l'avion parce que ce moyen de transport est à son avis trop dangereux - il connaît tous les accidents d'avion ayant eu lieu, avec numéros de vol et nombre de morts, par cœur - , tous deux traversent les États-Unis en auto. Au cours du périple, Charlie apprend à connaître son frère, notamment ses capacités surhumaines en calcul mental - il peut compter instantanément des centaines d'objets à la fois -. Il apprend également que Raymond faisait partie de la famille quand Charlie était jeune et il réalise que Rain Man, son ami imaginaire d'enfance, c'était Raymond.
Ils progressent lentement parce que Raymond insiste pour s’en tenir à ses routines, qui consistent notamment à regarder le juge Wapner à la télévision tous les jours et à se coucher au plus tard à 23 heures, sans compter qu'après qu'ils aient été témoins d'un accident grave, Raymond refuse désormais d'emprunter l'autoroute.
Les Lamborghini de son commerce ayant été saisies par son créancier, Charlie se retrouve dans le pétrin. Les capacités cognitives de Raymond lui donnent l'idée de gagner beaucoup d'argent au blackjack en comptant les cartes à Las Vegas. Soupçonneux, les patrons du casino expulsent Charlie et Raymond après avoir visionné les images de sécurité, bien qu'ils aient du mal à croire qu'un être humain soit capable de compter les cartes dans un sabot. Charlie a tout de même gagné assez d’argent pour couvrir ses dettes et s'est réconcilié avec Susanna qui les a retrouvés à Las Vegas.
De retour à Los Angeles, Charlie rencontre le Dr Bruner qui lui propose 250 000 dollars pour quitter Raymond. Charlie refuse et déclare s'être résigné à avoir été presque déshérité par son père et tient à garder une relation avec ce frère qu'il a découvert. Lors d'une réunion avec un psychiatre nommé par le tribunal, il est démontré que Raymond est incapable de décider lui-même ce qu'il veut. Charlie réalise enfin que s'occuper de son frère est une charge trop lourde pour lui et accepte que Raymond retourne à l'hôpital, non sans avoir dit à Raymond qu'il est heureux de l'avoir comme frère et lui avoir promis de lui rendre visite régulièrement à Wallbrook.
Fiche technique
- Titre original et français : Rain Man
- Réalisation : Barry Levinson
- Scénario : Ronald Bass et Barry Morrow, d'après une histoire de Barry Morrow
- Photographie : John Seale
- Montage : Stu Linder
- Décors : Ida Random
- Costumes : Bernie Pollack
- Musique : Hans Zimmer
- Production : Mark Johnson, Gerald R. Molen, Peter Guber et Jon Peters
- Société de production : Metro Goldwyn Mayer, Guber-Peters Company et Star Partners II, Ltd
- Société de distribution : United Artists
- Budget : 25 millions $
- Pays d'origine : États-Unis
- Langue originale : anglais
- Format : couleurs - 1,85:1 - Dolby Surround - 35 mm
- Genre : comédie dramatique
- Durée : 133 minutes
- Dates de sortie[2] :
États-Unis : (première à New York), (sortie nationale) France :
Distribution
- Dustin Hoffman (VF : Dominique Collignon-Maurin ; VQ : Guy Nadon) : Raymond Babbitt
- Tom Cruise (VF : Patrick Poivey ; VQ : Gilbert Lachance) : Charlie Babbitt
- Valeria Golino (VF : Gabriella Bonavera ; VQ : Christine Bellier) : Susanna
- Jerry Molen (VF : William Sabatier ; VQ : Hubert Fielden) : Dr Bruner
- Jack Murdock (VF : Jean Michaud) : John Mooney
- Michael D. Roberts (VQ : Pierre Auger) : Vern
- Ralph Seymour (VF : William Coryn) : Lenny
- Lucinda Jenney (VF : Martine Meiraghe) : Iris
- Bonnie Hunt : Sally Dibbs
- Barry Levinson (VF : Jean-Pierre Moulin) : Dr Murston (non crédité)
- Ray Baker (VF : Raoul Delfosse) : M. Kelso
- Kim Robillard (VF : Jean-Luc Kayser) : le médecin généraliste
- Bryon P. Cavnar (VF : René Bériard) : l'homme bavard dans la salle d'attente
Source et légende : Version québécoise sur Forum du Doublage Québécois[3] :
Production

Roger Birnbaum, producteur américain, a été le premier à donner son accord pour produire le film. Il l'a fait immédiatement après que Barry Morrow a écrit le scénario du film.
