Rejet (botanique)
Au sens botanique, un rejet est une nouvelle pousse apparaissant sur une plante.

Le rejet peut être naturel sur les plantes à port arbustif (troène, buis) ou consécutif à un traumatisme (à la suite de la coupe d'un tronc par exemple). L'arbre présente alors un déséquilibre entre sa masse racinaire et sa masse aérienne qu'il compense en émettant les rejets nécessaires au retour à l'équilibre.
Exemples
Certaines espèces d'arbres coupées par l'homme ou par un castor peuvent recéper et les boutures naturelles (à partir de branches cassées par exemple) peuvent être emportées par le courant puis s'enraciner loin en aval. Des îles flottantes de tourbe et roseaux plantées de jeunes arbres (dites « levis ») existent et peuvent dériver sur des lacs ou cours d'eau.
Il ne s'agit donc pas d'une ramification ou d'un gourmand.
Exemple frappant d'une plante produisant de nombreux rejets : le bananier.
Un cas de rejet particulier est le drageon, qui naît du développement du méristème porté par une racine.
Chez les arbres feuillus, on utilise le phénomène de rejets pour le régime de taillis et l'émondage.
Marcotte
Dans certaines conditions, un rejet est une plante fille naissant d'une plante mère par multiplication asexuée consistant dans le développement d'un méristème, dans des conditions telles qu'elle peut développer des racines. On parle alors de marcottage.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Hubert Roussel, « Lumière, gourmands et rejets de souche », Revue Forestière Française, no 3, , p. 186
Articles connexes
Liens externes
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