En souvenir de cet appui, Roger Birnbaum a reçu des remerciements spéciaux qui ont figuré dans le générique du film[4].
Martin Brest fut l'un des premiers réalisateurs envisagés pour mettre en scène le film mais, peu satisfait du scénario, il décide d'abandonner le projet. Steven Spielberg tente alors de relancer l'adaptation. Il travaille pendant plusieurs mois avec Ronald Bass sur un scénario mais finit tout de même par jeter l'éponge pour se concentrer sur le troisième opus des aventures d'Indiana Jones[5].
Analyse du personnage de Raymond
Raymond Babbitt a des comportements répétitifs : il a l'habitude de regarder la télévision à une certaine heure pour ne pas manquer son émission favorite, le moindre contretemps risquant de provoquer une crise d'angoisse que son frère redoute (à tel point que lorsque les deux frères font un long trajet en voiture, Raymond voulant absolument regarder la télévision, Charlie doit s'arrêter à la première maison au bord de la route, et, après avoir tenté de faire illusion auprès de l'occupante des lieux avec un prétexte inventé à la hâte, demande que Raymond puisse regarder la télévision, sans quoi elle assisterait à une de ces crises). Il n'a pas la moindre capacité à nouer des relations sociales, que ce soit avec son infirmier qui le connaît depuis des années, ou avec son frère (cependant, au cours des quelques jours mouvementés passés avec Charlie, dont il avait été séparé lorsque tous deux étaient enfants, Raymond montre des signes d'évolution inespérés en ce sens : à la fin du film il partage une danse, puis un baiser, avec la petite amie de Charlie, il comprend mieux les plaisanteries, et semble heureux à l'idée de revoir son frère régulièrement).
Il a aussi un vocabulaire limité ; il ne peut faire que des phrases très simples, et répète inlassablement les mêmes mots, les mêmes formules, les mêmes histoires dont il n'a qu'une compréhension très superficielle (par exemple le sketch « Qui est en première base ? » (Who's on First? de Abbott et Costello), qu'il répète en boucle, notamment dans les situations stressantes, et dont Charlie tente vainement de lui expliquer le ressort humoristique).
Raymond Babbitt excelle dans certains domaines très spécifiques ; par exemple, il connaît avec précision la liste des accidents d'avion par date et par compagnie (ce qui entraîne une peur panique à l'idée de monter dans un avion), ou peut donner le numéro de téléphone d'une serveuse d'après son nom inscrit sur sa blouse après avoir littéralement appris l'annuaire. Il peut aussi compter en un seul coup d'œil un grand nombre d'objets ou réaliser de tête des opérations mathématiques complexes (il dit simplement « voir » le résultat). Au casino, dans certains jeux de cartes demandant une mémoire eidétique, il est surdoué. En revanche, il est incapable de comprendre un problème concret impliquant un calcul simple.
Bande originale
Musique originale du film composée par Hans Zimmer.
Chansons additionnelles :
- Iko Iko, interprété par The Belle Stars ;
- Scatterlings of Africa, interprété par Johnny Clegg et Savuka ;
- Dry Bones, interprété par The Delta Rhythm Boys ;
- At Last, interprété par Etta James ;
- Lonely Avenue, interprété par Ian Gillan et Roger Glover ;
- Nathan Jones, interprété par Bananarama ;
- Stardust, interprété par Rob Wasserman et Aaron Neville ;
- Beyond the Blue Horizon, interprété par Lou Christie ;
- I Saw Her Standing There, composé par John Lennon et Paul McCartney ;
- Please Love Me Forever, interprété par Tommy Edwards (en) ;
- Lonely Women Make Good Lovers, interprété par Bob Luman ;
- Wishful Thinking, interprété par Jocko Marcellino ;
- Lovin' Ain't So Hard, interprété par Jocko Marcellino.
Accueil
Critiques
Le film a un taux d'approbation de 89% sur le site Rotten Tomatoes et une note moyenne de 7,97⁄10 sur la base de 76 critiques. Le consensus critique du site Web indique: "Ce film de voyage sur un savant autiste et son frère inexpérimenté est loin d'être sans faille, mais l'orientation de Barry Levinson est impressionnante et les performances fortes de Tom Cruise et de Dustin Hoffman ajoutent à son attrait". Metacritic a attribué au film une note de 65⁄100 sur la base de 18 avis critiques, indiquant qu'ils étaient généralement favorables.
Box-office
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
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6 474 520 entrées | - | - |
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354 825 435 $ | - | - |
Distinctions
Récompenses
- Ours d'Or au Festival de Berlin
- Oscar du meilleur film
- Oscar du meilleur réalisateur - Barry Levinson
- Oscar du meilleur scénario original - Ronald Bass et Barry Morrow
- Oscar du meilleur acteur - Dustin Hoffman
- Golden Globe du meilleur film dramatique
- Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique - Dustin Hoffman
Nominations
- Oscar de la meilleure direction artistique - Ida Random et Linda DeScenna
- Oscar de la meilleure photographie - John Seale
- Oscar du meilleur montage - Stu Linder
- Oscar de la meilleure musique de film - Hans Zimmer
- Golden Globe du meilleur réalisateur - Barry Levinson
- Golden Globe du meilleur scénario - Ronald Bass et Barry Morrow
- BAFTA du meilleur acteur - Dustin Hoffman, pour son rôle d'autiste surdoué
- BAFTA du meilleur scénario original - Ronald Bass et Barry Morrow
- BAFTA du meilleur montage - Stu Linder
- César du meilleur film étranger
Autour du film
Le personnage de Raymond Babbitt est inspiré de Kim Peek[6], atteint du syndrome du savant. Pourtant le film est souvent cité pour avoir mis en scène un personnage avec syndrome d'Asperger et a popularisé une erreur de compréhension de cette forme d'autisme auprès du grand public[7], notamment à travers l'image — erronée — du génie autiste[8]. Roselyne Bachelot note que « pour nombre de gens qui n'ont pas l'expérience de ce handicap, l'autisme correspond au syndrome d'Asperger, illustré par le personnage incarné par Dustin Hoffman dans le film Rain Man », ce qui ne leur permet pas de comprendre la situation de la majorité des autistes[9]. Pour plusieurs personnes diagnostiquées Asperger, dont Daniel Tammet et Josef Schovanec, Raymond, qui ne saurait être représentatif de la diversité du spectre de l'autisme, donne en outre une vision datée[10], caricaturale[11] et en partie inexacte[12] du syndrome qu'il présente.
Le coscénariste du film Barry Morrow et initiateur du projet de film est membre des associations suivantes : l’« Association of Retarded Citizens », la « National Association of Social Workers » et de l'« Autism Society of America », prouvant ainsi son engagement personnel vis-à-vis des personnes en situation de handicap mental et qu'il revendique dans certaines déclarations personnelles[13]. Il est donc curieux qu'il assimile handicap mental et syndrome d'asperger.
Dans ce film, on peut découvrir, à la fin, la brève apparition de Barry Levinson dans le rôle d'un médecin.
Le titre québécois du film est L'homme de la pluie, cela peut sembler aller à l'encontre du scénario (en effet, dans la version originale, Charlie a construit le nom Rain man à partir de Raymond) mais, en un sens, les souvenirs qu'il garde de ce personnage (qu'il croit imaginaire), à travers ses yeux d'enfants, sont attachés au sens qu'ont ces mots (l'homme de la pluie, un surnom enfantin pour un personnage imaginaire).
De nombreux clins d'œil à Rain Man existent dans la culture populaire, que ce soit dans l'épisode L'enfer du jeu (saison 5, épisode 10) des Simpson, l'épisode Casino (4x14) de Spin City, l'épisode Kafkaïen (saison 3, épisode 9) de la série télévisée Breaking Bad, les films Las Vegas 21 ou encore récemment Very Bad Trip ou encore dans FBI : Duo très spécial, Mozzie, ami et indic de Neal Caffrey, est souvent appelé « Rain man » en référence à son génie.
La version tronquée du film diffusée par les compagnies aériennes
Le film Rain Man a été diffusé par plusieurs compagnies aériennes, mais amputé d'une scène[14] dans laquelle Raymond Babitt énumère plusieurs catastrophes aériennes, expliquant sa phobie du voyage en avion. Naturellement, le retrait de cette scène nuisait à la cohérence du scénario : au départ, Charlie voulait rentrer au plus vite à Los Angeles pour y régler un problème commercial urgent, mais la phobie de Raymond, refusant d'embarquer, les obligea à faire le trajet en voiture en plusieurs jours. Ce voyage lui permettra d'aimer ce frère nouvellement découvert. À la fin du film, au moment de la séparation, le frère cadet est sincèrement attaché à son frère aîné.
Parodie
- Dans l'épisode 10 de la saison 5 des Simpson, une scène de l'épisode parodie une scène du film. La scène parodiée est celle du casino où Charlie a emmené Raymond pour compter les cartes au Blackjack. Dans l'épisode de la série, les deux personnages sont à une table de blackjack où Homer Simpson est croupier et demande à Raymond de lui remontrer de quelle façon il a compté les cartes, car cela l'a grandement impressionné.
- Dans le film Very Bad Trip, Bradley Cooper et Zach Galifianakis parodient eux aussi cette scène en arrivant dans le même casino par le même escalator et en arborant des tenues et des postures assez proches de celle de Charlie et Raymond dans le film.
Notes et références
- « Groupe Asperger - Syndrome », sur asperger.autisme.ch (consulté le 15 juin 2017)
- (en) Dates de sortie sur l’Internet Movie Database
- « Fiche du doublage québécois du film », sur Forum du Doublage Québécois (consulté le 4 février 2018)
- fiche du film dans imdb.com
- Sophie Benamon, « Steven Spielberg - Les films qu'il aurait pu tourner », Studio Ciné Live n°81, , p. 50 à 53
- Video"The Boy With The Incredible Brain"
- Pierre Delion, Ecouter, soigner, Albin Michel, , 192 p. (ISBN 2226289569 et 9782226289568, lire en ligne), p. 58.
- Gilles-Olivier SILVAGNI, Christian GODIN, La Psychanalyse Pour les Nuls, EDI8, coll. « Pour les Nuls Psychologie/Développement Personnel », , 432 p. (ISBN 2754044779 et 9782754044776, lire en ligne), p. 115.
- Roselyne Bachelot, À feu et à sang : Carnets secrets d’une présidentielle de tous les dangers, Editions Flammarion, 263 p. (ISBN 2081287900 et 9782081287907, lire en ligne), p. 96.
- Daniel Tammet, Embrasser le ciel immense, Les Arènes, 330 p. (ISBN 2352042526 et 9782352042525, lire en ligne), p. 19.
- Jean-Jacques Le Gall, « Voyage au pays de l'autisme avec Josef Schovanec », Télérama, .
- Christel Petitcollin, Je pense mieux : Vivre heureux avec un cerveau bouillonnant, c'est possible !, Guy Trédaniel, , 240 p. (ISBN 2813211834 et 9782813211835, lire en ligne), p. 49.
- Site de Laura Baker
- « Rain Man amputé », sur lesoir.be
Liens externes
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